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Bonjour,
En réponse à vos nombreuses réactions :
1/ Il ne faut pas confondre co-livng et hôtel. Ce sont deux choses complètement différents. Les hôtels sont souvent impersonnels pour des séjours de courte durée. Notre vison du co-living est de reproduire une vie « familiale » dans nos maisons partagées. Au niveau de la conception, c’est complétement différents. Je ne crois pas non plus au grands espaces de co-living comme ils en existent aux états -unis. Ce n’est du moins pas notre vision du marché.
2/ Entreprise co-living : il existe plusieurs acteurs sur le marché. Tous sont principalement localisés à Bruxelles. A ma connaissance, nous sommes les seuls à être réellement actif en Wallonie. Chaque entreprise a une vision différente du marché et ses particularités.
3/ En ce qui concerne cette phrase : «Inévitablement, il y en a bien un qui finira par développer la même chose avec des SDF, bénéficiaires du RIS ou autres personnes dépendant de la mutuelle ou de la pension, avec soutien et encadrement par des assistants et/ou des infirmières. Et celui-là, dès qu'il y aura un problème avec un occupant, on va lui tomber dessus avec toutes les règlementations: permis de location, pompier, boite aux lettres, salubrité, règles pour les maisons de repos etc juste pour le faire fermer "parce qu'on ne veut pas de ça chez nous" ». C’est une belle vision du marché. Je ne suis cependant pas du même avis. Je pense que des co-living sociaux verront le jours avec des finalités sociales. C’est cependant un modèle qui doit être drivé par le public avec l’aide du privé (et pourquoi pas la nôtre ?).
4/ Message de « Arlandi » : dans mon premier message, j’indiquais : « La législation concernant le co-living est effectivement floue. Nous avons d'ores et déjà présenter les problèmes empêchant le développement de ce marché aux différentes administration et politiques des villes dans lesquels nous sommes actifs. Le plus simple si vous voulez développer ce genre des projets de co-living est de travailler avec des entreprises qui ont d'ores et déjà un connaissance du marché. » Nous travaillons avec toute une série d’intervenants pour nous assurer que nos projets soient qualitatifs, qu’ils répondent aux besoins des utilisateurs et aux différentes règles en vigueur. Nous n’avons par ailleurs pas l’envie de développer des projets de grandes tailles et continuerons de développer des projets qui correspondent à notre vision du marché.
5/ Article de « Le Soir » : comme pour tous les projets immobiliers, il y a des personnes « pour » et des personnes « contres ». Dommage de faire un article qui se concentre principalement sur les opposants. Au passage, l’article manque quelque peu d’objectivité. Le co-living ce n’est pas uniquement pour la population ultra-mobile (nous avons toujours entre 40% et 60% de belge dans nos maisons ?), ni uniquement pour la « jeunesse dorée » (nous avons des allocataires sociaux dans nos maisons ?). Pour information, co-livng et co-housing sont des termes et des formes de logements différents. Il serait peut être intéressant de refaire un article en consultant plus de parties prenantes et de revoir certains clichés/concepts. Il faudrait également rappeler à certain opposant que cette « jeunesse dorée » contribue au développement et à la vie économique des quartiers. Les métiers de proximités, bars, restaurants et autres activités de loisir seront sans aucun doute heureux de revoir les membres de notre communauté dans leur établissement.
6/ En ce qui concerne ce message : « C'est étonnant. Me Amaury Michiels, administrateur de Ikoab, affirmait sur ce fil en août dernier avoir le soutien des autorités politiques de la ville de Charleroi en tout cas.
Pour ma part, j'estime qu'il y a certes un flou artistique sur le statut juridique des colocations. Mais c'est aux politiques d'adapter le cadre législatif à l'air du temps, et non à l'air du temps de resté bloqué au 20e siècle par des disposition législatives dépassées. »
La ville de Charleroi et la plupart des communes dans lesquels nous sommes actifs sont généralement favorables au développement de projet de co-living. Elles ne souhaitent cependant pas que des personnes avec un peu moins de scrupules développent ce genre de logement. Il existe malheureusement déjà trop d’abus sur le marché. La plupart de ces « projets » étant développé par des privés qui surfent sur un buzzword et ne prennent pas en considération les besoin de leurs utilisateurs. Nous sommes positifs quant à la mise en place d’un législation qui cadrerait le marché.
Je trouve également cela normal qu’une commune nous communique des lignes directrices claires concernant les quartiers où nous devons nous développer. Je comprend leurs inquiétudes quand elles voient ce genre de projets de développer dans tous les quartier. Le but de nos logement est de prôner une mixité. Le but des politiques locales est d’assurer qu’il y ait une harmonie entre Studio/Appartement/Maison pour famille/Maison en co-living/Bureau/Commerce.
Je partage votre avis pour l’adaptation du cadre législatif et la simplification de toute une série de règles avec consultation de toutes les parties prenantes. La plupart des règles étant complétement obsolètes et plus vieille que moi. Le marché immobilier évoluent rapidement. Il faut que nos politiques accompagnent cette transition.
7/ Chômage locatif
Lorsque nous ouvrons une nouvelles maison, le but est de garder une mixité dans nos logements. Il faut du temps pour construire un groupe de qualité. Cela peut prendre plusieurs mois en fonction de la ville et du quartier.
Charleroi : Les maisons « Willy Ernst » et « Zenobbe Gramme » sont nouvelles.
Liège : Robertson est une nouvelle maison
Bruxelles : 10 chambres sont sous-contrat mais les locataires ont émit le souhait de partir plus tôt.
Les chiffres sont donc bons. A noter que les quartiers que nous ciblons sont impacté par le covid et qu’il est donc normal que nous ayons des taux de remplissage inférieurs à ceux que nous avons habituellement.
C’était un plaisir de partager avec vous atour de cette thématique. Je ne peux malheureusement pas vous promettre de répondre en permanence à vos nombreuses réactions.
N’hésitez cependant à nous suivre sur les réseaux sociaux ou à nous contacter si vous désirez échanger.
Bonjour à tous,
Présentation rapide, je suis Amaury Michiels, un des administrateurs de IKOAB.
Merci de nous avoir convié à ce forum pour répondre à vos questions et présenter notre société.
N'hésitez pas à nous contacter via l'adresse info@ikoab.com si vous avez la moindre question. Ma collaboratrice redirigera votre question à qui de droit.
Voici les réponses à vos questions:
1/ Nous sommes effectivement une start-up ayant vu le jour en août 2016. A l'époque, nous avons constaté qu'il n' y avait pas de logements communautaires adaptés aux jeunes actifs à Bruxelles. Nous avons décidé de commencer à développer ce genre des projets de co-living. Après un carton plein à Bruxelles, nous avons décidé de nous étendre dans toutes les grandes villes de Wallonie car (1) nous étions persuadé qu'il y avait un marché en Wallonie, (2) nous voulions participer à la redynamisation des centre-villes Wallons, & (3) mes associés et mois-même sommes wallons et nous souhaitions que notre région bénéficie de projet de ce type.
Au niveau de notre développement, on a effectivement connu une croissance fulgurante depuis le lancement de nos activités. Nous avons pour le moment 42 maisons ouvertes et en compterons rapidement 60 maisons dans les mois viennent.
2/ La législation concernant le co-living est effectivement floue. Nous avons d'ores et déjà présenter les problèmes empêchant le développement de ce marché aux différentes administration et politiques des villes dans lesquels nous sommes actifs. Le plus simple si vous voulez développer ce genre des projets de co-living est de travailler avec des entreprises qui ont d'ores et déjà un connaissance du marché.
3/ Les projets que nous développons ont un sens pour les villes car nous ciblons des maisons (1) insalubres et pour la plupart d'entre elle abandonnée depuis des années, (2) difficilement divisibles & (3) généralement trop grande pour accueillir une famille non recomposée.
4/ En ce qui concerne la ville de Charleroi, je peux vous affirmer que les autorités de la ville (administration et politiques) font un travail remarquable pour améliorer la qualité de vie et les logements à Charleroi. Si vous avez l'intention de développer des projets novateurs de qualité. Ils vous soutiendront dans toutes vos démarches et tous les problèmes que vous rencontrez. C'est à mon sens tout à fait normal que ce genre d'initiative vienne du privé. La ville n'a (1) pas l'expérience pour développer ce genre de projet & (2) a d'autres chats à fouetter. Il est à mon sens préférable qu'ils concentrent 100% de leur énergie à éradiquer les problèmes de drogue et de criminalité (en baisse mais malheureusement toujours présent)
5/ Le rendement que nous offrons dépend généralement de l’investisseur avec lequel nous collaborons. Nous offrons généralement des rendement élevé car nous achetons nos bâtiments à travers notre réseau d'apporteur off market. (ex: 300.000 pour l'achat de 1000m² à Charleroi et 300.000€ pour l'achat d'une maison au châtelain). Je vous invite à nous contacter si vous voulez de plus amples informations à ce sujet. Je peux cependant vous confirmer qu'on offre des rendements supérieurs à 3% dans toutes les villes dans lesquelles nous travaillons. Ce taux de rendement est très bas si vous vous occupez de la rénovation.
Pour toute autre question, n'hésitez pas à nous contacter à travers l’adresse info@ikoab.com
Bonne fin de journée et bon week-end à tous et toutes
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