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#1 Re : Locations et baux » Locataires refusent de quitter à l'échéance du bail » 17-08-2021 07:56:46

libra a écrit :

Cela ne coûte rien et n'engage à rien de demander un expert.

Vous voulez dire d'ajouter aux points déjà énoncés de demander un expert pour dresser l'état des lieux de sortie ?

Cela ne coûtera-t-il pas justement les frais d'expertise ?

Merci.

#2 Re : Locations et baux » Locataires refusent de quitter à l'échéance du bail » 17-08-2021 07:56:46

Bonjour,

Renseignements pris au Greffe du Juge de paix, il ne faut pas tarder à introduire une requête vu les délais pour avoir une audience (nous serons déjà fin septembre).

Je vais envoyer aujourd'hui un recommandé aux preneurs pour demander une date ferme d'état des lieux de sortie avec retour attendu dans les cinq jours, mais je ne vais pas attendre pour introduire la requête (et obtenir d'abord un certificat de résidence des preneurs).

Voici l'objet de ma requête; ça vous semble complet, pertinent ? Merci pour vos retours.

De dire la demande fondée et en conséquence :

- Valider le congé adressé aux défendeurs en date du 22/06/2021

- Condamner les défendeurs à quitter les lieux au plus tard à l'échéance du préavis de fin de bail, soit le 30/09/2021, et dire que faute de ce faire la partie demanderesse sera autorisée à les en expulser et à faire mettre leurs meubles et effets sur le carreau par le premier huissier de justice à ce requis, et au besoin assisté de la force publique

- Autoriser l'exécution des travaux de rénovation rendus nécessaires suite aux dégâts des eaux

- Condamner la partie défenderesse aux intérêts judiciaires et aux frais et dépens de l'instance ainsi que l'exécution provisoire du jugement à intervenir nonobstant tout recours sans caution ni cantonnement

#3 Re : Locations et baux » Locataires refusent de quitter à l'échéance du bail » 17-08-2021 07:56:46

Bonjour,

J'ai contacté le syndicat des propriétaires. Leur conseil : faire d'abord valider le congé par le juge de paix.
Pour le reste, les preneurs peuvent demander une prorogation du bail, que je peux accepter (moyennant convention) ou refuser (moyennant motifs sérieux). Si refus, le preneur peut s'adresser au Juge de Paix qui évaluera les motifs de chacun et qui décide de la durée et des conditions de prorogation.

Pour éviter de dépendre du bon vouloir du juge de paix, il est peut-être plus judicieux d'accepter la demande de prorogation pour circonstances exceptionnelles, telle que prévue par la loi du 20.02.1991 (article 11).

Que pensez-vous de ce projet de convention ? Merci pour vos précieux conseils.

Convention de prorogation du bail relatif à un appartemenet si......
Entre le bailleur: ... et le preneur : ....

Il est convenu ce qui suit :

Le preneur reconnaît qu'il a bien reçu le préavis de fin de bail envoyé par recommandé le xx.xx.2021 et que le congé donné est valide avec échéance au xx.xx.2021.

Le preneur, pour des raisons personnelles, demande au bailleur, qui accepte, la possibilité de prolonger la jouissance de l'appartement, situé ..................................., dont le bail de location arrive à expiration le xx.xx.2021.

Le preneur déclare en effet avoir besoin d'un délai supplémentaire pour trouver un nouveau logement et fournit au bailleur les preuves matérielles de ces démarches en ce sens, qui constituent des circonstances exceptionnelles.

Le bailleur accepte la prorogation du bail pour une durée limitée, l'échéance étant fixée au ...../...../............ Le preneur s'engage a respecter cette échéance.

Pendant toute la durée de la prorogation, le preneur accepte que des travaux soient exécutés dans les lieux loués sans qu'aucune contrepartie ne lui soit octroyée.

Pour la durée de la prorogation, le loyer sera indexé et les provisions pour les charges seront ajustées.

En aucun cas, cette prorogation pour circonstances exceptionnelles ne pourra être considérée comme un nouveau bail.

Au plus tard à l'expiration du délai convenu, les lieux devront être libérés et le bailleur en disposera pleinement sans qu'un préavis ne doive être signifié. Il est d'ores et déjà convenu que l'état des lieux de sortie aura lieu le ...../...../.......... à .....h .....

#4 Re : Locations et baux » Locataires refusent de quitter à l'échéance du bail » 17-08-2021 07:56:46

Merci pour toutes vos interventions.

Je vais suivre le conseil de m'adresser au SNPC.

Quant aux locataires actuels, ils ne refusent pas les visites. Ils sont par contre insolvables et criblés de dettes.

Le préavis est valable. Quel est l'avantage d'une requête en validation du préavis par le juge de paix ? Et à quel moment est-ce le plus opportun ?

Si, comme vous l'écrivez, il est fort probable que le juge acquiescera et donnera probablement un délai de grâce, le locataire restera au delà de l'échéance du préavis. Ce qui a contrario légitimera finalement le souhait des locataires et non le mien.

Quant à l'état des lieux de sortie, j'ai pu me rendre compte que les lieux sont relativement bien entretenus. De plus, les locataires souhaitent récupérer le maximum de leur dépôt de garantie et il est prévu une visite préalable pour lister les petites réparations qu'ils pourraient effectuer eux-mêmes. De plus, il est prévu dans le contrat de bail que cet état des leiux se fera à l'amiable, comme l'état des lieux d'entrée (très détaillé), c'est peut-être une erreur de ne pas laisser la possibilité de faire appel à un expert.

Je n'ai aucune trace écrite de nos échanges, si ce n'est la lettre de préavis envoyée par recommandé. Au fait, les locataires sont cohabitants et j'avais envoyé à chacun(e) une lettre; celle de Monsieur m'est revenue non réclamée.

Je déduis de ce qui a été écrit dans la discussion que le fameux dispositif légal par lequel les locataires pourraient rester un mois de plus est en réalité une manoeuvre en justice de paix pour obtenir un "délai de grâce". Ou je me trompe ?

#5 Locations et baux » Locataires refusent de quitter à l'échéance du bail » 17-08-2021 07:56:46

climax
Réponses : 30

Bonjour,

J'ai donné préavis de fin de bail plus de trois mois avant la fin du bail de courte durée (un an déjà renouvelé un an) d'un appartement en région bruxelloise.

Les locataires me disent qu'ils ne pourront pas quitter à l'échéance prévue et demandent un délai supplémentaire, ce que j'ai refusé.
Ils prétendent, renseignements pris auprès du syndicat des locataires, qu'ils auraient le droit de rester un mois supplémentaire à condition de m'en aviser au moins un mois avant l'échéance. Mais ils ne me donnent aucune référence légale et je n'ai rien trouvé de mon côté.

Je précise que je ne suis pas d'accord de signer un convention d'occupation précaire car il y a un risque de voir requalifié l'occupation en bail, qui devriendrait un bail de neuf ans à compter du début du premier bail. Les conditions pour éviter cette requalification sont diverses, notamment en termes de vocabulaire, mais aussi de paiement : il faudrait diminuer d'au moins 20% le montant du loyer, et il ne serait pas question non plus de garantie locative. Je n'accepte donc pas.

Ma question est : selon quelle disposition légale ou règlementaire pourraient-ils donc rester dans les lieux ? Un mois, ou davantage ?

Je leur ai demandé de me proposer une date pour réaliser l'état des lieux de sortie avant l'échéance prévue mais ils ne veulent pas, même à titre indicatif-prévisionnel.

Mon intention est de les mettre en demeure un peu plus d'un mois avant l'échéance de me préciser la date d'état des lieux de sortie. Ou alors j'y fixe une date d'office s'il ne me font pas part d'une autre date au plus tard le dernier jour.
Ensuite, s'ils occupent toujours les lieux le lendemain de l'échéance, de les mettre une nouvelle fois en demeure, cette fois de libérer les lieux, et aussi d'introduire une requête devant le juge de paix.

De plus, que va-t-il se passer avec l'entrée des locataires suivants ?
Mes loctaires actuels prétendent que le délai d'un mois selon lequel ils doivent me prévenir qu'ils prolongent d'un mois sert justement à éviter ce désagrément. Oui mais, et si je signe le contrat avec les nouveaux avant qu'ils ne me préviennent ?

Non, cela ne me semble reposer sur aucune règlementation. Mais plutôt sur une stratégie de conflit organisée par le syndicat des locataires. Car, dans un esprit constructif, et à l'invitation des locataires, je les ai contactés mais ils ont refusé catégoriquement de me parler  car je suis propriétaire.

Pouvez-vous m'éclairer ?

Merci beaucoup.

#6 Re : Divers (hors achat/location) » Droit d'échelle et état des lieux amiable » 21-06-2020 16:41:08

Merci pour vos conseils.

Pourriez-vous me renseigner les références de la législation en vigueur à ce sujet ?
Merci.

#8 Re : Divers (hors achat/location) » Droit d'échelle et état des lieux amiable » 21-06-2020 16:41:08

Je comprends qu'il est conseillé de faire appel à un géomètre expert.
Cependant mes questions portent sur un état des lieux à l'amiable,  entre autres.
Merci.

#9 Divers (hors achat/location) » Droit d'échelle et état des lieux amiable » 21-06-2020 16:41:08

climax
Réponses : 8

Bonjour.

Je prévois des travaux effectués par un entrepreneur.
Il s'agit de la pose sur les murs pignons d'un bardage.
Ça nécessite un échafaudage chez les voisins et le passage des ouvriers et du matériel. 
Ils s'inquiètent des dégâts éventuels. J'ai proposé de faire un état des lieux avant et après à l'amiable.

Est-ce que un état des lieux amiable signé par chacun donc contradictoire est obligatoire ? 
Peut-il être réalisé sans expert et sera-t-il valable en de dégâts ou de litige (pour l'assurance) ?
Et l'entrepreneur peut-il déposer du matériel sur la partie plate (roofing) du toit des voisins  ?

J'ai besoin des références légales. Quelle est la réglementation en région bruxelloise ?

Merci beaucoup pour votre aide.

#10 Re : Locations et baux » fin anticipé du bail » 29-07-2011 08:41:01

Bonjour,
Dans le cas où le logement concerné par un bail de courte durée était en infraction urbanistique (pas de permis de bâtir), procès-verbal établi en cours de location, y a-t-il une possibilité pour mettre fin au bail de manière anticipée ? Selon quelles modalités, hormis de commun accord ?
Si le bail devait être poursuivi jusqu'à terme, cela entraînerait une continuation de l'infraction et des amendes.
Merci pour votre aide.

PIM a écrit :

A priori, sauf clause contraire (ce qui semble être le cas), un bail de courte durée n'est pas résiliable avant son échéance.

Si le contrat prévoit 3 mois d'indemnité, c'est 3 mois (même si les clauses habituelles prévoient effectivement 1 mois si départ pendant la 3e année).

Pour ce qui est de "vous faire remplacer", il y aura alors: "exiger que le preneur reste responsable de l'exécution du bail tout en l'autorisant à céder à un tiers"
c'est-à-dire, si ok du bailleur, que vous restez solidairement responsable des obligations cédées au nouveau locataire, en ce compris le paiement du loyer et les dégâts locatifs...

#11 Re : Législations régionales » location chambre (studio), réglementation » 28-07-2011 23:19:48

Qu'en est-il si cet espace est connecté à mon logement personnel ?
Par exemple, la porte entre les deux n'est pas condamnée. Une employée communale m'a dit que dans ce cas, je ne devais même pas demander de permis d'urbanisme.

cochise a écrit :

Légalement, sans une division urbanistique, vous ne pouvez pas...

#12 Législations régionales » location chambre (studio), réglementation » 28-07-2011 23:19:48

climax
Réponses : 4

Bonjour,
Quelle est la législation/réglementation en vigueur concernant la mise en location d'une chambre non-meublée faisant partie de ma maison, en Région bruxelloise ?
L'espace concerné est composé d'une pièce de 30m², avec un coin cuisine, et d'une salle de douche attenante. Cet espace est séparé de mon logement par une porte que je pourrais condamner, provisoirement, ou seulement fermer à clé. Il y a une entrée directe du couloir des communs.
Je sais que pour une meublé (chambre d'étudiant), il faut remplir un formulaire "attestation de conformité", ainsi que pour un petit logement (max 28m²).
Je ne souhaite pas que son occupant s'y domicilie. A terme (quelques années), je voudrais récupérer cet espace.
D'avance, un grand merci pour vos lumières.

#13 Locations et baux » contreseing du contrat de bail par un avocat » 22-01-2010 16:32:23

climax
Réponses : 2

Nous avons acquis un appartement dont le locataire avait reçu son renom, arrivé à échéance deux mois après la signature de l'acte de vente. Nous lui avons proposé de signer un nouveau contrat de bail prenant cours au premier jour suivant cette échéance. Mais il a d'abord refusé de signer un contrat (il n'avait d'ailleurs pas de bail écrit précédemment) puis il a souhaité négocier les termes du contrat. Il a choisi pour ce faire un intermédiaire avocat, de ses amis. Les négociations ont trainé en longueur vu le peu de diligence de l'intermédiaire et les nombreuses modifications qu'il demande au compte goutte. Nous avons déjà octroyé par lettres recommandées deux autorisations d'occupation précaire de trois mois, la deuxième arrivant bientôt à échéance. Il était prévu que l'intermédiaire signe lui aussi le contrat de bail (tous frais à charge du preneur). Mais il ne veut plus signer en qualité de "Intermédiaire" mais bien en qualité de "Conseil du preneur". Pouvez-vous nous expliquer la différence entre ces deux termes au plan légal et les implications qui en découlent ?

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