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serkan a écrit :Comme c'est la première fois que j'aurai affaire à ce genre de situation j'aurai vraiment voulu avoir vos avis, les risques et avantages .
Vous êtes maintenant éclairé quant aux risques.
Concernant "les avantages", il sont inexistants, sauf si vous décidez de faire du social sur vos fonds propres.
Bref, pour faire simple, il est tout à fait déconseillé, surtout pour un bailleur peu expérimenté, de se lancer dans ce genre d'aventure.
Voici une excellente conclusion 
J'ai déjà "travaillé" avec des locataires bénéficiant d'allocations (chômage, CPAS, mutuelle) pour des studios. En général cela se passe bien. Les gens sont souvent honnêtes et volontaires de s'en sortir. Néanmoins je n'ai accepté ces locataires qu'à condition qu'ils soient en mesure de payer les 2 mois de garantie, le premier mois de loyer et leur quote part pour l'EDL d'entrée avant de recevoir les clés (clause suspensive du bail). Si la solvabilité est limite (loyer élevé par rapport aux revenus), je demande un garant solvable. Mes lots sont en gestion par une agence qui applique de base ces règles. Je rencontre personnellement le locataire et son garant à la signature du bail. Le seul souci que j'ai eu était avec un locataire (parlant et comprenant très mal le français) déjà présent quand j'ai acheté et qui ne remplissait pas toutes ces conditions. L'ancien propriétaire l'avait accepté... Résultat : arriérés de loyers, dégâts locatifs et dégâts des eaux (involontaire de sa part) non signalé. J'ai pu récupéré mes arriérés et une partie des dégâts à "l'amiable" grâce à la garantie locative et à l'intervention de son garant. Je le remercie quand-même car il a découragé tous les autres candidats acquéreurs de l'immeuble
Cette expérience m'a amené à ne pas accepter des candidats qui ont une mauvaise maîtrise et compréhension du français... Le dialogue est extrêmement compliqué et ils ont tendance à interpréter comme il leur semble ce qu'il ne comprennent pas.
Cherchez pas trop loin...
La différence entre aujourd'hui et la date moyenne ou médiane me donne le nombre de jour entre ces deux dates.
Je divise par 30 pour la traduire en mois...
J'ai même pas tiqué en voyant 30, honte à moi ! 
Mes chiffres de l'année 2018:
Pertes (non définitives mais presque): 1.8% - essentiellement en 2 crash douloureux. Excellent chiffre donc, malgré les deux crashes. Incluant le Volga en fonction de la date de mise en location (donc, un bien loué 5.5 mois compte pour 5.5/12)
Age moyen (tout Volga loué compris): 38 mois
Age médian(tout Volga loué compris) : 12 mois
Pourcentage de baux de moins d'un an: 51% (hors Volga: 35%)
Pourcentage de baux de moins de 3 ans : 70% (hors Volga : 60%)
Pourcentage de locataires avec retard: 17%
Très bons chiffres qui laissent transparaître une gestion bien suivie et systématique ! Bravo !
libra a écrit :grmff a écrit :Age moyen: 75 mois
Age médian: 28 moisComment l'âge médian et l'âge moyen sont-ils calculés?
OpenOffice contient des formules qui s'appellent "moyenne", "Médiane" et "Aujourd'hui". Je présume qu'il en est de même avec Excel.
Pour l'age moyen, je fais (moyenne(dates des entrées) - aujourd'hui) / 30
Pour l'age médian... vous avez compris.C'est évidemment plus facile quand toutes les dates sont dans une feuille de calcul.
Je comprends pas la division par 30 dans la formule. Au départ je pensais que c'était le nombre de biens mais vous avez déjà mis la fonction moyenne dans la formule qui divise donc les valeurs d'entrées par leur nombre.
Pour le commerce : Je pense pas que ça change grand chose si vous le louvez comme commerce ou bureau. Dans un cas comme dans l'autre votre locataire l'affecte à l'exercice de sa profession. Maintenant c'est peut-être plus "gérable" pour vous des bureaux car les adaptations du bien seront plus limitées en principe.
Pour le garages, vu que c'est du droit commun vous êtes beaucoup plus libre dans l'établissement du contrat de bail. A vous de bien prévoir les clauses pour la résiliation anticipée et l'indexation du loyer etc...
La question exotique du jour:
- (voix féminine)bonjour monsieur. Je téléphone pour le studio. C'est pour un homme seul. Vous prenez les hommes seuls?
Madame met peut-être Monsieur à la porte 
Très souvent, l'acte contient une déclaration sibylline du genre "l'immeuble est occupé par divers locataires selon modalités bien connues de l'acquéreur"...
(j'ignore ce qu'il en est ici)
Pour les biens que j'ai achetés loués, l'acte de vente ne comprenait que la déclaration sibylline bien explicitée par PIM.
Les détails (identité du locataire, garantie locative, type de bail, etc...) étaient mentionnés dans le compromis de vente et les divers documents correspondants (bail, état des lieux, garantie) m'ont été donnés après ma visite du bien par l'agent immobilier en charge de la vente (donc avant le compromis). Peut-être trouveriez-vous les informations dans votre compromis de vente ?
Je ne suis pas convaincu de la nécessité impérieuse de démonter les meubles de cuisine et le parquet.
Je n'en ai aucune idée, je n'ai pas vu la maison, je n'en ai que des dires. Je pense plutôt qu'il faut démonter les meubles de cuisine pour permettre au mur situé derrière de pouvoir sécher correctement.
Merci à tous pour vos réponses.
J'avais du mal à juger de la situation, ne prenant connaissance des éléments qu'au fur et à mesure et ne vivant pas personnellement la chose.
Au fil de ma réflexion et de mes lectures diverses, mon avis penche aussi vers le fait que cela ne pourra pas être repris comme mauvaise foi du vendeur et que la clause du compromis le protégeant contre les recours pour vices apparents et cachés sera belle et bien d'application. Mes amis ont eu la malchance de visiter la maison à une période où le problème était visuellement amoindri et n'ont donc pas poussé les investigations avant de faire leur offre. D'un autre côté, le vendeur n'étant pas un pro de la construction, il n'a pas les compétences pour juger de l'étendue du problème d'humidité qu'il minimisait donc à juste titre, ce que tout un chacun non pro du bâtiment ferait. Y'a plus qu'à les rassurer maintenant
et surtout les décourager d'aller en justice si jamais il l'envisageaient
Bim a écrit :Finalement, le vendeur est-il fautif par sa négligence de ne pas avoir investigué le problème d'humidité qu'il minimisait ?
Est-ce au vendeur à commander une expertise technique?
Par ailleurs faut-il vraiment démonter les meubles de la cuisine alors que les problèmes d'humidité sont à la cave?
N'y avait-il pas de moisissure avant la conclusion de la vente?
D'après l'expert, les murs de la cuisine sont humides à cause d'une infiltration ascensionnelle au départ de la cave. Visuellement ce n'est pas encore détectable.
Apparement le parquet de la cuisine est aussi atteint et il faudrait tout démonter et laisser sécher pendant plusieurs mois.
En gros, le vendeur était au courant du problème d'humidité au niveau de la cave mais il s'en foutait car il pour lui ce n'était qu'un petit problème très mineur et très local. Il n'a probablement pas jugé utile d'en parler lors de la visite qui a lieu en été. Mes amis ont visité la maison après plusieurs semaines de sécheresse en pleine canicule, du coup l'odeur de moisi était indétectable et les champignons étaient quasiment absent à ce moment-là : ils ne se sont pas attardés sur la cave.
Vous évoquez un "vice caché". A tort selon moi. L'acheteur propose de déduire le prix des travaux du prix de vente et se sentent floués. En fait, ils veulent le beurre, l'argent du beurre, le sourire de la crémière... Si vous voulez une suggestion : changez donc le titre de ce post ; il est vraiment inapproprié.
Titre changé 
Je pense aussi que le vendeur n'a pas volontairement caché le problème d'humidité car il devait penser que c'était rien de très grave, juste un peu d'humidité normale de vieille cave. Il devait donc ignorer la gravité de la chose, sinon il n'aurait pas donné l'accès à la maison avant l'acte. Du coup il n'a surement pas jugé utile d'informer mes amis qu'il y avait de l'humidité lors de leur visite en été. De même qu'il n'a pas caché les moisissures apparues entre temps dans la cave en question.
D'un côté le vendeur se sent arnaqué car il n'imaginait pas l'importance du problème d'humidité.
De l'autre côté, mes amis se sentent arnaqués aussi car ils pensaient acheter une maison "clé sur porte" où ils pouvaient habiter directement. Ils doivent libérer la maison qu'ils louaient pour fin de cette semaine et grosso modo ils vont rentrer dans une maison où ils n'auront pas de cuisine pendant plusieurs mois... S'ils avaient été au courant du problème ils n'auraient pas acheté la maison.
Finalement, le vendeur est-il fautif par sa négligence de ne pas avoir investigué le problème d'humidité qu'il minimisait ?
Bonjour,
Des connaissances achètent une maison (région wallonne) pour y habiter. Ils visitent la maison qui leur plait et tout semble nickel. Après quelques surenchères, leur offre est acceptée, le compromis est signé. Le vendeur, qu'ils connaissaient un peu, leur propose de leur donner les clés avant la signature de l'acte pour qu'ils puissent déjà apporter une partie de leur affaires. Lorsqu'ils apportent quelques affaires dans la maison, ils en profitent pour la revisiter vide de tout meuble et découvrent un problème d'humidité dans une cave contenant une ancienne citerne ouverte (Leur visite avant d'acheter avait été faite en été pendant la période de sécheresse et donc le problème n'avait pas été visible à ce moment-là). Ils en parlent au vendeur qui prétend qu'il n'y a pas de problème particulier, juste que cette cave est parfois un peu humide à cause de l'ancienne citerne. Mes connaissances constatent la présence de champignons et moisissures y compris sur des effets personnels du vendeur qui étaient encore là (bouteilles de vin, etc). Ils décident de faire passer un expert qui leur apprend qu'il y a de sérieux problèmes d'infiltration d'eau et de l'humidité ascensionnelle qui remonte jusque dans la pièce de vie située au-dessus de cette cave (une cuisine). Ils font passer un entrepreneur pour un devis et il y en a pour un gros montant de travaux : étanchéification de la cave, traitement des murs et démontage de la cuisine et du sol pour laisser sécher. Ca fait plusieurs mois sans cuisine. Sur conseil de leur notaire, ils tentent de renégocier avec le vendeur car cela ressemble fortement à un vice caché : Le vendeur ne leur avait pas absolument pas parlé des problèmes d'humidité (ne fusse qu'attirer l'attention même s'il ignorait l'étendue de la chose) quand ils ont visité en été et qu'à ce moment tout était quasi sec. Mes connaissances ont proposé au vendeur de retirer le montant des travaux du prix de vente, celui-ci refuse et ne s'est pas présenté à la signature de l'acte qui devait avoir lieu hier, prétextant qu'il se sent arnaqué et qu'il va prendre un avocat pour forcer la vente.
Mes connaissances sont très déçus de la situation et se sentent vraiment floués, d'autant plus qu'ils n'auraient jamais fait une offre s'il avaient été au courant de l'étendue des problèmes d'humidité et de leur conséquence (rester plusieurs mois sans cuisine entre autre). Ils aimeraient un arrangement à l'amiable avec le vendeur (retrait du prix des travaux du prix de vente) mais celui-ci semble complètement contre un accord amiable...
Quelqu'un a-t-il déjà vécu ce genre de situation avec un vice caché ? Avez-vous des idées à suggérer pour que cela puisse se terminer au mieux ?
Merci d'avance pour vos réponses !
C’est très très général mais ça peut donner un peu de bases à ceux qui pensent à mettre le pied à l'étrier ?
Ce qui est dommage c’est que ce genre de site ne parle jamais des aspects financiers liés à l’immobilier. Un investisseur immobilier est avant tout un financier qui doit donc maîtriser un minimum de concepts de base de la finance pour pouvoir les appliquer judicieusement. C’est vraiment dommage que ces aspects soient au final très peu abordés. D’un côté cela arrange pas mal de promoteurs immobiliers qui doivent trouver des investisseurs pour vendre leur « produit de placement » à 3 % brut de rendement. Honnêtement pour pareil rendement je préfère investir dans de bonnes actions de rendement qui demanderont une gestion bien plus légère pour un flux de revenus plus régulier
Perso, j'ai pensé à faire contre-expertiser les dégâts, leur réparation et leur incidence sur le vide locatif par un autre expert pour pouvoir contester l'expertise de l'assureur.
Au final je ne l'ai pas fait. Les raisons : l'expert de l'assurance est passé très rapidement, l'entrepreneur que j'ai choisi a pu passer faire un devis très vite aussi et a su se libérer très vite encore pour faire les travaux avec qualité. Sachant que demander une autre expertise et puis engager une contestation et une négociation avec l'assureur allait faire trainer beaucoup plus l'affaire, sachant que j'étais libre à ce moment-là et capable de faire certaines parties des travaux moi-même, je me suis dit que je n'allais pas prendre le risque de faire durer le vide locatif de quelques mois supplémentaires en ayant aucune certitude quant au changement de l'indemnisation par l'assurance que j'aurais pu avoir.
Bref, tout ça pour vous dire de prendre tout en considération pour choisir vos options possibles. Les contre-expertises et contestations font parfois traîner beaucoup plus les choses et au final votre perte financière n'est pas forcément diminuée.
Bonjour,
J'ai eu ce cas cette année. Départ d'un locataire qui m'a jamais signalé la présence d'une fuite dans une canalisation d'évacuation encastrée... Constat lors de l'état des lieux de sortie. Chômage locatif pendant 5 mois, le temps de faire passer l'expert, l'entrepreneur pour le devis et la réalisation des travaux et remettre le logement en location. J'ai été indemnisé sur la totalité des travaux réalisés par l'entrepreneur (j'ai dû faire les finitions moi-même et la préparation du chantier car l'assurance ne voulait pas tout payer sur base du devis) et j'ai eu en plus un mois et demi de loyer d'indemnisation pour pertes indirectes, indemnité qui a été en réalité diminuée de moitié à cause de la franchise prévue par le contrat. Je n'ai pas su faire jouer la garantie locative car elle a servi a couvrir un arriéré de loyer (locataire pas solvable qui a décidé de ne pas payer les deux derniers mois car la garantie servirait pour ça...). Au final je m'en tire pas trop mal même si je n'ai pas été indemnisé sur tout. J'en ai profité pour faire des travaux d'amélioration du bien moi-même et ainsi le relouer plus cher à un locataire avec qui je n'ai plus de problèmes. De mon expérience d'un premier dégâts des eaux, mon conseil : essayez de limiter votre perte inévitable (si vous êtes bricoleur, faites certaines choses vous même par exemple, remettez des annonces de location avant la fin des travaux pour gagner du temps, etc...). Bon courage !
This is an important news (pity you didn't mention it earlier though).
You're entitled to request from the ex-partner to pay the rent, along with his ex.
Of course, you must not send a temination letter. Yours tenants do not fulfill their obligations, the woman confirmed it clearly to you, and you can consider it as a breach in the contract.
I just can repeat the action way previously mentionned :
- send a letter demanding that all tenants (in solidarity with each other) comply with the contract, especially the rent payment and on time
- give them a last month to regularize
- use her words, when she said she couldn't afford this level of rent, for warning her again
- then you have to warn about the real will to go to justice in case of unregularized and unregular situation.
I totally agree with Himura. Both this woman and her partner are consolidated for the rent payment. If she can't pay the rent alone, it's on your right to require the payment from her partner. You may also argue that if the case is brought to court, the judge can require a seizure from the partner's salary for the rent payment. I think this woman want to rip you off with her demand of a terminaison letter, maybe for having money for a trip to USA...
Bim a écrit :Mauvaise foie en effet... vous pouvez peut-être demander à ce qu’une clause suspensive comme quoi le vendeur s’engage à livrer l’appartement libre d’occupation ou en voie de l’être à l’acte soit insérée dans le compromis ? De cette façon le vendeur serait obligé d’engager la procédure pour rompre anticipativement le bail et l’indemnité serait à sa charge. Vous n’aviez pas du tout de preuve écrite de ce qu’on vous a dit ? Par exemple l’annonce de vente ? Ne vous laissez pas faire
Vu le niveau d'engagement actuel, et la réponse des vendeurs, c'est à présent impossible.
Cela aurait probablement été différent au moment de remettre l'offre d'achat...@Xtof : le compromis doit être signé ce soir. J'ai appris l'existence de cette location en cours lors des transmissions préalables des documents au notaire. Je peux juste me prévaloir du fait que je ne le savais pas au moment de faire offre. Et me retirer. Mais ce n'est pas non plus envisageable, vu l'importance et la qualité du projet. Ca reste cependant une épine dans le pied, notamment due au fait que j'ai toujours beaucoup de mal à avaler ces façons de faire.
Je n'aime pas non plus ces façons de faire. D'autant plus que l'information était connue du vendeur et que ça serait difficile de jouer la carte du "ah mais je savais pas"...Maintenant si cet élément n'entache pas vraiment votre projet qui demeure intéressant, vous n'aurez d'autre choix que de prendre sur vous pour pouvoir avancer
Une autre piste serait de voir si vous pourriez déjà prendre contact avec le locataire entre les 2 signatures (compromis et acte) pour faire avancer la chose plus rapidement (par exemple pour faire démarrer le préavis avant la signature de l'acte et ainsi "gagner du temps" après signature de l'acte).
Mais voyez le positif (c'est mon côté philosophe) : la prochaine fois, vous ne vous ferez plus avoir par un détail comme cela et vous anticiperez en insérant directement dans votre offre une clause comme quoi le bien doit vous être livré libre d'occupation. 
Mauvaise foie en effet... vous pouvez peut-être demander à ce qu’une clause suspensive comme quoi le vendeur s’engage à livrer l’appartement libre d’occupation ou en voie de l’être à l’acte soit insérée dans le compromis ? De cette façon le vendeur serait obligé d’engager la procédure pour rompre anticipativement le bail et l’indemnité serait à sa charge. Vous n’aviez pas du tout de preuve écrite de ce qu’on vous a dit ? Par exemple l’annonce de vente ? Ne vous laissez pas faire 
Vous avez été visiblement mal informé de la part du vendeur/son représentant. Serait-ce de la mauvaise foie de leur part ? En tout cas cela vous porte préjudice. Vous avez pris votre notaire ? Essayez de le contacter pour voir ce qu’il serait possible de faire, par exemple renégocier le prix de vente sur base d’une éventuelle indemnité que vous devrez payer pour mettre fin anticipativement au bail. Après tout on vous a dit que le bien vous serait livré avec cet appartement libre d’occupation... Si c’est l’agent immobilier qui vous a induit en erreur, il en va de sa responsabilité professionnelle.
Rassurez-vous, de nombreux investisseurs n'ont pas un bagage professionnel lié à l'immobilier, ce qui ne les empêche absolument pas d'y développer leurs affaires avec succès.
Je pense que la première étape, c'est de bien réfléchir à vos objectifs d'investissement. Pour cela, posez-vous des questions du genre : Pourquoi investir dans l'immobilier ? Quel est mon horizon de placement ? Quel patrimoine aie-je envie d'atteindre en combien de temps ? Vise-je une rente immobilière assez rapidement ? Ou dans plus longtemps ? etc...
En fonction des objectifs que vous envisagez, vous pourrez alors définir votre stratégie d'investissement pour qu'elle y réponde au mieux.
Il y a autant de stratégies d'investissement qu'il y a d'investisseurs. Une stratégie qui correspond à un investisseur A ne correspondra pas forcément à un investisseur B.
Globalement, pour moi, l'intérêt de l'investissement immobilier en direct (comprendre, acheter soi-même des immeubles, pas acheter des actions de foncières cotées), c'est l'effet de levier sur le rendement que procure le crédit. Plus vous empruntez (et moins vous faites d'apports en fonds propres), plus le rendement de vos fonds propres sera grand. En contrepartie, le risque sera plus grand aussi. Il faut toujours garder cela à l'esprit (le couple rendement - risque).
Avec le capital dont vous disposez, vous pouvez aller très loin en investissement immobilier. Je vous conseillerai de diversifier votre portefeuille sur plusieurs points : localisation (investissez dans des quartiers/villes différent(e)s), type de logements (studio, appartement 1 ch, 2 ch, 3 ch). Je n'achèterais donc pas un "gros" immeuble à 1M d'euros composé que d'appartements 1 ch où vous aurez tous vos logements localisés au même endroit mais plusieurs immeubles plus "petits" qui permettent la diversification géographique et la diversification du type de logements.
Si vous voulez dégager une rente rapidement de vos biens, vous pouvez faire des apports en fonds propres plus importants et emprunter moins de capital sur une durée plus courte. Cela permettra de rembourser rapidement les biens et ensuite d'avoir une belle rente avec les loyers perçus. Au contraire, si vous n'êtes pas pressé, vous pouvez alors développer d'avantage votre patrimoine en empruntant plus et en faisant moins d'apport, en jouant avec des remboursements plus longs (20 - 25 ans par ex). L'idéal alors, est d'acheter des biens qui s'autofinancent, bien situés (se louent et se vendent plus facilement) avec un apport en fonds propres le plus bas possible.
Pensez à bien vous informer sur tous les aspects liés à l'immobilier : aspects légaux liés à l'achat/vente, liés à la location, les aspects fiscaux, les aspects urbanistiques, etc... Etre bien informé vous évitera de commettre des erreurs par manque de connaissance (ex : acheter un immeuble divisé illégalement en plusieurs logements). Et visitez régulièrement des biens, on apprend énormément en visitant !
Il serait difficile de détailler tous les points importants à considérer pour un investissement immobilier en une seule réponse. Cela est très très vaste.
J'avais creusé la question de la société immobilière avant de développer mes affaires immobilières.
Au final, de tout ce que j'avais lu et retenu, c'est que cela peut être intéressant dans certains cas bien précis (au cas par cas), dépendant de vos objectifs d'investissement.
En effet, la transmission du patrimoine aux héritiers est plus avantageuses pour des actions de sociétés pour que pour de l'immobilier. Néanmoins, ce que le fisc ne vous prend pas à un endroit, il le reprend à un autre. En contre-partie, la société qui détient l'immeuble est taxée sur les bénéfices réels réalisés.
Dans le cas de biens loués à des personnes ne l'affectant pas à l'exercice de leur profession, la taxation risque d'être plus lourde que celle en personne physique (à voir en fonction du RC bien-sûr), sauf si vous pouvez déduire beaucoup de frais. C'est donc intéressant lorsqu'on fait des travaux, mais en principe, on ne fait pas des travaux chaque année. Il faut voir la répercussion fiscale sur le long terme.
Dans le cas de biens loués à des personnes l'affectant à l'exercice de leur profession, la taxation, dans les 2 cas (société et personne physique) est faite sur le bénéfice réel. Là ça peut devenir intéressant car le taux d'imposition des sociétés peut être plus bas qu'à l'IPP (à voir en fonction de vos autres revenus IPP).
Le problème c'est que le bénéfice va à la société et pas aux actionnaires. SI vous souhaitez vous rémunérer par le paiement d'un dividende ou un salaire de gérant, la part du bénéfice que vous affectez à cette rémunération va être encore taxée (30% de précompte mobilier pour le dividende, impôt sur le revenus et cotisations sociales pour le salaire). Au final, ce système vous pousse à laisser les bénéfices dans la société et à les ré-investir dans vos biens (travaux, rénovations) ou pour acheter de nouveaux immeubles. Si votre objectif est de vous dégager une rente à partir des loyers encaissés, ce système n'est pas optimal. Par contre, cela peut l'être si vous voulez investir les bénéfices pour faire croître le patrimoine de la société plus rapidement qu'en personne physique, sans vous verser une part de ce bénéfice.
Réfléchissez bien à la question, qui mérite d'être creusée et n'hésitez pas à demander conseil à des comptables et experts fiscalistes. Je pense également qu'il y a 2 points qui méritent d'être creusés :
1. La possibilité d'acheter en division, comme l'a dit grmff : créer une co-propriété entre vous (en pers. phys.) et votre société. Par exemple, vous pouvez détenir les logements en PP et les locaux commerciaux en société. Mais cela implique la création d'un acte de base et tous les frais et démarches qui vont avec.
2. La possibilité d'acheter en indivision avec votre société : pas de co-propriété à créer. Les loyers totaux sont répartis en fonction de la part que chaque entité détient sur l'immeuble. L'avantage est que si vous voulez sortir le bien de la société pour le faire passer dans votre patrimoine privé, vous pouvez bénéficier de droits d'enregistrement réduits.