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Suite de notre saga..
La signification est faite (l'huissier a confirmé, 24/01/2020).
Merci pour vos conseils.
Maintenant si la famille ne sort pas en invoquant toute sorte de raisons...enfants en bas âge...
That is the question.Que devient le proprio?
Quelle est sa marge de manœuvre?
Bonne fin d'aprèm
Moses
La seule chose que votre locataire sait faire c'est faire appel avant le 23 février. mais vous vous ne savez rien faire avant le 2 mars suivant votre jugement.
Le 2 mars si votre locataire n'a pas fait appel, vous devrez allez chez l'huissier et faire une demande d'expulsion et là il y aura environ 1000 € à payer comme provision mais cela sera plus ou moins le compte et l'huissier lancera l'expulsion et en général cela prend environ 3 semaines.
Si votre locataire a fait appel là vous serez convoqué devant un juge.
Lorsque le locataire n'a pas d'adresse officielle, il n'y a pas de requête possible, il faut faire par citation et le courrier normalement adressé au locataire est adressé au procureur du roi.
J'ai eu le cas pour un locataire qui n'était domicilié nulle part. J'ai du faire une citation pour demander son expulsion.
Vu qu'il n'y avait pas de mobilier mais uniquement quelques affaires personnelles. Cela s'est limité à une expulsion administrative. Il y a juste eu l'huissier, l'agent de quartier et moi lors de l'expulsion. Je devais juste conserver toutes ses affaires personnelles durant 6 mois et après je pouvais m'en débarrasser.
Personnellement je n'abandonnerais pas la procédure car celle-ci est loin d'être terminée et si vous annuler le jugement en le laissant dans les lieus, il faudra encore tout recommencer.
Il ne faut pas oublier qu'il peut encore faire appel jusqu'à 30 jours après la signification, c'est à dire la date où l'huissier s'est présenté chez votre locataire..
S'il fait appel (ce qui est fort probable) il a encore du temps devant lui avant d'être expulsé.
S'il ne fait pas appel il sera expulsé fin mars, ce qui n'est déjà plus l'hiver.
pourquoi le cpas doit-il être prévenu en cas d'expulsion
Parce que c'est la loi
En cas de conciliation je ne sais pas si c'est d'application.
Par contre en cas de requête ou en cas de citation, le luge de paix ou l'huissier doit prévenir le CPAS 4 jours après la signification car le locataire à ce moment là a 2 jours pour dire qu'elle n'est pas d'accord à ce qu'on communique son dossier au CPAS. Peut-être parce qu'ils ont déjà un dossier noir au CPAS par exemple non remboursement mensuel de leur garantie.
Ce n'est pas le juge qui décide d'informer ou informe le CPAS. Donc demander au juge de ne pas communiquer le dossier c'est trop tard car si elle ne s'y est pas opposé à la signification, la communication au CPAS est déjà faite.
Et au fait, les 300-500 euro de frais de signification par l'huissier, c'est de l'argent perdu?
C'est irrécupérable?
Normalement les frais d'huissier sont payable par le locataire..
Maintenant si le locataire part le 31 janvier, à sa place je trouverait saumâtre de devoir payer des frais de justice et d'huissier alors que j'étais dans mes droits.
Avez-vous déjà l'expédition du jugement ou pas. L'expédition ce n'est pas le jugement que vous avez reçu par courrier..
GT a écrit :libra a écrit :EP001 a écrit :Etant donné que le jugement n'est pas signifié, le bailleur n'a aucun droit de l'appliquer et il ne pourra donc pas répondre au locataire que le bail est rompu et que son paiement est une indemnité d'occupation
Je ne crois pas que l'absence de signification change quelque chose aux décisions du juge de paix. Le juge de paix a décidé que le bail est résilié et ordonne le déguerpissement au 31 janvier 2020.
Le juge a-t-il réellement décidé expressis verbis le déguerpissement du locataire au 31/1/2020.
J'avais demandé en vain à Moses de reproduire la décision du juge sur ce point.
Je constate que ma demande reste vaine.
Que dit expressément le dispositif du jugement prononcé par le juge de paix sur l'expulsion du locataire ?
Cette expulsion a-t-elle été demandée dans la requête ?
Un juge de paix ne se prononce que sur ce qui a été demandé par le requérant .
Il a répondu et donné les termes du jugement.
Il peut faire l'expulsion 30 jours après la signification ET 30 jours après le 31/01/2020.
Donc normalement il peut demander l'expulsion à partir du 2 mars. Encore faut-il que la signification aie été faite.
Il n'a pas l'air encore convaincu que la signification est urgente.
D'autre part on ne sait pas si le posteur a fait une demande de l'expédition et cela prend parfois un peu de temps suivant les justice de paix..
Maintenant il y a aussi le délai dans lequel l'huissier va faire la signification. On pourrait en arriver à ce que la demande d'expulsion soit faite encore plus tard que le 2 mars. 2020
panchito a écrit :Ah non, la justice c'est encore comme au Moyen-Age...
C'est un huissier qui, comme une estafette, doit se rendre au domicile de votre locataire pour aller lui porter l'original du jugement en mains propre.
C'est incroyable au 21ème siècle mais c'est comme cela...
Que fait l'huissier si le locataire ne lui ouvre pas la porte.......doit t'on attendre le bon vouloir de ce/cette locataire qu'il vienne retiré le pli a la poste ?
En cas d'absence ou si le locataire n'ouvre pas, l'huissier remet une copie dans la boite et ile locataire doit aller au bureau de police chercher le document.
Mais la signification est considéré comme faite à la date ou l'huissier est passé.
La signification sera faite demain.
Bin non la signification ne sera pas faite demain.
Demain vous pouvez apporter l'expédition du jugement à l'huissier qui fera la signification dès qu'il aura reçu l'argent (environ 300 €). Perso je paie toujours en liquide depuis qu'un huissier attendait que l'argent soit sur son compte alors que j'avais payé par bancontact.
Si vous n'avez pas encore l'expédition il faut aller à la justice de paix et demander l'expédition et maintenant c'est gratuit
Chez moi ce n'est que depuis quelque mois qu'on peut l'avoir de suite. Il fallait faire une demande et il répondait en donnant le montant et il fallait faire ensuite le virement et 3 jour après on recevait l'expédition.
Votre jugement dit:
condamnons les défendeurs à déguerpir des lieux litigieux sis à ....et ce 30 jours après la signification du présent jugement et de la date du 31 janvier 2020
Ce qui veut dire que vous ne pouvez expulser vos locataires que 30 jours après la signification et 30 jours après le 31 janvier 2020 c'est à dire le 2 mars 2020. et en plus si la signification est faite avant le 1 février.
Si vous n'êtes pas en possession de l'expédition à l'heure actuelle cela risque d'être court.
Pour l'électricité Ores prévient le locataire et non pas le propriétaire.
Chez moi les compteurs sont accessible en cave et il n'y a que la porte d'entrée à se faire ouvrir.
Ils ont mis un compteur à budget sans que je sois au courant.
Il n'y a qu'une fois que le locataire m'a prévenu et vu qu'elle était en voie d'expulsion il ne restait plus que 2 semaines avant l'expulsion, j'ai pris le compteur à mon nom et la locataire m'a payé les consommations en avance, ce qui a évité le placement du compteur à budget.
EP001 a écrit :Si l'état des lieux prend 5 ou 6 heures cela va couter bonbon.
L'état des lieux d'entrée a-t-il aussi pris 5 ou 6 heures?
Si vous compter le temps de lavage du linge évidemment on en arrive vite à 6 heures au total.Pour mes meublés je ne fournis pas la literie, cela résout ce problème.
Mais aucun locataire n'acceptera de passer 5 heures pour faire un état des lieux. Il va d'abord rétorquer que pour l'entrée on passe 3 heure et pour la sortie on passe 5 ou 6 heures. L'expert quant à lui ne passera jamais 5 ou 6 heures pour faire cet état des lieux.
Pour le linge il suffit d'indiqué propre ou sale. Si c'est propre c'est ok si c'est sale il y a facturation d'un nettoyage.
L'état des lieux ne va pas prendre plus d'une heure je pense, c'est le nettoyage qui va prendre des heures car il ne sera pas fait! Vu l'état dans lequel le flat était après 6 mois, j'espère juste ne pas avoir des cafards quand je vais le récupérer! Elle ne sait pas ce que c'est que de nettoyer.
Il va falloir décaper les taches de graisse, nettoyer toute la vaisselle, laver les murs, poigées de porte, le frigo, le four, les armoires, laver le linge
Vous vous êtes un peu mal exprimée et moi j'avais compris que c'était le temps de l'état des lieux.
J'ai quand même une question pour tous
On peut faire l'état des lieux comme on veut mais n'y a-t-il pas une obligation de faire l'état des lieux de sortie de la même façon que l'état des lieux d'entrée?.
S'il n'y a pas cette obligation vous pouvez être d'accord pour un expert et à frais partagé ou chacun a son expert et chacun paie le sien.
Vous pouvez aussi suivre les conseil de Libra et demander au juge de paix la validation du préavis et au passage la désignation d'un expert judiciaire.
Si l'état des lieux prend 5 ou 6 heures cela va couter bonbon.
L'état des lieux d'entrée a-t-il aussi pris 5 ou 6 heures?
Si vous compter le temps de lavage du linge évidemment on en arrive vite à 6 heures au total.
Pour mes meublés je ne fournis pas la literie, cela résout ce problème.
Mais aucun locataire n'acceptera de passer 5 heures pour faire un état des lieux. Il va d'abord rétorquer que pour l'entrée on passe 3 heure et pour la sortie on passe 5 ou 6 heures. L'expert quant à lui ne passera jamais 5 ou 6 heures pour faire cet état des lieux.
Pour le linge il suffit d'indiqué propre ou sale. Si c'est propre c'est ok si c'est sale il y a facturation d'un nettoyage.
L'appel ne suspend pas en soi le droit d'exécuter le jugement rendu en première instance par le juge de paix.
Le système de l'exécution provisoire des jugements est devenu la norme depuis la loi du 19 octobre 2015.
Auparavant l'article 1397 du code judiciaire prévoyait que l'opposition formée contre le jugement définitif et l'appel de celui-ci en suspendent l'exécution.L'art.1397 prévoit actuellement :
" Sauf les exceptions prévues par la loi ou sauf si le juge, d'office ou à la demande d'une des parties, en décide autrement moyennant une décision spécialement motivée, sans préjudice de l'article 1414, les jugements définitifs sont exécutoires par provision nonobstant appel et sans garantie si le juge n'a pas ordonné qu'il en soit constitué une."Donc 2 exceptions en principe : 1 exception légale (elle doit être prévue par une loi) et une exception judiciaire (il s'agit d'une décision accessoire reprise dans le dispositif du logement) .
Moses ne nous a pas informé du contenu de cette décision accessoire relative à l'exécution provisoire. La partie "dispositif" d'un jugement débute souvent par cette expression : "par ces motifs"
L'exécution est dite provisoire parce qu'elle ne préjuge pas de la décision qui pourrait être prise si le locataire introduit un recours en appel de la décision du juge de paix. Seul l'appel est possible et non pas en principe l'opposition parce la procédure a été contradictoire devant le juge de paix et non pas par défaut.
Il est exact qu'avec la nouvelle règlementation un jugement peut être appliquer directement sans devoir attendre la fin de l'appel mais c'est au risques et périls du bailleur. Si le jugement est confirmé en appel il n'y a pas de problème mais il en est tout autre si le jugement est infirmé.
Or ici dans le cas d'espèce rien n'est sur que le jugement sera confirmé.
moses a écrit :"Article 250. - Principes
Lorsque le bail vient à échéance ou prend fin par l'effet d'un congé, le preneur qui justifie de circonstances exceptionnelles peut demander une prorogation.Est-ce encore d'application vu que le congé a été validé?
Par ailleurs, je lis 'le Juge de paix l'a validé et ordonné le déguerpissement au 31/01/2020'
https://forum.pim.be/topic-289923-renon … l#p1874987Le juge de paix ne sait pas revenir sur sa décision. Donc, même si l'article 250 est d'application, le juge de paix ne pourrait pas accorder de prorogation.
Le juge de paix ne sait pas prendre en compte l'article 250 puisque cette demande doit être faite au bailleur.
Dans le cas d'un article 250 le juge ne sait intervenir qu'à la demande du locataire qui doit préalablement en faire la demande au bailleur.
Le juge ne sait pas si le bailleur est en désaccord et si le bailleur est d'accord ile juge n'a pas à intervenir.
Ce cas amène une autre question?
Etant donné que si le locataire paie un loyer alors que le bail est rompu le bail est supposé reprendre avec les même conditions que le précédent sauf si le bailleur fait savoir au locataire que le bail est rompu et qu'il s'agit d'indemnités d'occupation et non pas d'un loyer.
Etant donné que le jugement n'est pas signifié, le bailleur n'a aucun droit de l'appliquer et il ne pourra donc pas répondre au locataire que le bail est rompu et que son paiement est une indemnité d'occupation
Le loyer de février c'est dans 11 jours.
Le posteur nous dit aussi que le locataire a un avocat, ce qui est possible mais il n'est pas encore intervenu dans ce dossier.
D'abord parce qu'un avocat sait qu'on ne correspond pas avec un juge ensuite qu'un avocat n'écrit pas à un juge de cette façon et surtout l'avocat lui aurait expliqué que qu'il ne faut rien faire du tout sauf bien payer son loyer et attendre bien sagement que le bailleur se décide de faire la signification et qu'après il pourrait faire appel.
D'ici là du temps aura passé et il aura trouver un nouveau logement.
Code bruxellois du logement
"Article 250. - Principes
Lorsque le bail vient à échéance ou prend fin par l'effet d'un congé, le preneur qui justifie de circonstances exceptionnelles peut demander une prorogation.Article 251. - Procédure
A peine de nullité, cette prorogation est demandée au bailleur par lettre recommandée à la poste, au plus tard un mois avant l'expiration du bail.
A défaut d'accord entre les parties, le juge peut accorder la prorogation en tenant compte de l'intérêt des deux parties, et, notamment, du grand âge éventuel d'une des parties. Il en fixe la durée, qui doit être déterminée. Il peut également, s'il l'estime équitable, accorder dans ce cas une augmentation de loyer au bailleur qui lui en fait la demande et réduire, ou supprimer, l'indemnité due en application de l'article 237, § 4.Article 252. - Nombre de prorogations
Une seule demande de renouvellement de la prorogation peut être introduite, dans les mêmes conditions que celles prévues aux articles 250 et 251, alinéa 2.
A défaut d'accord entre les parties, le juge peut l'accorder, également dans les mêmes conditions."
C'est le locataire qui doit faire cette demande. Il l'a faite mais au juge au lieu de la faire au bailleur.
Vous pouvez acceptez évidemment mais s'il ne trouve toujours pas. c'est vous qui allez y perdre. Cela va encore faire durer le shmillblick plus longtemps.
Pour le courrier du juge je confirme en fait qu'il ne répondra pas.
Je suis administrateur et une personne n'était pas d'accord avec une de mes décision qui n 'avait rien d'illégale ou contraire à ma gestion. Le juge m'a envoyé le courrier mais n'a jamais répondu à la personne ayant écrit le courrier.
Si maintenant vous et votre locataire vous vous mettez en attente d'une réponse du juge, le dossier n'avancera pas et vous aurez toujours votre locataire en 2021.
Résumé de la situation :
1. Le Juge valide le congé et ordonne le déguerpissement au 31/01/2020
2. C’est une famille avec deux enfants en bas âge, qui paie ses loyers et qui respecte le contrat.
3. Le locataire cherche un logement dans Bruxelles, mais ne trouve pas. On est au milieu de l’année scolaire.
4. Bien que le jugement n’ait pas encore été signifié, le locataire écrit au Juge pour solliciter une prolongation RAISONNABLE du congé
5. Le Juge n’a pas encore réagi, pour un courrier qui date du 07/01/20.Je signale que le jugement a eu lieu le 10 septembre 2019. Et que donc, même si j’avais fait signifier le jugement en octobre, c’était au milieu de l’année scolaire, on serait retrouvés avec la même argumentation de sa part.
Tout ça n’est pas facile pour moi.
C’est simple de dire : oui, il ne fallait pas trainer pour signifier…avec raison peut-être. Mais au bout du parcours obtenir le même résultat.
J’ai adoré le commentaire de quelqu’un qui a fait état de l’article 450, et si l’on voyait les choses sous cet angle ?Bon week-end et merci à tous pour votre contribution.
Justement si vous aviez signifié à temps la situation n'aurait pas été la même du tout.
Reprenons dans l'ordre des choses
Jugement le 10 septembre 2019
Après avoir fait la demande de l'expédition vous l'avez au plus tard le 25 septembre
Cas N° 1 vous faites la signification à temps
1 octobre la signification est faite
Le locataire a jusqu'au 30 octobre 2019 pour faire appel
2 possissibilités
a) il ne fait pas appel (très possible) Dans ce cas là le 1 février 2020 vous pouvez appliquer le jugement et si l'expulsion est clairement autorisée par le juge, vous lancez la procédure d'expulsion et normalement au plus tard le 25 février 2020 le locataire est dehors et vous êtes en possession des lieux.
Il est très possible que votre locataire n'aurait pas fait appel car 30 jours après il ne panique peut-être pas de trouver un logement.
b) Il fait appel. Il prend un avocat le 20 octobre et fait appel. Ici cela dépend un peu du délai pour l'appel mais je pense que vous auriez tous les deux été convoqué vers la mi décembre. Je ne sais pas exactement mais ce délai sera identique au cas qui se présente actuellement.
Mi décembre le juge accorde ou non un délai supplémentaire de 3 mois (ce qui est fort probable). Ce qui donne au locataire la possibilité de rester jusqu'au 31 mars et le 31 mars vous pouvez lancer l'expulsion et vous prenez donc possession des lieux le 25 avril 2020
Cas N° 2 La situation actuelle c'est à dire que vous demandez lundi 20 la signification qui sera fait le 25 janvier.
Le locataire a 30 jour à partir du 25 janvier c'est-à-dire jusqu'au 25 février pour faire appel
Il est ici fort peu probable qu'il ne fasse pas appel.
Prenons qu'il fait appel le 15 février vous serez donc convoqué tous les 2 vers la mi avril. Je prends le même délai que dans le précédent cas.
Mi avril il est fort probable que le juge lui accorde encore un délai raisonnable tout en lui expliquant que pour des enfants en maternelle ce n'est pas trop dramatique de changer mais je doute très fort que le juge les mette à la rue.
Prenons que le juge donne encore 2 mois.
La vous pourrez appliquer le jugement et lancer l'expulsion le 1 juillet et le 25 juillet vous serez en possession de votre bien si il n'y a pas de personnes nécessaire à l'expulsion en congé.
Il est cependant fort probable que cela n'ira pas jusqu'à l'expulsion.
Là vous voyez que les 2 situations ne sont pas du tout identique.
Si la signification avait été faite votre locataire serait parti au plus tot avec de la chance pour vous le 25 février et avec de la malchance le 25 avril
Dans le cas actuel c'est beaucoup plus long.
N'attendez-rien du juge car à mon avis il ne lui répondra pas ou simplement un courrier général qui ne fera pas avancer les choses.
Dans l'état actuel vous ne savez rien faire, vous ne savez pas appliquer le jugement puisqu'il n'a pas été signifié et aucun huissier ne le fera d'ailleurs.
Tant que vous ne faites pas la signification vous donnez du temps à votre locataire de rester. Il partira un jour quand il aura trouvé quelque chose.
EP001 a écrit :jacq a écrit :Conclusion a toutes vos réponses combien de mois le locataire arriverait t'il a rester dans ce logement avant d'être expulser ?
Si la signification se fait et qu'il n'y a pas d'appel, après la signification le locataire saura rester 30 jours et 3 semaines environ avant d'être expulsé.
Par contre s'il y a appel c'est plusieurs mois d'attente sans compter que le juge pourrait donner un délai supplémentaire sauf si le jugement a lieu plusieurs mois après l'appel vu qu'il aura déjà eu une prolongation suite au délai de procédure mais à mon avis le locataire sera parti avant.
Si tout avait été fait à heure et à temps, il en serait actuellement probablement en demande d'expulsion le 1/02/2020 ou avec un délai accordé par le juge.
Il faut du courage pour être propriétaire car devant ce genre d'individus qui organise son insolvabilité donc spécialiste de l'expulsion a la limite de l'escroquerie, il nous restera qu'un seul moyen utiliser des gros bras !!
Il ne faut pas être parano non plus. Ici il ne s'agit pas d'un problème de paiement.
On suppose que le locataire paie son loyer normalement.
Il a reçu son renom fait dans les règles pour occupation personnelle. Rien ne dit que le locataire refuse de partir.
Ne trouvant pas de logement et de plus d'après le posteur pour trouver un logement à Bruxelles c'est le parcourt du combattant., rien ne dit que le locataire est de mauvaise volonté.
Le posteur a été prévoyant et est venu s'enquérir de ce qu'il pouvait faire si le locataire n'était pas parti à la date prévue. Il a fait à moitié ce que les intervenants lui ont conseillé à savoir aller à la justice de paix faire une requête de confirmation de renom mais il n'a jamais fait la suite qui est en fait la plus importante c'est-à-dire la signification du jugement.
Pour le posteur il n'y a pas beaucoup de solution.
Il peut répondre à son locataire qu'il est d'accord qu'il reste un mois de plus. C'est plus rapide que de faire la procédure juridique mais si le locataire est toujours là le mois après c'est un mois de plus de perdu. Personnellement je ne le ferais pas car rien ne dit qu'il trouvera un logement et je pars du principe que le locataire est de bonne volonté mais malgré cela je ne le ferais pas.
Seconde possibilité je ferais la signification et je suivrais la procédure juridique, cela sera plus long mais sur et certain que le locataire sera parti à la fin de la procédure.
Conclusion a toutes vos réponses combien de mois le locataire arriverait t'il a rester dans ce logement avant d'être expulser ?
Si la signification se fait et qu'il n'y a pas d'appel, après la signification le locataire saura rester 30 jours et 3 semaines environ avant d'être expulsé.
Par contre s'il y a appel c'est plusieurs mois d'attente sans compter que le juge pourrait donner un délai supplémentaire sauf si le jugement a lieu plusieurs mois après l'appel vu qu'il aura déjà eu une prolongation suite au délai de procédure mais à mon avis le locataire sera parti avant.
Si tout avait été fait à heure et à temps, il en serait actuellement probablement en demande d'expulsion le 1/02/2020 ou avec un délai accordé par le juge.
Je me ravise car en fait le courrier ne provient pas de l'avocat du locataire mais du locataire lui-même.
Vu les explications du postant il faut d'abord trouver le code de déchiffrement de ses explications.
En fait le courrier du locataire aurait du être fait au bailleur et non pas au juge.
Je n'ai aucune idée de ce que le juge va répondre:
soit cela restera sans réponse soit le juge lui expliquera qu'il doit prendre un avocat pour faire appel ou une réponse générale
Vu que ce n'est pas signifié il a encore la possibilité de faire appel.
Dans ces conditions je pense aussi qu'il vaut mieux faire DE TOUTE URGENCE la signification du jugement.
Mais cela fait quand même 5 mois de perdu.
Maintenant il faudra attendre que la signification se fasse et puis 30 jours d'attente pour voir s'il y a appel et si pas d'appel il pourra appliquer le jugement.
Il faut aussi voir ce que le jugement dit. En plus de la déclaration de fin de bail est-il explicitement dit que le bailleur a le droit de demander à l'huissier une expulsion.
Il faut ensuite attendre que l'expulsion se fasse (3 semaines environ).
S'il y a appel le bailleur sera convoqué au tribunal et là c'est parti pour de longs délai.
Il est aussi possible que le locataire ne prenne pas d'avocat, faute de moyen ou faute de connaissance de la procédure et parte de lui-même.
J'ai déjà eu le cas plusieurs fois d'un locataire qui ne refusait pas de partir mais qui n'avait rien trouvé.
Dans ces cas là j'explique au locataire que je serai obliger d'aller en justice et qu'il devra payer au nouveau locataire tout les frais occasionné (chambre d'hotel, annulation de déménagement, frais de déplacement etc etc) et cela a toujours fonctionné.
Ce courrier est une demande au juge. Il n'est pas une décision du juge. C'est sans valeur en tant que tel.
Je suppose que cette copie du courrier vous a été envoyé par le locataire?
Au risque de me répéter, signifiez le jugement sans plus tarder. Rien de bon ne sortira de votre attentisme.
Vous avez raison il y a un terrible attentisme.. Si la signification avait été faite à temps la possibilité d'aller en appel aurait été dépassée ou il serait à l'heure actuelle dans la procédure d'appel s'il y en a eu un ou déjà dans les conclusions du jugement d'appel.
Vu qu'il semble y avoir un avocat pour le locataire pour autant que cela soit vrai et que ce courrier a réellement été envoyé au juge
Je me pose la question en fait est-il utile de faire cette signification?
Cela va repasser quand même au juge. Il pourrait expliquer au juge qu'il attendait la fin du bail pour voir si vraiment il restait ou il partait. Je sais ce n'est pas la façon de faire mais cela peut être une explication.
Personnellement je vois mal le juge lui refuser cette prolongation.
J'avais signalé dans un post précédents que dans le cas du locataire, si je ne trouvais pas de logement je ferais un appel.
Mais vous oubliez une chose, pour avoir copie du jugement ça ne prends pas une semaine.
Qu'est-ce que cela vient faire dans la discussion.
Lorsqu'on est passé au tribunal, il y a parfois plusieurs possibilités
- jugement direct dans le cas d'un accord ou si le locataire fait défaut
- jugement après séance c'est-à-dire que le juge fera son jugement après les seances du tribunal
- jugement sous huitaine
- le juge fixe une date pour donner son jugement.
Une fois que le juge donne son jugement les 2 parties reçoivent un courrier simple avec l'énoncé du jugement.
On ne sait rien faire avec ce document. Le locataire l'a reçu mais cela n'a aucune valeur.
Il faut ensuite aller à la justice de paix demander l'expédition du jugement et on reçoit exactement le même document mais avec une feuille en plus Nous Philippe Roi des Belges etc etc.
C'est avec ce document qu'il faut aller chez l'huissier obligatoirement et lui demander de signifier le jugement à la partie adverse..