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Bonjour à tous,
J'aurais une question portant sur l'abattement des droits d'enregistrement sur Bruxelles.
Je vais acheter avec ma compagne, une maison dotée de 4 appartements (administrativement reprise en tant que maison unifamiliale, l'acte de base n'étant pas encore passé). Tous servent à l'habitation et seulement l'un d'eux sera notre lieu d'habitation. Ceci sera notre premier bien.
J'ai bien vu qu'il était possible d'obtenir un abattement sur les premiers 60.000€ dans le cas d'une habitation vouée à constituer l'habitation principale de l'acquéreur. Or, seulement une partie de la maison sera notre habitation, les autres appartements étant loués.
Savez-vous me dire si, dans ce contexte, je pourrai profiter de l'abattement? Si non dans sa totalité, savez-vous comment calculer la portion à prendre en considération?
Merci d'avance.
Les plans d'origine enregistrés à la commune ne correspondent plus à la situation actuelle de l'immeuble. Lorsque les plans actuels, réalisés par un géomètre, ont été fournis à la commune dans le cadre de l'acte de base, celle-ci a indiqué que, bien que reconnaissant l'existence de 4 appartements, une régularisation de la situation actuelle était nécessaire (comprendre: demande de permis d'urbanisme).
D'après l'architecte, la situation ne pose pas d'infraction urbanistique. Dès lors, nous en concluons qu'il s'agit vraisemblablement d'une régularisation du revenu cadastral.
Merci pour votre réponse.
Dans notre cas, nous avions réalisé ce compromis entre les parties directement, alors que la commune avait déjà fourni le document attestant la présence de plusieurs appartements dans l'immeuble. Cependant, l'acte de base n'a pu être réalisé car l'immeuble nécessitait une régularisation cadastrale...ce dont nous étions loin de nous douter.
Cela semble effectivement aberrant...
Merci en tous cas pour vos précisions.
A partir du moment où il n'a rien signé avec un acquéreur et ne s'est pas engagé vis-à-vis de quelconque partie, il n'y a pas de raison pour qu'il puisse changer son prix de mise en vente, décider de garder le bien, faire ce qu'il veut.
La seule conséquence d'une hausse de prix sera peut-être que l'intérêt pour son bien sera moindre...mais cela serait plutôt à voir avec un agent/expert immobilier.
Si la personne a eu l'occasion d'obtenir des informations de la part d'un avocat, je serai interessé d'avoir son retour d'information.
J'en profite également pour poser une question pour mon information:
J'ai signé un compromis de vente pour un appartement situé dans une maison unifamiliale, mais en cours de démarche pour la passation d'acte de base.
Cependant, l'acte de base n'a pas pu être réalisé avant la date où les parties s'engageaient à passer l'acte de vente et la vente ne pourra avoir lieu avant certains mois.
Savez-vous quels sont mes recours? (sachant qu'en fait, le compromis porte sur un appartement qui n'existe pas car l'acte de base n'a pas été passé).
(il se trouve que, fort heureusement, le vendeur fait partie de mon entourage et que nous avons pu trouver un accord, mais quid si la situation avait été avec un parfait inconnu?)
Peut-être que les sanctions ne tombent pas rapidement car heurtées à la lenteur administrative, mais qu'elles tomberont quand meme?!
Conséquences en cas de manquements persistants :
Si la visite de contrôle n’est pas effectuée par le vendeur, ou si l’acquéreur ne remplit pas ses obligations en cas de contrôle négatif, le Ministère de l’Energie en est informé (Règlement général sur les installations électriques, art. 274.02) et des sanctions pénales (peine d’emprisonnement ou d’amende) peuvent être prononcées (L. 10 mars 1925 sur les distributions d’énergie électrique, art. 24).
De plus, la responsabilité civile de l’auteur du manquement peut également être soulevée en cas de dommage, et les compagnies d’assurance peuvent refuser leur intervention en cas de sinistre.
Je me permets cependant d'ajouter que la situation peut différer par rapport au fait où le bail est ou n'est pas enregistré:
L'article 9 de la loi est libellé comme suit :
Si le bail a date certaine antérieure à l'aliénation du bien loué, l'acquéreur à titre gratuit ou à titre onéreux est subrogé aux droits et obligations du bailleur à la date de la passation de l'acte authentique, même si le bail réserve la faculté d'expulsion en cas d'aliénation. Il en va de même lorsque le bail n'a pas date certaine antérieure à l'aliénation, si le preneur occupe le bien loué depuis six mois au moins. Dans ce cas, l'acquéreur peut cependant mettre fin au bail, à tout moment, pour les motifs et dans les conditions visés à l'article 3, §§ 2, 3 et 4, moyennant un congé de trois mois notifié au preneur, à peine de déchéance, dans les trois mois qui suivent la date de la passation de l'acte authentique constatant la mutation de la propriété.
Comme vous pouvez le constater, lorsque le bail est enregistré, l'acheteur est bien subrogé aux droits du vendeur et ne peut donc mettre fin au bail pour occupation personnelle que moyennant un préavis de 6 mois ; par contre, si le bail n'est pas enregistré, mais que le preneur est dans les lieux depuis plus de 6 mois, il est possible pour l'acheteur de résilier pour occupation personnelle moyennant un préavis de 3 mois.
Merci pour ces éclaircissements supplémentaires et pour avoir remonté ce fil.
J'en conclus donc qu'une fois l'acte passé, il convient de placer un différentiel au plus vite, et de remettre l'installation aux normes dans les délais impartis (18mois).
Merci pour cette réponse.
Pour être plus précis, l'installation électrique ne répond pas aux normes de conformité, ni aux normes de sécurité ( pas de différentiel, pas de liaison à la terre ni equipotentielle).
Dans l'éventualité d'un problème avant la mise en conformité, savez-vous mon exposition par rapport aux assurances et ma responsabilité? Serais-je couvert?
Bonjour,
Je suis sur le point d'acheter un immeuble à appartements, dont tous sont actuellement loués (1 dans lequel j'habite). Sachant que le bien n'est actuellement pas aux normes (électriques et pour les pompiers - matériaux résistants au feu nécessaires dans la cage d'escalier), je présume que le cadre normal visant la remise aux normes dans un délai de 18mois sera d'application.
Durant le délai qui précède la mise aux normes effective, serai-je toujours en droit d'avoir ces locataires ou serai-je en infraction? Est-ce que les locataires auront un droit de plainte/demande d'indemnité lié à cette situation?
Merci d'avance.