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#5301 Re : Copropriétés forcées » Certification de qualité pour les syndics » 22-11-2025 12:27:30

luc
immorp a écrit :

LOI DU 30 JUIN 1994
Art. 577-8. § 6. L'assemblée générale peut toujours révoquer le syndic. Elle peut de même, si elle le juge opportun, lui adjoindre un syndic provisoire pour une durée ou à des fins déterminées.
N’est-ce pas là la meilleure garantie dont disposent les copropriétaires ???

Garantie théorique oui, mais en pratique il y a aussi les lois de la psychologie de masse.

Je suis en train d'écrire une lettre ouverte à a peu près 450 personnes, formant une groupe très hétérogène qui sont, dues les hasards de la vie, seul ou avec plusieurs copropriétaire d'un ou plusieurs lots dans un complexe de 250 appartements avec 6 entrées différentes. Avec chacun leurs désirs, leurs dégouts, leurs rèves et leurs réalités.  De ce groupe environs 100 personnes, dont seulement une soixantaine ont le droit de vote, se réunissent annuellement pour décider sans s'en rendre compte du sort le sort de ce complexe à cour, moyen et longue terme.

Ces mêmes personnes qui vont âprement chercher à dépenser un Euro de moins à l'achat de par exemple un paquet de cannettes.

Un groupe qui peut effectivement mieux se représenter la valeur d'un Euro que celui de 33 millions d'Euro (la valeur assurée de notre complexe).

Mais aussi un groupe qui parfois, au moment crucial, sait se dépasser et sait faire le bon choix. C'est ainsi que la démocratie fonctionne. Il faut en accepter les deux cotés de la médaille.

J'ai en 2001 fait confiance au Juge qu'il rejeterait dans l'intérêt de la copropriété ma demande d'annuler un PV irrégulier d'une AG, pour que cette preuve continuait à exister.

Maintenant, 4 années plus tard, je fais confiance sans aucune hésitation à ce groupe de copropriétaires. Je sais qu'ils feront cette année, au moment opportun, le choix qu'il faut pour maintenir en état notre copropriété comme prévue par la loi, mais surtout par le bon sens d'un bon père de famille.

Peut importe qui le syndic est, il faut d'abord que l'assemblée générale des copropriétraires puisse disposer d'un conseil de gérance qui connait sa place. Comme une commission parlementaire sait qu'elle ne peut pas décider en lieu et place ni du gouvernement (le syndic) ni du parlement (l'AG).

Une certification du syndic n'aidera pas à résoudre ce problème fondamental, dans le sein de l'ACP où le syndic doit rester neutre, comme son statut le prévoit. Mais par contre cette certification du syndic rendra ce problème encore plus difficile à résoudre.

Par contre  des initiatives, comme celui du CNIC avec la journée du copropriétaire consacré au conseil de gérance, contribuent à éclaircir lentement la situation et d'informer les copropriétaires de leur droits réelles. Cette journée ne résoudra certainement pas tout, mais il sera un pas concret vers une solution pratique.

Maintenant je replonge dans l'écriture de ma lettre ouverte. Pas évident d'expliquer sur une feuille A4 recto/verso en deux langues la situation et de convaincre une majorité décisive pour sortir de la routine de plus que 25 ans. Pourquoi changer ce qui fonctionne à la merveille avec un minium de charges selon les organes en place ?

Et espérons que le syndic aura finalement compris et me donnera (frais réels à ma charge) lundi les étiquettes d'adresses des 322 copropriétaires que je lui ait déja demandé verbalement trois fois depuis quinze jours. L'espoir fait vivre ...  Sinon c'est de nouveau le cercle infernal d'un recommandé, une mise en demeure et une citation devant le Juge.

#5302 Re : Copropriétés forcées » Types de comptabilité » 30-03-2006 22:13:54

luc
Grmff a écrit :

Si on peut être d'accord sur le principe de base, cela ne s'applique pas dans la pratique. En assemblée générale, le propriétaire lambda se borne à recevoir une présentation des comptes, et à demander au conseil de gérance ce qu'il en pense... Et le propriétaire qui s'intéresse à la gestion n'a qu'à poser ses questions avant l'assemblée, au cours d'un rendez-vous particulier avec le syndic ou par téléphone.

Je suis d'accord avec Grmff, mais alors le syndic ne peut pas s'en défaire à l'AG en disant qu'il n'admet pas une pré-assemblée puisqu'on pose "trop" de questions, ni qu'il refuse de traiter ce problème à l'AG, puisqu'il l'a déja expliqué à ce CP (cas où le CP n'accepte pas l'explication du syndic).

En plus aucun CP ne peut empêcher un autre CP à poser des questions même s'ils sont endormantes pour lui. Il va de soi qu'un CP qui irrite d'autres CP court le risque de perdre le soutien de ces derniers lors du vote ... .  Mais parfois il faut passer par ce stade, comme moi en 2001.

Pour éviter des abus, je suis d'accord que le règlement de copropriété devrait prévoir une période où le syndic doit être à la disposition des CP pour ce type de questions (4 x 4 heures par décompte dans mon cas).

#5303 Re : Copropriétés forcées » Frais de chauffage » 24-01-2005 16:49:02

luc
Francis a écrit :

A mon avis le syndic doit être un des copropriétaires !!! car je ne vois pas très bien l'intérêt d'un syndic pro à faire ce genre de trucs...

Il a un intérêt, même s'il n'est pas copropriétraire, si:
1. les membres du CG on un intérêt dans ce système
2. son contrat dépend de fait de l'attitude de ce CG.
3. son chiffre d'affaires ne lui permet pas de perdre un contrat sans grands problèmes.

#5304 Re : Copropriétés forcées » Frais de chauffage » 24-01-2005 16:49:02

luc
Grmff a écrit :

Pour mieux prendre position sur ce que je proposerais à une AG, pouvez-vous me dire quelle est la raison pour laquelle ces radiateurs ont été enlevés?

Les motifs pour enlever un radiateur sont entre autres:
- pas de frais annuels pour enrégistrer la consomation, remplacer les tubes, ...
- pas de frais suite à l'évaporation (1 à 3 unités)
- augmentation du volume disponible dans la chambre
- parfois, si le syndic calcule mal la quote-part "fixe", réduction pro-rata à zéro de ce quote-part

PS On m'a expliqué ce problème pour la première fois en 1970, en prenant l'exemple réel d'un appartement au plein milieu d'un grand immeuble (4 entrées, 20 étages) où on avait enlevé tous ses radiateurs, sauf le living et où on n'utilisait pas celui du living. C'était avant 1973 .... ou on chauffait partout à +25 degrés.

#5305 Re : Copropriétés forcées » acte de base » 07-01-2005 10:15:19

luc

Un autre approche, beaucoup plus catégorique serait de constater que l'ACP n'existe pas et de demander au Juge la nomination du premier syndic (Art 577-8 §1 CC). Il reviendra à ce syndic de prendre tous les mesures provisoires nécessaires à créer l'ACP. Ce syndic ne pourra pas être un de ceux des ACP actuelles. Les syndics actuels ne doivent pas être appelés dans cette cause, pusiqu'ils ne sont pas syndic de l'ACP avec personallité juridique.

En plus vous pouvez demander au juge à constater que les trois ACP de fait doivent être mis en liquidation (Art 577-12 dernier alinéa CC), puisqu'il ne gèrent rien depuis le 01/08/1995.

L'avantage de cette procédure est qu'elle permet à démarrer avec un autre syndic.
Désavantage réel que ce sera un contre trois ACP (= trois avocats, ...).

Il vaut mieux d'avoir au moins un CP par ACP actuelle qui participe dans votre requête. Mais je suis bien conscient que cela est pratiquement impossible ou au moins très difficile.

Etablir un acte de base pour la nouvelle ACP est un travail procédurier de longe haleine et très chère. Puis qu'il faudra entre autre probablement à un certain stade citer TOUS les copropriétaires devant le Juge.  Puisque l'acte de base concerne aussi leur lots privatifs.

Je crois que la première solution (ACP de l'immeuble I) que je proposait est la plus réaliste. Mais cette 2me (syndoic provisoire) est théoriquement beaucoup plus correcte. Une 3me solution plus rentable existe. Mais je dois encore vérifier quelques éléments.

N'oublions pas que le Juge peut en principe revenir à l'acte de base initiale des années septante. Ils étaient à ce moment je crois identique.  Le juge peut ordonner des mesures de transition (coordination des statuts, ...) et confier ce travail à un expert judiciaire. Et qui avancera les honoraires de cet expert ? En principe la nouvelle ACP, si le syndic est nommé par le Juge et si votre requète a été formulé dans ce sens.

#5306 Re : Copropriétés forcées » acte de base » 07-01-2005 10:15:19

luc

Bien que le sujet glisse des parkings vers la chaufferie, ils traitent tous de l'acte de base.

Je crois que dans le cas de Zitoun il n'y qu'un acte de base et seulement UNE ACP pour les trois immeubles. Je réfère ici à un jugement de la Cour de Cassation récente qui ne donne la personalité juridique qu'à l'ACP qui ne partage pas certains parties communes avec une ACP.

Donc dans ce dernier cas il est fort probable que l'immeuble I sera obligé d'intégrer les deux autres immeubles, avec une obligation possible de présenter les comptes pour les derniers 5 à 10 ans, dépendant s'il y a mauvaise foi ou non. Vu l'épaisseur du dossier à l'IPI de votre syndic, il est fort probable que ce sera 10 ans (1994-2004). Mais vu le fait que la loi n'est applicable que depuis 01/08/1995, la période ne pourra commencer qu'en 1996 ou 1997.

Il serait recommandable de mettre les trois syndics concernés au courant du fait que vous coinsiderez l'ACP I comme la seule compétente pour toute le gestion des trois complexes. Et vous les invitez à convoquer d'urgence une AG extraordinaire pour constater ce fait et pour prendre les mesures nécessaires pour rémedier à cet situation.

Et vous envoyez dès maintenant tout courrier au syndic de l'immeuble I, avec copie pour celui de votre immeuble. Parceque l'avantage que vous avez est que l'immeuble I gère l'ensembles de parteis communs entre les 3 immeubles (chaufferie). Et l'ACP I est constitué avec acte de base.

Je conseille aussi de demander au syndic de l'immeuble I de vous permettre à consulter les PV des AG depuis le début et de vous permettre d'en prendre copie. Dans ces PV vous devez trouver une trace de la scission en trois ACP. Sinon les statuts des trois complexes (identiques au début selon vous) doivent offrir la possibilité de fusionner les trois immeubles.

Mon ACP se constitue de deux immeubles (4990 et 5010 quotités), qui ont été construit en 1976 et 1979.  Le bloc I (1976) a eu 4 AG séparés et le bloc II (1979) en a eu un. Ils ont été fusionné en 1980. Et le syndic actuel a été nommé en 1983.

#5307 Re : Copropriétés forcées » Frais de chauffage » 24-01-2005 16:49:02

luc
Grmff a écrit :

A mon sens, la société qui fait le relevé des calorimètres est responsable de sa répartition. Si des radiateurs sont rajoutés, des calorimètres doivent être rajoutés.

Si des radiateurs sont enlevés, les calorimètres ne peuvent plus être relevés non plus.

En reportant la répartition sur la société de relevé, le problème disparait automatiquement. Ou je n'ai rien compris?

Effectivement, cette société en est responsable. mais elle doit suivre les règles spécifié dans les statuts. En plus le décompte doit être vérifié par le syndic. Et puis par le commissaire aux comptes. Parceque cette société est en fait un mandataire du syndic. Le syndic est et reste entièrement responsable de sa gestion. Il ne peut pas déléguer à d'autres sans autorisation explicite et préalable de l'AG.

Le premier "trou" officiellement constaté dans mon ACP concerne justement ce décompte, qui n'était pas vérifié, ni par le syndic ni par le commissaire, puisque "frais privatifs".  Il s'agit d'un montant "manquant" de + 5.000 Euro constaté en 2002. Le commissaire aux comptes n'en a jamais parlé dans ses rapports et c'est seulement par le fait qu'un membre du CG m'a rejoint que j'en ai eu connaissance. La réponse de cette société de novembre 2004 est tout à fait à coté de la question (tactique classique).

Le problème signalé par bizz existe aussi dans mon ACP. La société a essayé d'effacer tous les "problèmes" en installant "gratuitement" de nouvaux calorimètres. Mais avec un résultat inattendu: un membre du conseil a démissionné et un membre m'a rejoint.

Commentaire du syndic: le CG ne représente que 1% des quotités et n'a donc pas de poids pour donner un avis négatif. Un avis positif est donc tout à fait normal et logqiue.

Chez moi on paie 3/4 suivant les calorimèters et 1/4 suivant les quotités. Si on n'a pas de calorimètre (radiateur enlevé) on ne payait pas de consommation ni le forfait de 1/4.

Un radiateur à toujours une consommation minimale de 2 unités, si on le laisse "à froid" pendant toute l'année. C'est le cas de ma salle de bain qui n'a pas de fénêtre vers l'extérieur. Ils viennent de la chaleur de l'eau chaude du bain, ... . Nos statuts prévoient dans ce cas de faire payer la moyenne de la colonne.

La société a "décidé" de ne faire payer qu'une unité et les 1/4 de forfait. Ni le syndic ni le commissaire (qui a enlevé un radiateur) n'en ont parlé lors du dernier AG.

#5308 Re : Copropriétés forcées » Assemblées de copropriétaires: pourquoi sont-elles si frustrantes ? » 24-03-2009 13:28:26

luc

Bien que je suis 100% d'accord avec Zitoun, je signale que j'ai entamé la situation un peu autrement et surtout globalement.

Pour des motifs tactiques je ne vais pas en parler avant que j'ai mis le syndic de notre ACP au courant.

Une chose m'irrite dans toutes les discussions parceque cela prouve une méconnaissance du changement fondamental de la loi en 1994.

Le syndic est la mandataire légal de l'association des copropriétaires (donc "syndic d'ACP")  mais il n'est plus "syndic de copropriété", comme avant. Cela peut paraître un détail, mais cela ne l'est pas.

En plus j'arrive lentement à la conclusion que la personne clé de tout le système est le président de l'AG.  Si lui préside comme il faut, alors on aura des copropriétaires bien informé à la'vance, une réunion tentable, un PV correct et des directives claires pour le syndic.

Qu'est qu'il faut pour cela ??? Une fois, quand le syndic ne veut pas comprendre, renvoyer des points, où il manque d'information préalable, à une AG extraordinaire avec frais au charge du syndic. Ou bien il paiera et fera le nécessaire dans le futur, ou bien il démissionne, ce qui ne sera pas une perte dans ce cas.

#5309 Re : Copropriétés forcées » Division d'un lot privatif » 23-12-2004 23:50:12

luc

Le cas soumis par immorp est la division d'un lot privatif en plusieurs lots privatifs et probablement des "restes" qui vont devenir une partie commune.

En plus la destination de ce lot va changer.

Essayons de déterminer si les cas repris à l'article 577/7  CC sont d'application:

1. §3: la totalité de la copropriitié est reconstruit:   NON
La reconstruction n'est pas totale et ne concerne pas les parties communes.

2. §2: la répartition des quotes-parts est changé: NON
Pour une modification de la répartition il faut selon moi qu'au moins 2 lots privatifs sont impliqués au départ. Cela n'est pas le cas.

3. §2: destruction partielle: il s'agit d'un lot purement privatif, donc NON

4. §1 2° (majorité 80%):
a) modification des statuts: OUI
la nouvelle structure des lots, etc ...  doit être inscrit dans les statuts

b) modification de la destination d'une partie: OUI
Il se peut qu'un permis d'environnement soit nécessaire, en plus du permis d'urbanisme.
Ceci dans le cas ou le nombre d'emplacements change

c) reconstruction/destruction: NON

d) acquisition (= même gratuite) de biens immobiliers destinés à devenir communs: OUI
Voir plus bas

e) disposition de biens immobiliers: NON

5. §1 1° (majorité 75%)
a) modification des statuts dans les autres cas: NON
b) travaux affectant des parties communes: OUI, si travaux après division
c) conseil de gérance: NON

A mon avis personnel il faut obtenir l'autorisation de 80% des quotités présents ou représentés lors d'une AG.

Article 577/7
    § 1. ...
    § 2. ...
    § 3. Il est statué à l'unanimité des voix de tous les copropriétaires sur toute modification de la répartition des quotes-parts de copropriété, ainsi que sur toute décision de l'assemblée générale de reconstruction totale de l'immeuble.

Mais il est fort probable qu'une partie de ce lot privatif deviendra partie commune. D'ou la nécessité d'un vote explicite d'acceptation de ce changement.

L'ensemble des nouveau lots privatifs devront reprendre les quotités du lot initial, si on veut éviter un vote par 100% des CP.

Mais si la partie qui devient commune est trop grande (dans mon ACP +20 m2) il y a un changement de la répartion des quotités (est commune toute partie qui est utilisé par au moins deux lots privatifs... ).

Donc tout dépend comment le lot privatif sera subdivisé.

Il faut selon moi l'avis d'un notaire, avec visite des lieux.

#5310 Copropriétés forcées » Types de comptabilité » 30-03-2006 22:13:54

luc
Réponses : 43

Comme mon ACP utilise une comptabilité qui est au fond une comptabilité de recettes et dépenses, mais lardé de quelques éléments d'un système de comptes, je suis intrigé par les systèmes effectivement utilisé.

J'espère que d'autres visitieurs veulent bien expliquer la méthode utilisé dans leur ACP et leur opinion quand à la transparance effective.

Pour bien cibler le sujet on exclut le contrôle de cette comptabilité, puisqu'il est repris dans un autre sujet, ainsi que les commissions possibles (idem).

#5311 Re : Copropriétés forcées » Contrôle de la gestion du syndic par le conseil de gérance » 24-12-2004 10:28:21

luc

Zitoun,

On exclut donc de la discussion la tâche "assistance du syndic" par le conseil de gérance. 

Mais je propose d'exclure aussi la mléthode de comptabilité utilisé. Pour cette discussion, qui veut informer les visiteurs des différentes possibilités, avec leurs avantages et inconvénients, je renvoie au nouveau sujet "Types de comptabilités" que je vais ouvrir.

Ce qui va rendre l'échange possible d'information plus ciblé.

#5312 Re : Copropriétés forcées » Syndic agréé IPI : personne physique ou morale ? » 05-01-2005 09:01:34

luc
Grmff a écrit :

Juste pour info, parce qu'on l'oublie souvent, tout copropriétaire peut demander au juge de convoquer une assemblée extraordinaire (pliiise, pourvu qu'aucun de mes copropriétaires enquiquineurs ne me lise...  ):
Art.577-9 §3: § 3. Tout copropriétaire peut également demander au juge d'ordonner la convocation d'une assemblée générale dans le délai que ce dernier fixe afin de délibérer sur la proposition que ledit copropriétaire détermine, lorsque le syndic néglige ou refuse abusivement de le faire.

Correct. Ma demande se basant sur cet article est en cours de traitement chez le juge. Mais comme le syndic refute cette procédure avec véhémence, je n'ai pas voulu le citer. Je dois être certain que c'est applicable en pratique.

Personnellement je trouve cette méthode plus provoquante que celui des 20%. J'ai dû l'appliquer dans mon cas vu les circonstances spécifiques. L'interdiction de parler pendant les AG 2003 et 2004 m'empèchait entre autre de défendre mes propres propositions ... .

Pour l'autre question, je vous donne une réponse détaillé dans quelques jours.

#5313 Re : Copropriétés forcées » Syndic agréé IPI : personne physique ou morale ? » 05-01-2005 09:01:34

luc
Zitoun a écrit :

Il n’est pas normal que la société syndic engage un nouveau représentant agréé IPI à l’insu des copropriétaires et rétorque lorsque le problème est soulevé en AG qu’il s’agit d’un problème interne à sa société.

Dans les faits le contrat entre l'ACP et le syndic doit mentionner en application du code des sociétés la personne physique qui va representer le syndic envers l'ACP, mais aussi l'agent immobilier agrée IPI si le représentant est un employé du syndic, qui n'est pas agréé, en appliquant le code déontologique de cet agent.

Ayant été dans ce cas (absence de +2 mois pour des motifs "privées" du représentant du syndic qui est en même temps l'agent agréé IPI), je me suis renseigné.

Le syndic est obligé de signaler l'absence de longue durée et/ou démission du représentant et/ou agent immobilier et de proposer un changement du contrat. Libre à l'AG d'accepter ou de refuser ce changement. Dans ce dernier cas la démission du syndic en est la conséquence logique.

La meilleure méthode pour tous est que le syndic le signale directement par lettre à tous les copropriétaires et qu'il le mentionne dans son rapport annuel. Ces copropriétaires ont alors la possibilité de demander une AGE, moyennant le signature de 20% des CP.

#5314 Re : Copropriétés forcées » Légalité des commissions perçues par le syndic. » 22-12-2004 21:50:38

luc

Grmff,

Je peux me retrouver à 99% dans votre dernière réponse.

Par expérience personnelle je sais qu'il est très difficile de se représenter une situation ou la majorité du CG travaille contre l'intérêts de la copropriété et qu'ils soit réélu chaque année à +80%.

Il est fort probable que, dés mes procédures sont terminés, que je fasse une liste des conditions réquises pour en arriver là et que je publie cela quelque part.

Je suis d'accord qu'on ne peut pas généraliser à partir de ces cas. Mais il ne faut pas tomber dans l'autre piège non plus et dénier leur existence. Ce que vous ne faites pas.

Par contre il faut aider, puisqu'une pomme pourri peut pourit tous les pommes. En c'est en cela que j'ai été déçu en ce qui concerne l'IPI. En portant plainte chez eux contre mon syndic en octobre 2003 je constate que je n'ai obtenu le nom du rapporteur que fin novembre 2004.  J'ai donc du lancer contre mon gré des procédures judiciaires. Procédures couteuses, énervantes pour moi et probablement à la fin très couteux pour l'ACP et son syndic. Cela n'est pas mon but, mais parfois il faut employer les moyens forts pour arriver au but final: le maintien de la copropriété.

Le 1% ou je ne suis pas d'accord avec vous est la décharge du CG.

Une membre du conseil de gérance est mandataire de l'ACP, en ce qui concerne le contrôle et l'assistance du syndic, sans  en avoir l'exclusivité comme vous avez bien précisé. Il doit en faire rapport comme tout mandataire à l'AG et en recevoir décharge, comme le code civil le prévoit.  Nulle part n'est écrit que le syndic est le seul mandataire de l'ACP.

C'est cet "oubli" qui est souvent utilisé par les syndics peu scrupuleux pour semer le doute, rendre le CG "intouchable"  et qui lui permet d'utiliser leurs "avis/décisions" pour le couvrir sans que l'AG peut délibérer sur les actions (souvent de bonne foi) de ce CG.

#5315 Re : Copropriétés forcées » Priorité des travaux. » 22-12-2004 12:21:53

luc

Zitoun,

Votre cas est trop similaire aux mien. On n'appartient à la même ACP. Vous êtes dans la  phase que la mienne était en 2000/2002.

Il est un fait que je suis actuellement dans la phase cruciale de deux procédures judiciares contre l'ACP et que je ne veux pas interférer avec ces procédures en cours. Surtout avec les incidents dans mon ACP depuis début décembre, qui sont à limite du pénal.

Je vous demande donc, si cela vous intéresse, de me contacter directement par mail privé pour un contact en personne. Nos cas sont réels, mais ils font probablement partie de ces cas limités et visibles d'un iceberg flottant dans peut-être un océan de cas à peu près normaux.

Il me sera possible de vous montrer de la jurisprudence, des cas concrets et de vous donner des tuyaux concrets.

Mais attention ceci n'est valable que quand vous donnez priorité à la bonne gestion ET au maintien  de votre copropriété à longue terme. Je ne suis pas intéressé à des règlements personnels. Mais je ne crois pas que c'est votre cas.

#5316 Re : Copropriétés forcées » Légalité des commissions perçues par le syndic. » 22-12-2004 21:50:38

luc

En relisant ma réponse je vois que le texte cité pourrait être mal compris.

Le texte sous-entendu est:

... que les honoraires pour les travaux d'entretien courant ...

En plus un syndcat des copropriétaires est en Belgique une association des copropriétaires.

#5317 Re : Copropriétés forcées » Légalité des commissions perçues par le syndic. » 22-12-2004 21:50:38

luc

Zitoun,

Un texte, que j'ai trouvé sur un site français, est parfaitement appliquable en Belgique:

Le syndicat des copropriétaires, lors de la libre négociation du contrat du syndic, a intérêt à bien faire préciser :
- que les travaux d'entretien courant non votés lors de l'assemblée générale sont inclus forfaitairement dans les honoraires de gestion courante
- et que seuls les travaux votés en assemblée générale peuvent faire l'objet d'honoraires spécifiques.

Source: http://www.inter-coproprietes.com/porta … yndic.html
(attention: système français)

Une méthode contractuelle, qui peut résoudre une série de discussions, dès qu'il est mis sur l'OJ, délibéré et voté en AG.

#5318 Re : Copropriétés forcées » Légalité des commissions perçues par le syndic. » 22-12-2004 21:50:38

luc

D'abord le syndic a contractuellement qu'un client: l'ACP. Selon mon syndic il n'est  tenu qu'à répondre à des questions posé lors de l'AG par le CP ou par le CG quand l'AG n'est pas en session. Je suis d'accord que cette opinion n'est pas correcte, mais elle est assez répandue.

Le principe des commissions est sain, s'il est appliqué, communiqué et interpreté correctement. Le CP doit être informé du travail du syndic dans ce contexte et les conséquences quand personne ne fait officiellement ces tâches. Un peu plus d'explications dans par exemple le règlement d'ordre intérieur serait souhaitable.

Il ne suffit pas que les commissions soient communiqués à l'AG pour qu'ils ont légaux.

Le principe des commissions doit être mis explicitement à l'OJ par le syndic et accepté par la majorité prévu par les statuts (50%, 75% ou plus, dépendant de la nature des travaux).

En plus ils doivent apparaître séparément dans la liste des factures (si payé par l'ACP) ou être séparément mentionné sur la facture en question.

S'il y a des travaux non indispensables (urgence ou neccessité douteuse, non provisoire, ... ), alors l'AG à la possibilité de rejeter ces dépenses spécifiques (ou les honoraires reclamées) si l'accord préalable n'a pas été demandé.

Le syndic a intérêt de mentionner dans son rapport annuel les travaux, au dessus d'un certain montant normalement repris dans les statuts, qu'il a exécute sans l'autorisation de l'AG. Pour chacun il motive alors explicitement sa décision.

Un ou plusieurs CP ont alors la possibilité de demander pendant l'AG un vote séparé sur un point du rapport, avant le vote sur le rapport global du syndic. Le syndic peut exiger que cette demande soit transmis par écrit quelques jours avant l'AG , si'l a mis tous les documents nécessaires à la disposition des CP dès la date de l'envoi de l'invitation pour l'AG.

Pour les travaux assurées il est indispensable que le syndic mentionne aux moins le montant global remboursé par l'assurance. Séparément pour les parties communes et pour les parties privatives. Il peut faire cela dans son rapport, dans le bilan et/ou dans la liste des factures, suivant la méthode utilisé.

Mais je trouve qu'une liste par sinistre, assurée ou non, mentionnant séparément les dépenses/recettes pour cette année, est nécessaire. 

Il est nécessaire de spécifier dans le règlement de la copropriété qui prendra à charge la franchise (5.000 € dans mon cas) ou le montant non-assurée (20% dans mon cas, puisque l'assurance actuelle ne rembourse que 80% de la valeur assurée).

Pour éviter une abus possible il y a une méthode très simple: faites adopter par l'AG le principe que le syndic doit mentionner les dépenses et récettes par sinistre pour les parties communes et par année par lot privatif.

Si l'AG refuse ce principe alors il y a la possiblilité d'aller devant le Juge pour abus de majorité.

#5319 Re : Copropriétés forcées » Légalité des commissions perçues par le syndic. » 22-12-2004 21:50:38

luc

Je suis d'accord avec Grmff.

En plus je rappelle que le syndic, selon la jurisprudence (voir le livre de R. Timmermans et autres) doit mettre à la disposition des copropriétaires le contrat qu'il propose, quand le renouvellement de son contrat est mis à l'ordre du jour de la prochaine assemblée générale.

En plus tout document, rapport, état, ...  soumis au vote doit être disponible pour les copropriétaires à partir de la date de l'envoi de l'invitation pour cette assemblée.

Si la copropriété travaille avec un architecte, il vaut mieux de confier ce travail à lui. Le suivi administistratif des factures pour les dégats assurées pourrait dans certains cas être considéré comme une prestation supplémentaire. Ce qui peut donner lieu à un honoraire de 3% du montant.

#5320 Re : Copropriétés forcées » Certification de qualité pour les syndics » 22-11-2025 12:27:30

luc

Ayant été locataire, copropriétaire, syndic bénévole,  ... dans différentes copropriétés je ne peux qu'affirmer qu'en 99% des cas chaque copropriété a le syndic, le commissaire aux comptes et/ou le conseil de gérance qu'il mérite.

Presque tous les problèmes sont dues au fait que des CP croient pouvoir obtenir tout pour rien. Ou qu'un autre paiera pour eux.

Mais aussi parceque les membres du conseil de gérance, ... croient que bénévole equivaut irresponsable pour les conséquences de ses actes.

Il est un fait que l'information que j'ai donné sur le chartre peut paraître pour certains extrème. Mais je me suis entre autre basé sur des expériences similaires à l'etranger.  Et une expérience personelle assez varié tant dans ma profession que comme volontaire. Je confirme ma position. On verra le résultat dans le futur. Tant mieux si cette initiative aura finalement une valeur ajoutée pour tous les parties concernées.

Comme toute l'information utile que je peux personellement donner pour aider d'autres à faire un choix a été donné, je m'abstiendrai de répondre dans le cadre de ce sujet sur ce forum. Cela veut aussi dire que je m'abstiendrai de poster la comparaison entre la situation dans mon ACP et le chartre discuté.

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