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Cher Grmff,
J'ai bien compris que nous ne pourrons pas être d'accord sur tout, surtout pas en l'état actuel des choses. Ce n'est pas grave, n'est-ce pas, du moment que nous continuons à nous parler!
Laissons faire le temps, il nous départagera en partie.Toutefois, je suis bien d'accord avec vous en ce qui concerne l'ignorance des propriétaires, à laquelle il importe de remédier. Puis-je vous rappeler que le SNP joue ce rôle autant qu'il le peut en donnant des conseils juridiques à ses membres, qui sont de plus en plus nombreux à le consulter sur ces questions.
Je vais en outre vous donner un "scoop". Il est question de mettre sur pied des sessions de formation pour copropriétaires...
Sans compter que nous sommes toujours en train de préparer un livre sur la copropriété.Mais les deux types d'action sont convergents et non antagonistes!
Madame,
Informer les copropriétaires est très bien, mais dèsinformer en est une autre.
Si la SNP maintient sa position et déclare que le conseil de gérance peut prendre des décisions "urgentes", puisque les copropriétaires sont d'office passives, alors elle se met du coté des défenseurs d'une oligarchie.
Je maintien mon opinion, que j'ai déja exprimé en personne à vous, que votre organisation se base trop sur le conseil de gérance et trop peu sur l'assemblée générale.
Je suis d'accord que c'est plus difficile de maintenir une démocratie que d'avoir une oligarchie. Mais une organisation qui veut défendre les intérêts de tous les copropriétaires (bailleurs ou résidents) se doit de défendre les intérêts de l'ACP et pas celui d'un organe (le conseil de gérance et/ou commisaires aux comptes).
En ça la situation ressemble fortement à celui de l'IPI, où du coté francopohone l'oligarchie au pouvoir va problement être remplacé par des représentants plus démocratiques.
Je demande donc à la SNP de bien réfléchir et de revoir leur position. Dire qu'il "n'est pas réaliste de croire que l'on pourra modifier cet état de choses", est une attitude défaitiste et anti-démocratique. Et à la longue néfaste pour tous le copropriétaires.
N'oublions pas que la Cour de Cassation vient d'annuler cette année différentes solutions soi-disant pragmatiques, parcequ'ils entravaient les droits des copropriétaires.
Il serait regrettable que des solutions préconisés par la SNP subiraient le même sort dans quelques années. Réfléchissez bien, comparez votre solution avec beaucoup de cas différents et faites les analyser par des experts externes et neutres.
Un syndic, par définition, c'est quelqu'un qui tente de mettre tout le monde d'accord sur une certaine manière de procéder et de gérer. S'il en fait trop, c'est trop cher. S'il n'en fait pas assez, ce n'est pas bien tenu. Il y a donc un équilibre à trouver, qui ne sera pas toujours le même pour chacun. Il y aura donc toujours des mécontents.
La question n'est donc pas tant d'éduquer les syndics, que d'éduquer les copropriétaires. Dans combien d'assemblée on ne voit pas les propriétaires suivre leur syndic comme des moutons, sans rien vérifier, sans penser par soi-même. Dans combien de conseil de gérance on ne voit pas des réactions du genre "Contrôler les comptes? Vous ne voulez quand même pas mettre en doute l'honneteté du syndic?" Dasn combien de conseil de gérance, on ne voit pas des gens qui ont "tout vérifié je le jure" et qui en réalité ont juste été boire un verre avec le syndic qui les a embobinnés.
Bref, que l'IPI s'occupe des syndics, et que le SNP forme ses conseils de gérance, et les vaches seront bien gardées.
En revenant sur ce forum je constate que l'intervention de Grmff est la plus cohérénte, avec celui d'immorp. Et je constate que Francis s'oriente aussi dans cette direction.
D'abord je suis un copropriétaire qui depuis 01/04/2000 conteste la manière que l'ACP fonctionne. Cela a démarré bêtement avec la demande d'une provision de 80.000 FB pour un budget voté de 50.000 FB de rénovation des jeux d'enfants dans le jardin (250 appartements).
J'ai cru que le syndic ne faisait pas son boulot. Lentement je me suis aperçu que s'est en fait le disfonctionnement des organes de contrôle de notre ACP, après le décès de notre co-gérant en 1999, qui permettent l'arnaque de notre syndic. C'est pourquoi je me concentre sur ce problème. Dès que cela est résolu celui de sydnic sera résolu endéans les trois mois.
Notre ACP a en principe un conseil de gérance de 10 mandats ET deux commissaires aux comptes. De fait il n'y a que 4 mandats honorés du CG. Il n'y pas de président ni sécrétaire ni commissaire aux comptes. Tous ces mandats sont exercé collégialement par ces 4 membres. C'est fou, mais cela a été "voté" en 2004, sans être mis à l'ordre du jour ni mis en annexe de l'invitation. On m'a interdit de parler pendant l'AG 2003 ET 2004. Une demande d'annulation de ces "décision" à été introduite. Que le syndic en profite, s'est clair. Mais l'erreur fondamentale se situe chez nos mandataires bénévoles, qui n'ont pas fait ce qu'il fallait: assister et contrôler au lieu de décider à la place du syndic. Derniérement 700 Euro pour remplacer un fusible pendant le WE.
Tout contrôle par un CP ou une candidature pour le CG, qui n'est pas approuvé à l'avance par ce CG, est considéré par eux comme un acte de méfiance envers ce CG. Et traité tel quel. Ce qui revient à un mandat en blanc pour ce conseil.
Depuis que je me suis concentré sur ce CG, il faut dire que cela bouge:
- un membre est déja 100% d'accord avec moi
- deux hésitent à changer de camp (probablement trop "impliqué")
- un est impliqué à fond (c'est le commissaire aux comptes 1976-2003)
On en est à rassembler les signatures pour une AG extra-ordinaire avec comme seul point: information de la situation réelle de la copropiété par le syndic et les organes de contrôle, et les conséquences. La délibération se fera en absence du syndic, ses mandataires et des membres de ce conseil de gérance (application du C.C.).
Petit problème (et arnaque classique): les syndic parle de 322 membres de l'ACP et le cadastre n'en compte que 260. J'y vais pour les 52 signatures, parceque j'ai le document du cadastre.
Cet exemple dépersonalisé est concret. De par mes contacts locaux je sais que ce n'est pas le seul avec des problèmes analogues.
Je suis pour une méthode qui permet à identifier aux nouveaux CP avant achat les ACP qui sont géré d'une façon normale. Parceque actuellement les acheteurs achètent un "kat in de zak". Combien d'expertises d'appartements parlent de la situation d'entretien des parties communes ???? En parlant avec les nouveaux CP dans ma copropriété je constate qu'ils ne sont pas au courant des décisions réelles, avec leurs conséquences financiers assez imporatnts. La première vente publique d'appartement d'un acheteur de 2003 va de dérouler sous peu dans ma copropriété ... .
Après une analyse rapide du site concernant la certification du syndic, j'ai envoyé un message privé à PIM et à la SNP. Un extrait :
1. on a oublié le syndic non-professionel
-> il fallait mentionner "Certification de qualité pour syndic professionnel"
-> et prévoir une certification du syndic non-professionnel plus tard, avec des règles différentes2. on a oublié l'existence de l'association des copropiétaires (ACP).
-> le gérant de la copropriété est l'ACP (Art 577-3 §3 CC)
-> le syndic est le syndic de l'ACP, pas plus et pas moins (Art 577-8 §4 CC).
-> on rend le CG indispensable, si on veut être certifié
-> il en suit qu'on pousse l'AG dans le rôle passif de réunion de gens à informer (Ex: 2 devis à présenter à l'AG des 3 présenté au CG)3. nulle part n' est mentionné un point de contact électronique
-> pas d'identification du responsable avec adresse postal et électronique (bien que nécessaire pour un site du type commercial)
-> la mention de l'adresse de Mme D'HAUWERS est insuffisante, puisque limité à l'envoi des demandes
-> aucune mention des sites Internet des participants (j'en ai pas trouvé ni pour le FNAB ni pour CSA)
-> aucune mention de la dépendance du CSA (-> FNAB) et du FNAB (-> CIB)4. on a oublié entre autres:
- la différence entre le quittus (= financier) et la décharge (= exécution du mandat)
- l'envoi de tous les documents avec l'invitation pour une AG (et pas après ou à l'AG même)
- de mentionner explicitement le dossier technique "as build"
- d'admettre un honoraire supplémentaire si le dossier technique est incomplet (et pas seulement si manquant)
- d'obliger le syndic à signaler dans son rapport annuel chaque mise en demeure de l'ACP ou citation devant la justice de l'ACP par une autre partie (CP et/ou externe).
- l'obligation de mettre les comptes annuels approuvés à la disposition des locataires
- l'obligation de prévenir chaque locataire de le tenu d'une AG
- l'acte de base
- le réglement de la copropriété
- et que les frais d'assistance juridique des mandataires sont à leur charge
- ....
Cette liste est forcément incomplète (syndic-avocats, ...).
J'ai en plus promis à eux de faire une analyse approfondi de leur chartre, en me basant sur la situation dans mon ACP. Il ma faudra en pratique un mois pour le faire. Une synthése dépersonnalisé sera en principe publié sur ce forum.
Bonjour,
je suis locataire depuis trois ans d'un appartement à etterbeek.
Sur mon contrat figure un montant mensuel à payer de 75 euros pour la chaudiere ( eau chaude - chauffage).
Je consomme tres peu ( comme le prouve mes relevés annuels des calorimètres) , j'ai demandé par courrier au propriétaire de m'envoyer un décompte précis de ces trois années et ai réclamé mon solde. Il ne m'a pas répondu.Quelle procédure dois-je suivre ? Je suppose qu'un propriétaire est obligé de faire un décompte exacte des charges ?
Je vous remercie pour les conseils que vous aurez la gentillesse de me prodiguer.
Laurent
Il vous est probalement possible de demander à consulter les décomptes annuels chez le syndic.
Le Code Civil dit en effet:
Article 1728ter
§ 1er. Sauf dans le cas où il a été expressément convenu que les frais et charges imposés au preneur, sont fixés forfaitairement, ils doivent correspondre à des dépenses réelles.
Ces frais et charges doivent être mentionnés dans un compte distinct.
Les documents établissant ces dépenses doivent être produits.
Dans le cas d'immeubles à appartements multiples, dont la gestion est assurée par une même personne, l'obligation est remplie dès lors que le bailleur fait parvenir au preneur un relevé des frais et charges, et que la possibilité est offerte à celui-ci ou à son mandataire spécial, de consulter les documents au domicile de la personne physique ou au siège de la personne morale qui assure la gestion.
§ 2. Les dispositions contractuelles contraires au § 1er sont nulles.
§ 3. Le présent article ne s'applique pas aux baux à ferme.
Source: FiscoNet -> Divers -> Code Civil
Les copropriétaires qui laissent pourrir leur immeuble sont-ils gentiment couverts par les compagnies d'assurance pour les infiltrations d'eau que ce manque d'entretien flagrant provoque chez l'un ou l'autre ?
Il faut une cause et une conséquence.
Celui qui à causé le problème (= ACP) ne sera pas remboursé, sauf s'il remet une déclaration qui ne correspond pas à la réalité.
Celui qui subit les conséquences (= le copropriétaire pour les dégâts dans son lot privatif causé par une infiltration d'eau venant des parties communs) sera remboursé, mais la prime et/ou franchise risque d'augmenter fortement. En plus des risques non-obligatoires seront "oubliés" dans la nouvelle version de l'assurance (augmentation caché).
La franchise est à charge de celui qui à causé le problème ou en est responsable.
Il faut être vigilant dès que les remboursements (communs ET privatifs) dépassent les 60 à 80% de la prime annuelle. Il est donc nécessaire (mais pas obligatoire légalement) que votre courtier remet un rapport annuel, dans lequel il mentionne pour les 3 dernières années ces montants globaux et/ou détaillées, et les primes payés. Je conseille de mettre cette condition dans le contrat entre l'ACP et le courtier.
Dans le cas de ma copropriété de 1975/1779 (6 bâtiments à 12 niveaux, dont 2 sousterrains):
1. l'infiltration d'eau par le toit est en principe couvert, mais partiellement à charge des copropriétaires des penthouses (dépend de l'origine du problème)
2. l'infiltration par les murs (et les terrasses) n'est pas couvert
3. l'infiltration par le sous-sol n'est pas couvert
Notre assurance couvrait les parties communes et la partie immobilier des lots privatifs. Les CP sont considérés comme des tiers entre eux et envers l'ACP.
L'assurance actuelle, renouvelé récemment par le syndic sans autorisation de l'AG et seulement communiqué partiellement après 6 mois aux CP, est beaucoup plus stricte, beaucoup plus cher (+70% en 2004), avec franchise de 5.000 € pour les dégats eau et 1.250 pour le reste, le risque "vandalisme" exclu, ... Conséquence du laisser-aller depuis 1999. Les documents transmis par le syndic sont incomplets. Il m'est donc impossible de déterminer le risque actuellement assuré. Je passe chez le juge ce jeudi pour essayer d'obtenir un accès complet aux documents de l'ACP.
Il est claire que si chaque fois au lieu d'executer la decision de l'AG on pert du temps et à l'AG suivant on en parle encore et à la fois on re-vote, avec de nouveaux coproprieteres, les choses peuvent changer...Demander l'execution forcée de la decision en justice?
Toiut dépend du type et de la nature de la décision ...
Un peu plus d'information est nécessaire, comme déja demandé par copro.
Quel 'est la possibilité de recours pour un point à l'ordre du jour d'un assemblée generale qui ne devrait pas y figurer mais que le Syndic continue à remettre à la discussion/decision de l'assemblée chaque fois en faisant changer la decision meme. Bref quel est le droit d'un coproprietaire d'eviter de rediscuter à nouveau une decision deja prise alors que le point est à l'ordre du jour. Quel procedure pour attaquer un ordre du jour?
Résumé:
1. le syndic met un point à l'ordre du jour
2. le PV fait par le sydnic ne réflète pas selon vous la décision de l'AG
3. ce point est en fait refusé, mais le syndic essaie de le faire voter à l'AG suivante
Correct ?
Une solution possible dans ce cas:
1. Dés réception du PV il faut par lettre recommandé contester le PV.
Demande à remplacer le texte "aaa ...bbb" par "ccc...ddd".
Faite signer cette lettre si possoble par quelques co-propriétaires (au moins un).
2.Mettez une motion à l'ordre du jour, qui spécifie ce que vous voulez.
Prenez garde que le maximum possible de période de quarantaine est probablement 5 ans, si aucun élément nouveau n'intervient. Un nouveau CP est un nouveau élément ... .
3. Lors du vote sur l'acceptation du PV de l'AG précédente, votez pour l'acceptation
4. Lors du vote de votre motion, votez pour l'acceptation, en n'acceptant aucun changement de votre texte proposé, vu l'attitude du syndic.
... .
Il est évident que la copropriété aurait du régulariser la situation mais, comme indiqué par d'autres intervenants, les modifications font très rarement l'objet d'un acte notarié.
Quelqu'un aurait-il vécu une situation pareille et quelle en a été le dénouement?
Merci à tous.
La même situation existe dans mon ACP. Mais j'ai demandé l'annulation de tous les décisions de l'AG de début 2004 pour des motifs divers. Un de mes arguments secondaires pour quelques points est le fait que le syndic n'a pas consolidé les décisions des AG depuis 1979 avec un changement des RC via le notaire.
On se retrouve maintenant avec des décisions partiellement contradictoires en ce qui concerne par example la composition et la mission du Conseil de Gérance (entre autres).
Ce dernier point spécifique sera soumis au juge pour décision, vu qu'on a utilisé un "changement" pour m'évincer du nouveau conseil de gérance et éviter un vote sur l'élection pour les fonctions du président de ce conseil et des 2 commissaires aux comptes.
Pas de jugement avant fin février 2005. Donc une réponse possible dans le futur.
Dans ce cadre j'insiste aussi, pour ceux qui ont un contrat écrit avec le syndic, que ce contrat devrait être renouvelé à chaque (ré)élection, avec adaptation avec les décisions des derniers AG.
Si non on risque de tomber dans la même situation. Dans mon cas le contrat date de 1983 et n'a jamais été changé, sauf directement (décision AG) ou indirectement (factures) en ce qui concerne les honoraires et frais du syndic. Il y a des contradictions flagrantes entre le contrat et le RC. Certains de ces éléments (entre autre qui décide en ce qui concerne les contrats d'assurances) sont aussi soumis au Juge.
J'aimerais une réponse claire à la question initiale de francis : si modif. de la répartition des charges par décision d'AG (ex. 4/5e) mais pas d'acte notarié, est-ce opposable, par exemple à un nouveau copropriétaire ?
Oui, si la décision est dûment mis à l'ordre du jour, voté avec la majorité requise, repris dans le PV de cet AG, transmis au copropriétaires et n'a pas été contesté chez le Juge de Paix avec succès.
Mais il se peut que l'acheteur a un recours contre le vendeur, s'il y a eu une défaut de transmission d'info au moment de la vente.
Concrètement (exemple fictif):
Un travail de rénovation d'un mur mitoyen a été voté en 2000 pour exécution dès accord du voisin (pas membre de l'ACP), les dépenses seront seulement mis à charge des lots mitoyens du mur, le PV de l'AG 2000 n'est pas transmis lors de la vente du lot en 2003, le syndic ne mentionne pas ce travail sur les documents qu'il transmet au notaire, l'accord est obtenu en 2004 et le syndic demande des provisions au nouveau propriétaire (d'un lot concerné) pour démarrer les travaux.
Le nouveau propriétaire devra payer ces travaux, mais il pourra se tourner contre le vendeur.
Bonjour,
Enfin un forum intéressant, je souhaiterais savoir si un acte de base doit être enregistré.
Si oui, qui doit le faire et auprès de quelle structure ?
Si, un acte de base précise que des parkings existent mais aucun n'a été vendu, celà peut-il être une raison pour aujourd'hui dire que ces parking n'existent pas ?
merci
Tof
Un acte de base doit être en pratique fait par un notaire. Les formalités qui s'en suivent (enrégistrement, ...) sont fait par lui. L'association des copropropriétaires n'a aucune personalité morale tant que cette formalité n'a pas été exécuté, parceque l'acte de base devient par cette formalité opposable à des tiers.
Dans mon acte de base 24 parkings en plein air sans droit de vote (= sans quotités) sont prévues depuis 1975 (bloc I) et 1979 (bloc II). Aucun n'a été vendu. Selon l'acte de base ils sont devenus communes 10 ans après, s'ils n'étaient pas vendu. Mais ils peuvent être vendus au profit de copropriétaires, si l'Assemblée Générale l'autorise à la majorité requise.
Un lot avec quotités (appartement, garage, ...) a toujours un propriétaire. Initialement le propriétaire des lots non vendus est en principe le promoteur.
Si les parkings sont autorisés dans le permis d'urbanisme initial, alors ils ne peuvent être supprimés réellement qu'avec:
- un changement de l'acte de base, qui spécifie la destination
- un permlis d'urbanisme qui autorise leur suppression et le changement de destination
- un permis d'environnement, si nécessaire
Je vous rappele que:
- par logement un nombre détermnié de parkings doit exister (je crois 0,5 à 1.5 selon le nombre de résidents possibles)
- à partir d'un nombre d'emplacements un permis d'environnement classe 2, 1B ou même 1A est nécessaire
- si la copropriété existait en 1993/1999 dans la région Bruxelloise alors une régularisation du permis d'environnement aurait déja du être demandé.
Bonsoir,
D'abord je remercie PIM pour avoir publié le contenu de l'article concerné. Cela simplifie beaucoup la discussion.
Ensuite je voudrais ajouter quelque chose en ce qui concerne la réponse de Q. Il relie l'article du SNP avec un article paru dans Immobilium, la périodique de l'IPI pour les agents immobliers professionnels. Cet article date d'il y a quelques années mais reste entièrement d'actualité.
Il devait se trouver comme annexe dans chaque Règlement de Copropriété.
Entre les lignes je lis que Q. a eu d'autres expériences que moi. Mais il arrive à des conclusions que je trouve incomplètes. Je préfère les conclusions suivantes:
Il faut en revenir aux règles du bon et prudent père de famille :
a) le syndic, un copropriétaire ou un groupe de copropriétaires demande l'exécution d'un travail; il peut joindre à titre informatif tous les documents qu'il veut (inclus des devis, ...).
b) l'assemblée délibère et vote sur le principe (= la nécessité des travaux dans le cadre du maintien ET gestion de la copropriété)
c) le syndic (et lui seul) demande les expertises (architecte, ...), fait établir un ou plusieurs cahiers des charges et détermine le coût des travaux;
d) l'assemblée délibère et vote sur le cahier des charges, et son budget
e) le syndic fait appel à des firmes pour soumettre des offres (éventuellement sous contrôle d'un expert: le système de l'offre scellée)
f) le syndic fait ouvrir par l'expert les envoloppes des offres en présence du conseil et demande à l'expert d'en faire un classement motivée
g) l'assemblée délibère et vote sur le choix de l'entrepreneur, en procédant par élimination (à chaque vote le dernier est rayé de la liste)
h) le syndic supervise l'exécution des travaux, informe le conseil, rapporte annuellement à l'AG et demande à l'AG à l'avance des adaptations si possible (y compris ses implications budgétaires)
i) le syndic donne un rapport global de chaque travail dans son rapport annuel, tant sur le plan technique que financier. Il mentionne entre autre chaque travail non-terminé au 31/12, avec le motif.
j) l'assemblée donne décharge au syndic, basée sur son rapoort annuel et ses comptes. La décharge sur des travaux s'étendant sur plusieurs années ne peut être que provisoire tant que le rapport final et le décompte final n'a pas été soumis à la délibération.
Petite remarque:
Mon message répond en fait à celui du SNP et pas à celui de "quelboulot".
J'y répondrai plus tard.
Bonjour,
Merci pour votre réponse rapide.
J'attire votre attention sur le fait qu'il y a déja une jurisprudence. Et des avis concrets d'experts éminents depuis quelques années.
Aucun interdit aux membres du conseil d'entreprendre des actions qui sont du ressort du syndic. Mais ils tirent tous l'attention sur le fait que ces membres deviennent par ce fait des mandataires de l'ACP, avec toutes les conséquences juridiques (finances, ...). Et ils diffèrent en ce qui concerne lé fréquence de la mise en oeuvre de cette technique. Aucun jugement n'a fait son chemin jusqu'à la Cour de Cassation. On peut donc avoir un doute.
Vous oubliez selon moi
1. que le conseil n'a aucun droit d'initiative pour mettre un point à l'ordre du jour, sauf si kes statuts le prévoient expressément.
2. que la documentation concernant un point doit être disponible au moment que ce point est mis à l'ordre du jour
3. que dans le cas contret, décrit dans le Cri,
a. les offres auront du être à la disposition des membres ET du syndic au moment de l'envoi de l'invitation
b. il est sousentendu que le cahier des charges avait été approuvé lors d'une séance précédente de l'AG, parcequ'un offre se base en principe sur un cahier des charges approuvé par l'AG.
Mais il est aussi un fait que le Juge de paix admettra toute procédure irrégulière, ... si l'AG l'approuve postérieurement, sauf si l'AG a enfreint l'ordre public ou violé les droits d'un ou plusieurs copropriétaires.
Ceci en application du "droit à l'abus" de chaque propriétaire d'un bien. Tout propriétaire peut détruire son bien (un livre, un PC démodé, des fleurs, une maison, ... ), tant qu'il enfreint pas aux droits de la communauté, de ses voisins et de autres copropriétaires.
La phrase "Le conseil suggère verbalement sans confirmation écrite le paiement hors cagnote" m'a laissé perplexe. Je confirme que le syndic et le conseil ont une tendance humaine à oublier de mettre dans le PV des phrases qui pourraient se tourner contre eux. Ils l'ont d'ailleurs confirmé dans une réunion en septembre 2003. Mais dans "mon" cas je n'ai pas encore entendue des phrases similaires en session publique.
Un article du type question-répoonse est apparu dans le Cri de Sep 2004.
Il m'intrigue, parceque "mon" conseil de grérance applique le systèmé mentionné à l'outrance. En s'appelant même parfois le conseil de co-gérance.
Le SNP favorise donc un triage des offres pour les travaux par le conseil, leur financement, etc ... Et mentionne même que ces activités de "filtre" ne préjugent pas la décision finale de l'AG.
Soyons un peu réaliste ... qui dit filtrage dit décision de sélection. Dans ce cas on n'assiste plus, mais on DECIDE. Et on se mêle automatiquement du travail du syndic.
Je cite un paragraphe de PV de '"mon" AG 2004:
6. Peinture des ciels terasse
Plusieurs devis ont été demandés. Il ressort que la firme T. qui a déjà effectué plusieurs travaux dans l'immeuble est la plus intéressante. Le montant de ces travaux s'élève à 25.009 € par immeuble et ce, uniquement pour les façades avant.
Le conseil de gérance et le syndic proposent aux copropriétaires de postposer ces travaux étant donné qu'il y a une priorité à accorder aux travaux d'étanchéité terrasses en eux-mêmes.
Toutefois, compte tenu des travaux d'étanchéité effectués aux plafonds penthouse, la peinture de ces plafonds sera effectuée sous le couvert de l'entretien normal du bâtiment.
En plus le texte néerlandais parle de 25.000 € par bâtiment (notre complexe est composé de deux immeubles de trois bâtiments chacun).
Il est à remarquer que j'ai demandé en novembre 2001 d'inverser l'orde des travaux. Ils l'ont finalement admis ce principe, vu les dégats aux plafonds des terrasses peint en 2001 et 2002 sans réparation de l'étanchité. Ceci malgré ma mise en demeure de novembre 2001. Les dégats n'ont pas été réparé ni mis à charge de l'entrepreneur général (pas la firme T.) ou de l'architecte. Tous les deux faillite sans que cela a été communiqué à l'AG.
Inutile de spécifier que la firme T. est une firme proposé par le syndic, l'année après le déces de notre co-gérant (en 1999). Ainsi que les deux firmes faillite.
Et inuitile de démontrer que le syndic et le conseil ne tiennent pas compte de l'existence légale du fonds de réserve. Sinon ils n'auraient pas financé la peinture du plafond "penthouse" avec les moyens du fonds de roulement. Parceque le syndic et le conseil "peuvent" disposer du fonds de roulement sans en faire un budget détaillé à l'avance.
J'ai fait appel au juge pour annuler TOUS les décision de cet AG. Parceque la cérise sur le gateau était que je ne pouvait pas participer à la délibération (ni en 2003 ni en 2004), vu que je n'était pas d'accord avec le syndic sur quelques points .... entre autre le fait qu'on doit payer nos charges sur un compte qui n'appartient pas au syndic ni à notre ACP.
Au moins un membre de notre conseil est membre de la SNP.
1. Un règlement de copropriété peut-il être modifié par l'assemblée générale. Exemple en ce qui concerne le calcul/la répartition de frais de chauffage
2. Dans l'affirmative, par quelle majorité et sous quelles autres éventuelles conditionsMerci
1. demander au syndic de mettre ce point à l'ordre du jour
2. joindre en annexe à cette ordre du jour la proposition détaillée (style remplacer "aaa" par "bbb")
3. en délibérer en AG et obtenir la majorité requise (8/10 sera le minimum dans votre cas).
4. reprendre le changement "in extenso" dans le PV, y compris le résultat détaillé du vote nominatif. Donc "8750 voix pour, dont Mr. X (450 voix), Mme. Y (1450 voix) ... ". Et clairement stipuler que la proposition est accepté ou rejeté.
5. donner délégation au syndic (et/ou des copropriétaires) pour demander au notaire de faire un acte authentique. Cette demande doit aussi être mis à l'ordre du jour pour rendre ce mandat incontestable.
Si l'AG à décider d'utiliser le fonds de réserve pour payer ce travail, la question de qui ( vendeur ou acqéreur) paie ne se pose plus. Pour rappel le fonds de réserve fait partie intégrante de l'appartement (contrairement au fonds de roulement).
Si rien n'est prévu, le plus simple est , à mon avis, de prévoir une clause dans le préavis, et dans l'acte, résolvant le problème.
Rien n'est apparament prévu dans la législation pour un tel cas.
Cetet solution est pour le moment la plus pragmatique.
Le législation prévoit une solution, mais la pratique ne suit pas vraiment et la jurisprudence n'est pas encore assez étoffé pour changer la pratique (ou faire changer la loi).
La solution correcte est:
ou bien utiliser le fonds de réserve
ou bien faire un appel (ou plusieurs) spécifique pour ces travaux
Il n'en a pas d'autres.
En tout cas les factures pour ces travaux devraient être mentionnées séparément sur la "Liste annuelle des factures".
Un mélange entre les factures d'entretien, les différents travaux et autres dépenses est fortement à déconseiller. Cela rend le décomptes pas transparants et augmente le risque de discussions inutiles.
Ou augmente la possiblilité de camoufler le transfert d'argent entre les deux fonds. Précurseur d'un manque de "cash-flow" (= vivre au dessus de ses moyens disponibles).
Je parle d'expérience.
Rappel: le fonds de réserve qui est destiné à provisionner de tels travaux reste acquis à la copropriété lors d'une vente. Une partie des travaux pourrait donc se trouver en fait financés par le vendeur. A nouveau, il est possible de stipuler dans les actes que la part du fonds de réserve qui concerne le lot vendu soit remboursée au vendeur.
Le fonds de réserve contient théoriquement, si la copropriété est très très bien géré par son association des copropriétaires, les montants nécessaires pour assumer à tout moment les rénovations nécessaires aux parties communs.
Celui qui ne comprend pas que le fonds de réserve fait corps avec l'appartement raissonne comme un propriétaire d'une maison, et pas comme un vrai copropriétaire.
Si un expert a estimé la valeur de l'appartement à acheter, il a estimé et tenu compte de la valeur actuelle des parties communes. Et l'argent nécessaire pour les renover.
Et il devrait dire que la valeur diminue, parce que par exemple la durée de vie de la chaufferie est largement dépassé, comme démontré par les factures de plus en plus lourd pour l'entretien. Et il devrait déduire le prix pro-rato d'un remplacement de la valeur estimée. Mais aussi augmenter le prix réel avec la valeur du fonds de réserve, puisque ces moyens sont réservé à son remplacement.
Si l'acheteur à eu une bonne estimation de son expert, alors on a tenu compte de la valeur du fonds de réserve. Demander de le rembourser est alors lèser l'acheteur et surtout compromettre l'avenir de la copropriété, parce que l'acheteur ne sera pas content de devoir le payer deux fois.
Je pense que les assemblées générales sont aussi frustrante que la politique. Mais l'électeur ne peut en vouloir à l'élu de se désintéresser de lui.
En effet, l'électeur est là pour voter, et choisir sont camp. Il dit oui, il dit non. C'est tout.
(...)
Pour résumer, je ne trouve pas que notre démocratie d'assemblée générale fonctionne mal. Elle est exercée par des humains, et l'erreur est humaine. Mais globalement, on peut dire que cela ne fonctionne pas si mal. Ne peignons pas tout en noir, mais plutôt en rose à points noirs... A force de regarder le point noir, on ne voit plus tout le rose autour...
Cher Grmff,
Votre réplique m'intriguait.
Je résume votre intervention: le copropriétaire n'a qu'a bien voter une fois par an et puis payer et se taire. Et s'il se fait rouler, tant pis pour lui.
En plus vous favorisez d'être conservatif, de voter pour le pouvoir en place et de se taire.
Finalement vous dites que le comité est représentatif, parce qu'il peut faire usage des procurations.
Résumons votre réplique: la vie en rose = la loi du plus fort
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Je vous conseille de relire le texte d'ACTUS, publié sur le français forum de Unvers Immo.
Les point les plus importants sont pour moi:
- l'information du copropriétaire avant la réunion
- la tâche du président de bien diriger la réunion.
Naturellement je suis un "contestataire", dans un complexe de +250 copropriétaires. 40 viennent à l'AG et 60 se font représenter (la plupart via le conseil).
Mais je n'ai pas le choix:
- politique de bricolage du syndic
- gaspillage d'argent à des travaux inutiles.
Exemples:
Il faut 3 années et trois interventions de +25.000 Euro pour constater que l'eau vient d'en haut et qu'il vaut mieux réparer le toit.
Il faut que l'eau coule dans le living, avant qu'on planifie la réparation de l'infiltration de l'eau par les terrasses pour une des années suivantes.
Et effectivement, je peux aussi voter avec mes pieds et vendre. Seulement cela me coute au moins 25.000 Euro (la différence des taxes). Un peu cher .... avec le risque d'avoir le même problème. Donc cela ne résoud rien.
En fait, lors d'un de mes contacts avec un service public, le fonctionnaire l'a bien résumé:
"il fallait être diplomate et chercher à ne pas trop discuter avec le syndic. Si non j'allait avoir des problèmes comme locataire, qui n'a rien à dire au syndic."
Il ne se trompait pas. Le style de gestion que vous favorisez est correct, si le propriétaire (= syndic et/ou conseil de gérance) veut gérer son bâtiment en concordance avec un groupe significatif des locataires. Dans mon cas un groupe de 40 personnes (= moins que 20%).
On n'a pas une démocratie parce qu'on peut voter. Il faut un peu plus que ça.
Contrairement à votre opinion je trouve qu'on doit informer à l'avance le plus possible les copropriétaires, pour qu'ils puissent prendre des décisions en âme et conscience.
Dans mon cas ils n'auraient jamais voté pour la méthode de nettoyage de nos façades, s'ils avaient su lire l'offre de l'entrepreneur le moins cher (qu'on a pris sur conseil du syndic). Les dégâts sont maintenant là et à nos frais, parceque prévue dans l'offre. Un texte que je n'ai pu lire 6 mois après le vote.
C'est à nous, les copropriétaires, de changer cela. Sinon, en effet, l'Etat va intervenir comme en France. Il le fait déja pour les copropriétaires des service-flats à Bruxelles. L'Etat va déterminer qui pourra être syndic pour ces copropriétés.
Et je préfère, come vous, moins de règles. Mais pour cela dire qu'en pratique il ne faut pas de règles (ou de dire qu'on peut sélecter les règles qu'on va suivre) est un pas trop loin pour moi.