forum   Vous n'êtes pas identifié(e) : Inscription :: Identification | Recherche Forum

#521 Re : Locations et baux » Assurance locative » 10-09-2006 12:37:17

Pourquoi ne pas lui adresser un recommandé par lequel vous lui signifiez qu'à défaut de production de la preuve de la souscription de l'assurance dans les 8 jours ouvrables, vous en souscrirez une en son nom ?

Vous pourriez d'ailleurs en profiter pour prévoir l'abandon de recours. Cela coûte en moyenne 30 % de plus, mais vous met à l'abri de tout problème. Comme votre locataire semble insolvable, c'est probablement plus prudent.

authentic a écrit :

Grmff a écrit : Ceci dit, pour être clair, il est à noter que cela ne changera rien à votre vie...

Si votre locataire met le feu, et que vous avez de votre côté une assurance propriétaire, vous serez remboursé par votre assurance, qui se retournera contre le locataire. SI celui-ci est assuré, tant mieux. Sinon, tant pis pour lui...

Effectivement, j'ai une assurance propriétaire, mais comme ce locataire ne serait pas solvable en cas de sinistre, je préfèrerais qu'il soit assuré.

#522 Re : Ventes et achats » Vendeur veut arrêter l'enchère mais notaire non » 03-09-2006 10:51:50

Lorsqu'il y accord entre propriétaire-vendeur et acquéreur sur l'immeuble et le prix, même sans papiers, il y a vente. Cela, c'est le principe.

Le problème est que le propriétaire-vendeur a confié une mission de vente au meilleur prix au notaire. Il existe sûrement un accord ou une convention passée entre le notaire et le propriétaire-vendeur. N'existe-t-il pas un prix minimum confidentiel ? Le délai d'attente de trois jours ouvrables est-il prévu ? Ne déforce-t-il pas son client en vendant trop vite ? Le notaire a reçu une mission et se doit de l'exécuter au mieux, dans le respect d'une déontologie. Il ne peut se départir ainsi de sa mission, sauf demande expresse du propriétaire-vendeur qui ne peut "passer outre" comme cela.

En bref, pour répondre à votre question, il faut d'abord connaître les acords passés entre notaire et propriétaire-vendeur.

Ensuite, sur le fond, il me semble que si le vendeur voulait vraiment perdre de l'argent en continuant de vous priviliéger,  il doit être possible de retirer le bien de la vente, mais avec quelle sanction ? N'oubliez pas que le notaire a sûrement engagé des frais (publicité, visites, réponse au téléphone, etc.) et qu'il est probablement rémunéré au pourcentage.


antec a écrit :

mad voila petit soucis le vendeur voulez stopper les enchères à mon offre de prix qui a été faite le vendredi 25 août, il va chez le notaire du lundi 28 août pour stopper et la réponse du notaire, il ne veut pas, il dit qu'il faut attendre 3 jours ouvrables a partir de l'offre. Bien sur, il y a eu une surenchère entre deux mais les proprio veulent qu'elle soit pour nous, nous avons bien sur remis une enchères mais qu'elle stresse ces 3 jours. A-t-il vraiment le droit ne pas accepter la volonté du vendeur (?) . Merci pour vos réponse @++

#523 Re : Ventes et achats » sur les réceptions provisoires et définitives » 29-08-2006 18:35:17

En premier lieu, il faut exiger le respect de la forme exigée. L'envoi recommandé constitue en effet une mise en demeure qui produit deux enffets : le renversement de la charge de la preuve et le début du délai d'eventuels dommages et intérêts. Si aucune suite n'est donnée, il faudra envoyer un recommandé pour demander l'envoi recommandé...

Ensuite, il est possible de quand même accepter de tenir la réunion de réception définitive pour les parties privatives, mais sous la condition suspensive que la réception définitive des communs ait lieu. Il serait risqué de tenir une RD sans la condition suspensive de la RD des communs parce que l'acte de base impose cette antériorité et ce n'est pas sans raisons.

DBL a écrit :

Bonjour,
j'ai acheté en mars 2005 un appartement neuf dans un immeuble en copropriété. La réception provisoire de l'appartement a été effectuée en mai 2005, peu de temps après la réception provisoire des communs.

L'acte de base prévoit que la réception définitive de l'appartement se fera 1 an après la réception provisoire de celui-ci,  et après la réception définitive des communs.

Hors, le promoteur demande maintenant la réception définitive de l'appartement mais celle des communs n'a pas encore été réalisée suite à des désaccords entre l'expert des copropriétaires et le promoteur. De plus la lettre n'a pas été envoyée en recommandé comme le prévoit l'acte de base.

A priori je ne suis pas contre la réception définitive de mon appartement  mais la forme n'est pas respectée. Que faut-il faire ?

Merci pour vos avis.
Pierre

#524 Re : Copropriétés forcées » mise à disposition du cahier général des charges » 29-08-2006 18:28:25

Il n'existe aucune obligation légale de cette sorte. En pratique, la question se pose peu parce que le premier syndic est très souvent le promoteur.

Du reste, chaque acquéreur d'un lot dans un immeuble à appartements multiples placé sous le régime de la copropriété forcée reçoit ou devrait recevoir tous les documents qui portent sur la vente et l'immeuble au plus tard lors de la signature de l'acte authentique et souvent avant le compromis.

curdog a écrit :

Le promoteur-constructeur est-il tenu de fournir au syndic le cahier général des charges pour être à la disposition des co-propriétaires ou cela n'est pas prévu et doit-on dans ce cas uniquement  consulter ce cahier général des charges au siège du promoteur-constructeur

#525 Re : PIM:Suggestions et nouveautés » Pim new-look » 11-10-2006 10:06:50

Aaaah ! Et moi qui pensais que l'on ne pourrait faire mieux. Mais PIM a réussi à quand même encore améliorer son site. Avec le PIM new-look, accrochez-vous ! On ne sait où donner de la tête tant les catégories proposées sont attirantes, dans lesquelles droit, forums de discussions et des centaines d'infos utiles cotoient des biens immobiliers très bien présentés, sans oublier celle de la détente et de l'humour.
Un site de référence pour l'immobilier et toutes les questions qui tournent autour ? Sans aucun doute, plus que jamais !

Un immense bravo à Erik Deckers, son courageux fondateur, gestionnaire au quotidien et maintenant rénovateur...

Un grand merci également au nom de tous ces internautes qui, au fil des années, ont trouvé la solution à leurs problèmes immobiliers au détour de cette perle rare qu'est ce site à la page et au top.

#526 Re : Copropriétés forcées » Mise en route du chauffage et entretien » 24-08-2006 12:16:54

Il s'agit d'un acte qui relève des attributions du syndic. Dans la rigueur des principes, vous ne pouvez rien faire, sauf à demander de suppléer à la carence du syndic en justice, ce qui me semble disproportionné dans ce cas. Mais votre demande est légitime et ne porte pas à conséquence. Le mieux est de lui adresser une lettre recommandée signée par tous les copropriétaires cmotivés pour lui signifier qu'à défaut d'action de sa part dans les deux jours ouvrables, vous prendrez cette initiative et répercuterai le coût de l'entretien, de toute façon à réaliser, sur les charges de copropriété. Je pense en effet que cet acte n'est pas important au point d'exiger une AGE ! Si un conseil de gérance existe, envoyez lui une copie.

Robin a écrit :

Bonjour,

J'habite dans un immeuble géré par un syndic.
Ce syndic étant plutôt mou, certains proprio voudraient remettre en route le chauffage et faire un premier entretien de ce dernier.

Peuvent-ils le faire de leur propre initiative avec l'accord de certains proprios ou alors tout cela doit être est clairement notifier dans le réglement de copropriété?

Merci beaucoup.

(Je viens de découvrir ce forum est c'est une veritable mine d'or, merci!!!)

#527 Re : Copropriétés forcées » chauffage » 22-08-2006 18:32:38

D'après le bail, et sauf erreur matérielle de calcul, je crains bien que cela soit du. Le fait que le relevé caloribel n'a pas été placé tout de suite ne joue pas parce que, ou bien les calculs ont été établis sur cette base (c'est pas clair dans l'énoncé) et il est vous favorable (3 mois d'économisé) ou bien il vous est réclamé le montant à partir de la facture globale, au prorata, et le relevé ne joue plus.

La seule question qui reste, si ce n'est pas le relevé de vos 9 calorimètres qui a joué, c'est le mode de répartition : sur quelle base le prorata a-t-il été effectué ?

Et qu'entendez-vous par "frais de chaudière" ?

JoeJoe a écrit :

Bonjour,
merci de me répondre:

dans le bail il y 2 clauses à ce sujet:

'1/ charges communes de l'immeuble (article 9):

les charges communes locatives comprennent tous les frais de consommation et d'entretien relatifs aux communs de l'immeuble et notamment (sans que cette émunération soit limitative): la consommation des compteurs communs, les consommations d'eau, d'electricité, de combutible et de matériel d'entretien, les frais d'entretien et d'assurance d'asecenseurs et appareils communs de chauffage, d'eclairage et autres appareillages, les émoluments du syndic, les salaires, assurances et charges sociales du concierge et du personnel chargé de l'entretien des parties à usage commun, y compris le jardin, les fosses septiques et les dégraisseurs.
Pour participer aux charges communes, le preneur paiera un montant forfaitaire de 50 euros (45 euros chauffage et 5 euros nettoyage commun)

2/ financement des consommations privées de l'appartement et des charges communes de l'immeuble: provisions ou réglement forfaitaire (article 10)

Le preneur paiera avec son loyer une somme de 50 euros / mois.

Ce montant est destiné à servir d'acompte ou de règlement forfaitaire pour les charges privatives et/ ou communes qui lui sont imputées selon les règles définies aux articles 8 et 9.

(article 8: le preneur interviendra dans le coût du chauffage des parties privatives à raison de relevé annuel caloribel s'il n'existe pas de compteurs individuels de chauffage, de distribution d'eau chaude, d'éléctricité et d'eau de ville, de gaz.)

S'il s'agit d'une priovision, le montant de celle-ci pourra être modifié en cas d'insuffisance. Il tiendra compte des consommations précédentes, de l'évolution des prix et de la consommation des stocks éventuels de combustible. Dans ce cas, également, un décompte détaillé des charges et consommations sera adressé au preneur, au moins une fois l'an.'

Voilà je vous ai mis exactement ce qu'il y a dans le bail.. mais le montant de la facture est super élévé et rien ne me dit qu'on s'est trompés dans la facture.

Merci pour votre aide.

#528 Re : Copropriétés forcées » Assurance, chauffage, charges ? » 06-09-2006 16:18:40

A ma connaissance, il n'existe pas une loi qui impose aux immeubles placés sous le régime de la copropriété forcée de laisser le chauffage allumé en juillet et août. C'est l'assemblée générale qui demeure souveraine et si un copropriétaire ou un occupant veut changer cette décision, il peut utiliser les voies habituelles (mise à l'ordre du jour d'un AGO, provocation d'une AGE s'il réunit 1/5 ièmes des quotités, etc...)

casimir a écrit :

Notre AG a décidé, il y a déjà plusieurs années, de couper le chauffage pendant les mois de juillet et août. Une copropriétaire me signale qu’il y aurait une loi qui impose le maintien du chauffage dans les grands immeubles (250 appartements).
Pourrait-on m’éclairer sur l’existence d’une telle loi qui évidemment serait contraignante pour notre copropriété ?

Casimir
smile

#529 Re : Ventes et achats » clause tontine ou accroissement » 18-08-2006 09:03:31

Il est effectivement possible de ne s'engager que pour trois ans, renouvelable, et aussi modaliser la tontine avec d'autres conditions.

En ce qui concerne le déménagement en France, c'estla loi du pays qui détermine le droit applicable, tant en ce qui concerne l'immeuble que l'ouverture d'une succession. Je ne crois donc pasnécessaire de prévoir ce point dans les modalités de la tontine mais parlez-en quand même à votre notaire.

motocupidon a écrit :

- Malgré la clause suspensive de la tontine, peut-on adjoindre au contrat une période limitée à 3 ans avec tacite reconduction.
- Une cohabitation légale déclarée à la commune. Que se passe-t-il si on déménage en France? Ne vaut-il pas mieux prévoir avant, par ce type de contrat ?
D'autant que les lois fiscales en matière successorale peuvent changer selon les régimes politiques. yikes

#530 Re : Ventes et achats » clause tontine ou accroissement » 18-08-2006 09:03:31

C'est d'autant plus vrai que un projet de loi tend à accorder denouveaux droits à ceux qui auront fait une déclaration de cohabitation légale à la commune,notammenten matière d'usufruit sur la succession, les assimilant pleinement alors, sur ce point, aux époux.

Pour en revenir à la tontine, il est exact qu'elle engendre comme effet d'être signée sous la condition résolutoire du prédécès d'un tontinier et de condition suspensive de l'autre, point de droit quenous ne trouvons pas dans la clause d'accroissement. Comme il m'a semblé que la demande était fiscale, et, que, de ce point de vue, ce détail ne change rien, je ne suis pas étendu sur le sujet.

Pour la petite histoire, la tontine s'appelle ainsi parce qu'elle a été inventée par un moine, au XII ième siècle, quirépondait au nom de "Tonti", et qui a vu là un moyen d'échapper à la taxation "étatique". En effet, les terres et monastères et mêmes dons étaient placés en une sorte de copropriété, mais en tontine. Grâce à la tontine, la part de l'un des moines  venait automatiquement accroître celle des autres moines à son décès. Et comme, grâce à l'effet de la condition suspensive qui présume que cette situation existe depuis le premier jour (celui de l' indivision globale), cette majoration de part ne pouvait être taxée... Pas mal comme ingénierie fiscale moyen-âgeuse, non ?

kaplan a écrit :

Parfois , une déclaration de cohabitation légale à la commune vaut mieux qu'une clause de tontine ou d'accroissement.

Ceci semble vrai pour un bien immobilier inférieur à 150.000 euros où les droits de succession pour cohabitant légaux ( 9% ou 10% selon région )sont inférieur aux droits d'enregistrement ( 12.5% )

A vérifier et à calculer par des spécialistes.

Différence entre clause de tontine et d'accroissement:

-Clause de tontine est une clause d'attribution de propriété subordonnée aux conditions suivantes:
1/acquisition d'un bien par 2 ou plusieurs personnes
2/l'acquisition est assortie d'une condition RESOLUTOIRE ET SUSPENSIVE.
3/le vendeur est impliqué.( le bien lui revient en cas de décès d'une des parties et le survivant reçoit le bien de la part du vendeur )
4/un effet rétroactif .( le propriétaire final est PP au jour de la vente pour la totalité )


-Clause d'accroissement est une clause d'attribution de la propriété subordonnée aux conditions suivante:
1/acquisition d'un bien par 2 ou plusieurs personnes.
2/l'acquisition est assortie d'une CONDITION SUSPENSIVE.
3/le vendeur n'est pas impliqué ( le bien ne lui revient pas en cas de décès d'une des 2 parties ;le survivant reçoit sa part du défunt )
4/pas d'effet rétroactif ( le propriétaire final n'est pas le PP au jour de la vente pour la totalité )

Sue le plan fiscal le situation est identique dans les 2 cas.

Bien à vous
kaplan

#531 Re : Ventes et achats » clause tontine ou accroissement » 18-08-2006 09:03:31

Petit tour de la question du point de vue juridique. Les concubins sont considérés comme étrangers. Cela implique que, en cas de décès de l'un d'eux, c'est la famille du défunt qui va hériter de la moitié d'immeuble qui rentrer dans la succession. Et parmi ces héritiers, certains disposent d'un droit à réserve (un fils, par exemple), ce qui les interdit d'être déshérité, quoi qu'il arrive. Et même si un testament existe, les taux de succession, certes différents selon les Régions, restent toutefois exorbitants (de 30 à 80 % selon les tranches) et obligent souvent le survivant à vendre la maison. Pour remédier à cela, les concubins peuvent acheter sous le régime de la tontine. Dans ce mode d'acquisition, en cas de décès, le survivant est présumé être propriétaire de toute la maison depuis le jour de la signature de l'acte notarié et ne devra pas partager avec les héritiers du défunt. Fiscalement, seuls des droits d'enregistrement devront être acquittés (taux de 12,5 %, 10 %, 6 % ou 5 % suivant chaque situation), ce qui s'avère nettement plus intéressant pour le survivant des deux tontiniers que les taux entre étrangers. Il est également envisageable de ne laisser au survivant que l'usufruit sur la part héritée. En droit, il s'agit de la clause d'accroissement en usufruit, qui permet à la personne qui en bénéficie d'occuper les lieux sans indemnité sa vie durant ou même d'en toucher les loyers. De plus, les droits d'enregistrement ne seront calculés que sur la valeur de l'usufruit, avantage non négligeable. Les héritiers du défunt recevront la nue-propriété qui n'est qu'un droit en devenir. Ce n'est effectivement qu'au décès du survivant, qu'usufruit et nue-propriété seront réunis pour conférer aux héritiers la pleine propriété du bien immobilier. Voilà la différence entre les deux clauses. Sans entrer dans les détails, précisons que les Région flamande et Wallonne ont adouci le sort fiscal des concubins par des mesures récentes en matière de droit successoral, ce qui rend la tontine et la clause d'accroissement en usufruit quelque peu moins attrayantes mais pas dans toutes les hypothèses. On consultera son notaire pour plus d'informations.

motocupidon a écrit :

Bonjour,
Désirant "intégrer" mon amie dans l'achat d'une maison, j'ai lu qu'il y avait la clause de tontine à insérer dans l'acte d'acquisition avec par exemple une période limitée à 3 ans avec tacite reconduction.
On m'a parlé également d'une clause d'accroissement: mais j'avoue ne pas avoir bien compris. On m'a dit du reste que c'était différent de la tontine.
Pouvez-vous m'éclairer? wink

#532 Re : Locations et baux » Garantie locative » 11-08-2006 16:50:38

Tout à fait exact ! Dans les préalables au projet et les travaux préparatoires, on cite cette garantie du CPAS mais on précise qu'elle est trop lente à se mettre en place, ce qui nuirait au locataire, et, aussi, que les propriétaires n'aimes pas trop ce type de garantie.

Grmff a écrit :

Ce projet est déresponsabilisant, voleur, casseur d'économie.

Déresponsabilisant parce que le locataire n'aura plus le sentiment que c'est son argent à lui.

Voleur parce qu'il dépouille le locataire de ses intérêts déjà maigrasses.

Casseur d'économie parce qu'il va mettre dans un fonds public des fonds qui sont gérés par les banques actuellement, et réellmeent réinjectés dns l'économie.

Je rajouterai que ce n'est qu'une méthode pour inventer un machin de plus qui devra bien entendu être surveillé par des politiciens avides de mandats supplémentaires.

Et je terminerai par la solution existante: le locataire peut demander au CPAS de constituer une caution pour lui s'il n'en a pas les moyens. Cette caution est remboursée par tranche en fonction des possibilités du demandeur, parfois sur plusieurs années.

Bref, une fois de plus, les politiciens réinventent la roue avec effet d'annonce, simplement parce qu'ils ne savent pas ce qui existe déjà!!! Et quand je dis "les politiciens" plutôt que "le CdH", c'est que le PS a eu récemment le même genre d'idée

#533 Re : Locations et baux » Garantie locative » 11-08-2006 16:50:38

A signaler : à l'avenir, les intérêts des garanties pourraient servir à constituer un fonds destiné à suppléer à la carence des locataires défaillants.Le CDH a imaginé un nouveau système. Le 10 mai 2006, Joëlle Milquet et Jean-Jacques Viseur ont déposé un projet de loi (Doc 512480/001) qui tend à complètement séparer le bail de la garantie locative, mais également à retirer aux locataires les intérêts bancaires capitalisés de leur garantie. Si le projet aboutit, le locataire ne devra plus fournir la garantie locative à la signature du bail. Il disposera d’un délai de 3 ans ou de la durée du bail si celle-ci est plus courte. Il pourra donc répartir son effort financier dans le temps. Si l’on prend l’exemple le plus courant d’une garantie équivalente à trois mois de loyer dans le cadre d’un bail de trois ans, un locataire pourra constituer durant chacune de ces trois années l’équivalent d’un mois de loyer, ce qui est évidemment plus aisé que de constituer l’équivalent de trois mois de loyer en un jour. De plus, un Fonds fédéral des garanties locatives sera créé. Son objectif : cautionner les engagements du locataire défaillant en suppléant à sa carence totale ou partielle. Mai ce fonds serait alimenté de deux manières. Une partie proviendrait des institutions bancaires, selon un mode de contribution forfaitaire. Mais l’autre partie serait financée par un apport perçu sur les intérêts des garanties locatives existantes. En d’autres termes, les locataires se verraient dépouillés des intérêts capitalisés de leur épargne.


SNP a écrit :

Il est généralement admis que le vendeur ne doit tansférer les garanties que sous déduction des sommes qui lui sont dues par le locataire. Le nouveau propriétaire peut évidemment demander la constitution d'une nouvelle garantie, telle que prévue par le bail.

#534 Re : Copropriétés forcées » Voisins exigeants » 11-08-2006 15:08:44

C'st normal, en homme de qualité, vous ne vous sucreriez jamais et quant au chocolat, inutile de rappeler ce que cela veut dire dans le métier : pas de cela chez PIM : donc : la logique est respectée...

PIM a écrit :

perseverant a écrit : Il le fera il ne m'a jamais tenu la dragée haute....

Grmff a écrit : Citation :Mais mais mais.... Cela fait 2 X que j'ai droit à des si délicates attentions...
Le reste par MP svp. Pour les dragées, j'espère que Pim aura la délicate attention de les partager...




Précisons tout de même - pour lever toute équivoque - que je n'ai jamais vu la moindre couleur de tous ces chocolats et autres sucreries promis à différentes reprises dans ce forum.
Mais ce n'est pas grave.

#535 Re : Copropriétés forcées » Voisins exigeants » 11-08-2006 15:08:44

Il le fera il ne m'a jamais tenu la dragée haute....

Grmff a écrit :

Citation :Mais mais mais.... Cela fait 2 X que j'ai droit à des si délicates attentions...
Le reste par MP svp. Pour les dragées, j'espère que Pim aura la délicate attention de les partager...

#536 Re : Copropriétés forcées » Voisins exigeants » 11-08-2006 15:08:44

Mais mais mais.... Cela fait 2 X que j'ai droit à des si délicates attentions...

kaplan a écrit :

#537 Re : Copropriétés forcées » Voisins exigeants » 11-08-2006 15:08:44

Vendeurs et acquéreurs ne sont pas considérés comme tiers. N'importe qui d'autre oui (créancier, voisin, etc..)

kaplan a écrit :

perseverant a écrit : Oui, parce que la convention qui porte sur une servitude engage  les parties à respecter les particularités du bien immobilier quelque soit les acquéreurs successifs. En d'autres termes, un acheteur est subrogé dans les droits et obligations du vendeur en ce qui concerne les éventuelles servitudes qui grèvent un bien. En droit, on parle du principe de la relativité des conventions. Elle font la loi entre parties, mais, si ce document sous seing privé na pas été transcrit aux hypothèques, il demeure inopposable à tout autre tiers. Autre chose serait de voir le vendeur cacher l'information de la présence d'une servitude. là, on en revient à mon intervention précédente sur le dol.
kaplan a écrit : Et si une servitude a été rédigée sous seing privé entre 2 propriétaires ( pas de notaire ) et que de ce fait elle n'a pas été enregistrée au bureau des hypothéques ; Est ce que les acquéreurs futurs devront se préoccuper de cette servitude?

Excusez moi mais j'comprend pas ?

D'une part vous me dites que même si cette servitude n'est pas transcrite , les futurs acquéreurs devront la respecter quand même et d'un autre côté vous nous dites que " si ce document n'a pas été transcrit aux hypothèques , il demeure inopposable à tout autre tiers "

C'est quoi la nuance entre les 2

#538 Re : Copropriétés forcées » Voisins exigeants » 11-08-2006 15:08:44

effectivement sauf si , hypothèse peu probable, le vendeur a déjà acquis en son temps les deux biens déjà grevés d'une servitude. Par confusion (le fait que les deux biens sont devenus la propriété d'un seul propriétaire), elle a pu disparaître et la vente d'une partie l'aura fait renaître. Le vendeur a pu l'oublier de bonne foi ou pas

Grmff a écrit :

Ben, comme le vendeur reconnait qu'il n'y a aucune servitude, cela annule toutes les servitudes qu'il se serait concédé à lui-même, non?

Pour rappel, dans le cas qui nous est soumis, la maison achetée appartenait au propriétaire de la maison voisine qui revendiquerait une servitude...

Evidemment, dans le cas ou les deux moitiés de maison sont vendue ensembles à des acquéreurs différents en leur racontant des choses différentes, et en mentionnant des choses variables dans les actes, on est pas sortis de l'auberge...

#539 Re : Copropriétés forcées » Voisins exigeants » 11-08-2006 15:08:44

Oui, parce que la convention qui porte sur une servitude engage  les parties à respecter les particularités du bien immobilier quelque soit les acquéreurs successifs. En d'autres termes, un acheteur est subrogé dans les droits et obligations du vendeur en ce qui concerne les éventuelles servitudes qui grèvent un bien. En droit, on parle du principe de la relativité des conventions. Elle font la loi entre parties, mais, si ce document sous seing privé na pas été transcrit aux hypothèques, il demeure inopposable à tout autre tiers. Autre chose serait de voir le vendeur cacher l'information de la présence d'une servitude. là, on en revient à mon intervention précédente sur le dol.

kaplan a écrit :

Et si une servitude a été rédigée sous seing privé entre 2 propriétaires ( pas de notaire ) et que de ce fait elle n'a pas été enregistrée au bureau des hypothéques ; Est ce que les acquéreurs futurs devront se préoccuper de cette servitude?

#540 Re : Ventes et achats » Compromis 10% espèces » 11-08-2006 13:29:03

Je rejoins l'intervention de PIM. Ne payez pas en espèces et , surtout, ne signez rien avant que votre notaire ne voie le projet de compromis. Il vaut beaucoup mieux apporter un chèque certifié au nom de votre notaire qui s'arrangera avec le notaire du vendeur (si ce n'est le même).

Pourquoi pas d'espèces ?

1. que ferez-vous si l'agence tombe en faillite ?
2. le fisc pourrait s'interroger sur la raison de ce mode de paiement.
3. que ferez-vous si la vente n'a finalement pas lieu ? Comme vous l'expliquez, l'agence aura prelevé sa commission puisqu'elle aura trouvé un acquéreur. Reverrez-vous votre acompte ?
4. Un reçu est une preuve, certes, mais bien moins rassurante qu'une trace bancaire d'encaissement de chèque. sur un compte "notaire", lequel est d'ailleurs obligé de consigner ces fonds si le compromis se signe en son étude (ce que je vous conseille)
5. si, comme vous l'écrivez, cette agence voudrait s'arranger avec le vendeur pour éviter la TVA, ne peut-on trouver là une preuve d'un certain manque de rigueur, pour le moins... Pourquoi prendre le risque d'être mêlé à cette pratique frauduleuse ?
6. il existe des lois anti-blanchiment que l'agence doit connaître (v. intervention PIM).
7. Que ferez-vous si le vendeur reçoit quand même son argent et s'avère insolvable ?
8. Entre compromis et acte, il peut arriver toute une série de mauvaise surprises (bien immeuble hypothéqué pour plus du prix, dettes du vendeur trop importantes, vices cachés, mauvaise référence cadastrale, mauvaise surperficie, présence de servitude, problème de mitoyenneté, problème urbanistique, agence mal mandatée (par exemple un copropriétaire n'a pas signé le mandat de l'agence, comme une autre question sur ce site l'évoque, etc.) Quid alors de l'acompte ?

Il existe encore d'autres raisons mais je crois que celles-ci suffisent déjà pour y réfléchir à deux fois.

motocupidon a écrit :

Dans le hainaut, ce sont les rois de la débrouille en tous genres. Comme c'est le vendeur qui doit s'acquitter des frais d'agence. En remettant des espèces au vendeur, ce dernier ne devra que la commisssion htva. L'agence ne déclare donc pas sa commission.
Je ne pense pas qu'il y ait autre danger de mon côté. Mon offre d'achat stipulait bien la remise des 10% au compromis (avec montant indiqué), ce qui sera fait et indiqué sur le compromis.

Pied de page des forums

Pim.be : votre forum de l'immobilier résidentiel belge depuis 2002.

Les dernières discussions sont ici » Récentes | Sans réponse
Règlement du forum | Liste des membres