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Je réponds un peu tard mais merci pour ces quelques pistes.
Apparemment ça n'insipire pas beaucoup de monde. Mais je commencerai très vite par les banques si je me lance dans un tel projet, pour explorer tout de suite les choses possibles et impossibles. Je suis curieux de voir s'il y a une marge de négociation lorsqu'on apporte très peu de capital de départ...
On aborde ici souvent l'emprunt auprès des banques en vue de l'achat d'un immeuble pour la location.
Mais je voudrais parler d'une variante : emprunter auprès d'une banque 100 % (voir 125%) de l'argent nécessaire à la construction de plusieurs maisons unifamiliales bel-étage pour les revendre directement.
Envisageons que je possède déjà le terrain, et que je voudrais y construire 3 maisons mitoyennes.
Quelques questions :
Est-ce que ce genre de projet à des chances d'aboutir si je ne mets rien sur la table (cash), si ce n'est un terrain existant, et un très bon projet architectural bien documenté, ainsi qu'un budget précis avec les différents corps de métier et intervenants?
Quelle est la fiscalité sur ce genre d'opération ? Je dois créer une société ou être indépendant ? Sachant que l'immobilier n'est pas mon occupation.
Et si je veux garder l'une des maisons pour moi en espérant que le prix de vente des 2 autres couvre la construction de la troisème, devrais-je payer des impots sur la valeur de cette maison considérée alors comme une « rémunération » ?
Je compte faire des recherches plus détaillées on-line sur la documentation officielle, mais si des gens peuvent déjà me mettre sur la voie ou relater des expériences, ce serait bien utile. Merci d'avance.
Je viens de faire la mise en conformité électrique d'une maison unifamiliale en Wallonie.
J'étais tout juste à la limite des 18 mois, 1 semaine avant le délai. J'avais déjà pris des renseignements au cas où l'électricien ne pouvait pas venir plus tôt. Et on m'a donné un numéro de téléphone à la Region Wallonne. Il faut appeler et demander une rallonge de délai. Ce qu'ils accordent facilement selon ce qu'on ma dit. Mais bien garder la preuve par écrit!
Cela dit, je n'en ai pas eu besoin, car ça s'est fait dans les temps. L'agent de Vincotte est passé et j'ai reçu la conformité.
J'ai demandé au controleur ce qui se serait passé si je n'avais pas mis en conformité, et il m'a dit: rien.
Ils ne transmettent pas cette info (du moins pour le moment).
Cependant, les problèmes peuvent survenir:
1/ A la revente, il faudra produire à nouveau un certificat de controle, et là, il y aura probablement déclaration de retard. Si ça se compte en années, ce sera probablement une amende. Combien? Aucune idée, ça fait partie des méandres de l'administration que l'on découvre uniquement quand on est dans le cas.
2/ En cas de sinistre. Même si on relate ici des cas où l'assurance indemnise même si pas conforme, je ne jouerais pas ce jeu-là. Inutile de donner aux assurances une raison de contester.
Bref, en ce qui me concerne, je considère que c'est un domaine qui doit impérativement être réglé dans les règles, même si dans l'immédiat il n'y a pas de sanctions visibles.
Et puis, en cas de revente, vous pourrez produire fièrement un certificat "OK", ce qui ôte une incertitude de plus à l'acheteur, et vous donne plus de crédibilité pour demander un bon prix.
A noter que le compteur général du gestionnaire de réseau (GRD) est endommagé et dangereux (mais ça ne fait pas partie du controle) et que j'ai fait une demande pour qu'ils viennent le réparer, et qu'à ce jour ma demande n'a pas eu de suite. Ils ne sont pas pressés... Je vais les recontacter et insister.
Les irrégularités urbanistiques sont fréquentes. Quand j'ai acheté ma maison, aussi bien le vendeur que l'agent ont menti délibérément en disant qu'elle était en règle. Un simple appel téléphonique au bureau de l'urbanisme de la commune m'a permis de connaitre en 5 minutes le problème.
Le cadastre est plus lent, il faut faire une demande par courrier etc... Et effectivement, ça ne vous renseigne pas sur les infractions urbanistiques. Et ne vous fiez pas au PEB, il ne traite que d'énergie, et le fait déjà souvent approximativement.
En me déplaçant au bureau de l'urbanisme après mon appel, j'ai pu discuter avec un autre employé, avec lequel j'ai obtenu encore plus d'info. Il m'a laissé consulter les documents de la maison, les photos des façade du dossier, les plans d'architecte.
En principe, pour en avoir un double, c'est payant, et parfois lent s'ils doivent aller les rechercher aux archives.
Cela dit, infraction urbanistique ne rime pas forcément avec gros problème. Parfois ce sont des petites choses, que vous pouvez résoudre facilement après l'achat. Et vous pouvez vous en servir pour faire baisser le prix.
Par contre, VOUS en êtes responsable dès que vous devenez propriétaire. Que vous étiez au courant ou pas. Donc si c'est une irrégularité importante, faut être très prudent.
Si annexes illégales, soit les régulariser si possible, soit les détruire. Et toujours amendes possibles. Impossible à prévoir, ce sera décidé après.
Je n'ai pas eu besoin d'un certificat. Le dialogue avec les gens de l'urbanisme a suffit. Mais ça peut dépendre des commune et de leur ouverture.
J'avais fait rédiger des clauses par le notaire dans le compromis pour me protéger au cas où le problème soit plus gros que ce que je pensais, mais je me demande bien ce que ce genre de clause pourrait valoir si vraiment je devais l'utiliser...
Puisque vous avez déjà signé, vous êtes engagés. Et les clauses suspensives ne s'appliquent pas aux problèmes urbanistiques.
Par contre, si vraiment il y a un gros problème, dans votre cas, j'utiliserais la clause du crédit pour me sortir de ce mauvais pas. En principe, c'est pas conçu pour cet usage, mais si le vendeur essaie de vous rouler, il ne faut pas accepter d'être une victime.
D'autant plus que ça modifie la valeur de la maison, donc d'une certaine manière la justification de l'emprunt. Demandez un pret à deux institutions (sans trop insister), en expliquant la dévalorisation de la maison à cause de ce problème, on vous le refusera, et il ne vous reste plus qu'à oublier cette mauvaise affaire.
Mais je le répète, parfois ça peut être une bonne affaire. Ex : une vieille et moche annexe illégale à coté d'une maison à bon prix. Faire abattre l'annexe est vite fait et pas trop cher, et vous voilà propriétaire d'une maison en règle à bon prix. Mais c'est au cas par cas. Si l'annexe en question représente un tiers de la surface de la maison, et qu'en plus elle est censée justifier le prix élevé demandé, c'est tout autre chose.
Si le locataire utilise le bien à 100% en résidentiel (donc il ne décalre rien pour son activité professionnelle - attention aux locataires employés qui reçoivent des "frais propres à l'employeur" pour leur bureau à la maison...), vous devez indiquer les RC des immeubles que vous louez en regard du "gentil" code 1106. Le fisc indexera les RC, les multipliera par un certain facteur et ajoutera le tout à tous vos autres revenus.
Dans votre cas, la taxation sur des loyers même non professionnels va vite atteindre les 50% car je suppose qu'avec un revenu net de 4000 €, votre brut dépasse allègrement les 9.000€ / mois....
Panchito, je n'ai pas bien compris. Pouvez-vous préciser SVP ces 2 points?
1/ Taxation sur les loyers même NON professionnels de 50% parce qu'il est déjà dans la tranche au-delà de 50%? N'est-ce pas uniquement le RC qui est ajouté, comme vous l'écrivez? Les loyers mensuels non professionnels ne sont pas taxés, non? C'est quand même ça la particularité de la Belgique par rapport, par exemple, à la France. Du moins c'est ce que je croyais savoir...
2/ Vous voulez donc dire que si je loue mon appart à un locataire qui me dit vouloir simplement y habiter, et qu'il est en fait indépendant et déclare ça en partie comme bureau (ou employé avec télétravail), JE vais avoir des compléments d'impots à payer par après, avec peut-être même une amende parce que le fisc va croire que je voulais dissimuler l'usage de mon appart? Donc c'est une dépendance supplémentaire par rapport au locataire. Faut espérer qu'il dise la vérité concernant son usage?
PS: je ne tente pas de dévier le sujet d'origine, mais au contraire d'approfondir la question qui m'intéresse beaucoup.
falitch, je comprends bien votre question et je me la pose aussi.
J'ai été dans ma jeunesse locataire pendant 10 ans, sans me motiver à acheter, et forcément je regrette un peu.
Néanmoins, j'ai aussi bénéficié d'un loyer bas pendant ces 10 ans, peu indexé, dans un quartier de qualité fort recherché où je n'aurais probablement pas pu vivre si j'avais du acheter. Parce que trop cher à l'achat. On dit dans ces cas-là que c'est de l'argent « perdu ». Mais la qualité de vie que j'ai eu pendant ces années-là, ça s'évalue comment ?
De plus, voici un exemple de vente récente, dont je connais le vendeur :
Achat il y a 4 ans d'une bonne maison datant de 1981, dans un très bon quartier de Wallonie proche d'un pole d'entreprises (fort recherché par des gens à bons salaires stables) pour 200.000 euros.
Il a d'abord voulu y habiter, mais suite à un changement familial brusque (on est plus dans les années 50, le mariage, c'est pas pour la vie...), il l'a mis en location. Tentative de transformations pour mieux rentabiliser, mais gestion pas très pro car pas beaucoup le temps d'être un bailleur. Du coup, litiges avec les locataires parceque travaux pas exécutés, loyers pas payés, etc...
Finalement il revend récemment pour... 215.000. Donc même pas de quoi récupérer les frais d'achat. Et on ne peut pas dire que les loyers ont couvert quelque chose, puisqu'il a investi dans des travaux et que les derniers loyers sont impayés.
Bref, il aurait peut-être même mieux valu pour lui de laisser cet argent sur son carnet d'épargne à du 1,5 %...
Mais j'avoue, pour ne pas trop noircir le tableau, qu'il a géré ses locations en total amateur négligeant. Comme le dit grmff, c'est manifestement un choix de vie à prendre au sérieux, pas un investissement qu'on peut laisser dormir et qui rapporte sans rien faire.
Moi je ne me sens pas l'âme d'un bailleur. Je suis un peu misanthrope, j'ai pas envie de devoir m'intéresser à la vie des gens pour comprendre pourquoi ils ne peuvent pas me payer le loyer. Même si effectivement, quand on le fait sérieusement, ça doit permettre de dégager un bénéfice plus rassurant qu'un placement fantaisiste en bourse.
J'essaie d'acheter avec l'idée d'y habiter pour longtemps. Je n'aime pas trop la perspective d'accumuler des biens qui devront être loués, dans une Belgique dont l'avenir à court terme et plus qu'incertain (comprenez : taxations diverses et solvabilités des citoyens).
On ne peut pas parler d'immobilier sans lorgner vers le politique. Quand Bart va scinder la sécurité sociale, qu'est-ce qui va se passer en Wallonie ? Ca va pas être beau à voir. Une percée continue du PTB communiste ? Un virement encore plus à gauche du PS pour récupérer les électeurs ? Je ne pense pas que ces gens-là font des intérêts des propriétaires une priorité...
En voilà un sujet sur lequel j'ai quelques infos.
J'ai acheté il y a deux ans une maison dans la périphérie du centre de Liège. Le vendeur me la proposait en tant que « bon investissement » car divisée en appartements.
Comme je suis parano, la première chose que je fais est de téléphoner à l'urbanisme (avant l'achat bien sûr). Réponse directe : « Division refusée !» Et Procès Verbal en cours.
J'appelle la région wallonne et le fonctionnaire en charge du dossier, qui confirme l'infraction et n'en démord pas. Par contre, impossible de savoir si ça ira plus loin (amendes etc...). Ca c'est la surprise des méandres de l'administration.
En fait, moi je voulais en faire une maison unifamiliale, donc ce problème n'en était pas un pour moi. J'ai donc négocié avec les parties concernées pour éviter les ennuis. Et j'ai remis la maison en ordre. En principe, aucune amende ne devrait m'être infligée vu que je n'ai bénéficié d'aucun loyer, mais on ne sait jamais, j'attends encore un an et une réponse...
Je confirme qu'à Liège on aime plus les divisions sauvages et on est très pointilleux. Ca contraste d'ailleurs avec le laxisme général. Mais je ne me plains pas d'un début de rigueur retrouvée. Je n'ai pas envie de vivre dans un quartier qui ne ressemble à rien.
Attention, je ne parle même pas de marchands de sommeil. Ici, le batiment est moderne, sain et très confortable. La division a quand même été refusée pour quelques centimètres qui manquaient par ci par là, ou une toilette sur le palier (donc pas assez privée).
A noter que l'ancien propriétaire a des activités en politique et connait du monde... et ça n'a pas suffit !
J'ai aussi connu quelqu'un qui loue une de ces vieilles maisons de maitres dans le centre de Liège divisée en appartement. Je ne sais pas s'il était en règle, mais quelle vieille ruine... Enfin, je ne dis pas que ce n'est pas rentable, il y a effectivement une forte demande pour ce genre de petit studio ou appart à 300/400 eur. Mais la batisse était loin d'être saine, avec des tuyauteries pourries (bien cachées derrière des plaques de platres neuves), l'électricicté plus que douteuse, et le gaz, j'ose même pas imaginer.
Depuis l'explosion du centre de Liège, il me semble évident qu'on va vers plus de contrôle. Je ne voudrias jamais vivre dans ces batiments. Le bailleur tire sur la corde avec des bricolages bon marché, mais combien de temps ça tiendra encore ?
C'est un grand chantier ça c'est sûr. Difficulté pour les locataires à se loger si moins de logements, sans doute. Mais surtout, frais à charge pour les propriétaires... A mon avis, l'état (en banqueroute) n'hésitera pas à faire porter un maximum de poids financier au bailleur pour atteindre un parc immobilier décent. S'il faut le faire, il faut le faire.
Et on ne parle même pas ici des investissements pour économie d'énergie (la parc immo wallon est loooin des standards mondiaux ou européens qui se mettent progressivement en place, qui va payer?), ou encore, pour rejoindre un autre sujet... de la taxation des loyers probable.
Il faut bien réaliser que ce n'est plus la Belgique d'antan. Les vieux schémas ne fonctionnent plus (ou du moins plus pour longtemps).
Bien entendu je suis d'accord avec vous, mais nous savons que ce n'est pas le bon sens qui guide notre gouvernement. Détruire le marché immobilier qui est encore un des seuls secteurs dans lequel les citoyens ont confiance ? Moui... ça doit sembler une bonne option pour les adorateurs du noeud papillon.
Nos élus se sont discrètement intéressés au projet français :
http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/09/03/cecile-duflot-annonce-une-loi-pour-prolonger-l-encadrement-des-loyers-de-facon-durable_1755120_3224.html
Bien sûr, on y est pas encore, on parle ici de certaines zones, d'aménagement etc... Mais l'incertitude, c'est parfois même pire. Bien sûr c'est la France, mais la tendance est à l'harmonisation.
Et puis, bonne ou mauvaise idée, un gouvernement avec des caisses vides, il est prêt à tout. Bien sûr, nous savons que ce pourrait être catastrophique à moyen/long terme, mais on est toujours dans la mesurette d'urgence à très court terme. Après moi le déluge, comme d'habitude.
Boucler un budget, trouver quelques miettes dans les fonds de tiroirs, faire plaisir à quelques électeurs pour conserver quelques mandats, il n'en faut pas plus pour qu'une politique prenne une certaine direction.
Concernant la taxation des loyers, un argument qui m'a été donné contre, c'est que beaucoup de pensionnés en Belgique possèdent disons un seul petit bien à louer, qui leur procure un complément de pension. Et que le gouvernement ne voudrait pas toucher ces gens-là. Je ne le pense pas. Car par rapport à ce que notre gouvernement appelle « les plus vulnérables », un pensionné qui loue un appartement, c'est déjà un capitaliste nanti. Donc il n'y a pas de raison qu'il ne contribue aussi.
Entre les enquêtes et procédures difficiles et délicates pour récupérer des impots de grandes entreprises ou de contribuables délocalisés, et la facilité de taxer l'immo, le choix est vite fait.
De toute façon, il faudra trouver de l'argent, et l'entreprise étant une espèce en voie d'extinction dans nos contrées, il faudra bien aller le chercher quelque part. Peut-être pas tout de suite, mais ça finira par arriver. Embetant quand on est censé investir dans l'immo sur minimum 10 ans, voire 20...
Je suis actuellement acheteur en recherche, et vendeur prochainement. J'ai également suvi l'année passée quelques transactions de proches. Je scrute les beaux quartiers Est de Bruxelles, la Brabant Wallon que je connais bien, et la Wallonie profonde.
Certes on sent un doute qui s'installe, mais du même ordre que l'euphorie qui a précédé. C'est à dire fondé sur pas grand chose. L'air du temps ne correspond pas forcément au concret.
On entend toujours les impatients qui revent depuis des années que les prix s'effondrent, mais dans la pratique, j'ai l'impression que ça se vend toujours bien.
Pour des maisons autour de 200.000 euros en Wallonie, ça part vite. Généralement quand je contacte l'agence, c'est déjà parti. Je me demande d'ailleurs s'ils ne laissent pas volontairement les annonces en ligne plus longtemps pour se faire une base de clients...
Je fais aussi un suivi de certains biens sur le site immo connu. Ca part bien.
J'ai suivi de près récemment la vente d'un bel appart à Bruxelles (je connaissais le vendeur, donc il me racontait tous les détails), avec l'appart voisin similaire en vente par hasard exactement au même moment. Sauf le prix. Le premier était déjà à un prix que j'estimais très élevé, mais correspondant au marché, en étant « optimiste ». L'autre, du voisin, était franchement dans la catégorie « on essaie, on sait jamais si un pigeon passe par là ».
Résultat : le premier vendu en 2 mois, acte passé rapidement, le nouveau propriétaire dort déjà dedans alors que l'autre... est toujours en vente. Il a baissé de 5.000 euros entre temps...
Autre exemple d'une personne proche, acheté en Wallonie dans une région sinistrée mais néanmoins un des rares beaux quartiers où les jeunes couples cherchent des petites villas autour de 230.000 eur. Ca part en 1 à 2 mois sans agence. SAUF : dès que ça dépasse un seuil d'envrion 240.000. On dirait que les gens bloquent au-delà. Et surtout si la maison est vraiment mauvaise. Exemple : une qui est en vente depuis 6 mois. Look vraiment laid qui ne ressemble à rien, toiture clairement usée, tracé d'humidité partout sur la façade et trop chère par rapport à ce qu'on trouve dans les rues du quartier. Pour couronner le tout, vendue par la plus mauvaise agence du coin. Donc là, ça reste et ça pourrit sur place.
A part ça, à Woluwe et autour, des bel-étages plutot quelconques à 500.000 eur et plus, qui partent en 3-4 mois...
La crise ? Les prêts des banques ? TOUS les gens que je connais qui achètent le font grâce à des dons des parents ou des héritages. Et comme vous le savez, l'épargne des belges est encore importante. Les jeunes qui doivent compter uniquement sur leur job, ils peuvent juste rever.
Autre élément important : les fonds de l'étranger. Les acheteurs qui mettent le plus et dépassent les limites raisonnables ne sont pas belges. Ou alors ils sont belges mais ont de la famille fortunée à l'étranger qui aide. Ils semblent surtout acheter un cliché « Bruxelles capitale de l'Europe » sans vaiment connaître la réalité...
Selon moi, ce qui va vraiment affecter le marché ce sont les nouvelles lois à venir. Je
vous prévois :
1/ Blocage des loyer (nos élus s'intéressent beaucoup à ce qui se fait en France en ce moment)
2/ Le coup de grâce : taxation réelle des loyers.
Le 1/ est bien entendu utile pour éviter que les proprétaires n'augmentent les loyers à cause du 2/.
Là, ça va pas rigoler sur le marché de la location. Certes les achats pour habiter restent élevés, mais si les propriétaires bailleurs liquident leur biens... ça va faire mal.
Et puis, avec des loctaires toujours plus insolvables (la face cachée du « boom » démographique bruxellois), et des lois toujours plus souples, je pense que les biens à louer seront une sorte de réquisition de l'état qui ne dit pas son nom, gérés à perte par des propriétaires privés sans alternative et coincés... Une sorte de grand CPAS généralisé. Avec tous les tracas pour les prorpriétaires qui dégageront un rendement très faible.
Bien sur, on nous a dit que la taxation des loyers, c'est pas pour le budget de cette année. Non, pas cette année... mais après ? Peut-être même pas l'année prochaine. En fait, le gouvernement veut sans doute attendre que l'épargne se déporte vers l'immo au maximum (par crainte de l'inflation, de la bourse etc...). C'est beaucoup plus facile à contrôler aussi. Beaucoup plus aisé pour les successions. Alors quand tout sera mis dans la brique... crac! Addition des loyers aux revenus annuels.
Bonjour, j'ai également un problème similaire, mais peut-être plus complexe.
Mon voisin du haut vient de refaire la structure du plancher, et c'est devenu plus bruyant. Il n'a pas fait l'isolation dans les règles de l'art en "oubliant" des couches.
Or, il apparait clairement que c'est contraire à l'acte de base de l'immeuble, qui prévoit des critères précis d'atténuation des décibels, et des matériaux à utiliser pour respecter le confort acoustique de l'immeuble.
Devant un juge de paix, je suppose qu'il pourrait être contraint assez facilement de refaire son plancher.
Mais en discutant à l'amiable par lettres écrites, nous sommes arrivés à un accord intermédiaire qu'il fasse attention à ne pas faire trop de bruit.
Il respecte actuellement cela, mais s'il met son bien en location ou si sa situation familiale change (enfants), ça pourrait devenir vite très bruyant.
Dans le même temps, je devais vendre mon logement pour d'autres raisons. Je compte informer les futurs acheteurs qu'on entend les bruits de voisinages. Mais pourrait-on me reprocher d'avoir caché le fait que le voisin ne respecte plus l'acte de base?
Sachant que des lettres ont été échangées, mais que ça n'a pas été prouvé légalement, juste des suppositions.
Après tout, ce n'est pas moi qui suis en infraction. Ce n'est pas un vice de mon appartement, mais de SON appartement.
J'aimerais évidemment ne pas parler de ce plancher et de l'acte de base, n'étant même pas sûr que c'est véritablement une infraction.
Est-ce que je risque que l'acheteur me reproche plus tard un vice caché?
Merci.
Je me permets de dévier un peu ce sujet, mais j'ai une question portant sur une variante: ma propriétaire, avec qui j'ai signé un bail il y a plusieurs années est décédée, et c'est un administrateur provisoire qui gère le bien en attendant de terminer la succession compliquée.
Quand je voudrai récupérer la garantie locative, cet administateur aura-t-il le droit de signer à la place de la propriétaire (je lui paie le loyer à lui en attendant)?
Citation :
1/ donnent en katimini des sommes d'argent à leurs enfantscertainement pas en catimini ! Au contraire !
Il faut, avec des modalités très précises (cfr votre notaire au sujet du don manuel) à respecter, soit
- donner selon acte authentique de donation (dont coût, à Bxl, de 3%)
- soit faire un simple don manuel sans acte, mais cela rentre dans la masse successorale si décès avant 3 ans
Voilà une bonne précision, j'avais aussi avalé de travers à la lecture du terme "en katmini", on est en Belgique quand même :-)
Cela dit, merci en passant aux intervenants pour ces exemples chiffrés, même si ça ne me concerne pas, ça m'éclaire pour d'autres sujets.
Question: comment évalue-t-on le "juste" prix d'un bien en nue-propriété pour l'achat afin de ne pas avoir de contestation du fisc par après??
Et qu'en est-il des droits et frais? Comme pour un achat normal, en appliquant simplement les pourcentages au prix de la nue-propriété?
Bonjour,
Je dois mettre un bien un vente publique à Bruxelles et j'hésite sur la date à proposer au notaire.
Je suis pressé d'en finir, mais je pourrais malgré tout attendre encore quelque mois.
Je me demande si l'hiver, surtout la période glaciale que nous connaissons empecherait les amateurs de venir pendant les visites.
J'en ai parlé avec un agent immo qui semblait bien connaitre son domaine, et il m'a dit quelque chose qui me semble être vrai: pour les ventes en général (publiques ou non), en été, il y a plus de candidats acheteurs, mais beaucoup de "touristes" qui se promènent. Donc plus de travail pour rien. En hiver, moins de candidats, mais uniquement ceux qui sont vraiment motivés.
Et effectivement, ayant moi-même été acheteur récemment, en été on se disait "ha il fait beau, on va aller visiter des maisons" plutot pour s'occuper un après-midi ensoleillé. Par contre, quand on a du absolument acheter le plus rapidement possible, c'était en hiver, et malgré une couche de neige épaisse, on s'est quand déplacé pour une visite d'une maison intéressante, qu'on a d'ailleurs acheté.
Cela dit, quand la neige était vraiment trop présente, on reportait.
Alors, hiver moyen, ventes correctes, hiver rigoureux, pas de vente?
Les rues commerçantes et les marchés sont déserts quand il fait vraiment trop froid...
Par rapport à la vente publique, mon inquiétude est que le prix atteint soit ridicule.
Je me demande quel genre d'acheteurs viennent aux ventes publiques? Des pros qui ne font que ça et cherchent la bonne affaire au prix minimum? Je connais très peu de particuliers qui m'on dit avoir trouvé leur bien par vente publique. Généralement les gens considèrent que c'est trop compliqué (comprendre la procédure, surenchères, etc...) et risqué (pas de clause suspensive de pret!).
D'ailleurs, puisqu'il faut disposer de l'argent de manière certaine, je suppose que ça ne s'adresse qu'à des acheteurs aillant déjà une solide base financière??
Y a-t-il des gens expérimentés dans ce domaine ici SVP? Acheteurs ou vendeurs.
Ah oui, et j'oubliais:
et de prier pour tuer dans l'oeuf les nouvelles taxes en gestation.
Où ça en est? Quelqu'un a des infos?
Parce que lorsque la Flandre va faire sécession, il va bien falloir aller trouver de l'argent pour sauver le navire Wallonie qui coule...
Qu'est-ce qui est immobile et qui ne peut pas partir à l'étranger?
Je me pose exactement la même question que ce sujet.
Ce n'est pas seulement le neuf qui n'est pas intéressant pour louer, mais l'ancien vendu à prix d'or aussi.
Actuellement j'en discute beaucoup avec un ami qui possède ceci: un petit appartment 1 chambre à WSP, acheté 90000 euros en 2002, estimé environ aujourd'hui à 200.000 euros...
Alors pour lui, s'il le met en location, ça peut éventuellement être une bonne affaire, mais pour celui qui l'achète aujourd'hui en pensant bien placer son argent c'est une autre histoire.
C'est le cas de son voisin dans la copropriété, qui a acheté un appart similaire en 2007, cher, et qui l'a mis en location directement. Il dit que ça lui sert de placement pour assurer sa pension future dans 20 ans. Je ne sais pas s'il rentre dans ses frais actuellement...
Je me rends compte qu'il faut bien savoir QUAND et COMMENT les gens propriétaires on acquit leur bien avant de leur demander si c'est rentable.
Je connais quelques propriétaires très heureux, forcément, ayant constitué leur patrimoine immo il y a plus de dix ans, ou par héritage. Donc oui, pour eux, la situation actuelle doit être très rentable.
Mais c'est ce qui fait courir les bruits de super rentablité. Hors, quand un novice se lance, avec ses seules économies, et sur le marché d'aujourd'hui, ce n'est plus du tout la même rentabilité...
Intéressant l'idée des 6 mois, je n'avais encore jamais lu ça sur ce forum. Je ne savais même pas que ça existait. C'est pas 1 an minimum?
Maintenant, en pratique... Sachant que nous vivons dans un état ou le présumé petit malheureux à tous les droits, si un "malheureux" locataire signe ce bail de 6 mois, que pendant cette période il ne remplit pas ses devoirs, et qu'on ne veut pas reconduire le bail MAIS qu'il s'incruste, et refuse de quitter les lieux... est-ce qu'un juge de paix va accepter de le mettre dehors???
Parce que finalement, bail de 6 mois ou pas, on retombe dans la situation fort similaire du locataire qui ne paie pas, mais qu'on ne met pas dehors parce que "ça ne se fait pas" en Belgique.
De même que la clause dont vous parlez cpb, j'aurais bien aimé utiliser pareille clause, mais je pense que ce sont de douces illusions. Tout d'abord, il faudrait voir si ça a une valeur juridique, et même si c'était le cas, le locataire dira "bin oui, et alors? je reste". Et le juge de paix (après quelques mois) dira "bin oui mais qu'est-ce qu'on peut y faire? que voulez-vous, il n'a plus d'argent, on ne peut quand même pas le mettre à la rue"...
Je me trompe?
Sujet intéressant et commentaires tout aussi intéressants. Car je serai bientot amené à mettre en location un bien, et je ne manquerai pas de me souvenir de ce que je lis, je prends des notes.
Dès que j'aurai le temps, je vais demander des offres réelles pour mon cas à des assurances, tant pour loyers impayés que les actions juridiques. Je ferai mes calculs, et je viendrai ajouter mes conclusions ici.
Pour le moment, d'après ce que je lis et ce que j'entends autour de moi de gens qui louent leurs biens, quand un bailleur se plaint d'avoir beaucoup d'ennuis avec un locataire et qu'on creuse un peu (je pose toujours des questions détaillées) on se rend compte qu'il y a souvent une absence totale de "sélection" et de prudence de la part du bailleur.
J'avais déjà fait une petite CHECKLIST des éléments à vérifier pour un candidat locataire, sur base de différents posts ici. Reste à voir évidemment s'il est posible de trouver un locataire qui répond à tout cela. Ou si, comme vous le dites, un locataire parfait ça s'appelle... un propriétaire.
La mise en location serait-elle finalement l'acceptation d'un risque pour dégager un bon rendement? Tout comme un placement en bourse?
...Parce qu'à une vente aux enchères, vous n'avez pas de clause suspensive de prêt! Si vous levez la main, vous vous engagez à acheter.
Ha justement j'allais poser la question. Je vais bientot être confronté à une vente publique donc ce sujet m'intéresse.
Mais alors, est-ce qu'il n'y a pas régulièrement des problèmes APRES la vente publique lorsqu'un acheteur mal préparé à la scéance se rend compte qu'il a eu les yeux plus grands que le ventre?
Je suppose que les sanctions sont lourdes dans pareils cas. La vente est considérée comme faite dès l'adjudication? Ca vaut compromis je suppose? Donc droits d'enregistrements dus à l'état etc...
Mais même s'il y a des sanctions, lorsque l'acheteur ne peut pas payer, en attendant le vendeur est bloqué... Y a-t-il une sorte de vérification de la solvabilité des participants avant une enchère, ou n'importe qui peut entrer?
Sur les sites d'enchères/brocante, pour une enchère sur un simple objet par exemple, des gens se rétractent quand il se rendent compte qu'ils ont mis 20 euros en trop par rapport à leur budget, happés par l'ivresse du moment... Alors quand des milliers d'euros sont concernés, ça doit faire des problèmes non? Comment ça aboutit en général les ventes publiques? Bien?
La seule "assurance" que vous pourriez établir à ce jour, est d'établir un rapport par un ingénieur en stabilité sur la situation de fait, à ce jour. Vous pourriez ainsi établir votre bonne foie, au cas où... et si la situation actuelle nécessite quelques modifications/renforts, ceux-ci apparaîtrons dans ce rapport.
Votre remarque est intéressante et donne une piste de recherche merci. Je viens justement encore de poser la question à un autre assureur, qui ne connait aucune couverture de ce type.
Il semblerait que recevoir une somme d'argent pour des réparations en cas de problème est utopique. Par contre, une assurance juridique étendue oui.
On m'a donné comme noms das.be et arag.be
Quelqu'un a une opinion les concernant?
Cela dit, ce n'est pas vraiment ce qu'il me faut, car dans mon cas, il est peu probable que je trouve quelqu'un contre qui me retourner. Architecte mort, entrepreneur aussi, plans inexistants, 3 propriétaires différents...
Le batiment a été expertisé par un spécialiste et rien de suspect n'a été trouvé, mais je voulais voir si malgré tout une couverture existait. Apparemment non.
Un ami qui vient de faire le PEB de sa maison bel étage 3 façades en Wallonie a payer 400 euros, mais je ne sais plus si c'est TVA comprise ou pas.
Je suis favorable à cette initiative du gouvernement, mais il faut bien reconnaitre que pour le moment, c'est un peu léger. Beaucoup de gens se plaignent de la qualité de ce papier, et de son cout.
Le document est souvent un "copié/collé" de phrases toutes faites, et de recommandation générales pour améliorer la maison. Des recommandations que vous trouverez dans n'importe quel magazine immo au supermarché.
D'après mes infos, les prix sont plus bas en Flandre, car il y a une concurrence plus saine. En Wallonie, il y a temporairement une petite pénurie d'experts PEB, donc les prix sont exagérément élevés. Certains y voient un bon business. Faites le compte : 400 eur pour quelques heures de travail, sans matériel ou investissement, tous les jours de la semaine... un bon job de freelance.
Les architectes peuvent bien sur passer la formation et devenir expert PEB. C'est même très attractifs pour eux, souvent plus que de construire des maisons (faibles honoraires, peu de clients, lourdes responsabilités).
Qu'il ne se déplace pas est possible, car le PEB est une analyse très théorique, basée sur les surfaces, la conception des murs et du toit etc... Des choses qu'on voit mieux sur un plan qu'en vrai. Donc si c'est lui qui a conçu la maison, il peut faire ça de son bureau.
Par contre, pour l'impartialité ça... j'hésite. Théoriquement, il est certifié, donc il y a une certaine déontologie mais bon... Dans ces cas-là, je préfère des avis indépendants si c'est important.
J'ai fait expertiser la structure d'un batiment récemment (rien à voir avec le PEB), et j'ai cherché exprès dans l'annuaire un architecte qui n'avait jamais vu le bien, et ne connaissait personne dans la région, alors que j'avais un architecte sympa sous la main, qui connaissait déjà le batiment pour y avoir travaillé, mais dont je doutais de l'impartialité (copain avec l'entrepreneur...).
La véritable analyse utile selon moi est celle en thermogaphie infrarouge, qui montre les endroits exacts de pertes de chaleur etc... Mais ça, c'est beaucoup plus cher. De l'ordre de 1000 à 2000 euros je pense.
Quoi qu'il en soit, c'est une obligtion, et en principe les (bons) notaires sont stricts quant à la présence de PEB avant tout compromis. Donc, demandez quelques devis pour trouver un bon prix, mais ne vous attendez pas à un un PEB à 100 eur...
Chose étonnante:
* Mon notaire (de Bruxelles) était catégorique : pas de PEB = pas de signature de compromis (qui pourrait d'ailleurs ne pas être valable si signé sans)
* Mais un autre notaire de Bruxelles, qui a passé l'acte de la maison d'un autre ami récemment, n'a même pas vu qu'il n'y avait pas de PEB! Et le voilà donc avec sa maison achetée sans PEB. Certes le document n'aurait de toute façon pas donné beaucoup d'infos sur sa maison, mais quand même, il y avait droit.
Comme quoi, cette loi qui change beaucoup est encore mal comprise, et 2 notaires de Bxl ont 2 attitudes diamétralement opposées. Et en ce qui me concerne, je préfère quand même être en ordre et avoir ce bout de papier...