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Bonjour,
Je louais un appartement pour une durée de deux ans, au bout d'un an et deux mois j'ai demandé a la proprietaire si je pouvais partir. Elle m'a autorise si je trouvais un remplacant dans les memes conditions. J'ai donc entrepris les recherches d'un nouveau locataire. J'ai publie des annonces, fait visiter etc. J'ai trouve une personne, proprietaire d'un supermarché, donc tout a fait solvable. Elle etait interesse par un bail de courte duree, voire de prendre la suite de mon propre bail. Elle voulait emmenager fin aout. Nous avions donc pris non disposition. La proprietaire semblais interesse mais finalement elle a refusé cette personne pour des raisons on ne peut plus obscure qu'elle cherche regulierement a dementir.
Nous avons donc continuer a chercher un autre remplacant qui a emmenagé en octobre.Ajourd hui elle nous demande un mois d'indemnite pour les demarches effectuer pour trouver un nouveau locataire, bien qu'elle n'est pas bougé le petit doigt, plus le mois de septembre.
J'estime etre dans notre droit et ne souhaite pas payer ce qu'elle me réclame.
Je recherche donc tous conseils, informations ou autres que vous pourriez me transmettre.Bien a vous.
Si votre propriétaire n'a pas perdu de mois de loyer, refusez nettement, surtout au vu des circonstances, de payer la moindre indemnité.
Comme nous l'écrivons dans notre magazine de ce mois de mars, le SNP a depuis longtemps déjà suggéré la réunion d'une commission d'évaluation... Le SNP a du reste été consulté longuement par Madame Nyssens en vue de son interpellation.
Notre organisation est bien décidée à "taper sur le clou" et s'associera à tout intéressé pour promouvoir la concrétisation de cette idée. Il est temps de faire le point et de chercher des réponses aux innombrables questions qui continuent de se poser. Sur le plan juridique certes mais avant tout sur le plan pratique.
Qu'on se le dise...
J'ajoute que si le propriétaire refuse de bloquer la garantie, vous pouvez le mettre en demeure de le faire, par recommandé. A partir de ce moment, il vous doit des intérêts sur ce montant, au taux légal, soit pour l'instant 7% par an, au lieu des 2% environ que vous percevez sur un livret d'épargne!!!

ou comme cet autre qui voulait atteidre le service juridique "allô! la juridiction?"
oui, c'est comme ce membre qui nous demandait un modèle de bail "en bon uniforme"

Copropriété
Les embûches de la loi…
Voici les questions parlementaires posées tout récemment par la Sénatrice CDH Clotilde Nyssens à Madame Onkelinx, Ministre de la justice. Nos lecteurs constateront qu’en conclusion de nombreuses interrogations pertinentes, Madame Nyssens suggère la création d’une commission d’évaluation de la loi, à l’instar de ce qui s’était fait en 1995 pour la loi « Wathelet » sur le bail de résidence principale.
Nous rappelons que le SNP a déjà demandé depuis longtemps la réunion d’une telle commission (voir l’éditorial d’Olivier Hamal dans Le Cri de décembre 2004). Il va de soi que nous avons écrit à la Ministre pour appuyer la suggestion de Madame Nyssens et que nous avons manifesté notre souhait d’être associés à cette démarche, dès le stade de la création d’un groupe de travail préliminaire.
Sénat de Belgique
Session ordinaire 2005-2006
Séances plénières
Jeudi 23 février 2006
Séance de l’après-midi
Compte rendu provisoire
Non encore approuvé par les orateurs.
Ne pas citer sans mentionner la source.
Demande d’explications de Mme Clotilde Nyssens à la vice-première ministre et ministre de la Justice sur «les difficultés relatives à la copropriété» (n° 3-1393)
Mme Clotilde Nyssens (CDH). – Depuis que je m’intéresse à cette matière, je découvre tous les jours qu’elle est bien plus complexe que je ne le pensais et qu’elle est génératrice de conflits.
La loi du 30 juin 1994 a créé un nouveau régime relatif à la copropriété forcée. ...
Aujourd’hui, plus de dix ans après l’entrée en vigueur de cette loi, de très nombreuses questions subsistent.
Quelles sont les règles à respecter pour convoquer l’assemblée générale des copropriétaires ? Qui doit la convoquer ? Quels sont les délais à respecter ? Un ordre du jour doit-il être joint à cette convocation ? Peut-on délibérer sur un point non inscrit à l’ordre du jour ? Que doit contenir le procès-verbal de cette assemblée générale et dans quel délai doit-il parvenir aux copropriétaires ?...
Lorsqu’un copropriétaire intente une action contre l’association des copropriétaires et que sa prétention est déclarée fondée par le juge, doit-il participer aux frais d’avocat de la copropriété ...Qui tient les comptes de la copropriété ? Suivant quelles règles comptables ? À quel moment les copropriétaires sont-ils informés ? Sous quelle forme ?
Quelle est la mission du conseil de gérance ? De quels pouvoirs dispose-t-il ?
Il est évident que les réponses à ces questions ne peuvent être données facilement. ...
Les difficultés sont nombreuses et une concertation s’impose avec tous les acteurs... Par conséquent, il serait nécessaire et opportun d’évaluer la loi de 1994.
Pour anticiper sur les propositions de loi à venir en la matière, et je songe à en déposer une, la ministre ne pourrait-elle mettre sur pied une commission d’évaluation de cette loi à l’instar de la commission spéciale chargée d’évaluer les effets de la loi du 20 février 1991 relative aux baux à loyers, commission mise sur pied en juin 1994 par le ministre de la Justice de l’époque ?
M. Hervé Jamar, secrétaire d’État à la Modernisation des finances et à la Lutte contre la fraude fiscale, adjoint au ministre des Finances. – Je lis la réponse de la ministre de la Justice.
... la loi de 1994 pose plusieurs questions techniques et d’interprétation. Une évaluation de la loi serait positive.
Eu égard à la technicité des questions posées, il convient de les faire préalablement examiner par des spécialistes, avant de les soumettre à un dialogue avec l’ensemble des parties intéressées.
Les conclusions de ce groupe de travail serviront de base à une réforme de la loi qui pourra apporter les réponses adéquates aux questions pratiques qui se posent actuellement. Je vais donc charger mon administration de constituer ce groupe de travail aussi vite que possible.
un des proprietaires possède 2 appartements, son épouse fait partie du CG actuel.
les copropriétaires ne souhaitent plus de ce CG , il faudra voter.pour élire ou décharger ce CG , cette dame va t-elle voter , on ne vote pas pour soi-même ,
mais ils ont 2 appartements, combien de bulletins de vote doit elle recevoir?le point CG , nomination, décharge , doit il venir en début de l'ordre du jour ou à la fin de cet ordre du jour?
tous les propriétaires peuvent ils détenir les clés des communs: chaufferie, toiture ,.....,
chez nous, seul le CG dit: pouvoir les détenir, est-ce logique?
ce sont tous des proprietaires qui habitent notre immeuble, il y a 1 seul locataire.
merci pour votre savoir et votre communication précieuse.MARIE.
En ce qui concerne le vote:
on ne peut pas se donner décharge à soi-même mais on peut tout à fait voter pour soi... La personne en question recevra autant de votes que les quotités additionnées des deux appartements, avec pour limite le fait qu'elle ne peut pas disposer de plus que la moitié des voix présentes ou représentées.
Les clés: il n'y a pas de règle à ce sujet. Voir les statuts et/ou le règlement de copropriété. Le cas échéant, prendre une décision en assemblée générale. A priori, tous les copropriétaires devraient avoir accès car ils ont tous des quotités des mêmes droits...
Ordre du jour: l'ordre des points n'a pas d'importance, sauf que le nouveau conseil ne peut agir comme tel tant qu'il n'a pas été élu.
oui, le wc doit être séparé! Voir le code du logement sur le site www.codedulogement.be
Ne perdez pas de vue que tous les logements donnés en location en région bruxelloise doivent être mis en conformité pour le 1er juillet 2006! En ce qui concerne les meublés et les logements d'une superficie inférieure à 28 m2, il y a en outre lieu de demander une attestation de conformité.
Plus d'infos sur le site prérappelé ou, pour les membres, au SNP (02-512.62.87)
Sorry, j'avais loupé une partie des questions!
Le préavis est la période pendant laquelle le bail continue de sortir tous ses effets mais qui permet que le bail prenne fin lorsque la période prévue est terminée.
Vous restez donc responsable de la bonne exécution du bail pendant tout ce temps. Si vous déménagez avant l'échéance, le loyer reste dû et vous devez continuer à entretenir et chauffer le bien etc.
Il ne faut pas confondre un bail de courte durée (3 ans maximum) avec un bail de neuf ans.
Dans le cas d'un bail de courte durée, le bailleur, qu'il soit le propriétaire originaire ou l'acquéreur, doit toujours respecter le bail et le congé est toujours de 3 mois avant son échéance, qu'il soit enregistré ou non.
Non, je ne comprends pas bien... Si vous êtes locataire, vous devez normalement constituer une garantie locative, ce que vous avez fait semble-t-il, en substituant votre versement à celui de votre compagnon qui a récupéré son dépôt.
Si vous signez ce bail il faut, si je comprends bien, mentionner le fait que vous avez déjà constitué la garantie, en indiquant le numéro du compte sur lequel elle est bloquée...
Le cas échéant, le versement que vous avez fait peut effectivement servir de preuve de l'existence du bail.
Si des éléments m'ont échappé, n'hésitez pas à préciser votre question.
nous n'allons pas reprendre toute la discussion!
quand nous écrivons que le syndic "peut disposer librement", nous ne cautionnons nullement une attitude frauduleuse! J'espère que Luc nous accorde suffisamment de considération pour le croire...
Il est seulement question de rappeler que la loi donne au syndic le libre accès au fonds de la copropriété, à charge pour lui, bien entendu, d'en faire un usage licite!
Et donc de conseiller aux associations de copropriétaires de prendre toutes les mesures nécessaires pour s'assurer de l'honnêteté de ce mandataire.
Cela dit, notre association fut la première à suggérer l'instauration d'une commission d'évaluation de la loi sur la copropriété, suggestion que la sénatrice Clotilde Nyssens vient de reprendre à son compte.
Je vais à l'instant créer un nouveau message sur le présent forum, avec le texte de notre article sur ce sujet. Je trouve en effet que le présente sujet devient trop long et fastidieux à consulter! 
David Goldblum discute avec son fils:
- Mon fils, je veux que tu épouses une fille que j'ai choisie pour toi !
- Comment ?! Mais enfin, je veux pouvoir choisir ma femme moi-même !!!
Le père dit alors :
- Mais cette fille est la fille de Bill Gates.
Le fils : "Ahhh, dans ce cas..."
Le lendemain, le père va voir Bill Gates:
- Bonjour, j'ai un mari pour votre fille.
- Comment ?! Mais enfin, ma fille est trop jeune pour se marier !!!
L'homme d'affaires répond alors :
- Mais ce jeune homme est vice-président de la Banque Mondiale...
Bill Gates: "Ahhh, dans ce cas..."
Le surlendemain, le père va voir le président de la Banque Mondiale.
- Bonjour, j'ai quelqu'un à vous recommander comme vice-président de la
banque.
- Comment ?! Mais enfin, j'ai déjà plus de vice-présidents qu'il ne m'en
faut !!!
Le père : - Mais ce jeune homme est le gendre de Bill Gates.
Le président : "Ahhh, dans ce cas...."
Que se passe-t-il si le locataire prende sa residence principale à l'adresse du bien louée avec un bail court durée? Par example en terme de preavis ou prolongation du contrat au dela des 3 ans.
Quel sont les consequences si dans le bail courte duréo on mentionne que le locataire doit prendre la residence principale à l'adresse du bien?
Le fait que le locataire soit ou non domicilié dans les lieux loués ne change rien aux conditions du bail. Un bail de logement concerne en principe la résidence principale, à moins qu'il ne soit clairement mentionné qu'il s'agit d'une résidence secondaire et que l'adresse de la résidence principale soit indiquée.
Un bail de résidence principale peut avoir une courte durée (max. 3 ans).
Si le locataire reste dans les lieux au delà de l'échéance prévue, le bail se transforme en bail de 9 ans, dont le début coincide avec la date de prise de cours du contrat.
Si je comprends bien votre question, vous vous trouvez donc dans la situation d'un bail de résidence principale de courte durée, ce qui est parfaitement légal.
Dans les baux il est souvent stipulé que le locataire "élit domicile dans les lieux loués". Cela ne concerne pas la domiciliation à la commune mais signifie seulement que tous les actes de procédure (actes d'huissier surtout) doivent être envoyés à l'adresse du bien loué "comme si" le locataire était effectivement domicilié à cette adresse!
Certains d’entre vous ont-ils des expériences heureuses ou pas… relatives au code du logement en Région Bruxelloise et notamment pour les inspections techniques ?
Je me pose également des questions au sujet des plaintes déposées par des locataires ou des asbl ayant un intérêt dans l’immobilier, également au sujet des menaces parfois à peine voilées faites par des asbl de défense de locataire, AIS (agence immobilière sociale), cpas …etc envers les propriétaires ? Menace de dénonciation auprès des services d’inspection etc…
Je puis vous dire que d'une façon générale nos membres ne se plaignent pas de la manière dont le Service d'Inspection régionale applique le code. Les inspecteurs ont manifestement reçu la consigne de se montrer pragmatiques et ils savent que les normes devraient être assouplies lors d'une modification annoncée du code. Les plaintes que nous avons reçues se sont avérées émaner de propriétaires peu scrupuleux. Par ailleurs, nous n'avons pas reçu de témoignages relatifs à des comportements de chantage de la part des locataires.
Il ne s'agit évidemment pas d'une information ayant une valeur absolue...
Bonjour,
Je suis propriétaire d’un appartement et d’un garage dans un immeuble de 3 étages comportant 6 appartements et 5 garages. En façade, se trouvent les 5 garages ne communicants pas avec les parties communes (ascenseur, hall, chaufferie, local technique, etc.), la porte d'entrée de l'immeuble se trouvant sur le côté de celui-ci. La copropriété a été créée en 2001 suite à la vente de l'immeuble en lots.
L'acte de base répartit les quotités entre chaque lots soit 6 appartements de même quotité et 5 garages de quotités différents car de surface légèrement inégale. Le règlement de copropriété ne précise rien quant à la manière de faire les comptes des charges sachant que nous nous occupons nous même de la gestion de l'immeuble.
Jusqu'ici, toutes les charges et réparations ont été réparties suivant les quotités totales de chaque propriétaire (6).
Suite à la prochaine rénovation de l'ascenseur de l'immeuble et des parties communes (hall et cage escalier), j'ai fait remarqué, lors de la dernière assemblée générale, que j'aimerais que ces travaux soit réparti de manières égales entre les 6 appartements car n'influant pas sur la partie de l’immeuble avec les garages. En effet, j'estime que l'usage de l'ascenseur se fait d'une manière égale pour tous les locataires et que le propriétaire d'un garage ne tire aucun bénéfice de l'ascenseur ni des parties commune. J’aimerais avoir votre avis sur la question car habitant au premier étage et possédant un des deux plus grands garages (+3 m ²), je fais partie des 2 propriétaires qui payeront le plus pour sa rénovation si l’on tient compte de la répartition qui a été jusqu’ici faite. Je vous remercie d’avance pour vos avis.
En principe, la répartition des charges se fait selon les modalités prévues dans l'acte de base. S'il n'y a rien dans l'acte de base, il faut se référer exclusivement aux quotités.
Il est toutefois possible de modifier l'acte de base et de décider un autre mode de répartition des charges, qui tienne compte par exemple de l'utilité objective qu'un propriétaire retire de tel ou tel poste du décompte. Il y a des copropriétés où les propriétaires des lots situés au rez-de-chaussée ne paient pas pour l'entretien, voire pour la rénovation de l'ascenseur...
La décision de modification de l'acte de base sur ce point doit être prise à la une majorité de 4/5 des voix présentes ou représentées à l'assemblée générale. En outre, la modification doit être constatée par acte notarié.
voila je loue actuellement une maison et je n'arrive plus a suivre etant donne que le loye est asse eleve et que je suis au chaumage on ma dit que comme j'etait au chaumage je pouvai avoir des facilitée pour ma rupture de bail j'aimerai s'avoir si c'est possible et sinon comment dois je faire pour rompre celui ci? je ne peu plus du tout suivre je n'ai plus les moyen de manger en fin de mois quand tout est paye j'aimerai demenager en appart beaucoup moin cher charge comprise mais je ne connai pas la marche a suivre merci de vos reponse.
Permettez-moi tout d'abord de vous exprimer ma sympathie dans cette situation difficile...
Je dois vous dire que la loi ne prévoit pas de facilités pour la résiliation d'un bail lorsque le locataire ne peut plus payer le loyer, mais le fait que vous ne pouvez vraiment pas faire autre chose devrait vous attirer la compréhension du propriétaire. Si vous êtes dans l'incapacité de payer le loyer, il a avantage à accepter votre départ sans se montrer trop exigeant...
Je vous conseille de prendre contact avec lui et de discuter d'un accord sur vla fin du bail et l'apurement de votre dette. Au besoin, consultez le syndicat des locataires et demandez leur de vous aider dans cette négociation.
Vous pouvez également consulter le CPAS de votre commune.
Suite à un désaccord avec mon propriétaire, celui-ci ma fait parvenir un recommandé me signifiant la résiliation de mon bail au 31mars 2006(à noter qu'il s'agit d'un bail verbal et non d'un bail écrit). Il m'a laissé 4 mois afin de quitter le logement qu'il me loue au lieu des 6 prévus par la loi et je n'ai toujours rien trouvé . Peut-il me mettre dehors malgré tout? Quels sont mes recours? Je suis veuve et j'ai à ma charge un enfant de 10 ans.
Un bail verbal a une durée de 9 ans!
Le bailleur ne peut y mettre fin qu'à l'issue des 9 ans ou, à certaines conditions, à la fin de la 3ème et de la 6ème année.
Il peut aussi y mettre fin à tout moment pour occupation personnelle.
Mais dans toutes ces hypothèses le préavis est de 6 mois, vous avez rasion sur ce point.
Si le préavis de 4 mois est donné 4 mois avant la fin des 9 ans ou d'un triennat, le congé est nul.
Si le congé pour occupation personnelle est de assorti d'un préavis de 4 mois seulement, le congé est valable mais le préavis est prolongé de 2 mois.
Bonne chance!
> Grâce à Bush à à cause des "terrorristes" nous sommes de plus en plus
fichés, Voici un exemple de ce que nous attend :
> Commander une Pizza en 2015 !
>
> Standardiste : "Pizza Hut, bonjour."
> Client : "Bonjour, je souhaite passer une commande."
> Standardiste : "Puis-je avoir votre NIDN, monsieur ?"
> Client : "Mon numéro d'identification nationale (National ID Number), oui,
un instant, voila, c'est le 6102049998-45-54610."
> Standardiste : "Merci Mr. Sheehan. Donc, votre adresse est bien le 1742
Meadowland Drive, et votre numéro de téléphone le 494-2366. Votre numéro de
téléphone professionnel chez Lincoln Insurance est le 745-2302 et votre
numéro de téléphone mobile le 266-2566. De quel numéro appelez-vous ?"
> Client : "Euh ? Je suis à la maison. D'où sortez-vous toutes ces
informations ?"
> Standardiste : "Nous sommes branchés sur le système monsieur."
> Client : (Soupir) "Ah bon ! Je voudrais deux de vos pizzas spéciales à la
viande..."
> Standardiste : "Je ne pense pas que ce soit une bonne idée monsieur."
> Client : "Comment ça ?"
> Standardiste : "Selon votre dossier médical, vous souffrez d'hypertension
et d'un niveau de cholestérol très élevé. Votre assurance maladie vous
interdit un choix aussi dangereux pour votre santé."
> Client : "Aïe ! Qu'est-ce que vous me proposez alors ?"
> Standardiste : "Vous pouvez essayer notre Pizza allégée au yaourt de soja.
Je suis sûre que vous l'adorerez."
> Client : "Qu'est-ce qui vous fait croire que je vais aimer cette pizza ?"
> Standardiste : "Vous avez consulté les 'Recettes gourmandes au soja' à
votre bibliothèque locale la semaine dernière monsieur. D'où ma suggestion."
> Client : "Bon d'accord. Donnez m'en deux, format familial. Je vous dois ?"
> Standardiste : "Ca devrait faire l'affaire pour vous, votre épouse et vos
quatre enfants monsieur. Vous nous devez 49,99 $."
> Client : "Je vous donne mon numéro de carte de crédit."
> Standardiste : "Je suis désolée monsieur, mais je crains que vous ne soyez
obligé de payer en liquide. Votre solde de carte de crédit dépasse la
limite".
> Client : "J'irai chercher du liquide au distributeur avant que le Livreur
n'arrive."
> Standardiste : "Ca ne marchera pas non plus monsieur. Votre compte en
banque est à découvert."
> Client : "Ce n'est pas vos oignons. Contentez-vous de m'envoyer les
pizzas. J'aurai le liquide. Combien de temps ça va prendre ?"
> Standardiste : "Nous avons un peu de retard monsieur. Elles seront chez
vous dans environ 45 minutes. Si vous êtes pressé, vous pouvez venir les
chercher après être avoir retiré du liquide, mais transporter des pizzas en
moto est pour le moins acrobatique."
> Client : "Comment diable pouvez-vous savoir que j'ai une moto ?"
> Standardiste : "Je vois ici que vous n'avez pas honoré les échéances de
votre voiture et qu'elle a été saisie. Mais votre Harley est payée, donc
j'ai simplement présumé que vous l'utiliseriez."
> Client : "@#%/$@&?#!"
> Standardiste : "Je vous conseille de rester poli monsieur. Vous avez déjà
été condamné en juillet 2006 pour outrage à agent."
> Client : (Sans voix)
> Standardiste : "Autre chose monsieur ?"
> Client : "Non, rien. Ah si, n'oubliez pas les deux litres de Coca gratuit
avec les pizzas, conformément à votre pub."
> Standardiste : "Je suis désolée monsieur, mais une clause d'exclusion de
notre publicité nous interdit de proposer des sodas gratuits à des
diabétiques."
COMMUNIQUE DE PRESSE DU SNP diffusé ce 20 jenvier à 13 h.
ANNONCES EN FANFARE DE MADAME ONKELINX : LE SNP REAGIT
Le Syndicat National des Propriétaires et Copropriétaires (SNP) a pris connaissance des propos de Madame Onkelinx diffusés dans la Dernière Heure de ce 20 janvier. Il y est question de bloquer les loyers pendant au moins un an et également du fonds que le gouvernement envisage d’instaurer pour centraliser les garanties locatives.
Le SNP ne peut que s’insurger contre l’un et l’autre projet.
En ce qui concerne les loyers, le SNP considère que le problème de logement en Belgique ne réside pas avant tout dans la hauteur des loyers mais plutôt dans l’inadéquation des revenus de certaines catégories de la population. Le résultat de l’enquête du CRIOC diffusée ces jours-ci et commentée sur l’antenne de la première radio ce vendredi 20 janvier, confirme cette thèse qui a déjà été défendue par des journalistes éminents tels que Jean Blavier et Marc Charlet, à la fin de l’année dernière.
Le SNP conteste l’actuelle méthode de calcul débouchant soi-disant sur une hausse excessive des loyers. Il interpelle d’ailleurs les pouvoirs publics pour que des méthodes objectives en la matière soient adoptées.
Il ne peut donc être d’accord avec les conclusions régulièrement émises par l’Observatoire des loyers.
Le SNP a lui-même démontré que le rendement actuel d’une location ne dépasse généralement pas 3% environ, ce qui peut difficilement être considéré comme excessif.
Bloquer les loyers ne peut avoir pour effet que de raréfier l’offre de logements locatifs et d’aggraver la crise du logement. C’est ce que l’on constate dans tous les pays où des expériences de ce genre ont été menées. Lorsqu’il est plus avantageux d’investir son argent dans des placements mobiliers sans risques, pourquoi continuer à donner des biens en location en s’exposant à des sinistres tels que le non-paiement du loyer ou la dégradation du logement ?
Mais à l’approche des élections communales, un discours tel que celui qui est tenu par la Ministre de la Justice est évidemment susceptible de séduire bien des électeurs !
Pour ce qui est de la garantie locative, le SNP constate que le gouvernement s’apprête à faire un hold-up sur les avoirs des locataires : en effet, il est prévu que les intérêts produits par les sommes déposées seraient utilisés par les pouvoirs publics à des objectifs qui concernent le logement ! Dans le même temps, les bailleurs seraient, le cas échéant, dépossédés de ces mêmes sommes, qui sont en principe destinées à couvrir les dettes éventuelles du locataire, en fin de bail. Le SNP ne peut donc davantage souscrire à cette intention.
Pour tout renseignement complémentaire :
Béatrice Laloux, directrice au SNP