forum Vous n'êtes pas identifié(e) : Inscription :: Identification | Recherche Forum
Je signale que le même jour, le programme néerlandophone a comme orateurs un juge de paix, l'assesseur juridique de l'IPI, etc.
Plus d'infos sur :
http://www.dagvandemede-eigenaar.be/
Deux points m'interpellent dans la réaction du professionnel qu'est Grmff :
1) "A mon sens, les réponses à ces nombreuses questions simples peuvent être apportées de manière simple".
S'il en est ainsi, pourquoi ne l'a-t-on pas encore fait ? Pourquoi cette floppée de livres plus abscons les uns que les autres et contenant moult références à des jugements qui vont dans tous les sens (et dans toute la Belgique, FR et NL) ?
Pour prendre un exemple basique : le sort des abstentionnistes. Quelqu'un a même écrit, en son temps, à la ministre de la justice à ce sujet !
2) "A mon sens également, tout ce qui concerne la représentativité des copropriétés, notamment face aux banques qui ne connaissent rien à rie en la matière tellement c'est compliqué, reste problématique."
Une chose, en tout cas, ne devrait pas être compliqué : c'est de dire - aux copropriétaires qui le demandent - QUI exactement a la signature des comptes de la copropriété. Ce point est capital puisque malgré une loi en vigueur depuis plus de plus de 10 ans (art. 577-8 § 4 - 5° du code civil), il se trouve des copropriétés dont le syndic n'a pas la signature des comptes ou alors la partage avec un/des membres du conseil de gérance.
Et les banques se rendent complices de cet état de chose en taisant, sciemment, ces informations capitales aux copropriétaires qui leur demandent des précisions.
Ainsi, avec la complicité de cette banque muette, vous versez de l'argent sur un compte dont vous croyez qu'il est détenu par la copropriété dont le syndic est responsable et vous vous apercevez un jour qu'en réalité le syndic n'a aucun pouvoir sur ce compte et qu'un copropriétaire, se parant de sa "haute fonction de président-maréchal du conseil de gérance", se sert allègrement pour ses besoins et ceux de ses amis.
Ne croyez pas que c'est de la fiction !
Il semble que le plus gros syndic de Belgique soit, lui aussi, demandeur de discipline comptable. Les chipotages que vous décrivez sont le fait de "petits". A quand une réforme de la comptabilité (sur le modèle des ASBL, en effet).
Nos voisins français l'ont imposée à compter du 1er janvier de cette année.
Il est vrai que les Français ont 30 ans d'avance sur nos en matière de copropriétés (leur loi date de 1965 - la nôtre de 1995 ! C'est dire)
... mais c'est en France...
Jurisprudence: Syndics, attention au devoir de conseil !
La Cour d'Appel de Paris a sanctionné un syndic professionnel pour ne pas avoir informé l'assemblée générale du caractère discutable de la conformité de la décision avec le règlement de copropriété.
En sa qualité de professionnel de la gestion immobilière le syndic professionnel est tenu à une véritable obligation de conseil. Il lui appartient dès lors d'attirer l'attention des copropriétaires sur le caractère illicite ou contraire au règlement de copropriété d'un projet de résolution soumis au vote de l'assemblée générale.
Dans un arrêt du 26 février 2004 la cour de Paris a jugé que le syndic était en faute de ne pas avoir attiré l'attention d'une assemblée sur l'illégalité d'une décision qu'elle se proposait de prendre.
Dans un arrêt de la même cour, en date du 22 septembre 2004, le syndic a été déclaré responsable de la faute commise en s'abstenant d'informer l'assemblée du risque d'annulation d'une décision autorisant l'activité de restauration rapide, contraire au règlement de copropriété.
Nous sommes donc en présence d'une tendance au durcissement du devoir de conseil du syndic professionnel. Il faut que celui-ci prenne le soin non seulement de renseigner l'assemblée, mais de se constituer la preuve de cette information en le mentionnant dans le procès-verbal. Dès lors il n'est bien entendu plus responsable des conséquences d'une délibération même si elle contraire au règlement de copropriété.
Voici un commentaire trouvé chez nos compatriotes néerlandophones :
In Brussel wil men geen regels, daar willen de vele kleine makelaars die er de markt moeten verdelen het liefst van al de jungle behouden.
J'en retiens qu'il y a trop de petits agents, du moins à BXL, et qu'ils essaient de mettre en avant du mieux qu'ils peuvent, notamment par des labels.
Je me trompe peut-être.
Le pseudo-label de la Fédération des copropriétaires a - au moins - le mérite de faire baisser les masques :
Cette Fédération est tout simplement un "SYNDIC CLUB", comme elle le proclame elle-même :
A savoir un club de syndics, présidé par un syndic, pour des syndics.
Rien à voir avec la défense des copropriétaires.
Je remarque du reste l'activité récente de Grmff à la Fédération ...
Encore une astuce ?
Décidemment, votre syndic est un as du genre !
Peut ont donc poursuivre les membres de CG en civile ou penale pour les decisions prises ou non prises ?
C'est une question à poser aux spécialistes de ce site !
Enfin quelqu'un qui évoque ces conseils de gérance, sorte de KKK qui se réunit pour prendre des décisions sur le sort de la copropriété et des copropriétaires.
Des PV de réunion de ce KKK ?
Vous voulez rire ?
On vous répondra, comme j'entends souvent, qu'ils se réunissent (de manière aléatoire) mais sans jamais faire de PV.
Comme ils se réunissent aussi avec le syndic, le sort des copropriétaires et de la copropriété y est définitivemment scellé.
Et l'AG n'est que la consécration finale de ce qui a été décidé et mis au point dans ces fameuses réunions.
Belle "démocratie"
Ma question était simple. Je demandais cet arrêt conseil d'Etat.
Pas de réponse, si ce n'est (et si j'ai bien compris) :
les géomètres-agents-immobiliers ne sont pas soumis aux mêmes règles que les agents-immobiliers "purs". d'où problèmes.
L'article dit : "contrats écrits avec ses clients.
On peut s’étonner de cette obligation qui, pour les agents immobiliers, vient d’être annulée par l’arrêt du 4 mai 2005 du Conseil d’Etat."
Parmi les agents immobiliers, les syndics.
Voulez-vous dire qu'ils seraient exonérés de l'obligation de contrats écrits avec leur client, la copropriété ???????
Pourriez-vous donner un lien vers l'arrêt du conseil d'Etat que vous visez ?
Zitoun : vous parlez de plaindre les propriétaires qui ont acheté à gros prix.
Ils sont encore plus à plaindre que vous ne le pensez.
Exemple : copropriétés
1. Beaucoup d'immeubles des années 1960 : faute d'avoir été convenablement entretenus, c'est maintenant que commencent les gros frais, càd. terrasses, bétons, etc.
2. Nouvelles lois, nouveaux frais : ascenseurs, etc. - voir aussi code du logement
3. Prix de rénovation gonflés, votés en 3 minutes en assemblée dite générale par une poignée de gens qui n'y comprennent rien ou sont trop proches du syndic
4. sans compter les frais d'avocat (qui obéissent à qui ?), les frais d'architecte (qui obéissent à qui ?)
Il y a plusieurs modes de recherche.
Par exemple, je cite :
Recherche selon des mots-clés, éventuellement combinés avec un code postal
Mot-clé : restaurant ou resto ou snack ou ....
code postal : votre code postal
PS même votre Copropriété y est immatriculée :vous allez donc aussi y trouver son numéro !
Et si vous alliez faire un tour à la BCE (banque carrefour des entreprises) où sont enregistrées toutes les sociétés ?
Voici l'adresse électronique :
http://kbo-bce-ps.mineco.fgov.be/ps/kbo_ps/kbo_search.jsp?lang=fr&dest=ST
Sans vouloir vous contredire à tout prix, permettez-moi d'ajouter que si un acte n'est pas opposable, il n'a aucun intérêt. Autant écrire sur un bout de papier.
Je dirais même plus : TOUS, c'est TOUS.
Il ne faut pas créer des subtilités là où il n'y en a pas.
Je rappelle qu'il s'agit de l'opposabilité d'actes notariés.
Sinon, quelle foi pourrait-on accorder à un acte notarié ?
1. L'acte de base est un acte notarié. En effet, la loi dit :
Art. 577-4. :
§ 1. L'acte de base et le règlement de copropriété, qui constituent les statuts de l'immeuble ou du groupe d'immeubles bâtis, ainsi que toute modification apportée à ceux-ci, DOIVENT faire l'objet d'un acte authentique.
2. Que voulez-vous changer dans l'acte de base ?
Exemple : Si vous voulez changer les quotités, la loi dit : TOUS les copropriétaires doivent être d'accord.
Art. 577-7
§ 3. Il est statué à l'unanimité des voix de tous les copropriétaires sur toute modification de la répartition des quotes-parts de copropriété, ainsi que sur toute décision de l'assemblée générale de reconstruction totale de l'immeuble.
3. Si votre acte de base est plus contraignant que la loi, c'est votre acte de base qui s'applique :
Art. 577-7
§ 1. Sous réserve de conditions PLUS STRICTES fixées par le règlement de copropriété, l'assemblée générale décide ...
Bref, changer un acte de base n'est pas une mince affaire. Et vous avez compris pourquoi, c'est son opposabilité.
Sorry, trouvé ailleurs sur pim.be :
"un délai de "8 jours francs" s'entend comme suit: 8 jours prenant cours le lendemain de celui où il est signifié et y compris le 8ème.
Tous les jours comptent, fériés, week-end...
Donc j'ai connaissance de la prise de cours du délai le 1er du mois.
Le délai commence le 2 et il s'étend jusqu'au 9 y compris.
Pour le Syndicat National des Propriétaires
Béatrice Laloux, directrice. "
Comment se calculent les jours francs ?
Merci