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"Un avant-projet de nouveau code de déontologie vient d'être rédigé et, grande première, il est soumis au préalable à l'examen critique de tous les agents immobiliers."
Bravo à l'IPI pour ce bel exercice de démocratie!
Si vous lisez le nouveau "Cri" qui vient d'être imprimé et sera distribué au début de la semaine prochaine, vous y trouverez la reproduction de cet articulet paru dans Le Soir du 3 novembre, sous le titre "A QUAND UNE ANALYSE DE RISQUE POUR LES ESCALIERS"

Nous avons également écrit à AIB-Viçotte pour leur demander où ils ont pêché les statistiques délirantes qu'ils publient dans leur feuille de chou et où ils font état de 1000 accidents d'utilisateurs d'ascenseur par an! dont 2 ou 3 mortels. Nous savons que c'est de l'intox!
Pas de réponse évidemment. Mais nous ne nous en tiendrons pas là...

Vous me rassurez!
Quant aux bulles, c'est quand vous voudrez!

Je suis très heureuse de constater qu'un sujet aussi "trivial" que le trentième anniversaire d'une obscure organisation suscite des commentaires aussi lyriques, évoquant des spectacles enchanteurs.
Cela étant, j'espère tout de même que l'allusion aux grues est à prendre au tout premier degré, qu'il y aille de plumes ou de moteurs!

Merci à Pim pour ses voeux et l'écho qu'il donne à notre anniversaire!
Je ne manquerai pas de transmettre à qui de droit les commentaires relatifs à la présentation du CRI! qui malheureusement va réintégrer sa robe traditionnelle, pour quelque temps encore
Mais l'idée fait son chemin...
En tout cas, tout le monde aura remarqué que désormais le SNP, qui n'a pas pour autant changé de logo, s'intitule officiellement SYNDICAT NATIONAL DES PROPRIETAIRES ET COPROPRIETAIRES!
Qu'on se le dise... 
Je viens d'hériter d'un immeuble de 6 appartements donnés e location à des prix totalement inadaptés aux valeurs actuelles.
La majorité des locataires avaient signé avec l'ancienne propriétaire , un bail d'un an à tacite reconduction.
La majorité de ces baux ont été conclus dans les années 70 et 80.
Certains locataires plus récents ont signé un bail de trois ans mais ont passé déja le terme de ces 3 ans.
Comment faire pour ajuster leur loyer afin qu'il atteignent un niveau au moins acceptable? Puis je les résilier afin de rafraichir et donner en location à de nouveaux locataires à un prix correct ?
Quelles sont les dispositions légales dans ce domaine?
Il faut examiner les baux au cas par cas! Il ne sera toutefois pas possible de majorer les loyers immédiatement: il faut attendre l'échéance, éventuellement la fin d'un triennat.
Première étape: connaître l'échéance de chaque bail, ce qui est parfois difficile pour des baux antérieurs à 1991.
Merci déjà de votre réponse.
Quelques précisions cependant : Le bail original enregistré date de 1978. Ma reprise de bail en 1995 est enregistrée également. La prolongation établie par le locataire précédent en 1992 pour une période de 9 ans n'est PAS enregistré (Il s'agit d'un document photocopié, pas d'un original). En 2001, le bail a été prolongé par tacite reconduction c-à-d sans preuve écrite
Ces précisions modifient-elles votre réponse
Olivier, futur ex-locataire et bientôt propriétaire
Pas du tout. La date conférée par l'enregistrement initial du bail est valable pour toutes ses prolongations. Donc l'enregistrement de 1995 suffit.
Wouaw!
Voilà une consultation en règle... et qui plus est, de la part d'un locataire... mais au diable l'avarice!
Or donc, vous avez un bail de 9 ans ayant pris cours en 1992, donc après l'entrée en vigueur de la loi du 20 février 1991. Il est prolongé de 3 en 3 ans, par l'effet de cette loi, soit jusqu'en 2007 (je présume en effet qu'il s'agit d'un bail de résidence principale).
Votre bailleur vend le bien.
Dans la mesure où le bail est enregistrétexte, le nouveau propriétaire doit en tenir compte et il ne peut donner congé avant la fin de la période de 3 ans qui est en cours que dans les conditions où le bailleur originel eût pu le faire.
Soit uniquement pour occupation personnelle avec un préavis de 6 mois. Encore faut-il savoir si l'écrit de 2001 est considéré comme enregistré du fait que le bail actuel est la prorogation d'un précédent bail enregistré. Pour plus de sûreté, je vous conseille de faire enregistrer cet écrit dès à présent. Il est encore bien temps.
Si le bail n'est pas enregistré, le congé est de 3 mois, dans les 3 mois de la signature de l'acte, pour occupation personnelle, travaux, ou moyennant le paiement d'une indemnité.
L'article dont vous parlez n'a rien à voir avec la situation d'un bail de résidence principale.
Votre seconde question porte sur les possibilités de traîner les choses en longueur jusqu'à ce que vous soyez en mesure d'intégrer l'appartement que vous avez acheté sur plan.
Lorsque vous recevrez un congé, vous pourrez, au plus tard un mois avant la fin du préavis, demander au nouveau bailleur une prolongation du bail pour circonstances exceptionnelles. Il faut demander une prolongation d'une durée précise. Si le bailleur s'y oppose il devra porter l'affaire devant le juge de paix qui décidera si les circonstances invoquées ont le caractère "exceptionnel" prévu par la loi et en outre, opérer une pondération entre vos intérêts et celui du bailleur. La demande est éventuellement renouvelable une fois.
Bonne chance!
Grmff a dit:
La proposition de Mme Laloux est intéressante, mais peut-on vraiment faire une action en justice de manière préventive? Si l'infraction n'est pas encore commise, est-ce que le juge ne risque pas de déclarer la demande irrecevable? Y a-t-il eu des cas de jurisprudence en la matière?
Madame Laloux ne dit généralement pas les choses au hasard.
Cette technique de la validation anticipée du congé est éprouvée et nous l'appliquons souvent pour nos membres, moyennant quelques précautions au niveau de l'argumentation. La seule conséquence de cette façon de procéder est que la partie qui demande la validation du congé doit payer les frais de la procédure d'obtention du jugement - peu élevés si on procède par voie de requête. Et pas les frais d'huissier pour l'expulsion éventuelle bien entendu.
(!) Vous n'avez rien fait d'illégal! Il faut refuser ce langage.
C'est votre locataire qui est dans l'illégalité. Si vous me faites savoir le nom du greffier qui vous a répondu cela, je lui téléphonerai personnellement et en outre, je publierai un article sur ce sujet dans notre magazine. Aucune disposition légale n'oblige le propriétaire à perdre des mois de loyer pour le bon plaisir de son locataire!
Que certaines juridictions aient cru bon de condamner des bailleurs à payer des dommages et intérêts au nouveau locataire qui n'a pas pu entrer dans les lieux (ce qui est une décision que nous contestons vigoureusement) n'a aucune incidence sur le droit du bailleur à gérer son bien normalement!!!
Il est vrai toutefois qu'actuellement un bailleur court toujours le risque que le locataire ne parte pas à l'échéance du bail et que la question de la succession de locataires se pose.
La situation est ce qu'elle est il faut essayer d'atterrir le mieux possible.
Dites à votre futur locataire que son propriétaire ne peut rien faire de concret pour le faire déménager, dans l'immédiat, exactement comme vous ne pouvez rien faire contre le votre... Espérons seulement que cet autre propriétaire n'a pas encore reloué son bien...
Le drame est donc que juridiquement tous les droits sont de votre côté mais que vous n'avez pas la possibilité de les faire respecter. Pour le futur, sachez qu'il faut vous inquiéter plus tôt du fait que le locataire déménage effectivement et, le cas échéant, entreprendre une action en justice préventive pour faire valider le congé et obtenir un jugement condamnant le locataire à partir à la date prévue. De cette façon on peut enclencher une procédure d'expulsion dès la date en question et on gagne du temps (mais il faut tout de même un délai entre la fin du bail et l'expulsion...). Evidemment, il se trouvera de bonnes âmes pour dire que cette façon de faire est révoltante...
Moi ce qui me révolte est la mauvais foi avec laquelle on traite les bailleurs. 
le locataire principal habite à Paris et est domicilié à Paris (ila acheté un appartement) mais c'est vrai qu'il est revenu 1 fois dormir à la maison et qu'il a laissé des affaires qu'il doit démmenager très prochainement. Ma question est : est-ce que le fait d'avoir encore des affaires dans la maison et le fait de revenir 1 fois maximum par mois dormir une nuit prouve qu'il a sa résidence principale. Il m'a dit par ailleurs qu'il ne viendrait plus dormir et qu'il ne comptait plus du tout revenir dans la maison. Le mandataire (celui avec qui j'ai signé le bail) lui par contre habite dans la maison et va sans doute devenir le locataire principal.
Ce sont pour des raisons personnelles que je souhaite mettre un terme à cette colocation.
pouvez-vous répondre à ma question?
merci d'avance
Tout se complique!
Il faut voir quel était l'arrangement précis que vous avez conclu. Vous parlez d'une co-location, c'est tout autre chose qu'une sous-location...
Je puis difficilement vous aider sur base des renseignements que vous donnez!
En outre, celui que vous appelez "le mandataire", n'est-il pas déjà un locataire d'une partie de la maison, auquel cas vous avez bien une sous-location partielle!
C'est plus compliqué que cela!
D'une part, résidence principale ne veut pas dire domiciliation! Ce sont deux notions bien distinctes. Donc la question est: le locataire principal occupe-t-il encore une partie du bien? Si oui, la sous-location est en tout cas valable!
Dans le cas contraire, la loi ne précise pas quelle est la sanction de l'obligation concernée. (?)
Si la sanction est la nullité, celle-ci est nécessairement relative, c'est à dire qu'elle ne peut être invoquée que par la personne que la loi a entendu protéger.
D'une façon générale, c'est entendu, la loi veut protéger les locataires, - et par la même occasion, c'est sûr, les sous-locataires. Dont vous.
Le problème se corse un peut lorsqu'on se demande, en l'occurence, en quoi cette sous-location vous porterait un préjudice, ce qui serait la justification que vous en demandiez l'annulation... En fait vous cherchez à profiter d'une disposition qui ne vous est en rien préjudiciable pour déroger à un engagement que vous avez consenti en toute connaissance de cause. C'est en tout cas un peu spécieux.
Je vous avoue que je n'ai pas connaissance de la moindre jurisprudence concernant le cas que vous posez. Donc je ne dis pas que vous n'obtiendriez pas l'annulation. Mais la disposition en cause est généralement ignorée de tout le monde et il y a très peu de procès de principe en matière de bail de résidence principale.
Le mieux, à mon avis, est toutefois, comme souvent, de tenter de négocier une solution aussi raisonnable que possible pour tout le monde. Tâtez le terrain et voyez où cela vous mène! Eventuellement, agitez l'idée de cette nullité. Mais je ne suis pas sûre à 100% de pouvoir vous conseiller de tenter l'épreuve judiciaire: n'oubliez pas que votre bailleur est lui-même un locataire...

Dès lors que les deux personnes ont signé solidairement le bail, cette solidarité subsiste en principe aussi longtemps que dure ledit bail.
Les locataires ne peuvent modifier cette situation unilatéralement. Il y faut l'accord du bailleur... mais aussi l'accord de chacun des locataires (en l'occurence, la jeune femme pourrait s'opposer à la libération de son conjoint...).
Il va de soi que le mieux est de tenter de trouver un arrangement qui fasse l'objet d'une convention mais en effet, votre ami risque de perdre des plumes dans une configuration où il se retrouverait avec un locataire devenu insolvable ou insuffisamment solvable...
Comme vous êtes déjà membre, je ne vous fais pas le blabla habituel. 
Bonjour,
Pouvez-vous me dire à quelles conditions je peux mettre fin à un bail verbal (dans le cas d'un immeuble dont je serais devenue propriétaire, avec des locataires en place)?
Il me semble avoir lu quelque part que les conditions sont les mêmes que pour un bail écrit, si le locataire est dans les lieux depuis un certain nombre de mois. Mais dans ce cas, sur qui repose la charge de prouver depuis quand le locataire jouit de ce bail verbal?
Merci d'avance
Nous supposons que vos locataires ont un bail de résidence principale.
Leur bail verbal est assimilé à un bail de 9 ans.
Le début du bail correspond à la date du premier loyer.
Si vous ne pouvez la connaître et qu'ils refusent de vous la communiquer, à mon avis la seule solution est de donner un congé avec 6 mois de preavis en affirmant qu'on arrive à la fin des neuf ans. Cela les contraindra à fournir la date car dans de telles circonstances, chacun est sensé collaborer à la preuve: c'est une question d'exécution de bonne foi des conventions.
Maintenant, pouvez-vous donner congé suite au transfert de propriété?
Oui, en tout cas pour occupation personnelle avec 3 ou 6 mois de préavis selon les cas.
Pour travaux ou moyennant le paiement d'une indemnité: Oui, s'il s'agit d'une acquisition ou d'une donation et que vous agissez dans les trois mois de l'acte.
S'il s'agit d'un héritage, vous ne pouvez donner congé pour ces motifs que s'il s'agit d'un leg à titre particulier et non d'une succession universelle (l'intégralité des biens) ou à titre universel (une fraction indifférenciée des biens).
Renseignements complémentaires au service juridique du SNP (accueil: 02-512.62.87, conditions d'affiliation sur le site, lien ci-contre)
"Le locataire sera tenu de laisser visiter le bien loué pendant la période de préavis (3mois dans le bail) Les visites pourront s'effectuer 2 fois par semaine, deux heures consécutives. Les heures et jours étant décidés de commun accord."
Dans la lettre de renom, je demandais 3 mois de visites. Ceux-ci n'ont pas encore débuté malgré le départ prévu le 14/10. D'autre part, je craint fort que l'assistant social du CPAS, n'ayant pas trouvé de logement social pour eux, ils restent plus longtemps. Que puis-je faire pour les mettre dehors ?
P.S. après une discussion orageuse hier où je me suis fait insultée, la locataire à plusieures fois claqué violement la porte de rue. Cette nuit, j'ai reçu 2 appels tél sans réponses. Je n'ai bien sûr à ce sujet pas de preuves, mais que puis-je faire. Je vis cloîtrée chez moi et ai peur de tout nouvel affrontement.
Je crois qu'il faut prendre les choses une par une! Vous n'arriverez jamais, à mon avis, à faire visiter ce bien dans de bonne conditions avant le départ des locataires ... s'ils partent! Et ce doit être votre première priorité.
Il me semble que vous devriez entreprendre une action en justice pour obtenir la confirmation officielle qu'ils devront bien quitter les lieux à l'échéance. Sinon, ils resteront et vous devrez entreprendre cette action à ce moment là. Il faut donc obtenir la validation du congé que vous avez donné. Le jugement dira que les locataires doivent partir et cela vous permettra, s'ils ne partent pas, de donner tout de suite le jugement à un huissier pour qu'il puisse l'exécuter.
Il faut faire appel à un avocat: en effet, ce que vous me dites de vos relations avec vos locataires et l'état émotionnel dans lequel vous plonge la situation, me laissent penser que vous n'arriverez pas à vous dépêtrer seule de la situation.
Vous pourriez également, ce serait moins cher mais demanderait que vous agissiez vous-même, vous affilier à notre organisation et venir consulter nos juristes qui vous donneront toutes les explications nécessaires et prépareront les documents dont vous aurez besoin.
Le tel de la réception au SNP: 02-512.61.43
Un local de "réserve" est transformé en mini-flat dans une copropriété, sans permis, sans demande aux copropriétaire.
Le locataire anonyme (pas de sonnette, pas de boîte aux lettres) déclenche un incendie.
Qui est responsable ?
Le propriétaire (et sa compagnie d'assurance) ?
Le locataire (mais il est là clandestinement).
Le syndic ?
La copropriété (et sa compagnie d'assurance) ?
Faut-il se prémunir contre cette situation ? Si oui, comment ?
Il n'y a pas de réponse toute faite à votre question.
Il faut voir concrètement comment les choses se sont passées. L'article 1382 du code civil stipule que "tout fait de l'homme qui cause un dommage à autrui, oblige celui par la faute duquel il est arrivé, à le réparer". C'est une des pistes à investiguer.
Par ailleurs, il y a les "responsabilités objectives" liées non à une faute mais à une situation. Exemple: le "gardien de la chose" est responsable du dommage causé par elle (1384 cc). Le "gardien" d'un immeuble doit donc répondre des dégâts causés aux voisins, par exemple. Le gardien est le propriétaire, voire l'association des copropriétaires dans le cas des parties communes d'un immeuble.
Plusieurs pistes peuvent être suivies en même temps: ainsi on peut voir une action sur base de 1382 menée contre le locataire (même s'il n'a pas de contrat écrit) et le syndic qui a toléré une situation, pourrait être concommitante à une action sur base de 1384 contre le propriétaire... Ceci n'est qu'une hypothèse. A examiner avec les hommes de l'art.
Et/ou à discuter, éventuellement, avec nos juristes si vous êtes membres (voir nos conditions d'affiliation sur notre site, lien ci-contre).
Le mieux est de conclure un bail meublé écrit.
Vous ferez un inventaire avec reportage photographique des meubles et ferez enregistrer le bail, de façon à pouvoir vous défendre d'une éventuelle saisie mobilière à charge du locataire. Vous devez également stipuler que la partie du loyer concernant les meubles concerne, par exemple et au maximum selon moi, 20% du loyer. Vous devrez déclarer ce montant et serez taxé forfaitairement sur la moitié comme revenu de la location de meubles (ce sera minime, soyez rassuré).
Vous pouvez vous procurer un tel bail dans nos bureaux mais il sera nécessaire de le modifier quelque peu pour tenir compte de la situation particulière: bail d'une chambre + accès aux équipements.
Il pourrait également être nécessaire de rédiger une petite convention d'ordre intérieur régissant l'accès à l'immeuble, le partage des équipements, les visites éventuelles etc. car vous allez cohabiter de très près avec cette personne!
Autre chose: sera-ce sa résidence principale? Je vous conseille alors un bail de courte durée pour commencer: maximum un an, renouvelable une fois, puis on passe au bail de 9 ans!
Ou alors vous faites un bail de neuf ans, en vous réservant la possibilité de donner congé pour occupation personnelle (préavis de 6 mois).
Si c'est une résidence secondaire, il faut le préciser dans le bail et mentionner l'adresse de la résidence principale. dans ce cas vous pouvez prévoir les modalités qui vous conviennent le mieux et là je crois qu'il faut prévoir un bail à durée indéterminée, résiliable de part et d'autre avec un préavis d'un mois.
Pour en savoir plus: consulter le service juridique du SNP, moyennant affiliation à l'association. Coordonnées et conditions au 02-512.6287 ou sur notre site (lien en annexe).
S'il n'y a pas d'état des lieux d'entrée, la propriétaire ne peut pas prouver facilement qu'il y aurait un dégât locatif (pas de comparaison possible).
D'autre part, la dégradation de la peinture due à l'usure normale n'est pas à charge du locataire mais du propriétaire, à moins que le contraire ne soit prévu par écrit dans le contrat de bail.
Par contre, le propriétaire serait en droit, si il peut démontrer que vous êtes en effet responsable d'un dégât locatif, de ne pas effectuer tout de suite les réparations: cela ne vous concerne pas.
Mais vous pouvez, vous exiger de remettre vous-même les lieux en état: elle ne peut pas s'y opposer...
Voyez, c'est complexe mais sur base de ce que je connais de votre dossier il me semble que vous pourriez refuser purement et simplement toute intervention et exiger le remboursement intégral de la garantie (à moins que vous ne reconnaissiez que vous avez sali les murs au delà de ce qui serait normal pendant la durée d'occupation). Il faut éventuellement le faire par recommandé si elle refuse.
Il me semble du reste qu'une bonne solution de compromis serait en effet, comme vous y aviez pensé, que vous proposiez, à prendre ou à laisser, de repeindre vous-même! Elle aurait tout à y gagner et cela faciliterait la récupération de la garantie.
Bien entendu, je ne connais pas votre dossier dans les détails!
Merci pour votre réponse mais existe t-il un texte de loi ou autre pour appuyer cet argument ?
Il n'est pas besoin d'un texte de loi pour confirmer qu'une personne n'est pas chargée des dettes d'une autre.
Par contre, il en faut un pour dire le contraire. Actuellement, le seul texte existant concerne les dettes de consommation d'eau en région bruxelloise, et il y a un résidu de ce principe dans un décret wallon.
A Bruxelles, c'est l'ordonnance du 8 septembre 1994 qui fixe les principes du fonctionnement de la compagnie des eaux et prévoit la responsabilité du propriétaire, en tant que titulaire de l'abonnement (et un locataire ne peut pas être l'abonné).
Notre organisation a intenté un recours devant la Cour d'Arbitrage contre cette réglementation et nous avons été déboutés par l'arrêt du 8 février 1996, au motif, notamment, que le propriétaire peut choisir librement son locataire et qu'il est donc à même de s'assurer de sa solvabilité (comme penseurs en chambre on ne fait pas mieux que les juges de la Cour d'Arbitrage, surtout préoccupés de donner raison au politique).
En wallonnie, il n'y avait pas de texte ayant force de loi mais bien une circulaire adressée à toutes les compagnies distributrice d'eau et qui stipulait également la solidarité. Un décret wallon du 12 février 2004 a mis fin à cette situation, pour autant du moins qu'il existe dans l'immeuble des compteurs séparés pour tous les logements et que le bailleur prévienne la compagnie en cas de changement de locataire.
Pour en savoir (encore) plus, n'hésitez pas à devenir membre de notre association. Les propriétaires doivent s'unir en ces temps où ils font l'objet de tant de dénigrement et de tentatives de saper leurs intérêts légitimes! (voir notre site, lien ci-contre).
J'ai déjà trouvé pas mal d'infos dans le forum et le FAQ mais il me reste quelques éclaircissements à obtenir...
Une personne X veut acheter une maison à un propriétaire Y qui la loue à Z...
Pas de bail écrit donc bail oral, réputé de 9 ans: le nouveau propriétaire peut envoyer un renom avec préavis de trois mois au locataire si je comprends bien.Oui mais qui est locataire? Trois frères habitent la maison, deux sont domiciliés sur place, un de ces deux-là paie le loyer. Qui est réputé locataire? Les trois? Ceux domiciliés ou celui qui paie le loyer?
s'il n'y a pas de bail écrit, je vous conseille d'envoyer le congé aux trois occupants. C'est la seule solution certaine.
De plus, comme le renom sera remis après seulement deux ans d'occupation du bien, y a-t-il des dédomagements à payer au locataire? Dans le cas d'un bail de trois ans, il y a 1, 2 ou 3 mois à payer les trois premières années. Est-ce aussi le cas pour un bail oral?
Attention, vous confondez les indemnités à donner aux locataires et celles qu'eux-mêmes doivent payer lorsqu'ils quittent le bien anticipativement!
Ici, c'est un congé signifié par le (nouveau) bailleur. Dans les 3 mois de la signature de l'acte, 3 mois de préavis, soit pour occupation personnelle (pas d'indemnité), soit pour travaux (pas d'indemnité) ou alors sans motif (indemnité de 9 mois au cours des 3 1ères années).Le propriétaire actuel peut-il déjà envoyer le renom AVANT la vente, pour faire gagner du temps au futur propriétaire? Si oui, de combien de temps (3 ou 6 mois), à quelles conditions (date anniversaire,...)?
NON. Le congé ne peut être donné qu'après la signature de l'acte authentique
Enfin, comment être certain du montant du loyer dans le cas d'un bail oral? Le candidat acquéreur peut-il demander copie des extraits de compte au propriétaire?
Il faut demander des preuves via extraits de banque ou reçus...