forum Vous n'êtes pas identifié(e) : Inscription :: Identification | Recherche Forum
Globalement, pour du locatif résidentiel, il est plus avantageux d'être en personne physique. La base imposable est forfaitaire et la plupart du temps inférieure à la base imposable calculée à partir des loyers réels - charges (société). Vous disposez des bénéfices comme vous l'entendez.
En société, si vous voulez sortir des bénéfices, il faut soit sortir une rémunération (avec cotisations sociales et vous serez imposés aux taux progressif comme des revenus professionnels) soit un dividende à partir du bénéfice net (donc après impôt de la société). Ce dividende sera à son tour taxé (précompte mobilier de 30%). Au final, hormis des cas très particuliers, la taxation est plus lourde en société. De plus, la structure amène des coûts et des obligations supplémentaires de tenue de comptabilité.
Bref, en société il faudra considérer que certains biens sont là uniquement pour absorber le sur-coût de la structure, par rapport au même patrimoine détenu en personne physique.
La société a également deux autres gros désavantages : sa faible liquidité et la taxation des plus-values ! Si vous voulez vendre un ou plusieurs biens détenus par une société, vous allez payer un impôt sur la plus-value comptable (différence entre prix de vente et valeur résiduelles après amortissements). Donc, si votre société vend un immeuble complètement amorti (ex : immeuble détenu depuis longtemps), vous serez taxés sur l'entièreté du prix de vente. Ca fait (très) mal ! L'autre solution est la vente de la société, ce qui est beaucoup plus compliquée qu'un immeuble... Et généralement une décote est appliquée par rapport à la valeur nette du patrimoine immobilier.
Un avantage de la société est la transmission via donation d'actions. Celle-ci est très faiblement taxée. Mais il existe aussi d'autres solutions pour les personnes physiques qui permettent d'alléger la note (ex : donation immobilière de nue-propriété par tranches , etc...).
Le seul autre avantage que je verrais à être en société est dans le cas où le fisc veut requalifier vos revenus immobiliers en revenus professionnels. Dans ce cas, la société peut amener une situation intermédiaire entre "la personne physique avec revenus toujours dans la case immobilier" et "la personne physique avec revenus immobiliers considérés comme profesionnels". Ca peut être une solution pour limiter la casse...
MAX11 a écrit :Si le propriétaire vend son immeuble 449.000 € et place l'argent à 2% par an, dans 10 ans il aura plus de 540.000 €....
C'est en effet une très mauvaise affaire pour le vendeur, car s'il est un peu malin, il placera son argent dans un pannier de sicav de qualité qui vont lui rapporter sans aucun effort énormément plus que 2%!.
Peut-être que le vendeur ignore/n'aime pas les sicav, actions, etf, etc...
Peut-être que le vendeur estime être gagnant avec ce deal car il ne se sent pas capable de placer le capital de manière à gagner au moins 2% par an.
Peut-être que le vendeur estime être gagnant car l'argent serait laissé sur un compte épargne pendant 15 ans, rapportant du 0,10% par an...
Peut-être que le vendeur est aussi sensible au côté social du projet 
Si en matière de références légales, on doit en plus se résoudre aux tweets,,,
C'est la méthode Trump ! 
Le problème, c'est que les banques françaises refusent de me prêter, même en mettant en gage un bien supérieur.
Je chercherais plutôt de ce côté-là. Si vous avez de belles garanties (françaises) à proposer à une banque/organisme prêteur (français), c'est étonnant qu'ils ne vous suivent pas. Peut-être tenter un courtier français ?
Bonjour,
Je ne pense pas qu'il y ait un modèle "type". Le contrat doit comporter au moins :
- L'identification des parties : bailleur et gestionnaire
- Le(s) bien(s) faisant l'objet de la convention
- La durée du contrat et les modalités de résiliation
- Les prestations effectuées par le gestionnaire : tout ce qui concerne la mise en location (visites, recherche du locataire, rédaction bail et états des lieux ,etc...), tout ce qui concerne la gestion (suivi des paiements, relance, contact avec locataire, autonomie pour interventions ,etc...)
- Le prix : souvent une tarification pour la mise en location et une tarification pour la gestion
- Les assurances auxquelles vous pourriez avoir droit selon les dossiers (loyers impayés, dégâts locatifs, etc...)
Les prestations et prix sont généralement négociables. N'hésitez pas à demander des offres auprès d'autres agences pour comparer et "faire jouer la concurrence"
Vous seriez étonnée de découvrir le nombre de locataires qui n'en ont pas la moindre idée....
et qui donc s'en foutent du PEB du bien qu'ils louent 
Ca a le goût du viager, l'odeur du viager, mais on appelle cela hypothèque inversée pour lui donner une nouvelle couleur?
Il faudrait voir quels seraient les avantages et inconvénients de cette formule par rapport à un viager classique (comprenez viager avec un particulier et pas une banque).
Des idées ?
En fait, l'important c'est de savoir rembourser le crédit une fois l'échéance arrivée. Vous pouvez le faire par la vente du bien et par des fonds provenant d'autres horizons. Je pense que si vous voulez travailler avec du Bullet, il faut une stratégie derrière qui tienne compte de la particularité de ce crédit. Le Bullet vous coûte plus cher (donc moins de rendement) mais permet de sortir un meilleur CF. Il faut donc une stratégie qui exploite ce CF pour le faire fructifier et ainsi annuler le surcout du crédit et dégager un rendement supplémentaire.
Exemples :
- Placer régulièrement le cash flow dans un produit rentable (un portefeuille d'actions, des ETFs, etc...), placement qui se fait à long terme sur la durée du crédit. A terme vous pouvez revendre une partie du portefeuille pour solder le crédit et vous êtes toujours propriétaire du bien (et du reste du portefeuille).
- Réinvestir régulièrement le CF dans des nouveaux biens achetés à crédit (classique), par exemple tous les 4-5 ans. A terme, vous vendez le bien financé par le bullet pour rembourser la dette et êtes toujours propriétaires des autres biens. Vous avez alors utilisé le bullet comme tremplin pour accumuler des fonds nécessaires aux financements de biens supplémentaires.
Ou alors vous consommez le CF généré pendant 20 ans et revendez ensuite le bien, tel un commerçant qui remet son commerce en prenant sa retraite...Il vous restera la plus-value. Pour cela il faut que la banque ne vous oblige pas à placer le CF dans une assurance vie.
Crédit bullet = taux d'intérêt plus élevé = coût supplémentaire = rendement inférieur (sauf si vous savez placer le cash flow généré à un taux intéressant) et souvent il est demandé de reconstituer le capital via une assurance vie (= le cash flow généré est consommé)
Pour optimiser le cash flow avec un crédit classique, vous pouvez envisager de faire un apport en fonds propres par ex à concurrence (d'une partie) des frais de notaire, étaler le crédit sur 25 ans, etc...
Le cash flow est la cerise sur le gateau, l'essentiel de l'enrichissement vient de la dette qui se paie petit à petit. Même si le bien ne dégage pas ou peu de CF, votre patrimoine croît lui bel et bien. Vouloir un bien payé 120% à crédit et qui dégage un CF conséquent, c'est un peu vouloir le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crémière
Le CF c'est quelque chose qui se crée petit à petit au fur et à mesure de l'évolution de votre patrimoine. L'argument du "je dois attendre 20 ans" est en fait faux. Vous pouvez vendre votre bien à tout moment et empocher le capital déjà remboursé + une plus-value éventuelle et utiliser l'argent ou le réinvestir en optimisant le cash flow sur un/des autres biens ou autre placement. L'immobilier c'est du long terme et de la patience 
Peut-être demander à des notaires et agences immobilières de la région/ville qui auraient vendu ce genre de biens et qui pourraient vous renseigner sur un RC "moyen".
Estimez par vous-même un RC "moyen" :
- En regarder les annonces de vente pour ce genre de biens, le RC peut y être mentionné.
- Si peu d'info accessible sur des immeubles de rapport rénovés, estimer à partir du RC d'unités individuelles rénovés/neuves et extrapoler au RC global.
Bonne chance pour votre démarche 
Consultez d'autres banques/courtiers et vendez votre projet et votre patrimoine actuel. Si vous avez d'autres garanties à proposer (autre(s) bien(s) (partiellement) remboursé(s), titres à nantir, etc...), ça peut aider à obtenir un meilleur financement. Ne vous focalisez pas trop sur le taux proposé, cela peut se renégocier par la suite !
Il faut peser le pour et le contre d'une action en justice (coût, temps, disponibilité, perte temporaire de jouissance du bien, etc...) en vis-à-vis de ce que vous couterait une régularisation de l'infraction. Certaines infractions urbanistiques ne sont pas "lourdes" à régulariser en termes de coûts et de temps.
Je reste quand-même persuadé qu'un agent immobilier qui vous affirme qu'un bien est en ordre urbanistiquement sans l'avoir correctement vérifié commet une faute déontologique. C'est une sorte de fausse publicité pour inciter à l'achat. Avec le peu d'expérience que j'ai en tant qu'acheteur et prospecteur, je n'ai jamais été confronté à un agent qui affirmait une conformité urbanistique. Ils y ont toujours été avec réserve et m'ont toujours invité à vérifier moi-même.
Je pense d'ailleurs qu'il faut toujours partir du principe qu'un agent immobilier ne vérifie pas la conformité urbanistique de ses biens en portefeuille. Ca lui prendrait beaucoup trop de temps ! Ou alors il devrait engager une personne qui ne fait que ça...
Bim a écrit :Je ne pense pas que c'est à l'agent immobilier de vérifier la conformité urbanistique. Par contre, il ne peut pas affirmer à un acheteur potentiel qu'un bien est conforme sans avoir vérifié correctement. Il doit alors faire preuve de réserve dans son affirmation et inviter l'acheteur à se renseigner utilement lui-même. Dans le cas de bored, l'agent a affirmé que le bien était conforme, visiblement sans vérification derrière...Il a donc induit la personne en erreur !
J'ai relu les interventions et je ne vois nulle part que l'agent a écrit que le bien était en ordre au niveau urbanistique, ni que c'était écrit dans son annonce.
Il l'aurait dit mais ce n'est qu'une parole rapportée et nous n'y étions pas pour savoir si des réserves ont été émises ou pas...
Je ne vois donc pas sur quel base il pourrait être attaqué pour négligence ou autres !Je ne crois pas utile de perdre du temps, de l'énergie et de l'argent en essayant de suivre cette piste !
3ème message de bored :
L'agent lors de notre visite a bien indiqué aussi qu'il n'y avait aucune infraction urbanistique et qu'il l'avait lui-même vérifié.
Bim a écrit :Pour ma part, il est très probable que l'agent immobilier soit aussi en défaut.
le Code de déontologie de l'IPI précise (art 53), que l'agent immobilier ne peut, dans sa publicité et ses annonces, induire en erreur les personnes sur la disponibilité, les caractéristiques essentielles des biens qu'il présente.Je considère une infraction urbanistique comme une caractéristique essentielle...
Est-ce le rôle de l'agence immobilière de vérifier que le bien est en ordre au niveau urbanistique ?
L'AI doit signaler un problème dont il aurait connaissance mais jusqu'où va son obligation ?
C'est à lui de faire toutes les démarches fastidieuses auprès de l'urbanisme ? et en assumer la responsabilité ?Dans ce cas, la même question peut se poser pour la pollution du sol, l'état des installations électrique-gaz-eau, la mérule, la zone inondable, les droits de passage, .... et pourquoi pas la situation hypothécaire du bien, ...
En fait, tout ce que doit vérifier le notaire avant la passation de l'acte...Je n'ai pas la réponse...
Je ne pense pas que c'est à l'agent immobilier de vérifier la conformité urbanistique. Par contre, il ne peut pas affirmer à un acheteur potentiel qu'un bien est conforme sans avoir vérifié correctement. Il doit alors faire preuve de réserve dans son affirmation et inviter l'acheteur à se renseigner utilement lui-même. Dans le cas de bored, l'agent a affirmé que le bien était conforme, visiblement sans vérification derrière...Il a donc induit la personne en erreur !
Bim a écrit :C'est pour cela que j'ai pris la peine de vous sonder, au cas où quelque chose nous aurait échappé et qui expliquerait qu'il soit si peu enclin à la discussion. C'est cette disproportion qui nous rend sceptique.
Certains vendeurs ne connaissent tout simplement pas les implications d'une infraction urbanistique et peuvent même l'avoir commise sans le savoir (même si en principe, nul n'est sensé ignorer la loi). Ils ont dès lors du mal à se voir en défaut en se considérant eux-même comme victimes de leur prise de renseignements bâclée ou inexistante... Il est probable que votre vendeur remette les pieds sur terre lorsqu'il aura contact avec son avocat ou son notaire
C'est justement parce qu'on a eu l'impression que le vendeur était sincère dans son erreur que nous avons continué de négocier. Mais comme désormais, c'est le silence radio, nous nous mettons à douter des ses intentions.
Je pense que l'agence également en faute mais cela sera à estimer par un avocat j'imagine.Merci pour vos réponses.
Pour ma part, il est très probable que l'agent immobilier soit aussi en défaut.
le Code de déontologie de l'IPI précise (art 53), que l'agent immobilier ne peut, dans sa publicité et ses annonces, induire en erreur les personnes sur la disponibilité, les caractéristiques essentielles des biens qu'il présente.
Je considère une infraction urbanistique comme une caractéristique essentielle...
C'est pour cela que j'ai pris la peine de vous sonder, au cas où quelque chose nous aurait échappé et qui expliquerait qu'il soit si peu enclin à la discussion. C'est cette disproportion qui nous rend sceptique.
Certains vendeurs ne connaissent tout simplement pas les implications d'une infraction urbanistique et peuvent même l'avoir commise sans le savoir (même si en principe, nul n'est sensé ignorer la loi). Ils ont dès lors du mal à se voir en défaut en se considérant eux-même comme victimes de leur prise de renseignements bâclée ou inexistante... Il est probable que votre vendeur remette les pieds sur terre lorsqu'il aura contact avec son avocat ou son notaire 
La prise de renseignements directement auprès de l'urbanisme (avant d'acheter) et l'insertion d'une clause suspensive dans le compromis permettant de se retirer de la vente en cas de découverte d'une infraction urbanistique sont les meilleurs moyens de se prévenir d'une mauvaise surprise de ce genre, surtout face à un vendeur de mauvaise foi.
Dans votre cas, cette prévention n'est plus possible. Si votre notaire ne se montre pas très enclin à défendre vos intérêts, il faudrait consulter un avocat spécialisé en droit immobilier et mentionner au vendeur qu'à défaut d'un accord à l'amiable avec lui, vous n'hésiterez pas à passer par la case justice. Ca pourrait suffire à le convaincre de reconnaître ses torts et d'accepter un accord. Il se pourrait aussi que la responsabilité de l'agent immobilier soit engagée car en principe, un agent immobilier ne peut pas mentionner de fausses informations lors de la publicité d'un bien. Il aurait dû se montrer plus réservé, en vous disant par exemple : "Je ne pense pas qu'il ait d'infraction urbanistique mais je ne peux pas l'affirmer. Je vous invite à consulter le service d'urbanisme de la commune concernée."
Basé sur mon expérience, voici "ma" moyenne des prix pratiqués dans ma région :
- Les honoraires de mise en location du bien (visites, pubs, rédaction bail et EDL, constitution garantie, ...) ==> le premier mois de loyer TVAC
- Les honoraires de gestion locative (suivi des paiements, relances, contacts avec le locataire, relation bailleur-locataire, ...) ==> souvent 8% TVAC du loyer mensuel y compris si vide locatif, ajout possible d'une assurance loyer impayé/dégâts locatifs pour 2% de plus
- Honoraires de suivi de chantier ==> je ne connais pas car je fais le suivi technique/travaux moi-même
Ceci est une base, tout se négocie ! Ne pas hésitez à demander des offres à plusieurs agences et de faire jouer la concurrence pour obtenir un meilleur prix. Par exemple, une des agences avec laquelle je travaille m'a accordé une réduction de 50% sur les honoraires de mise en location si relocation après un bail de 0 à 2 ans. Et j'ai négocié pour ne pas payer d'honoraires de gestion en cas de vide locatif.
Bim a écrit :la garantie locative doit être constituée pour la signature du bail
Jamais les banques n'ouvrent de compte "garantie locative" sans disposer du bail signé. Comment faites-vous?
C'est une agence qui gère mes locations. Elle encaisse la garantie sur son compte et la bloque ensuite via un organisme tiers non-accessible directement aux particuliers.
Bim a écrit :Si votre locataire sortant venait à changer d'avis et que de votre côté vous vous êtes engagé avec un nouvel futur occupant, il faudra probablement passer par la case justice ...
Et en attendant la fin de la procédure, que fait le bailleur?
Il peut toujours jouer de sa fibre pédagogique et expliquer les tenants et aboutissants à son locataire sortant récalcitrant pour tenter de lui faire comprendre la portée de ses actes...
Sinon, comme pour toute procédure judiciaire, travailler sa patience... 