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Je crois que le vendeur a parfaitement conscience de votre intérêt et la survalorisation du prix vous est personnellement dédiée. Le notaire joue le jeu mais ne va pas non plus multiplier les visites à l'infini en sachant que ce bien présente un handicap pour un futur acquéreur extérieur et est proposé bien au dessus du prix du marché. Ce notaire aura sans doute compris après quelques semaines (voire bien plus vite) la réalité de la situation et si vous le contactez avec une offre raisonnable -je dirais entre 45 et 50- il pourra être votre allié pour convaincre sa cliente.
Il est important d'avoir la coopération de l'usufruitière et du locataire. Le seul vrai risque est que la vendeuse retire le bien de la vente en sachant que vous finirez par payer le prix fort pour sortir totalement de cette copro. Encore que ce soit risqué. Au décès de l'usufruitière, elle devra vendre ou louer. Et un locataire mal entouré et mal accueilli ne tardera pas à fuir en retournant sa rancoeur contre son bailleur, et sans doute sans payer ^^
Je ne suis pas sûr que la vendeuse nue propriétaire soit consciente de la survalorisation. C'est le prix auquel le bien a été acheté il y a plus de 10 ans. A l'époque, c'était pas une bonne affaire...
Je pense que la relation s'est un peu figée quand j'ai cité le prix que j'ai payé pour les autres studios...
Quant à la vendeuse usufruitière, elle a aussi intérêt à ce que cela se vende cher. L'usufruitier récolte une partie non négligeable du prix de vente.
@Rexou: je ne peux pas dire que je n'y avais pas pensé...
Je me demande si je ne vais pas carrément faire faire des visites par des connaissances qui feront des offres sous le prix... avec élection de command.
Juste pour référence, j'ai une expertise pour les autres studios, avec une moyenne de 40.000€/studio. L'annonce va paraître avec 50% de plus, soit le prix de biens deux à 3 fois plus grands, et même des appartements avec une chambre séparée, et non des studios.
J'avoue que je râle ferme. J'ai fait tout pour l'usufruitière (le bail, l'état des lieux, les explications au locataire, etc), et elle ne me prévient même pas que le bien va être en vente... J'apprécie vraiment peu...

Si le mandataire vote dans un sens et le propriétaire dans l'autre, cela ne ressemble à rien.
Si le mandataire pour un appart est là mais pas le propriétaire, comment compte-t-on le nombre de propriétaires présents ou représentés pour la validité de l'AG?
C'est n'importe quoi. Un propriétaire, un présent.
Non, il ne peut pas.
Je reviens sur ce cas.
En résumé de la situation actuelle, nous sommes 3 "propriétaires":
Moi pour 94.5% des quotités
Une succession, nue propriété pour la fille du défunt et usufruit pour l'épouse du défunt (belle-mère de la fille du défunt) pour 5%
Un tiers pour 0.5%
J'ai été nommé syndic, et je suis resté syndic.
Nous dérogeons à peu près à toutes les règles de copropriété: pas de compte bancaire séparé, pas de compte en partie double malgré qu'il y ait plus de 20 lots, pas de commissaire aux comptes, pas de conseil de copropriété, pas de fonds de réserve, pas de fonds de roulement, assemblées générales relativement irrégulières mais votant toujours tout à l'unanimité.
Comptablement, j'envoie des notes de frais 3-4x par an, avec les factures réparties par quotité. La propriétaire de 0.5% paie sur base de la note de frais (on parle de quelques euros par an, car il y a juste l'assurance et le nettoyage) et l'usufruitière paie une provision couvrant les frais. Je lui fait un compte afin qu'elle puisse voir la progression de son solde.
Il y a un tableau de budget, approuvé aussi à l'unanimité.
L'usufruitière, très âgée, a été convaincue de signer un mandat de vente (sous la menace d'une vente forcée et de frais d'avocat). Elle touchera sans doute l'équivalent de deux années de loyer, vu le prix de vente, la bonne rentabilité et son grand âge. A mon avis, elle se fait avoir à ne pas se défendre, mais c'est un autre problème.
Comme c'est souvent le cas dans la région, c'est une vente "faire offre à partir de" qui va paraître. Je suis au courant parce que je suis interrogé par le notaire chargé de la vente. Paradoxalement, le notaire me demande déjà les informations légalement obligatoires pour l'acte... alors que l'annonce n'est pas parue. Une autre personne de la même étude me demande le PEB des communs afin de faire le PEB de l'appart. C'est dire qu'ils ne peuvent pas encore mettre l'annonce...
Etant un mauvais acheteur, et pas très doué pour mentir, manipuler, tordre le bras, présenter les choses en ma faveur, étant trop honnête pour tout cela, je viens chercher des idées pour présenter ma réponse au notaire afin que les candidats acheteurs comprennent qu'il n'ont pas intérêt à acheter.
Au niveau du prix annoncé, on est à 3x le prix que j'ai acheté, 2x mon prix de revient, mais équivalent au prix d'achat du défunt, qui doit avoir acheté il y a plus de 10 ans. Le prix est similaire aux studios qu'on trouve sur Immoschtroumpf, mais d'une superficie nettement moindre par rapport aux superficies annoncées. J'imagine bien que je vais devoir sortir le montant demandé, mais je ne voudrais pas qu'un tiers vienne mettre les pieds dans l'immeuble
J'ai un excellent contact avec l'usufruitière (qui est aussi ma locataire...) et avec le locataire (j'ai fait l'intermédiaire entre l'usufruitière et le locataire actuel, notamment). J'ai également un excellent contact avec mes locataires. Mais je n'ai aucun contact avec la nue-propriétaire (et ce n'est pas faute d'avoir essayé)
Lâchez-vous: que faire pour saboter la vente? Que mettre dans ma réponse? Ne rien proposer d'illégal, mais tout ce qui est borderline et intellectuellement malhonnête est bienvenu. 
Le mieux est sans doute de poser la question à une agence locale. Koksijde n'est pas Knokke ni Oostende. Ils prétendent que Oostende se loue toute l'année. Mais je n'y crois guère, même si il peut y avoir des location toute l'année, il doit y avoir pas mal de vide locatif en hiver (même si la mer du Nord est aussi très sympa en hiver)
Pour Koksijde, si vous deviez arriver à louer Pâques, juin, juillet et août. Avec un potentiel bonus pour mai, carnaval et Noël. Je compterais sur une moyenne de 18 semaines. Avec des prix très différents selon les semaines...
Si elle est là depuis 4 ans, c'est trop tard pour mettre fin au bail.
Personnellement, je fais un bail de 3x6 mois (région wallonne). Si je tombe sur un casse-pied qui paie, je mets fin au bail.
Ma tranquillité n'a pas de prix, et le loyer n'est pas un droit de me casser les pieds pour un oui ou pour un non à toute heure du jour et de la nuit. Si un locataire ne comprends pas cela après la 1ere explication, il a rapidement son préavis.
Et si je n'ai jamais regretté d'avoir viré un casse-pied dans la "période d'essai", j'ai régulièrement regretté de ne pas l'avoir fait.
Vous pouvez demander l'intervention de la société des eaux. On ne sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher... (Notamment sur la partie 'épuration', puisqu'ils n'ont pas dû épurer...)
La surveillance incombe au locataire. À lui de voir avec son assurance pour la perte d'eau.
La réparation vous incombe.
Bonjour à tous!
J'ai passé qq heures sur internet et dans ce forum sans trouver de réponse à ma question, qui est celle-ci:
concrètement, comment calculer un intérêt de retard?Je suis en bail 3/6/9 et la locataire y est depuis 4 ans; mon bail prévoit un intérêt de 1.5% par mois de retard.
Notre locataire, quérulente, nous paye le 7 de chaque mois depuis février (au lieu du 5). On s'en moquait jusqu'à ce qu'elle décide de ne payer qu'une partie de son dernier loyer (elle justifie cela par le fait que l'on a dû retirer un radiateur dans son salon pour faire des travaux d'injection contre l'humidité, mais elle a un poêle mixte bois charbon en plus, et une porte pour l'isoler de cette pièce). Nous savons que le fait de retirer ce radiateur 8 jours n'est pas un trouble de jouissance, et qu'elle n'avait pas à réduire son loyer. Pour la pousser à payer ce qui manque au dernier montant, je souhaite lui faire payer des intérêts de retard depuis février.Pour février 2024 c'est facile:
(585 * 1.5)/100= 8.79€ x10 mois= 87.9€
mais ensuite, est-ce que je suis le même raisonnement pour mars?
(585 * 1.5)/100= 8.79€ x 9 mois= 79.11€
et puis avril et puis j'additionne tout?Ou est-ce que je ne lui réclame que les 87.9€
ou encore,
puisque le loyer est à chaque fois payé sauf le dernier:
(585 * 1.5) /100=8.79€ / mois où il y a eu un retard, ce qui revient aussi à 87.9€ puisque 10 mois au total ont été payés en retard?J'espère que qqun pourra m'éclairer ou me dire où trouver cette info,
D'avance merci
Bonjour et bienvenue sur le forum
Le calcul pour février ne peut en aucun cas être de 10 mois de retard si elle vous a payé avec 2 jours de retard. Vous pouvez calculer que "tout mois entamé est un mois dû", mais cela ne fera que 1.5% de 585 = 8.78€. Idem pour chaque mois qui suit. Soit 87.75€ pour les 10 mois avec retard.
Néanmoins, aucun juge ne vous accordera un tel intérêt pour deux jours de retard. Quand au taux de 1.5%, aucun juge ne vous l'accordera non plus. A Bruxelles, le taux est limité au taux légal (depuis je ne sais plus quand)
Bref, pour 10€, vous ne devriez pas entamer le débat sur les intérêts, vous passeriez pour rien auprès d'un juge. Et vis-à-vis du locataire, cela ne facilitera pas le dialogue par la suite...
Par contre, vous avez effectivement le droit de faire des travaux, et elle n'a pas le droit de diminuer le loyer pour trouble de jouissance.
Depuis quelques mois, je constate que c'est également la catastrophe dans l'appartement d'un couple. J'ai essayé de leur expliquer qu'ils fallaient qu'ils fassent quelque chose. Oui-oui qu'ils ont dit. Mais rien.
J'ai été plus ferme, menaçant de mettre fin au bail. Oui-oui. Mais rien non plus.
Ce couple qui vit dans des conditions épouvantables, telles que je crains cafards, souris et rats. Et cela va en s'aggravant. Ils ont des soucis de santé tous les deux. Mais beaucoup de mauvaise foi, et des infos de la famille (qui les a amené...) que cela ne se passait pas bien dans les logements précédents non plus.
J'ai mis en ultimatum fin octobre: je reviens voir la semaine du 12, et si ce n'est pas OK, c'est fin du bail.
Je suis donc passé hier. Pas de changement évidemment. Pas de contact avec le Cpas pour avoir des aides ménagères. Pas de contact avec la mutuelle pour entrer dans un processus encadré de soin avec kiné, aide ménagère, infirmière, etc. Et pourtant ce ne fut pas faute d'avoir rappelé (j'ai même appelé le Cpas moi-même...)
Ils ont refusé de signer le préavis "pour réception", ils ont parlé d'avocat, je passe sur les autres conneries du style "je ne me suis pas rendu compte que c'était si sérieux". J'ai donc envoyé le préavis par recommandé (19€ de gaspillé)
Aujourd'hui, Mme m'appelle: j'ai une aide ménagère pour 6€ et une fafiote à partir de demain, pour 4h/semaine - tout est réglé....
J'ai rien dit, mais c'est trop tard: le recommandé est parti. Le bail se terminera fin.... mars 2025.
- Mais Grmff.... quand arrêteras-tu de t'attaquer à des cas sociaux aussi gravement enfoncé dans leur misère sociale? Tu n'es pas formé nin équipé mentalement pour faire face. Et cela apporte une mauvaise ambiance dans les immeubles...
- Promis m'sieu. Je ne le ferai plus....
-Mouais. Encore une promesse d'ivrogne...
Quant aux deux cousines, j'ai mis fin au bail de celle qui fichait le plus le brin. Elle est partie anticipativement, et je n'ai pas mis fin au bail de l'autre.
Je le regrette aujourd'hui. Elle est d'une mauvaise foi crasse. Elle a tenté de faire domicilier son copain dans les lieux (studio avec permis de location = max une personne...), me fait tourner en bourrique, appelle n'importe quand pour n'importe quoi et refuse de régler ses problèmes.
Je lui ai indiqué que je mettrais fin au bail à sa prochaine issue. Elle a demandé au Cpas de suspendre les paiements du loyer. Elle est aujourd'hui deux mois en retard. Je vais donc envoyer le congé demain, et déposer une requête pour l'expulser, et à défaut, confirmer le congé.
Moralité: quand un locataire fiche le brin, il ne faut avoir aucun état d'âme, et le virer le plus vite possible, pour récupérer une tranquillité d'esprit, une tranquillité dans l'immeuble, et diminuer ses pertes de loyer.
Quant à la nièce, ce fut pareil: refus verbal anticipé de quitter les lieux. Dépôt d'une requête en validation de congé. Départ dans les temps. J'ai gardé les frais de justice à ma charge.
Jre en suis pas venu vous raconter la fin de l'histoire de la tante et de sa nièce.
Vu la mauvaise volonté de la tante, j'ai mis l'affaire en justice de paix pour validation du congé. Quand on reçoit du papier de la justice de paix dans de grosses enveloppes vertes avec des montant pas possibles à régler si on ne respecte rien, on agit.
Pour être sûr que la tante parte, j'ai gardé le contact. J'ai proposé de faire le déménagement, de stocker toutes ses affaires pour une durée de un mois maximum, avec une indemnité de 200€ passé le mois pour pouvoir payer quelqu'un et tout virer au container et à la poubelle.
N'ayant aucune excuse ni moyen de dire "je ne peux pas déménager", la tante a fini par me rendre les clefs dans le délai légal. J'ai gardé les frais de justice de 50+24+7.5=81.5€ à ma charge. J'ai dû faire le déménagement (enfin, j'ai trouvé quelqu'un qui faisait le déménagement, aux frais de la locataire), j'ai stocké tout dans un garage à 200m du logement, pour un volume d'environ 10m3, j'ai attendu un mois, j'ai demandé le payement des 200€, j'ai reçu le paiement (la personne était sous administration de bien, et j'ai tout négocié avec l'administrateur), j'ai signifié que je virais tout le jeudi à 10H.
Le mardi, l'administratrice me contacte: on ne peut pas reporter? la locataire a trouvé un lieu de stockage pour la semaine prochaine, mardi.
Moi: elle a un moyen de transport?
L'adm: non mais je peux chercher
Moi: En fait, non, je ne peux pas attendre. Je l'ai eu hier pour la prévenir, et elle ne m'a rien dit. J'ai donc prévenu tous mes locataires que j'organisais une grande brocante dans mon garage jeudi à 10h. Ils sont tous prévenus. Je n'ai pas envie de recommencer, et de toute façon, si elle doit stocker cela dans un garage, tout sera moisi. Elle va payer des centaines d'euro pour stocker du brol qui sera bon pour la poubelle. Je vais vous rendre service: c'est non. Ne me remerciez pas, cela vous fera un soucis de moins...
Moi: Par contre, elle peut venir chercher ce qu'elle veut jeudi à 9H. Elle aura une heure pour récupérer son brol. Tout le reste sera donné à partie de 10H. Et le solde sera évacué par une remorque à 14H.
Le jeudi à 9h, elle était présente avec des amis, elle a récupéré quelques brol.
Frigo, machine à laver, et autres grosses pièces avaient été réservés (sous réserve que la locataire reprenne...) et sont partis.
Une locataire africaine est venue et a récupéré un tas de choses pour envoyer en Afrique.
Beaucoup de brol est parti chez un locataire ou l'autre.
Les enfants des voisins d'en face sont venus chercher un tas de jouets (la locataire avait 4 enfants, tous placés. Mais cela, je l'ai appris au compte goutte)
Je ne vous raconte pas le brol que fut cette "donnerie". Je ne le referai plus.
A 14h, j'ai payé 50€ pour une remorque à destination du container, et j'étais quitte de la tante.
J'ai appris que c'était son 20e logement, et que les deux logements précédents étaient des logements sociaux, où elle avait commis des vols comme elle a commis chez moi...
Bref, bon débarras.
Ce qui est inadmissible, c'est que le manque de professionalisme du notaire rebute des acheteurs.
Vente publique, donc souvent forcée, avec un vendeur soumis à l'incompétence du notaire qui ne fait pas ce qu'il faut pour vendre au meilleur prix. Le notaire s'en fout, et c'est lamentable de sa part.
Label ne sera pas préjudicié, mais le vendeur le sera.
grmff a écrit :Label a écrit :Le marché de l'immobilier me semble vraiment être un condensé de magouilles et d'arnaques.
Je ne parlerai pas du notaire instrumentant la vente, comme le dit régulièrement un intervenant sur ce forum, un notaire ça note. Personnellement, je serais nettement plus critique..Qui? On veut des noms!
Difficile de vous répondre, il se cache derrière un pseudo....
Cela étant, quel est votre avis global sur les conditions de cette vente ? Classique? Un peu inhabituel ? Très inhabituel ?
N'ayant jamais acheté en vente publique, je n'ai pas d'expérience à partager.
Mais je suis toujours étonné du peu de responsabilité que prennent les notaires en général.
Pour ce qui est de la surface PEB, elle est régulièrement 20% plus grande que la surface "moquette" réellement utilisable.
Et même pour une vente publique, le notaire devrait être capable de donner les 3 derniers pv et derniers comptes de l'appart.
Le marché de l'immobilier me semble vraiment être un condensé de magouilles et d'arnaques.
Je ne parlerai pas du notaire instrumentant la vente, comme le dit régulièrement un intervenant sur ce forum, un notaire ça note. Personnellement, je serais nettement plus critique..
Qui? On veut des noms! 
Je ne suis pas sûr que cela "coûte" réellement cher.
Un simple tableau, mis à jour en 10 minutes chaque année, suffirait.
Le SNPc, l'IPI, le Fonds323 ou le législateur pourrait créer ce tableau.
Comptablement, cela revient à un tableau des investissements.
Techniquement, c'est un tableau de bord des dépenses futures.
Si je ne le fais pas, c'est aussi parce que je connais mes immeubles, et j'ai une bonne idée des rénovations qui m'attendent. J'ai en outre un budget annuel de petites réparations, entretiens et améliorations de mon parc. Communs et privatifs. 6% ces dernieres années. 3% pour 2025.
(Mais personne ne fait cela. Même pas moi pour mes immeubles...)
G.B. a écrit :Les dispositions actuelles reprises dans le code civil ne prévoient pas qu'un rapport de gestion soit obligatoirement annexé à la convocation pour l'assemblée générale, ni même exposé oralement aux assemblées générales et c'est suprenant et regrettable ( pas professionnel).
Et, bien entendu, les copropriétaires seront tout disposé à payer un supplément d'honoraires au syndic pour remplir cette obligation supplémentaire.... Qui, au final, ne sera pas toujours de grand intérêt pour la plupart des copropriétés !
Dans toutes les AG auxquels j'ai participé, le syndic ou le président ont toujours fait un résumé (plus ou moins détaillé suivant les circonstances) de ce que s'était passé dans l'acp pendant l'année écoulée.
Pas besoin d'avoir, en plus, un rapport écrit du syndic quand on se soucie un peu de son patrimoine pendant l'année...
Quand on lit bien la comptabilité et le budget, on a une bonne idée de ce qui s'est passé pendant l'année.
Il serait pourtant intéressant d'avoir un tableau des rénovations et investissements réalisés et à réaliser dans un futur proche.
Exemple:
Toiture plate: rénovée en 2007 - durée de vie estimée 20 ans - bon état- proposition de mise en peinture de protection pour augmenter la durée de vie de 5 ans
Chaudiere: Viessmann mazout 1990 - excellent état- rendement 91% - possibilité de passer au gaz condensation avec rendement 108%
Ascenseur: conformité en 2017 - validité de 15 ans
Ascenseur: électronique de 2005 - durée de vie de 20 ans - devis de 7500€
Pompe vide cave: posée en 2018 - durée de vie 10 ans
Electricité: conformité 2010 - validité de 5/25 ans
Peintures communs: faite en 1955 - 350€/ appart pour une remise en peinture
Système incendie: 2020 - validité des détecteurs de 10 ans. Batterie 5 ans. Éclairage secours 10 ans électronique 20 ans
Etc...