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#81 Re : Locations et baux » Refus de domiciliation pour absence de permis de location » 18-05-2011 09:42:51

Refuser de domicilier, non seulement c'est anticonstitutionnel mais c'est illégal. Il y a des sanctions pénales pour cela. Je suggère au locataire - et au propriétaire - de déposer plainte avec constitution de partie civile entre les mains du procureur du Roi.
Il faut également mettre la commune en demeure de procéder à la domiciliation en envoyant une lettre recommandée à l'administration (service de la population) et au Collège de Bourgmestre et Echevins.
Il est également possible d'envoyer un courrier au SNP qui se fera un plaisir de le publier dans le prochain magazine (deadline pour les textes: le 16 décembre).
Bonne chance!

#82 Re : Ventes et achats » vente d'un appartement qui n'est pas considéré comme un appartement » 06-12-2010 09:39:17

Depuis 1994 en Wallonie et 2001 en Région bruxelloise, le fait de diviser un immeuble, même sans réaliser de travaux qui affectent les structures portantes ou l'aspect extérieur de l'immeuble, est soumis à permis d'urbanisme.
Si la division a été réalisée avant ces dates, il n'y a en principe pas de problème pour peu que le propriétaire soit capable de rapporter la preuve que cette situation est antérieure.
Dans le cas contraire, il faut rappeler qu'en matière d'urbanisme il n'y a pas de prescription. Dès lors la situation infractionnelle ne peut être couverte que par une demande de permis de régularisation.
Le problème est que, comme évoqué déjà dans d'autres sujets sur ce site (voir également les échos de la conférence de presse du SNP vendredi dernier à Liège), les communes sont aujourd'hui réticentes à accepter la multiplication de logements, en particulier la création de petits logements dans des immeubles unifamiliaux. Par ailleurs, la notion de "petit" logement est assez extensive puisque, de bonne source, nous savons qu'à Charleroi par exemple, une circulaire prévoit le refus de toute demande de permis pour des logements d'une superficie inférieure à 100 m2.

Je conseille en tout cas à votre ami de vérifier la date de création du logement et de consulter le notaire de l'époque de la vente.

#83 Re : Législations régionales » Règlement incendie: peuvent-ils tout demander? » 14-09-2023 12:38:48

Baxter a écrit :

Citation :Nous avons rencontré les ministres wallons compétents

.... il y en avait beaucoup ?  yikes

Deux, et c'est déjà bien: Nollet pour le logement et Henry pour l'urbanisme (of course, nous avons rencontré leurs attachés de cabinet et pas ces Excellences en personne)

#84 Re : Législations régionales » Règlement incendie: peuvent-ils tout demander? » 14-09-2023 12:38:48

Il n'y a rien de neuf de la part des autorités ni du Conseil d'Etat. Voilà deux ans bientôt que nous attendons l'avis de l'auditeur dans le cadre du recours contre la Ville de Namur!
Pour rappel, entre-temps nous avons introduit le recours contre Charleroi (début 2010) puis un autre contre la Ville de Verviers (août 2010).

La question est de plus en plus aiguë car désormais les pouvoirs communaux font barrage à l'octroi (ou au renouvellement) de permis de location en se basant également sur l'absence éventuelle de permis d'urbanisme en plus des exigences en matière de sécurité. Il semble qu'elles fassent durer le plaisir et retardent le moment d'octroyer (ou de refuser!) le permis de régularisation.

Dans ce contexte le SNP a décidé de passer la vitesse supérieure. Nous avons rencontré les ministres wallons compétents et nous organisons demain à Liège une conférence de presse sur le thème des petits logements et des tracasseries dont ils sont l'objet.

Toutes les infos dans Le Cri de janvier (décembre est sous presse).

#85 Copropriétés forcées » Contrat de syndic disponible au SNP » 17-11-2010 13:04:52

SNPC
Réponses : 0

Le SNP vient de mettre la dernière main à son "contrat de syndic". Ce contrat comporte notamment une liste des tâches qui sont comprises dans la mission générale du syndic, sur base de la loi et d'une compréhension raisonnable de la gestion de l'immeuble. Toutes ces tâches sont comprises dans la rémunération ordinaire du syndic.
En outre, il existe une liste des tâches rémunérées en sus des honoraires normaux.

Le contrat est accompagné d'un "cahier de charges" servant de support à la recherche d'un syndic.

Le SNP a conscience du fait que ce modèle de contrat devra faire l'objet d'adaptations au fur et à mesure des expériences des copropriétés et il restera donc très attentif aux remarques qui seront inévitablement formulées.

#86 Re : Locations et baux » Locataire souhaitant annuler son préavis-Acceptation sous conditions » 19-11-2010 10:58:03

Question 1: la locataire a perdu le droit au bail puisqu'elle a donné congé. Vous pouvez donc accepter de conclure un nouveau bail, à de nouvelles conditions. Par contre, il n'est pas logique ni justifiable de modifier le loyer en fonction du nombre de personnes. Plutôt axer les modifications sur les charges!
A la lecture de vos commentaires sur votre locataire, je me demande toutefois si vous avez vraiment intérêt à poursuivre la relation locative avec elle.
Question 2: comme dit ci-avant, mieux vaut selon moi faire un nouveau bail.
Question 3: en effet, tout locataire peut demander, le cas échéant en justice, la prorogation du bail pour circonstances exceptionnelles, même s'il a lui-même décerné un congé. Toutefois cette prorogation a une durée limitée (généralement 6 mois au maximum) même si elle peut être renouvelée une fois. En outre, il faut justifier de circonstances imprévues. La prorogation peut être conditionnées à de nouvelles conditions, à apprécier par le juge.

PS. N'auriez-vous pas intérêt à vous affilier à notre association?

#87 Re : Locations et baux » Prolongation de bail: avenant ? » 15-11-2010 16:50:06

Anyssa a écrit :

Bonjour,

j'ai donné en location pour un an une maison d'habitation (de 01/01/2010 au 31/12/2010). Bail enregistré.
J'ai envoyé en septembre un recommandé reprenant le préavis signalent à ma locataire qu'elle devait quitter les lieux le 31/12/2010.

Suite à un très grave problème de santé, elle me demande si je peux lui prolonger de 6 mois. Ce à quoi je suis d'accord.

J'aimerai savoir si j'ai le droit de reconduire de 6 mois alors que dans le premier bail c'était un an?

Si oui, est ce que je dois refaire un nouveau bail ou juste un courrier ou....


Merci beaucoup


PS: si je m'adresse à vous c'est parce que je me suis rendue par 2 fois à la maison des notaires à Mons et j'ai eu 2 avis complètement différents

En fait, pour autant que j'aie bien lu, toutes les solutions possibles à votre question initiale n'ont pas été données. En effet, il est possible de convenir d'une "prorogation pour circonstances exceptionnelles", d'une durée à convenir. Il peut du reste y avoir une seconde prorogation.
Cela "colle" parfaitement à la situation puisque vous avez donné le congé et que c'est au cours du délai de préavis, mais au moins un mois avant l'échéance, que le locataire demande cette prolongation en raison de circonstances imprévues.
Sachez que si vous refusiez la demande, il faudrait porter le dossier en justice de paix pour faire trancher le litige.
Par ailleurs, une telle prorogation ne doit pas être enregistrée.

#88 Re : Divers (hors achat/location) » Limite entre inoccupation et résidence secondaire ? » 09-11-2010 10:31:58

Il est exact que la définition des immeubles inoccupés est souvent faite en se basant sur les consommations d'eau et d'électricité du bien et/ou sur l'inscription d'une personne dans les registres de la population.
La Cour constitutionnelle et le Conseil d'Etat ont défini les limites de ces méthodes.
Quoi qu'il en soit le propriétaire peut toujours établir, par toutes voies de droit, qu'il occupe effectivement le bien, éventuellement à titre de résidence secondaire. Il faut tenir compte des circonstances de la cause!
Par exemple, si vous êtes propriétaire d'un appartement dans la ville où vous avez votre résidence principale, vous aurez du mal à faire admettre que vous y avez votre résidence secondaire... Par ailleurs, ne perdez pas de vue qu'il existe généralement une taxe sur les résidence secondaire, parfois élevée mais bien moins que les taxes sur les immeubles inoccupés. Le fait de payer cette taxe est un élément en faveur de la thèse que le bien est effectivement une résidence secondaire.
Personnellement je n'ai jamais été contactée par une personne qui occupait réellement un bien comme résidence secondaire et faisait l'objet d'acharnement visant à lui faire payer une taxe sur les immeubles inoccupés.

#89 Re : Locations et baux » garantie locative » 01-11-2010 22:38:22

La proposition de constituer une garantie de 3 mois remboursable par mensualités coorespond à une des modalités prévues par la loi. Ce que la loi ne prévoit pas par contre est que cela coûte 250 €! Les banques étant en principe assez réticentes à ce système où elles risquent de perdre des plumes ont rivalisé d'ingéniosité pour plomber le mécanisme aves des conditions draconiennes.
Cela dit, il est clair que vous n'avez vraiment le choix qu'entre la constitution sur un compte à votre nom d'une garantie de deux mois, à libérer dès avant le début du bail ou la formule proposée par la banque. A moins que vous n'arriviez à convaindre votre bailleur de vous faire confiance et d'attendre un peu, quitte à jouer lui-même la banque en acceptant des versements échelonnés. Vous pourriez aussi trouver quelqu'un qui accepterait de se porter garant pour l'équivalent de deux mois de loyer jusqu'au jour où vous aurez pu verser les deux mois...

#90 Re : Locations et baux » Prolongation d’un bail résilié par le bailleur » 09-11-2010 09:04:11

Tout à fait d'accord avec pfffff.
La prolongation pour circonstances exceptionnelles est la solution tout indiquée, même si, après un bail de neuf ans il est autorisé de conclure un bail de courte durée, à de nouvelles conditions, y compris le loyer. mais il faudra alors donner un congé avec préavis de 3 mois!

Pour rappel, on ne peut enchaîner plus de deux baux de courte durée ou pour une durée totale de plus de trois ans et on ne peut augmenter le loyer lors de la conclusion du second.

Par ailleurs, il ne faut pas perdre de vue que le locataire a le droit de demander deux fois la prorogation pour circonstances exceptionnelles, et ce même dans le cas où c'est lui qui a donné le congé!

.

#91 Re : Législations régionales » Un CPAS peut-il exiger plus que la législation régionale? » 12-10-2010 17:38:29

La question se pose en fait comme suit: le CPAS est-il tenu d'octroyer une garantie locative à certains locataires?
Dans l'affirmative, il ne peut selon moi ajouter aux exigences régionales en matière d'état des logements
Dans le cas contraire, il peut sans doute modaliser comme il l'entend l'octroi de la garantie. Rappelons-nous l'époque où les CPAS ne couvraient que les dégâts locatifs, via une garantie bancaire (aval d'une banque) en invoquant le fait que la loi sur le bail principal ne régissait que les garanties en espèces.
A mon avis, nous sommes toujours dans ce second cas de figure. A vérifier!

#92 Copropriétés forcées » La Copropriété en Poche » 28-09-2010 18:23:21

SNPC
Réponses : 1

Une nouvelle édition de la brochure SNP "La Copropriété en Poche" est disponible. Achat sur place ou sur commande accompagnée du paiement. Voir à ce sujet notre site www.snp-aes.be

Il va de soi que nous sommes accessibles à toutes remarques susceptibles d'améliorer cet ouvrage qui se veut très simple et qui, bien entendu, comporte pas de tentatives de réponse aux nombreuses questions que la nouvelle loi pose d'ores et déjà.
Le SNP restera au faîte de l'actualité en la matière et proposera régulièrement à ses membres des articles sur l'un ou l'autre aspect de la loi, tenant compte des avis autorisés qui seront émis.

Bien sûr, nous ne manquerons pas de faire l'une ou l'autre incursion sur ce forum pour préciser nos vues sur les sujets interpellants, sans aucune visée polémique.

#93 Re : Locations et baux » Bail verbal, départ du locataire. » 02-09-2010 10:35:57

Puisqu'il faut pinailler, pinaillons!
La loi parle du délai de deux mois qui est prévu pour l'enregistrement, d'une manière générale! Elle ne dit pas que ce délai est applicable "in casu".
Donc, après deux mois et aussi longtemps qu'il n'y a pas de bail enregistré le locataire peut user de la faculté qui lui est donnée par la loi.

#94 Re : Locations et baux » Bail verbal, départ du locataire. » 02-09-2010 10:35:57

J'ai tendance à donner raison à Pim.
En effet, il n'est pas possible d'enregistrer un bail verbal donc il n'y a pas d'infraction à la loi fiscale, mais la loi sur le bail stipule que le locataire qui a un bail (de 9 ans) non enregistré peut mettre fin à celui-ci sans formalités. C'est bien le cas lorsque le bail est verbal... Reste au bailleur qui craint cette éventualité à mettre en branle la procédure prévue par la loi pour exiger la rédaction d'un écrit ... et le faire enregistrer.
Pour info, le SNP propose des contrats-type pour ces situations de mise par écrit d'un bail verbal.

#95 Re : Locations et baux » convocation devant le juge de paix » 23-07-2010 17:35:11

Ce n'est évidemment pas un délai normal puisqu'en effet la loi prévoit un délai de 15 jours.
Une façon de contourner le problème pourrait être de demander à un huissier de lancer assignation sur base de la requête que vous aviez préparée. L'huissier peut en principe inscrire l'affaire au rôle d'une audience d'introduction à une date plus rapprochée. Bien sûr, il faut le payer...
Pour info, il est possible de démarrer une procédure en jugement soit par requête, soit par assignation d'huissier.

#96 Re : Locations et baux » Taxe sur les secondes résidences pour un kot occupé par notre fils » 06-07-2010 13:35:56

Les communes ont une large autonomie fiscale et la plupart d'entre elles ont arrêté un règlement instaurant une taxe sur les secondes résidences. Cette taxe est justifiée par le fait que l'occupant d'une seconde résidence, par définition une personne qui n'est pas domiciliée dans la commune, ne participe pas au financement de celle-ci via l'impôt sur les revenus.

En ce qui concerne la dérogation instaurée par la Ville de Liège pour les logements d'une superficie inférieure à 100 m2 occupés par un étudiant, je ne puis vous en dire grand-chose car je ne dispose pas du texte or chaque commune a son texte. Il faut donc consulter et interpréter celui-ci.

Il y a donc lieu de vérifier si la dérogation en question ne concerne que les biens loués. Par contre, il semble difficile à quiconque de prouver qu'il (elle) vit seul(e). A priori, une déclaration devrait suffire, quitte à ce que la commune prouve le contraire. Quoi qu'il en soit, là aussi il faut lire le règlement qui établit peut-être des présomptions ou autres distinctions subtiles.

#97 Re : Locations et baux » Modèle de lettre de congé du S.N.P. pour les anciens baux. » 01-07-2010 12:23:41

L'article 3 §9 de la loi sur le bail de résidence principale énonce que "dans tous les cas où un congé peut être donné à tout moment, le délai de préavis prend cours le 1er jour du mois qui suit le mois durant lequel le congé est donné".

Un congé en fin de bail par le bailleur ne répond pas à cette définition. Dès lors la règle ne s'applique pas.

Je ne vous cache pas que, pour plus de sûreté, je conseille toujours de donner un préavis qui, dans le cas présent, commencerait 6 mois et demi avant la date de fin de bail. Il est toujours possible en effet d'augmenter la durée du préavis et cela évite les discussions!

#98 Re : Copropriétés forcées » Loi sur copropriété: dépôt proposition de loi Hamal & Nyssens » 22-07-2010 06:16:55

Gros_Malin a écrit :

perseverant a écrit : La nouvelle loi destinée à moderniser le fonctionnement des copropriétés et d'accroître la transparence de leur gestion est parue au Moniteur de ce jour.

J'ai consulté le Moniteur de ce jour. Peut-on s'attendre à une version plus "lisible" de la nouvelle loi? Le texte actuel est en effet "difficile" à lire (l'alinea untel est remplacé/ complété comme suit etc etc etc).

Cordialement,

Le SNP diffuse également un texte coordonné officieux. Tel. 02-5126287 ou info@snp-aes.be

#99 Re : Copropriétés forcées » toit emmenagé sans accord » 12-06-2010 08:45:08

La réaction relève de la compétence de l'assemblée générale (bien qu'uncopropriétaire puisse également agir seul sur base d'un trouble du voisinage). normalement l'assemblée devrait prendre une décision au sujet de ces aménagements et si elle décide de demander la suppression, le syndic fera connaître la décision à l'impétrant et intentera éventuellement une action en justice au nom del'ACP . Comme toute décision de l'AG, vous pourriez attaquer celle par laquelle cette dernière accepterait le maintien de la terrasse.
Pour être (un peu plus) complet, j'ajouterais qu'il faut toujours avoir à l'oeil la théorie de l'abus de droit, selon laquelle personne ne peut user de son droit pour faire du tort à autrui, ou pour se procurer un avantage négligeable au regard du tort porté à autrui. En l'occurence, il pourrait se faire, selon les circonstances concrètes, qu'exiger à tout prix l'enlèvement des travaux relève d'un abus de droit. Dans un tel cas, il pourrait exister des solutions intermédiaires, telles que dédommagement, exécution de travaux qui compensent l'inconvénient éventuel né de l'existence de la terrasse, constitution d'une garantie pour l'hypothèse d'une infiltration, que sais-je ...

#100 Re : Locations et baux » Augmentation abusive(?) du loyer » 09-06-2010 20:06:10

Il y a beaucoup à dire en effet en ce qui concerne le logement social et le message de Francis le laisse bien entrevoir.
Je n'ai aucune compétence particulière dans ce secteur mais je puis toutefois émettre quelques remarques.
- très clairement, les règles de fixation des loyers dans les SLSP ne sont pas les mêmes que dans le privé puisque ce loyer est fonction, au départ d'un loyer "abstrait" fixé pour le bien, des revenus du locataire. Impensable dans le privé, bien sûr. D'une manière générale, il est admis que la loi sur le bail de résidence principale n'est pas applicable aux logements sociaux, et ce, notamment, sur base du commentaire émis lors de sa parution par  son auteur, Melchior Wathelet (père) "soi-même"  wink
J'avoue ne pas connaître les conditions dans lesquelles on peut légalement augmenter un loyer social sur base de travaux effectués dans l'immeuble.
- la situation générale du secteur du logement social semble actuellement très déliquescente, faute d'un refinancement indispensable pour rénover et adapter le parc (certains immeubles doivent être démolis alors que les emprunts ayant servi à les financer n'ont pas encore commencé à être remboursés). Cette disette est due sans doute en partie à des carences de gestion mais elle est également due à la modicité des loyers pratiqués combinée avec le fait que l'intervention des pouvoirs publics s'est de plus en plus réduite au fur et à mesure des plans de rigueur budgétaire et des crises économiques.
- Je pense que les bailleurs qui fréquentent ce site sont bien conscients du fait qu'il n'est pas possible de pratiquer des loyers au tarif social et de maintenir l'immeuble sans une source extérieure de financement. C'est un problème structurel qui prend aujourd'hui un caractère dramatique. Au point que les représentants du secteur voudraient qu'on instaure une allocation-loyer au profit des locataires sociaux, de façon à pouvoir augmenter les loyers! Une manière de transformer en refinancement du parc une initiative destinée en principe à aider les personnes précarisées! Inutile de dire que le SNP rugit quand il entend cela.
- Il n'en demeure pas moins que de plus en plus de personnes disposent de revenus dérisoires et que, comme le fait remarquer Sony, un loyer très bas de 150€ est encore bien trop élevé quand on dispose de 800€ par mois!
Il faut agir au niveau des revenus et c'est évidemment un problème immense.
- L'avis du SNP en ce qui concerne le logement est qu'il serait moins onéreux et plus productif de distribuer une allocation-loyer à un grand nombre de locataires - tout en encadrant les loyers concernés pour éviter l'inflation de ceux-ci, qui annulerait l'effet de l'allocation - plutôt que d'entretenir un parc social trop important. En bref, il serait moins onéreux de subsidier les locataires qui en ont besoin que de créer et gérer à grand frais du logement public.
- A l'intention de Francis: l'AIS ne doit pas être assimilée au logement public. Il s'agit de logement social privé, géré par un organisme public autonome, distinct des SLSP. Cela dit, il est exact que souvent la formation des employés des AIS laisse à désirer. Et d'autres choses encore mais c'est un vaste débat!

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