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Le logement de mon père me revient par succession (2/3 des parts) mais je suis actuellement en indivision avec une autre personne "P.", qui possède l'autre tiers.
Mon père est âgé, et ne va pas bien, mais souhaite rester vivre là. Il a donc totalement l'usufruit du bien. Néanmoins, notre but est de sortir de cette indivision, de payer sa part à P. et de conserver le bien.
Le notaire nous a conseillé, pour LIMITER la part de P., de vendre le bien en vente publique AVANT d'attendre la succession. Etant donné qu'on vendrait alors uniquement la nue propriété, on s'attend à ce que le prix ne monte pas haut, et donc pouvoir racheter le bien dans son entièreté à bon prix.
Cependant, certaines inconnues m'inquiètent et je voudrais éviter les mauvaises surprises.
1/ Existe-t-il des acheteurs qui aiment ce genre d'achat et qui sont prêt à y mettre le prix? Ce qui pourrait m'empêcher de racheter en dernière minute.
2/ Vu l'état du marché actuel, dois-je m'attendre à attirer beaucoup d'amateurs? Evidemment, je préfère qu'il y en ai très peu.
3/ P. pourrait tenter de faire monter artificiellement les prix en plaçant une offre élevée (ou par l'intermédiaire de quelqu'un), pour voir sa part de la vente augmenter. Est-ce un scénario possible?
Qu'en pensez-vous?
Vous ne connaissez pas les détails du contrat, mais cela ne vous empêche pas d'en tirer les conclusions qui vous conviennent et de balancer nimporte quoi.
Effectivement je ne connais pas les détails du contrat mais vu qu'ils en sont presque venu aux mains sous mes yeux, que le vendeur disait clairement vouloir baisser le prix, et le l'agent refusait, je pense que c'est suffisant pour se dire qu'il ya quelque chose qui coince. Et même si l'agent bénéficie d'un contrat avec des clauses très strictes, il y a un certain fair-play et une logique qui devrait l'inciter à fléchir.
Quand à la généralisation sur les agents, c'est vous ici qui généralisez! Moi je parle de cet agent immobilier de ma famille lointaine, si des gens ici se sentent visés, c'est avec leur conscience qu'ils doivent s'arranger...
Cela dit, même si mon expérience d'acheteur n'a pas valeur de sondage, j'attend toujours de rencontrer un agent qui présente la déontologie dont tout le monde ici parle. Pour l'instant c'est du domaine de la légende.
Je ne connais pas les détails du contrat mais une agence déontologique... soyons sérieux, on est dans le monde des affaires.
Dans ma famille par alliance lointaine, il y a un agent immobilier. Après quelques verres après un bon repas, il livre certaines "techniques" de vente: lors d'une visite d'un bien où plusieurs acheteurs potentiels sont conviés, sont épouse se fait passé pour une acheteuse. Elle joue alors un rôle de composition digne des Oscars, avec des "hmmm" et des "haaa" admiratifs pour feindre le plus haut intérêt. Puis, bien ostensiblement devant les autres acheteurs crédules elle dit "je pense que je vais le prendre tout de suite, quand est-il libre?". Histoire de motiver un peu les candidats à passer à l'acte sans attendre.
C'est vieux comme le monde mais ça marche toujours. Je me souviens, je m'étais fait avoir à Paris il y a des années au marché au puce, par les joueurs de carte à la sauvette. Naïf que j'étais, entrainé par les faux joueurs/ vrais complices qui m'incitaient à parier... L'immobilier d'aujourd'hui, c'est un peu pareil 
les désirs fous des propriétaires
C'est étonnant, je pensais que ça allait dans le sens inverse: j'ai un ami qui a du récemment "se battre" avec une agence (et je ne suis pas loin de ce qui s'est vraiment passé) pour que l'agence accepte de baisser le prix de son appartement. Qui ne s'est pas vendu en 6 mois. Il semble que l'agence qui a investi du temps et un peu d'argent pour la promortion du bien ne veuille pas lacher le morceau et tente d'en obtenir un maximum. Alors que ce propriétaire se contenterait de moins mais il est avant tout pressé. Sa nouvelle maison attend....
Bonne explication PichonBière, j'en voudrais plus souvent, ça ajoute de la clareté pour les gens comme moi qui aiment les raisonnement simples et effiaces.
De la même manière, pourrait-on m'expliquer comment l'immobilier peut être rentable lorsque tout le monde en achète dans le but de louer... puisqu'au final le locataire se fera rare. J'ai envie de comparer ça au technos dont on vient de parler, qui manquaient cruellement d'utilisateurs...
Autre interrogation: je constate que les acheteurs ne regardent pas trop au prix. Car, du moins en ce qui me concerne dans mon entourage, je vois que l'argent vient plutôt d'un capital familial qui dort plutôt que d'un emprunt à la banque. L'achat immobilier devient alors pratiquement émotionnel. 100.000 eur de plus ou de moins, on ne fait pas trop attention. Ce qui fait évidemment le bonheur du vendeur habile.
Mais le locataire, lui, s'il est locataire, c'est avant tout parcequ'il est totalement lié à son pouvoir d'achat, et n'a pas les moyens d'acheter. Donc, lorsque les prix s'envolent comme maintenant, alors que les salaires gardent la tête froide, où va-t-on trouver les locataires fortunés pour amortir les biens acquis à prix délirants? Sachant qu'en plus il y aura une offre surabondante en location?
Charleroi est un eldorado. Le dernier farwest .
Comme vous le dîtes, le DERNIER farwest. Je veux bien croire que des propriétaires ont fait de très bonnes affaires dans la location. Mais je répète que lorsque tout le monde veut sa part du gâteau, les morceaux deviennent de plus en plus petits.
En ce qui concerne Charleroi, je connaissais aussi quelqu'un qui avait comme activité principale d'y louer des appartements. Fort heureusement pour lui, il faisait partie d'un club de boxe. Et ce n'était pas inutile, pour aller déloger les parasites qui soit cassaient tout, soit ne payaient pas le loyer. Environ chaque semaine au moins un problème. Dois-je mentionner les échanges interminables de recommandés, les visites chez le juge de paix, les frais d'avocat, les engueulades avec le voisinage, les menaces physiques, les dégâts tellement élevés qu'ils ne sont pas couverts par la garantie locative, les procès qui s'étalent sur 10 ans, et bien sûr, les prescriptions d'anxyolitiques, ...
Si on aime se plonger dans la vie de ses locataires, jongler avec le CPAS et tous les organismes de fonctionnaires wallons, si on a les nerfs solides et qu'on aime ça, oui, probablement qu'il y a moyen de dégager un bénéfice.
Mais on sent tous aussi que le marché immobilier est beaucoup moins volatile. Qu'on pourra toujours trouver des locataires. Que nous avons une possibilité directe d'action sur cette gestion de patrimoine.
Mais alors, il suffirait donc de toujours investir dans l'immobilier, qu'il soit cher ou pas, quel que soit le contexte, et on est sûr de ne pas se tromper?? C'est donc si simple de faire fortune?
J'ai plutôt l'impression que les bonnes affaires ne peuvent pas se réaliser quand tout le monde va dans la même direction. Ca me fait penser aux arnaques "pour devenir riche, faites ce que je fais, je vais vous expliquer"...
C'est justement quand il y a un excès de confiance généralisé dans un secteur que la catastrophe n'est pas loin.
Car finalement, pour que quelques uns fassent de bonnes affaires, il faut bien que d'autres paient la note. Tout le monde ne peut pas bénéficier du bon filon.
Or aujourd'hui, chacun espère s'enrichir dans l'immobilier parce que chaque personne a au moins entendu une fois l'histoire de l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours du beau frère du jardinier qui a gagné beaucoup en renvendant etc...
Mais quand on en est à cette étape, c'est déjà trop tard. J'ai eu l'occasion de rencontrer une personne qui a revendu sa "startup internet" en 1998 pour 6 millions d'euros. Son produit n'était ni plus intelligent, ni plus utile, ni plus sérieux que les autres. Mais il était simplement le premier, à un moment où c'était nouveau et inconnu. Donc ce genre de coup était encore possible. 2 ans plus tard il se serait planté comme les autres.
Je pense que l'immo passe par les mêmes étapes. Et là on est dans la phase "trop tard".
Grmff, arguments qui tiennent la route, effectivement, la brique reste une valeur de choix. Mais je ne suis quand même pas convaincu qu'accumuler du bâtiment soit une bonne chose.
Quant à mon ami chômeur, son banquier a la tête... de son grand-père! Et oui c'est aussi un autre aspect dont on ne parle jamais: il semble que les jeunes acquéreurs soient surtout des gens qui ont une famille généreuse.
Souvent on se demande "mais comment des jeunes couples peuvent se permettre cet achat". La réponse est simple: ils ne peuvent pas. Disons qu'ils mettent 50000 euros et papa et maman allongent le reste.
C'est simple, je connais environ une vingtaine de nouveaux propriétaires entre 20 et 30 ans. Et pas une seule de ces personnes n'a acheté avec ses propres moyens uniquement. Donc ça fait longtemps que je me demande pourquoi on parle tout le temps de taux d'intérêts, ou de négociation avec le banquier, alors que pour beaucoup, ça n'a aucune importance.
La Belgique est manifestement un pays ou bcp d'argent dort encore, et les prix actuels reflètent surtout le fait que bcp de gens ne savent pas quoi faire de l'argent accumulé suite aux héritages etc... Pour eux, les prix de l'immo ne sont que des chiffres qui ne symbolisent absolument pas la quantité de travail qu'ils devront fournir pour rembourser.
A ceux qui achètent plusieurs propriétés et qui en cherchent encore:
Sommes-nous dans un paradis fiscal? La Belgique est-elle la terre d'accueil des grands proprétaires terriens et immobiliers?
C'est encore un autre aspect que l'on aborde jamais... Les gens (pas seulement les pros, les familles aussi) achètent de l'immobilier comme du pain. En se disant que "c'est toujours bon à prendre". J'ai un ami chômeur qui vient d'acheter un petit appartement pour le louer, alors qu'il est déjà assez limite pour son propre loyer. Mais comme il dit en savant homme d'affaire "et un petit placement, un!".
Un autre couple que je connais voulait acheter un appartement dans un beau quartier, 400.000 eur. C'est déjà pas mal. Mais comme l'immo est dans l'air du temps, la dame a dit au vendeur "vous m'en mettrez deux." Puisque l'immeuble est en construction et qu'il en reste à vendre, pourquoi se priver?
Evidemment, là je commence à comprendre d'où vient la demande...
MAIS j'en reviens à mon début. Tous ces gens s'attachent les pieds à de la pierre en Belgique, comme à un boulet. Se rendent-ils comptent que c'est comme avoir une étiquette sur le front avec marqué "youhou le fisc, si vous cherchez de l'argent, c'est chez moi qu'il faut venir chercher!".
Je nous vous apprends rien en vous disant que la Belgique a une certaine dette, et que l'avenir de l'argent publique et des soins de santé, on ne pourra pas toujours faire comme si ça n'existait pas. Et quand il faudra racler les fonds de tiroir pour trouver de l'argent, ou va-t-on aller chercher en premier? Chez les grandes entreprises? Ca fait longtemps qu'elle sont en Chine ou en Tchéquie.
Donc dans le plus visible...et le plus immobile. Quoi de plus facile que de surtaxer les citoyens qui accumulent les résidences chères.
Après les automobilistes et les indépendants, les propriétaires seront surement les nouvelles vaches à lait de l'état. Et si tous ces gens se mettent à vendre pour se libérer de ces chaines... vous avez dit effondrement?
Est-il utile de rappeler que les arbres ne montent pas au ciel? Ca paraît évident, mais pourtant, avant chaque crash, c'est la même chose. A-t-on déjà vu des valeurs boursières, immobilières ou autres monter sans fin? L'infini est-il un concept économique? Je suis toujours étonné de voir que les personnes les plus savantes dans le monde de l'entreprise ou de la finance y croient toujours. Oui les profits n'ont pas de limite, oui nous allons toujours faire plus que l'année précédente, oui l'immobilier continuera de monter...
A ce stade, on s'approche de la croyance en dieu. Personne n'est en mesure d'apporter une preuve, mais des milliards de gens y croient parce qu'ils en ont très envie. Et quoi de plus plaisant, quand on a acheté une vieille maison en ruine à 300000 euros, de se convaincre qu'on a fait la bonne affaire.
Encore actuellement, quand je fais des petits coups de sonde, tout le monde est d'accord pour dire que, oui, les prix vont encore monter, donc c'est maintenant ou jamais... Mais quand je demande "et comment en êtes-vous si sûr", 100% des sondés me répondent "mais parce que tout le monde le dit!".
S'il faut s'endetter sur plus de 20 ans dans ce contexte, je préfère encore jouer ma pension au poker.
Encore une fois, aucun raisonnement basé sur du solide. Toujours des "le prix du pétrole va faire ça, donc ceci...". Il n'y a que moi qui m'intéresse à la finalité d'un achat immobilier? On achète pour acheter, ou pour vivre??
Tout cela me rappelle l'époque des startups internet. Rien à voir me dire vous? Pas si sûr. Là aussi, la seule raison pour laquelle les gens investissaient, c'est parce que d'autres disaient que ça allait monter. Moi qui était au coeur d'une de ce sociétés, je demandais naïvement tout bas "c'est normal que le logiciel qu'on vend ne sert à rien et ne fonctionne pas?". Mais oui, mais oui petit, c'est normal, ça va se vendre parce que... fonds de pensions américains...bla bla... cours du pétrole... bla bal nasdaq.... etc... Le résultat vous le connaissez.
Aujourd'hui en immobilier, si vous demandez à un "spécialiste" pourquoi c'est si cher et s'il faut acheter, la seule réponse scientifique que l'on obtient c'est "bien sûr monsieur il faut acheter, parce que ça va encore monter". Généralement, c'est toujours le beau-frère du jardinier du cousin d'un comptable qui a un ami qui est économiste qui a dit que ça allait monter. Alors si ça c'est pas du solide.
Quand les gens paient cher sans savoir pourquoi, pour moi c'est le meilleur indicateur que quelque chose de pas bon se prépare...
Pourrait-on enfin lire des arguments autres que pourcentages, analyses économiques et prédictions de sorciers? Je vais sans doute vous paraître naïf, mais n'étant pas du tout qualifié dans le domaine, je me base sur du concret et du bon sens pour prédire l'évolution du marché. Et il y a deux grands critères essentiels que personne ici (ou dans d'autres analyses ailleurs) ne prend en compte: la QUALITE DE VIE et l'EMPLOI.
Car au fond, si des particuliers achètent un bien, c'est avant tout pour y vivre, et y vivre bien de préférence. C'est sur base de ça que l'on peut aussi évaluer la valeur d'un bien.
De plus, l'autre facteur déterminant est la proximité du lieu de travail. Car la véritable raison qui pousse les gens à payer des sommes déraisonnables pour s'agglutiner dans de grandes villes bruyantes, polluées et sinistres, c'est avant tout le fait de pouvoir y trouver un emploi.
Soyons-en conscient, s'ils pouvaient choisir uniquement suivant leur goût, la majorité des gens choisiraient la campagne. A moins que la charme attractif de Bruxelles ne réside dans ses façades noires de saleté, son air irrespirable, ses survols d'avions, ou ses déjections de chiens sur les trottoirs?
Donc, la seule chose qui peut maintenir des prix élevés à Bruxelles, c'est la densité des entreprises. Et je voudrais mentionner un paramètre dont on ne parle jamais... le TELETRAVAIL. Insignifiant me direz-vous? Pas si sûr. L'économie, l'immobilier et les analyses, je ne m'y connais pas, mais le monde de l'entreprise, un peu plus. En tant que freelance, j'ai travaillé ces huit dernières années dans environ une vingtaine d'entreprises, des PME belges, et de gigantesques mutlinationales. Avec toujours un rêve en tête: le jour où je pourrais effectuer mon travail à domicile, pour éviter les bouchons, et surtout, pouvoir me construire un palais à la campagne à un prix honnête.
Parfois j'ai déjà pu travailler à distance, si l'employeur avait un esprit "moderne". Mais le grand CONSTAT que j'ai fait, c'est que partout, je dis bien, partout, j'aurais pu tout exécuter chez moi. Le déplacement physique n'apporte qu'un stress supplémentaire, un coût pour l'entreprise, et des histoires sans intérêts avec les collègues.
Bien entendu je parle de métiers de bureau. Mais les prix élevés de l'immobilier ne sont-ils pas justement destinés à ces cadres à hauts salaires? Ceux-là même qui pourraient complètement s'aménager un bureau à la maison. Ce n'est qu'une question de temps, la mentalité des dirigeants change. Même les fonctionnaires européens se voient proposer des possibilités de rester chez eux (et même dans leur pays d'origine).
L'heure n'est plus aux bureaux couteux en centre ville et aux employés navetteurs. Avant de jauger le marché résidentiel, observez la masse de bureaux totalement vides à Bruxelles et en périphérie. Je ne vous apprendrai rien en vous rappelant que la Belgique n'est pas vraiment le pays rêvé pour une entreprise qui voudrait s'installer.
Il y a deux grands courants: soit l'emploi est délocalisé, soit les frais seront réduits, et le travailleur invité à le faire chez lui.
C'est pas pour demain, d'accord. Mais ne parliez-vous pas d'investissement sur 20 ans? N'est-ce pas cela qui devrait en théorie être toujours rentable pour le candidat acheteur? Pas du tout selon moi. En effet, dans 20 ans, la société belge et le monde du travail auront profondément changé. Il ne suffit pas de faire des calculs avec des belles courbes de graphiques. La cadre de référence de vos estimations n'existera plus.
Qu'adviendra-t-il de la villa à Woluwé-Saint-Pierre achetée à prix d'or aujourd'hui? Dans 20 ans, on trouvera la même, en plus grand, en plus neuf, deux ou trois fois moins cher, avec vue sur la forêt ardennaise, avec les mêmes possibilités d'emploi (puisque par télétravail). Que restera-t-il à la maison de WSP? Les avions (un traffic encore pire dans 20 ans), la pollution, la circulation, et toutes les joies des villes.
Et je ne vous parle même pas des maisons anciennes dans les autres communes, vendues à prix indécent aujourd'hui, et qui seront juste bonnes à raser dans 20 ans, pour cause de murs pourris, d'humidité etc... C'est ça le bon investissement sur le long terme?
Oui la Wallonie va rejoindre Bruxelles, mais le nivellement des prix se fera par LE BAS. Pour évaluer un bien, c'est simple: le prix de construction neuf + le prix d'un terrain à la campagne. C'est tout. Le reste n'est que spéculation et avantages virtuels.
Faites le BLIND TEST:prenez une annonce pour une maison en ruine à Bxl à 400000 euros, et retirez le nom de la ville. Regardez ensuite objectivement les qualités de la maison. Il est fort probable que cette épave ne soit bonne qu'à servir de squat ou d'entrepôt pour l'armée. Rajoutez-y le nom "Uccle", et hop soudain ça devient du luxe. Voià comment vous pouvez vous rendre compte des prix de l'avenir, lorsque le marché du travail aura profondément été adapté.
A la glorieuse époque des mines du Hainaut, si l'on avait dit aux bourgeois de l'époque "un jour il n'y aura plus rien ici", ils y auraient cru?