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Cet immeuble appartient-til à une seule personne morale (société) ou physique ? Existe-t-il un acte de base qui a divisé juridiquement cet immeuble en appartements ?
Votre titre de propriété (expédition notariale) prévoit-il des contraintes, des conditions particulières ?
Comment prenez-vous d'habitude vos décisions qui portent sur les parties communes ?
Dès réponse à ces 3 questions, on pourra apporter une réponse.
5 mois, c'est bien le délai minimum que je prévoyais.
Bon, vous tenez à votre idée, bien que je la pense dangereuse. Alors, précisez bien dans le bail la situation actuelle (vente en cours mais pas signée) et insérez au moins une clause dans le bail : celle de la condition suspensive que l'acte authentique aie bien lieu. Au moins, de par l'effet rétroactif de cette clause, le bail sera présumé de plein droit ne pas avoir existé. si la vente ne se fait pas. Précisez aussi que ces ameublements sont cédés. Dernier conseil : que le locataire n'oocupe pas les lieux avant la signature de l'acte. Il faut le préciser.
Par convention, j'entendais un accord entre ancien propriétaire et nouveau propriétaire qui permet la location à un tiers défini et en précise les conditions, à insérer dans le compromis à venir ou par document séparé.
De toute faàon, même sans compromis, il y a eu promesse irrévocable de vente puisqu'il y a accord sur la chose et sur le prix (1583 CC).
Avez-vous signé un état des lieux d'entrée ? Si non, les lieux sont censés être rendus dans l'état où ils ont été occupés au premier jour (en droit, on parle de pristin état).
Même si un état des lieux est dressé, vous devez rendre les lieux tels que y décrits.
Si rien n'a été convenu entre vous et le bailleur, il n'est pas d'office tenu à vous dédommager pour tous vos travaux. (je présume qu'il ne s'agit pas d'un bail-rénovation).
Je rejoins la sagesse de PIM. Chercher le dernier carat pourrait vous coûter tout le diamant....
Vous vendez en l'état actuel. Quid si le locataire que vous choisissez est insolvable ? L'acquéreur pourrait se retourner contre vous pour avoir modifié la situation du bien sans l'avertir. Quid si ce locataire fait des travaux et/ou des dégâts durant la période comprise entre compromis et acte ? Quid si l'acte d'achat ne se signe jamais ? Quid si l'acheteur avait d'autres projets ?
Sans entrer dans les détails, juridiquement, c'est une catastrophe potentielle que de ne pas attendre la signature de l'acte notarié pour donner les clés. Et même si une convention est dressée, cela reste dangereux.
"Créer une nouvelle habitation"
J'avoue ne pas comprendre cette expression. Expliquez-vous plus amplement s'il vous plaît. Je crois qu'alors les intervenants de ce site pourront mieux vous aider.
Je suppose que vous voulez dire "permettre à un locataire d'être domicilié chez vous et d'occuper une partie définie de fait et pas en droit de votre habitation, en dehors de la question des infractions urbanistiques commises ou non, la réponse de principe est oui. Bien entendu, toute une série de règles devront être respectées et la situation devra probablement être régularisée.
Si, par contre, dans votre esprit, "créer une nouvelle habitation", c'est diviser juridiquement votre maison en deux habitations distinctes (ou plusieurs chambres aux fins de mise en location), un acte de base est nécessaire et, donc, le passage, chez le notaire. Mais je n'en vois pas l'intérêt dans l'immédiat puisque vous déclarez vous-même ne pas vouloir vendre une partie, mais rester seul propriétaire.
Oui, l'obligation de l'écrit est présente pour cela aussi.
Lorsque vous avez évoqué les 2 %, il m'est directement apparu qu'il s'agissait des honoraires de négociation pour vente. Un arrêté royal du 14 novembre 2006 (Moniteur belge du 28 novembre 2006) précise les règles applicables à la négociation par les notaires de ventes amiables ou judiciaires de biens immeubles. Il est en vigueur dès le premier janvier 2007, prévoit effectivement l'écrit et 2 % max d'honoraires, en sus des frais et débours éventuels.
Dans votre cas, je ne sais pas d'où vient ces 2 %. Mais je confirme que ne seront dus aux notaires que les honoraires de vente établis selon barême, acquittés par vous et que les notaires e partagent selon une cuisine interne.
FDC
- Avez-vous demandé au cédant d'adresser à l'administration fiscale le formulaire 442 bis qui est destiné à vérifier la situation fiscale du FDC, mais également à se faire produire un certificat d'absence de toute inscription hypothécaire au bureau des hypothèques compétent. ? Un fonds de commerce peut effectivement être mis en gage.
- Avez-vous dressé un inventaire, avec une description précise du mobilier ?
- origine du FDC : comment le vendeur est-il lui-même devenu propriétaire du FDC ? Demandez l’acte sous seing privé et les mentions de son enregistrement qui prouve la propriété si ce n'est pas lui le fondateur .
- ventilation du prix entre mobilier, matériel, marchandises diverses, clientèle et droit au bail et enseigne éventuels. A établir avec sérieux.
- modalités de versement. Je conseille de ne rien verser jusqu' à vérification de l'absence de dettes.
- demandez le chiffre d'affaire détaillé des 3 dernières années.
- attention à la reprise du bail.
ELUDER LES 2 %
Je vous déconseille fortement d’éviter de payer les honoraires de négociation du notaire s’il a été prévu et convenu que c’est lui qui était chargé de trouver acquéreur. C’est malhonnête et répréhensible.
SIGNER UN COMPROMIS EN PRIVE.
Compromis de vente vaut vente. C’est un document de première importance et les conseils de votre notaire vous seront précieux. Je vous déconseille de le signer « en privé » pour au moins 20 raisons.
DIMINUER LA VALEUR DU BIEN EN AUGMENTANT CELLE DU FDC
C’est le meilleur moyen d’avoir une insuffisance en matière immobilière (amendes à la clé pour avoir sous-évalué l’immeuble, infraction à l’article 203 du Code des droits d’enregistrement) et en matière mobilière (le fisc pourrait trouver étonnant que la valeur du FDC soit aussi élevée).
Fonds de commerce prend effectivement un "S".
Personne ne vous prend pour ce que vous dites. Puisque vous souhaitez disposer de plusieurs avis, je vous confirme, pour autant que de besoin, que la reconduction de votre bail s'effectuera aux mêmes conditions pour 3 ans puisque le congé n' a pas été signifié par le bailleur dans les délais légaux.
Petite question annexe : le bail est-il enregistré ?
Cela ne vous empêche pas de prendre un rendez-vous avec le notaire pour le convaincre que votre profil d'acquéreur est bon, que le crédit sera accordé en invoquant ce que vous écrivez. Après tout, vous offrez 5.000 EUR supplémentaires. Invoquez que vous disposez de l'acompte comme garantie (ce que je déduis du fait que vous sollicitez que 75.000 EUR de crédit pour un achatg de 80.000 + frais) et que vous aceptez qu'il soit consigné chez lui ou votre notaire au compromis et juqsu'à l'acte (ou refus de la banque). Bref, battez-vous... Comme déjà dit, rien ne vous interdit de trouver un expert déjà repris sur la liste de votre organisme bancaire et de le mandater de manière privée. L'expertise pourra peut-être servir pour ganger ensuite du temps. En même temps, contactez votre banquier pour lui rappeler que c'est vous le client et pas l'inverse. Exigez un RV immédiat sous la menace de changer de banque.
La requête en restitution partielle de droits d'enregistrement doit circuler dans plusieurs bureaux (le bureau d'enregistrement du notaire, celui du lieu de situation du bien, la direction au sein des Finances, le service comptabilité, etc..). On compte entre 5 mois et 12 mois.
Il me semble de que le lotisseur aurait du s'assurer que le chemin communal serait restauré avant de vendre. A défaut d'avoir une certitude, il aurait du mettre en garde les candidats-acquéreurs de manière officielle, au moment des négociations et de l'offre.
De son côté, la commune, dès lors que le collège a marqué son accord pour ce lotissement, aurait du s'assurer que la firme privéé effectueraient les travaux d'aménagement à temps, par exemple en prévoyant des astreintes lourdes en cas de retard.
Il est impossibe de déterminer les responsabilités exactes de chacun sans consulter le dossier. Peut-être devriez-vous contacter la hotline de PIM ?
A préciser : au jour de la signature de l'acte authentique, le notaire peut par contre remettre des attestations que la vente a bien eu lieu par acte de son ministère. Ce document, daté et signé par lui, porte son sceau et peut être fort utile, notamment vis-à-vis des administrations ou dans le cadre d'un déménagement.
Oui. C'est souvent le même scénario. On ne veut pas payer pour des parties qui ne nous appartiennent pas en propre et, ensuite, llorsque la réparation devient incontournable, le coût est exorbitant parce que on a trop attendu.
C'est ce que je dit : "parfois, le syndic peut en être la cause". Je visais les autres cas, où, soit par méconnaissance, médisance, bêtise, facilité ou lâcheté, on reporte à tort sur le syndic la responsabilité qui peut relever du silence des copropriétaires aux réunions. L'AG est autonome. S'il faut par exemple rénover des parties communes, c'est à elle de décider. Si elle veut éviter ses frais, point n'est besoin de fustiger ensuite le syndic, surtout s'il a attiré l'attention des copropriétaires à cet AG sur ce point.
Autre chose est de faire des travaux qui sont vraiment urgents et qui, non exécutés, pourraient engendrer un dommage plus conséquent. Là, le syndic doit prendre les mesures conservatoires qui s'imposent et ensuite voir sa décision ratifier par l'AG.
Parfois, le syndic peut être en cause. Mais qu'il serve de bouc émissaire n'est pas étonnant du point de vue psychologique. Hormis le locataire, et lorsque le syndic n'est pas un copropriétaire, c'est le seul acteur de la copropriété qui n'en fait pas partie. C'est lui qui réclame aussi le montant des charges, doit refuser certaines demandes, trancher, etc...
Mais il ne faut pas s'y tromper. Combien de copropriétaires "pestent" contre le syndic en jurant de lui dire leurs 4 vérités à la prochaine réunion et, la réunion venue, ne disent pas un mot et approuvent tout.....
Effectivement, l'information des copropriétaires est très importante, tout comme le rôle social, mais également de gestion psychologique des relations entre copropriétaires, entre locataires et copropriétaires et entre lui et copropriétaires et locataires. Et cet aspect est oublié. Il ne faut pas oublier que si un litige naît entre parties, ce n'est pas comme pour les autres litiges : les parties concernées sont appelées à se revoir AVANT, PENDANT et APRES la procédure. Tout doit donc être fait pour favoriser le dialogue, suivre les pistes de la médiation, transaction ou, comme ce site PIM le prévoit sagement, l'arbitrage. Et, dans ce contexte, le rôle du syndic est primordial. En plus de son travail strictement formel et prévu juridiquement, le syndic doit apporter une certaine dimension sociale, pacificatrice. Je trouve que l'on ne parle pas assez de cet aspect qui est très important. Evidemment, n'est pas psychologue qui veut et gérer les rapports humains n'est pas toujours aisé. Il peut exister un coût en affect prohibitif pour certains qui ne le supportent pas ou prennent leurs distance. Mais la dimension forcée de la copropriété implique que, d'une certaine manière, des liens ténus de communauté naissent entre tous. J'ai toujours pensé que, pour un étudiant en psychologie, un mémoire sur les relations entre les différents acteurs de la copropriété serait porteur.
Il faut déterminer si ce bail" contient au moins les mentions reprises infra. Si non, la loi a de toute façon prévu l'obligatgion d'un écrit. En vigueur dès le 15 juin 2007, la loi du 26 avril 2007 (article 1er bis) interdit désormais tout bail oral qui porte sur la résidence principale.
Pour les baux oraux en cours, ils devront tous être transformés en baux écrits, et ce au plus tard 6 mois après l’entrée en vigueur de la loi, (article 2 de la loi). Cela nous amnèe au 15/12/07. En d’autres termes, à l’expiration de cette période transitoire de 6 mois, les baux verbaux devront avoir été retranscrits par écrit. Il ne s’agit pas de créer un nouveau bail, mais de transposer par écrit tous les droits et obligations qui existaient déjà entre les parties liées par un bail oral.
Les baux devront contenir les mentions suivantes : l’identité du locataire et du bailleur et de toute autre personne qui est partie contractante, la date de prise de cours, une désignation du bien loué, ou des parties de ce bien destinées à la location et le montant du loyer. Il ne s’agit là que des mentions incontournables prévues par la loi. Toutes les autres modalités propres à un bail viennent s’ajouter.
Si une partie refuse de transformer un bail oral existant en un écrit, l’autre partie dispose du droit de lui envoyer une mise en demeure par voie recommandée ou d’huissier. Si, dans les 8 jours, la première partie ne s’est toujours pas exécutée, cette dernière pourra se retrouver devant le juge, dont le jugement vaudra bail écrit. En outre, le juge pourrait condamner la partie en défaut à devoir verser des indemnités pour le préjudice subi par l’autre partie