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J'avoue que je ne m'attendais vraiement pas à pareille reponse sur le fond mais quoi qu'il en soit voici déja un extrait d'un jugement pour illustrer le sujet
J'ai aussi vu un courrrier qui confirme l'idée ci-dessus, je vais rechercher et publier si utile pour réponse à la question sur la légalité des honoraires
C'est donc le nouveau propriétaire qui approuve ou non les comptes pour la période où il n'était pas propriétaire ?
Souvent le nouveau CP s'il a un peu de logique s'abstient d'approuver des dépenses et des comptes qu'il n'a ni vérifié et ni même payé car c'est risqué parfois. Dans ce cas de figure, en général le PV stipule ceci :
- les comptes sont approuvés sauf par un nouveau CP qui s'abstient car il n'était pas propriétaire à cette période.
les jugements désignant le syndic provisoire/adjoint stipulent "le coût sera supporté par la copropriété" mais en pratique la question du coût ne se discute pas semble-t-il d'après les échos que l'on me donne.
Je m'en étonne.
Qui en saurait davantage ?
merci
" je me demandais si j'allais arriver à la prochaine AG avec une procuration en main et créer un effet de surprise."
Mais c'est toujours comme ça : on ne sait jamais à l'avance qui viendra / viendra pas / sera représenté le jour J à l'heure H.
L'annonce de l'Ordre du Jour crée toujours un effet de suprise à ce niveau-là ....
Comme je le disais, il y a des propriétaires qui résident aussi à l'étranger.
Il faut du temps matériel pour prendre connaissance de la convocation, réfléchir aux décisions proposées et donner les bonnes instructions et envoyer le tout par voie postale afin d'apporter à l'AG un document original de procuration signée ( pas une copie).
Dans de nombreux cas, il y a ainsi des procurations qui n'ont pas réussi à arriver en temps et en heure à l'AG....Il est donc matériellement impossible que le syndic les recoive toutes endéans l'AG. C'est la première fois que j'etends discuter ce point-là
Bonjour, quelqu'un connait-il la règle applicable au coût d'un syndic judiciaire visé à l'article 577-6, § 1, C. civil fréquemment appelé syndic provisoire/ syndic adjoint qui est désigné par un juge en qualité de mandataire de justice donc une sorte d'expert censé opérer sous la loupe d'un juge ( faire rapport au juge). J'ai pris connaissance de plusieurs jugements mais nulle part je n'ai trouvé l'indication permettant de répondre en droit à la question financière. Ce mandataire de justice en personne physique bénéficie-il d'un "droit" de facturation avec chèque en blanc dès lors qu'il est désigné par un juge ? Est-il complètement dispensé de faire un contrat ?
je lis "La loi ne permet pas.La loi impose des décisions qui font l'objet d'un procès-verbal destiné à faire preuve de l'objet des décisions." que je compare avec l'opinion du syndic selon Pinklouisette " J'ai fait venir une entreprise qui m'a fourni un devis et pour lequel j'ai déjà fait un premier versement, car il me reste une semaine pour me mettre aux normes. Je demande au syndic si je dois avoir une autorisation de la copropriété, j'apprends que non.".
Ce qui en pratique, vu l'attitude adoptée ci-dessus ( 1er message) par Pinklouisette sur avis d'un syndic aboutira a une décision de transformation de canalisation sans aucune information ni aucune décision dans un quelconque procès-verbal.
Ce schéma ne me plait pas : aucune trace officielle de ce chantier important ( DIU....) dans le dossier de la gestion d'un bâtiment qui se résume au mieux à un livre de procès-verbaux
En pratique ( récent exemple) :

je lis :
" Les travaux sont en cours de toutes façons. La copropriété ne semble pas s'opposer à cela, ... Pour une éventuelle participation de la copropriété aux frais, j'ai maintenant tout mon temps !"
ah bon !
bref, par curiosité j'aimerai néanmoins savoir comment il est possible que des tuyaux de gaz d'une habitation ne soient pas au diamètre règlementaire et quelle est cette norme ?
absolument d'accord et ça va encore mieux en l'écrivant
Puis-je faire observer que le demandeur qui a pris l'initiative de parler de ces travaux souhaite une décision urgente et légitime que la loi permet à ces 4 copropriétaires de formaliser ( par écrit).
Dans le projet de cette discussion il est question d'un intérêt manifesté par tous les copropriétaires au nombre de 4 pour vérifier les colonnes de gaz (parties communes) de leur bâtiment
Je ne vois pas l'intérêt d'un copropriétaire dans un immeuble de 4 co-indivisaires en effectuant des travaux dans les parties communes à défaut de décision prise par l'AG ou par écrit à l'unanimité.
Qui décide paye !
je conseille le dialogue direct entre les copropriétaires.
Pourquoi chercher à compliquer une chose si simple à décider entre 8 yeux qui co-habitent ensemble.
A tout moment ,
Ces 4 copropriétaires ont le "droit" de se parler pour se mettre d'accord concernant leurs affaires communes :
Art. 577-6 § 11. Les membres de l'association des copropriétaires peuvent prendre à l'unanimité et par écrit toutes les décisions relevant des compétences de l'assemblée générale, à l'exception de celles qui doivent être passées par acte authentique. Le syndic en dresse le procès-verbal.
je ne veux pas polémiquer mais "Aux copropriétaires de se prendre en charge pour conserver leur patrimoine privé." cela ne fonctionne pas en copropriété : si un groupe de gens veut économiser( défaut d''étanchéité des facades, du béton des balcons..., le toit du dernier étage etc) pour profiter d'un bien sans l'entretenir ( = consommer l'immeuble) nul ne peut l'empêcher. Même pas un juge, à ma connaissance ( jurisprudence).
J'ai bien noté qu'il s'agit des propos de K. mais ce n'est pas rien, voici la suite du texte publié par le Ministre sur son site :
"Démolir certains immeubles pour les reconstruire entièrement ne serait pas une mauvaise chose. « Il est par exemple quasi impensable de mettre aux normes énergétiques, en se contentant de bricoler ici et là, les immeubles antérieurs à 1960 », déplore Katelijne D’Hauwers. A l’heure actuelle, toute décision de démolir dans le but de reconstruire doit être prise à l’unanimité des voix ; il suffit donc qu’un copropriétaire ne soit pas d’accord, ou pas suffisamment fortuné, pour que la proposition soit rejetée.
Dans des circonstances bien définies, l’unanimité, lorsqu’il s’agit de décider de démolir et de reconstruire, pourrait donc être abandonnée. « Quand la sécurité ou l’hygiène sont menacées, par exemple, une majorité des quatre cinquièmes pourra suffire, ajoute Katelijne D’Hauwers. Il n’est évidemment pas question pour nous de toucher aux droits individuels des copropriétaires.
Ceux qui ne voudront pas, ou ne pourront pas, participer au financement des travaux de rénovation, pourront décider de céder leur part dans le bâtiment aux autres copropriétaires, en échange d’une juste compensation. »
Juste compensation au sujet de laquelle le juge de paix pourrait être appelé à trancher.
Le cas dans lequel « la dépense nécessaire pour adapter l’immeuble à la législation serait disproportionnée » est une autre situation encore où la majorité des quatre cinquièmes suffirait pour décider de procéder à une démolition suivie d’une reconstruction. Si les recommandations du groupe de travail sont mises en œuvre, il suffira d’obtenir l’accord de la moitié des copropriétaires pour exécuter les travaux imposés par les pouvoirs publics."
Effectivement il y a de quoi être choqués en lisant ce propos tranchant et tranché " Démolir certains immeubles pour les reconstruire entièrement ne serait pas une mauvaise chose. « Il est par exemple quasi impensable de mettre aux normes énergétiques, en se contentant de bricoler ici et là, les immeubles antérieurs à 1960 " publié sur le site du Ministre ce 13 avril.
J'ai donc mené l'enquête car je ne partage pas cet avis pronant qu'il faut en définitive un assouplissement des règles par une politique publique laissant des gens "consommer" un bien sans le conserver pendant quelques décennies et cela dans l'optique d'une reconstruction qui ne serait pas une mauvaise chose.
Le cas échéant il faut annoncer la couleur aux copropriétaires.
Il faut que l'acquéreur d'un tel bien sache ce qui va advernir de sa propriété si ce bien ancien est inventorié mais pas classé ( par exemple).
On peut y lire ceci qui m'intéresse :
" Démolir certains immeubles pour les reconstruire entièrement ne serait pas une mauvaise chose. « Il est par exemple quasi impensable de mettre aux normes énergétiques, en se contentant de bricoler ici et là, les immeubles antérieurs à 1960 », "
Dans le cas d'un patrimoine ancien ( inventorié mais non-classé à ce jour) qui décide de la politique de démolition ?
Les copropriétaires négligents et leur syndic qui en profitent pour "consommer" le bien de caractère sans le conserver ?
Cela m'intéresse d'y voir plus clair, c'est exactement comme pour la problématique des ascenseurs anciens, faut-il tout raser ?
Source
https://www.koengeens.be/fr/news/2017/0 … proprietes
Texte
le jeudi 13 avril 2017 13:50
Il y a un an, le ministre de la Justice Koen Geens créait un groupe de travail chargé de jeter un œil critique sur la législation relative à la copropriété. Le groupe, au sein duquel étaient représentés notaires, agents immobiliers et propriétaires, lui a adressé le mois dernier ses conclusions. Adhérant pleinement aux différentes recommandations, le ministre passe désormais à l’action. Le but serait qu’une nouvelle loi soit votée cette année encore.
Nous nous sommes entretenus avec Katelijne D’Hauwers, directrice de l’association Propriétaires Réunis, qui représentait les propriétaires lors des débats. Nous lui avons demandé si la modernisation envisagée allait réellement faciliter la vie des copropriétaires. Notre interlocutrice approuve tout particulièrement l’idée d’alléger le processus de décision. D’après le ministre, l’assouplissement des règles de majorité lors des assemblées générales permettra d’accroître la qualité de vie dans les immeubles à appartements.
Les appartements constituent le type d’habitation qui se multiplie le plus rapidement en Belgique. Sachant que dès 2040, aucun espace supplémentaire ne pourra être bâti en Flandre, la construction en hauteur sera davantage encore encouragée. Selon les chiffres du SPF Economie, la Belgique compte d’ores et déjà près de 183.000 immeubles à appartements, dont quelque 20.000 ne sont pas équipés du chauffage central et 10.000 n’ont pas de salle de bains. Pas moins de 66 % des immeubles à appartements datent d’avant 1982.
Des intérêts différents
« Les propriétaires qui occupent eux-mêmes leur appartement et les propriétaires qui le mettent en location ont fréquemment des intérêts différents, a déclaré Koen Geens. Cela engendre parfois des discussions et des conflits. Le vieillissement des immeubles à appartements dans notre pays peut encore aggraver cette situation. » La liste des recommandations dressée par le groupe de travail doit permettre de résoudre toute une série de problèmes pratiques.
« Les recommandations sont naturellement le résultat de compromis entre différents intervenants, relativise Katelijne D’Hauwers. Je suis néanmoins convaincue que l’abaissement des majorités qualifiées permettra de débloquer maintes situations verrouillées par un propriétaire ou une minorité de propriétaires. Il était indispensable de changer ces règles. »
Dans le même esprit, il devrait être possible de nommer un administrateur provisoire, habilité à trancher et à statuer à la place de l’assemblée générale. « Lorsqu’un point de l’ordre du jour est rejeté, il est en principe possible de s’adresser au juge de paix, expose Katelijne D’Hauwers. Nous recommandons toutefois à nos membres d’éviter autant que possible d’en arriver là ; parce qu’il faut mandater un avocat, ce qui coûte du temps et de l’argent. Mais surtout, saisir la justice signifie de s’attaquer aux autres copropriétaires, avec qui l’on est pourtant appelé à vivre longtemps encore. Ce sont les voisins et il faut essayer de s’entendre. »
Evolutions des majorités
Les travaux importants aux parties communes doivent être votés à la majorité des trois quarts. Laquelle pourrait toutefois être ramenée aux deux tiers, en vue d’accélérer la prise de décision. Le principe « qui paie, décide » pourrait en outre être instauré. Combien de propriétaires d’un rez-de-chaussée ne sont-ils pas dispensés de participer aux investissements dans l’ascenseur ? Il semble donc logique qu’ils s’abstiennent de voter sur ce sujet.
Démolir certains immeubles pour les reconstruire entièrement ne serait pas une mauvaise chose. « Il est par exemple quasi impensable de mettre aux normes énergétiques, en se contentant de bricoler ici et là, les immeubles antérieurs à 1960 », déplore Katelijne D’Hauwers. A l’heure actuelle, toute décision de démolir dans le but de reconstruire doit être prise à l’unanimité des voix ; il suffit donc qu’un copropriétaire ne soit pas d’accord, ou pas suffisamment fortuné, pour que la proposition soit rejetée.
Dans des circonstances bien définies, l’unanimité, lorsqu’il s’agit de décider de démolir et de reconstruire, pourrait donc être abandonnée. « Quand la sécurité ou l’hygiène sont menacées, par exemple, une majorité des quatre cinquièmes pourra suffire, ajoute Katelijne D’Hauwers. Il n’est évidemment pas question pour nous de toucher aux droits individuels des copropriétaires. Ceux qui ne voudront pas, ou ne pourront pas, participer au financement des travaux de rénovation, pourront décider de céder leur part dans le bâtiment aux autres copropriétaires, en échange d’une juste compensation. » Juste compensation au sujet de laquelle le juge de paix pourrait être appelé à trancher.
Le cas dans lequel « la dépense nécessaire pour adapter l’immeuble à la législation serait disproportionnée » est une autre situation encore où la majorité des quatre cinquièmes suffirait pour décider de procéder à une démolition suivie d’une reconstruction.
Si les recommandations du groupe de travail sont mises en œuvre, il suffira d’obtenir l’accord de la moitié des copropriétaires pour exécuter les travaux imposés par les pouvoirs publics. « Il est pour nous incontestable que les propriétaires qui occupent ou louent un appartement ne sont pas du tout sur la même longueur d’onde que ceux qui utilisent le leur comme résidence secondaire, constate Katelijne D’Hauwers. Cela se remarque notamment à la côte. » D’ici 2020 par exemple, tous les immeubles à appartements de Flandre devront satisfaire à des normes d’isolation de toiture plus strictes. « Mais en cas de non-respect, seul le propriétaire-bailleur sera en réalité sanctionné : il ne sera plus autorisé à mettre son appartement en location, même s’il est situé au rez-de-chaussée. Le propriétaire qui utilise son appartement comme résidence secondaire se sent vraisemblablement beaucoup moins concerné par l’isolation de la toiture : que lui importe de devoir chauffer un peu plus que la normale pour les deux ou trois séjours qu’il y fait, peut-être, en hiver ? »
Enregistrement du syndic
Premier signe du mouvement de modernisation : l’obligation faite depuis le 1er avril à toutes les associations de copropriétaires d’inscrire leur syndic à la Banque- Carrefour des entreprises. L’opération coûte 85,50 euros et peut être effectuée auprès de n’importe quel guichet d’entreprises. Les associations de copropriétaires ont un an pour se mettre en règle ; en d’autres termes, chaque syndic doit être enregistré pour le 1er avril 2018 au plus tard. Le syndic est notamment chargé de convoquer les assemblées générales et de suivre les travaux d’entretien et de réparation. Il peut s’agir d’une personne physique ou d’une personne morale. « L’inscription à la Banque-Carrefour est gage de davantage d’ouverture, ce dont nous ne pouvons que nous réjouir, approuve Katelijne D’Hauwers. Devoir se déplacer jusqu’à un immeuble pour noter l’identité et les coordonnées de son syndic est désormais de l’histoire ancienne. »
ILSE DE WITTE
Moi aussi j'ai un questionnement sur l'affaire.
J'avoue ne pas comprendre que le travail d'acte de base indispensable pour vendre 40 appartements traine.
Le Comité Acte de Base se réunit depuis le début des vacances de Pâques 2017. Ce Comité a été élu il y a plus d'un an et mandat avait été donné par l'AG pour ce faire et le copropriétaire Ultra-majoritaire qui a impérativement besoin de cet acte pour vendre ses 40 appartements il en fait partie ?
Extrait de l' essai intitulé Les décisions absurdes (Auteur Le sociologue Christian MOREL )
L'auteur a identifié des effets pervers de la dynamique de groupe en matière de délibération :
- pression hiérarchique : la dissimulation d'opinion divergente par crainte de mécontenter le chef ou le leader d'un groupe est également un effet pervers très connu des « délibérations collectives »
-"communication silencieuse" consiste à appuyer une délibération en fonction de supputations sur ce qu'en pensent les autres
- illusion de l'unanimité : comme les opposants ou les réticents préfèrent taire leur désaccord pour préserver la paix dans le groupe, les autres pensent qu'il y a unanimité
- effet de polarisation phénomène par lequel une délibération collective va radicaliser une décision au lieu de la tempérer
- biais de confirmation désigne la tendance des individus à retenir uniquement les informations et les arguments qui confirment leur propre opinion
- "pensée de groupe" dont la caractéristique principale est de privilégier l'harmonie et la cohésion du groupe par rapport à l'expression et la gestion de désaccords et de conflits internes
- paradigme de Asch montre qu'un individu isolé à tendance à se ranger à l'avis unanime du groupe même quand celui-ci présente un caractère clairement inapproprié
Alors Peut-on parler d'Intelligence collective et de fiabilité des décisions ?
Un exemple célèbre le Titanic ( nouveauté 2017) est parti de Belfast avec le feu dans la soute à charbon ( folie) :
Source :
http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/e … 0d1c34148/
Ils veulent que nous votions un projet d'acte de base modificatif....
J'avoue qu'au ton du message initial j'avais cru déceler un abus de la part du CP majoritaire (dominant) mais si tel n'est pas le cas alors tout va bien. Néanmoins, ne serait-il pas opportun que les copropriétaires tous minoritaires prennent connaissance tranquillement du texte d'AB à voter c'est à dire que le syndic communique ce projet à chacun par courriel et que si ça se passe bien il convoque l'AG pour entériner ?
ça prend quelques heures d'affilées en lecture ce genre de doc.