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Et vous ne pensez pas simplement que votre premier loyer payé est pour le premier mois d'occupation ? du 16 janvier au 15 février....
Cela semblerait assez logique et conforme à votre contrat.
Pourquoi partir d'office sur la version du proprio arnaqueur ? Posez lui simplement la question d'abord !
Un point important a retenu mon attention en lisant un article dans "Le Cri" de mars 2017 au sujet du bail commercial (par A. Devreux).
Dans le cadre d'un bail commercial (et je suppose également pour un bail de bureaux, d'entrepôts, de garages mais peut-être aussi de seconde résidence...), si le compte où est placé la garantie locative est au nom du preneur, il n'est pas "protégé" en cas de faillite du locataire.
Le compte bancaire de la garantie fera partie de la masse de la faillite et aucun privilège ne sera accordé au bailleur....
Le conseil de Maître Devreux est d'ouvrir le compte de garantie au nom du bailleur avec toutes les clauses habituelles d'un compte de garantie locative.
Bon à savoir....
J'ai parfois du mal à comprendre les interventions (ou les personnes...) dans ce salon des copropriétés....
Pourquoi toujours chercher du conflit, du législatif, de l'agressivité, .... pour chaque petit problème de la vie de tous les jours ?
Si j'ai bien compris ce fil :
- deux spots de nuit ne fonctionne plus dans un petit hall et le remplacement des ampoules par la concierge ne suffit pas
- certains copropriétaires (le cc) ne veut pas les faire réparer, l'a fait savoir à la concierge et au syndic
- un occupant (copropriétaire ?) veut que l'on fasse venir un électricien mais ne sait pas pourquoi cela ne fonctionne plus, ni si quelqu'un le sait, ni si c'est vrai qu'aucun électricien n'a été commandé....
- un mail a été envoyé au syndic mais on ne sait pas s'il y a eu ou pas une réponse
Sans autre démarche, on se lance dans les textes de lois et les règlements pour savoir si le cc a le droit ou pas de ne pas vouloir de la visite d'un électricien....
Pourquoi ne pas commencer par communiquer en allant voir ce propriétaire et connaître la raison de sa volonté de ne pas dépanner....
Pourquoi un syndic refuserait de faire dépanner un éclairage de hall par un électricien sans raison ? ce n'est pas lui qui paie...
Et tous ces textes et éléments juridiques sont bien beau pour dire que le syndic doit décider seul, doit faire intervenir un corps de métier, ne doit pas s'occuper de ce que lui disent les membres actifs de l'acp,....
Mais, au final, vous oubliez que ce sont les copropriétaires qui vont payer la facture d'intervention.... Que se passera t'il pour le syndic agissant de bonne foi mais contre l'avis des membres actifs de l'acp ? encore un conflit qui aurait pu être évité....
Nous avons un électricien attitré il faut l'appeler mais dans le cas présent, le président du CdC a dit au concierge de ne pas l'appeler.
je me demande donc de quel droit .
Il me semble que le syndic est responsable du bon fonctionnement de l'éclairage , de l'ascenseur etc....
Si une porte d'entrée ne se ferme plus , et quand le concierge a besoin de produits d'entretien , le syndic doit prévoir une AGE .?
Il y a des factures qui prouvent que travaux et des achats ont étés faits, factures contrôlées par le commissaire .
Et pourquoi n'avez-vous pas appelé votre syndic pour lui signaler le problème et demander la réparation ?
Pourquoi attendre que cela vienne de la concierge ? ce n'est pas à elle à s'opposer à un propriétaire qui lui demande de ne pas appeler....
Pourquoi attendre que l'action vienne de quelqu'un d'autres ?
si on veut des infos sur une société, connaître sa date de création et la parution au moniteur belge, on fait comment ?
merci d'avance
Tout ce que vous demandez se trouve ici, si la société n'est pas trop vieille pour les statuts initiaux.
A titre d’info …
Textes :
1. La résidence principale
2. Seconde résidence et fisc
3. Bastogne - Règlement taxe sur les secondes résidences
4. À quelles normes doit satisfaire ma boîte aux lettres?
5. 24 AVRIL 2014. - Arrêté royal portant réglementation du service postal Lire l'Art. 36 et le Rapport au Roi (Intro et Art. 36).Synthése - mon opinion personelle
Ou un nom est présent sur une boîte, qui est lié à un logement: en ordre si la personne y réside et en accepte les conséquences (domiciliation en cas de résidence principale, taxe en cas de seconde résidence, ….)
Ou un nom est présent sur une boîte, qui n’est pas lié à un logement: en ordre, parce que ce n’est pas une résidence principale. Cette possibilité devra être mentionné dans les statuts ou un contrat (oral?) de location devrait exister.
Exemple: Boîte postale pour professionnels
Et pourquoi une boite aux lettres devrait être uniquement liée à un logement ? Je ne vois nulle part qu'il est interdit d'avoir d'autres mentions que le nom du résident sur une boite aux lettres. Une boite aux lettres est un bien privé et j'ai le droit d'y inscrire le nom que je veux.
Je ne vois pas où il est indiqué que je ne peux pas mettre mon nom sur une boite aux lettres sans y habiter...
Et je ne vois pas en quoi le fait d'avoir mon nom sur une boite aux lettres implique que j'ai l'usage d'une habitation (seconde résidence ou autres....). Il n'existe pas (encore ?) à ma connaissance de taxe de seconde résidence dans une boite aux lettres.
Il est autorisé d'être inscrit à différentes adresses, mais il faut accepter les conséquences de son choix.
Ce qui est interdit est de mentionner un nom de quelqu'un qui n'y réside pas (aussi un cas dans mon ACP - la police enquête).
Etc ...
En quoi est-ce interdit ? par qui ?
c'est une règle générale ou simplement suivant acte de base d'une copropriété ?
Merci de m'éclairer :-)
Toujours cette faculté de croire que vous détenez toutes les vérités et que vous savez tout mieux que les pauvres lecteurs de ce forum...
Je ne suis pas bailleur (sauf quand je suis aussi le locataire) et pas un pro de l'immobilier !
Si ceux qui restent locataires sont ceux qui présentent les plus mauvais taux de solvabilité, il faudra revoir vos autres interventions où vous parlez de vos supers locataires de Woluwe, de locataires qui paient des loyers qui vous fournissent des rendements extraordinaires, .... il y a beaucoup de raisons qui peuvent faire qu'on n'achètent pas et qu'on préfère louer.... même (et surtout) quand on a un revenu confortable.
Avec vos certitudes, pourquoi continuer à investir dans l'immobilier d'habitation ?
Triste mentalité mais grand bien vous fasse vos certitudes.
Un locataire n'est ni un consommateur ni un client!
En Belgique plus de 85% de la population est propriétaire.
Si vous suivrez les informations belges, vous aurez certainement entendu parler des prêts sociaux qui sont attribués à nombre de chômeurs pour qu'ils puissent devenir propriétaires également.
Donc les 15% de gens qui restent locataires en Belgique sont des personnes qui n'ont pas suffisamment de critères de solvabilité que pour pouvoir décrocher un prêt auprès d'une banque ou même (s'ils sont au chômage) auprès d'un organisme social de prêt.
Ils doivent donc faire appel aux bailleurs privés et/ou Agences Immobilières sociales pour les plus démunis, afin de trouver un bailleur qui accepte de prendre de très nombreux risques en leur consentant un bail pour qu'ils puissent disposer d'un toit moyennant un loyer.
On espère tous que les locataires ne "consomment" pas les biens mis à leur disposition mais, au contraire, les entretiennent en bon père de famille, comme stipulé par la loi et les contrats de bail...
Pourquoi cette sale habitude de donneur de leçons très désagréable dont vous avez pris l'habitude depuis quelque temps ?
En plus, très souvent, en étant à côté de la plaque et avec des jugements péremptoires (?) sans rien connaitre de l'histoire des personnes qui s'adressent à ce forum.
Vous vous croyez au-dessus de tous les autres parce que vous avez des biens immobiliers et des connaissances que d'autres n'ont pas ?
Et cela ne vous empêche pas de régulièrement énoncer de grosses conneries avec des certitudes très déplaisantes !
Je note donc que, la Belgique comptant plus de 11.000.000 d'habitants, il y a 9.350.000 heureux propriétaires et un petit 2.000.000 de locataires qui sont des indigents, probablement sans éducation et obligé de se soumettre à des généreux propriétaires qui se sacrifient pour leur fournir un logement...
Bizarre qu'il y ai encore des gens qui ont des difficultés pour se loger en étant que 2.000.000 à chercher un toit....
ce sont vos supers locataires vip fonctionnaires internationaux qui doivent être fiers de vous avoir trouvé et que vous ayez eu la bienfaisance de les accepter comme locataire !
Message aux locataires malheureux qui viennent sur ce forum : tout le monde ne vous jugera pas comme panchito.
Il y a des intervenants de très bonnes qualités et qui sont souvent de bons conseils même s'ils sont propriétaires et bailleurs.
A mon avis (de non juriste), on ne peut pas obliger quelqu'un à poursuivre un contrat jusqu'à son terme.
La locataire vous a signifié qu'elle mettait fin au contrat de bail au 01 juillet 2017, le contrat est donc rompu.
Vous êtes maintenant dans la phase de négociation des conditions de cette rupture :
- 6 mois de préavis et une indemnité de 6 mois comme prévu au bail
- 6 mois de préavis et rien d'autre comme semble vous le proposer votre locataire
- La totalité des loyers qui auraient dû être payé si le contrat avait été à son terme si la rupture de contrat ne correspond pas aux conditions du bail
- un accord entre les parties
- un "accord convenu" avec un juge
Je crois que vous êtes donc plutôt dans la phase des négociations des termes de fin de bail avant d'aller voir le juge à défaut d'accord. Mais votre bail semble bien appelé à se terminer le 30 juin (à valider par un juge ou un notaire pour un bail commercial).
En matière commercial, j'ai déjà vu plusieurs fois un locataire amené à payer des indemnités bien supérieurs à 6 mois pour clôturer un bail en dehors des conditions du contrat.... que ce soit par un accord entre parties ou devant un juge.
max11 a écrit :rexou a écrit :max11 a écrit :Cela n'enlève donc rien et n'excuse pas l'absence de respect de l'obligation d'enregistrement ! si facile et rapide avec MinFin comme vous le vendez si souvent et à toutes occasions !!!
Cela ne m'empêche pas de penser que ce fil n'a aucun sens : le bailleur n'a pas respecté une obligation légale envers l'Etat mais ce n'est que son problème et celui de l'état. Je ne vois pas pourquoi le locataire vient se plaindre qu'après un an il décide d'enregistrer et l'empêche de partir quand elle veut sans frais.
Mais l'idée même d'excuse ou de justification de ce non enregistrement est une hérésie. Le bailleur n'a aucun compte à rendre à son locataire quant au respect ou non de ses obligations fiscales ou administratives. Que le locataire se plaigne en plus d'une insuffisance de sanction dépasse l'entendement.
Je partage l'avis que la discussion à ce sujet n'a aucun sens. Le locataire a choisi d'accepter de signer un bail. A lui d'en respecter les termes. Au besoin, négocier avec le bailleur si un départ est envisagé...
Rexou, mon intervention était une réponse à une intervention précise de Panchito !
Ne reprendre qu'un tout petit morceau de mon intervention en dehors de tout contexte est incorrect et sans objet !Voici pourquoi je répondais seulement à cette partie de votre intervention :
Peu importe le motif présumé ou supposé du choix d'un premier bail d'un an.
Peu importe de supputer quant à la volonté du locataire quant à ses intentions futures.
Peu importe aussi que le locataire "choisisse" ou non la durée du bail.Dans tous les cas, le locataire a accepté de signer un contrat. Sa relation avec son bailleur se limite au cadre des conditions de ce contrat, encadrées par les dispositions légales. Il est pour moi anormal, indécent et inacceptable que le locataire s’immisce dans une relation entre son bailleur et l'administration et se plaigne d'une insuffisance de sanction. Cela ne concerne en rien le locataire.
Quel que soit le contexte, l'idée même que le bailleur soit tenu de se justifier, sauf envers l'administration le cas échéant, ou de s'excuser n'est pas concevable.
L'enregistrement ou non du bail est un problème qui concerne uniquement le bailleur et l'administration. Le locataire peut s'informer à bon droit, puisque le non respect de cette obligation par son bailleur peut lui être profitable. Le locataire peut aussi s'il le souhaite, faire enregistrer lui même son bail. Mais il n'a pas à se plaindre d'une insuffisance de sanction... Et ceci reste valable dans tous les cas de figure, quel que soit le contexte.
C'est la raison pour laquelle je n'ai repris que cette partie de votre intervention. Je ne voulais pas déformer vos propos et je partage pleinement votre conclusion.
Il n'est pas concevable d'imaginer que le bailleur ait à se justifier ou à s'excuser. Ni envers son locataire ni envers personne hors ladite administration. C'est le seul point que je voulais exposer.
Et je n'ai pas dit le contraire quand on lit l'ensemble de mon intervention !
Mais en ne sortant qu'une partie hors contexte, vous transformez complètement mes idées et laissez croire le contraire de ce que j'exprime.
Mais restons en là, ce n'est pas bien important et inutile de "polluer" ce fil sur le sujet.
max11 a écrit :Cela n'enlève donc rien et n'excuse pas l'absence de respect de l'obligation d'enregistrement ! si facile et rapide avec MinFin comme vous le vendez si souvent et à toutes occasions !!!
Cela ne m'empêche pas de penser que ce fil n'a aucun sens : le bailleur n'a pas respecté une obligation légale envers l'Etat mais ce n'est que son problème et celui de l'état. Je ne vois pas pourquoi le locataire vient se plaindre qu'après un an il décide d'enregistrer et l'empêche de partir quand elle veut sans frais.
Mais l'idée même d'excuse ou de justification de ce non enregistrement est une hérésie. Le bailleur n'a aucun compte à rendre à son locataire quant au respect ou non de ses obligations fiscales ou administratives. Que le locataire se plaigne en plus d'une insuffisance de sanction dépasse l'entendement.
Je partage l'avis que la discussion à ce sujet n'a aucun sens. Le locataire a choisi d'accepter de signer un bail. A lui d'en respecter les termes. Au besoin, négocier avec le bailleur si un départ est envisagé...
Rexou, mon intervention était une réponse à une intervention précise de Panchito !
Ne reprendre qu'un tout petit morceau de mon intervention en dehors de tout contexte est incorrect et sans objet !
Rhizome a écrit :Cela étant dit, ce n'est pas parce que la sanction civile ne trouve pas à s'appliquer dans le cadre des baux de courte durée que l'enregistrement du bail de courte durée ne doit pas être fait....
Mai cela n'a aucun sens d'enregistrer un bail d'un an! C'est pour cela que ce n'est pas obligatoire.
Si vous avez choisi un bien parmi des milliers d'autres et que les parties ont décidé via contrat que la durée ne serait que d'un an, c'est que vous aviez bien envisagé de partir après une année, sinon vous auriez exigé dès le départ un bail de 9 ans!
Vous ne comprenez toujours pas le but de l'enregistrement qui est de protéger vos droits pendant minimum 9 ans même si le bailleur vend son bien!
Mais si vous décidez dès le départ de partir après un an, la loi ne cous protège pas car vous n'entrez pas dans la catégorie des personnes à protéger.
C'est du grand n'importe quoi... !!!! si le premier bail était d'un an, c'était pour la "période d'essai". Vous le répétez à longueur de commentaires !
Et maintenant, vous venez dire que c'est la volonté première du locataire qui compte partir à la fin du contrat.
Il est clair et évident que le locataire n'a pas grand chose à dire sur la durée du bail. C'est souvent (si pas toujours) le bailleur qui impose la durée du bail et le locataire n'a pas d'autre choix que d'accepter si le bien en vaut la peine !
Cela n'enlève donc rien et n'excuse pas l'absence de respect de l'obligation d'enregistrement ! si facile et rapide avec MinFin comme vous le vendez si souvent et à toutes occasions !!!
Cela ne m'empêche pas de penser que ce fil n'a aucun sens : le bailleur n'a pas respecté une obligation légale envers l'Etat mais ce n'est que son problème et celui de l'état. Je ne vois pas pourquoi le locataire vient se plaindre qu'après un an il décide d'enregistrer et l'empêche de partir quand elle veut sans frais.
Pour alimenter ce pertinent débat, lu ceci dans notre FAQ
La clause de prise en charge par le locataire de tous les suppléments d'impôts (et autres coûts qui en découlent) devraient effectivement se trouver dans tous bons baux de résidence principal ou non.
Pensez aux nombreux étudiants qui ont maintenant une activité professionnelle à côté de leurs études (développement d'apps, sites internet, livraisons à vélo, ...).
Ils doivent prendre une inscription TVA et donc, de facto, doivent donner une adresse d'exploitation (qui peut être le domicile des parents mais aussi le kot ou le petit studio....).
Par contre, cela ne concerne pas le cas ici qui relève de la sous-location partielle à une société = revenus divers.
Mais la clause automatique dans le bail ne fait aucun mal et est la seule protection du bailleur.
Le bailleur n'a aucun moyen de contester un usage professionnel dénoncer à un locataire lors d'un contrôle fiscal.
Il ne peut agir que contre son locataire pour récupérer son supplément d'impôts.
A ma connaissance, si le locataire = particulier avec un bail de résidence principal (réel, sans simulation) et que la société n'a aucun contact avec le bailleur, le fisc n'aura aucune possibilité d'imposer un loyer professionnel !
Il s'agit d'une sous-location entre le locataire et la société. c'est autorisé et indiscutable tant que tout le monde respecte sa part du contrat !
La société paie son loyer au locataire (qui est moindre que le loyer total du bien et représente les locaux utilisés par la société comme un bureau, garage et espaces communs). Elle peut aussi rembourser des charges au prorata de son usage.
Le locataire paie son loyer au bailleur.
Le locataire déclare dans sa déclaration fiscale les loyers perçus en revenu divers (case 1180 de la déclaration),
la société déduit les loyers et charges.
Idéalement mais pas obligatoire, il est conseillé de faire un bail de bureau entre le locataire et la société.
Si tout est vrai dans les faits, tout est justifié, tout est déclaré dans les règles ==> le fisc n'y trouvera rien à dire même si le bail d'origine n'autorise pas la sous-location ou l'usage professionnel.
Cette explication n'est bien entendu valable qu'en l'absence d'abus dans le seul but d'éviter la qualification du loyer pro.
Non, le fisc considère que dès qu'il y a un Siège Social dans les lieux loués, il y a d'office présomption irréfragable d'une quotité professionnelle.
Et quels que soit la situation réélle, le bail ou que sais-je encore, le fisc va imposer les loyers réels d'office
Après tous les problèmes sont pour le bailleur qui doit engager un avocat et intenter un procès au fisc pour prouver qu'il n'y a pas d'utilisation professionnelle.
Curieux de lire un article du code, un commentaire ou une circulaire qui dirait cela !
Le fisc ne peut pas méconnaitre les contrats entre partie : le bailleur a un contrat avec le locataire, pas avec la société. S'il ne peut démontrer que la société est la locataire effective de l'appartement (par des preuves directs (comme un loyer payé directement au bailleur), pas des présomptions ou le simple fait de l'établissement du siège sociale), il ne peut pas transformer un bail de résidence principal en un bail ordinaire entre bailleur et société !
(les seuls cas que je vois possible serait que le contrat soit fictif, qu'il n'y ai pas d'usage d'habitation et que dans les faits le locataire n'occcupe pas du tout les lieux (par ex. domicilié ailleurs))
Le raisonnement de la présomption ne peut être avancé par le fisc que si le locataire est lui-même indépendant et établi son siège d'exploitation dans les lieux loués (donc en déduit une partie des frais en charges professionnelles !)
Dans ce cas, même si aucun loyer n'est déduit (par exemple uniquement chauffage, électricité, peinture), le fisc peut essayer de faire passer la totalité du loyer en loyer professionnel (et là, ce sera plus compliqué à défendre). Sauf si le bail prévoit une ventilation cohérente usage privé / usage pro.
Dans ce cas, le bailleur n'a aucun problème et aucun avocat à engagé. Ce n'est pas à lui à prouver qu'il n'y a pas usage pro ou que le prorata n'est pas bon. Le bailleur ne peut que subir le résultat du contrôle fiscal de son locataire. Mais il peut directement demander à être remboursé de tout le supplément fiscal (et toutes majorations) qui lui seront imposé par le fisc suite à la requalification du loyer. Le fisc tiendra compte des déductions fiscales auxquels le bailleur aurait droit grâce à cette majoration de revenu immobilier (intérêts sur PH, assurances vie....) pour calculer le supplément à payer et c'est ce montant uniquement (+ majorations) que le bailleur peut demander. Hors de question de demander 100% du loyer comme vous le dites précédemment.
Le bailleur pourrait éventuellement tenter une action devant le Juge de Paix pour le non respect du bail mais c'est un autre débat !
Et si vous demandiez à votre comptable ?
Le locataire, c'est vous. La société est une autre personne.
Elle n'est donc pas locataire de votre bailleur, elle n'a aucun lien avec lui ==> aucun loyer n'est versé pour une activité pro au bailleur : 0€ de loyer = 0€ d'impôt
Votre société est votre sous-locataire. Si elle vous paie un loyer, ce sera donc vous qui serez imposé en revenu divers (et pas en revenu immobilier)
A condition, bien entendu, de respecter cette distinction !!!! la société ne peut rien payer, rien demander au propriétaire !
ça, c'est pour le côté fiscal.... Le respect de votre bail, c'est autre chose.... :
- pas de sous-location, mais en quoi cela gène votre propriétaire si vous mettez le siège social de votre petite société chez vous... Vous restez l'occupant, vous n'y amener pas plus de monde que votre famille (pas d'employé, pas de client qui défile))
- idem pour l'affectation professionnel : pas d'employé, pas de client ou fournisseur qui défilent. Juste un bureau comme beaucoup de monde et un peu de paperasserie comme tout le monde.
C'est donc juste une question de principe de respect du bail et de l'esprit du bail....
Mais cela n'a aucune incidence fiscale !
max11 a écrit :J'aime bien l'idée de la vente du lot avec les dettes attachées
![]()
A l'acquéreur de les déduire du prix d'acquisition... mais à quel moment ? à la visite, avant le compromis, avant l'acte, au moment du paiement ?ça soulève beaucoup de questions et, à mon avis, semble très difficile à mettre en œuvre pour connaitre le montant qui devra être retenu !
Une réponse se trouve déja dans la loi, quand au moment, le montant, ...
Art. 577-11. § 1er. Dans la perspective de la cession du droit de propriété d'un lot, le notaire instrumentant, toute personne agissant en tant qu'intermédiaire professionnel ou le cédant, selon le cas, transmet au cessionnaire, avant la signature de la convention ou, le cas échéant, de l'offre d'achat ou de la promesse d'achat, les informations et documents suivants, que le syndic lui communique sur simple demande, dans un délai de quinze jours :
1° le montant du fonds de roulement et du fonds de réserve, au sens du § 5, alinéas 2 et 3;
2° le montant des arriérés éventuels dus par le cédant;
3° la situation des appels de fonds, destinés au fonds de réserve et décidés par l'assemblée générale avant la date certaine du transfert de la propriété;
(...)
Effectivement Luc, merci pour ce rappel.
En fait, il suffirait d'imposer au notaire ce que certains acceptent déjà de faire (et qui devrait d'ailleurs être obligatoire, même après les privilégiés) : prélever du prix de vente le montant des arriérés communiqués par le syndic (ou prévoir un blocage quelque part en cas de contestation) et le verser au syndic....
Mais, le mieux, ce serait en passant avant la banque et autres privilégiés... et c'est probablement là que ça va coincer par les lobbys des banques, l'état, ...
Ne resterait alors plus ouvert que le dernier décompte (vive les décomptes trimestriels
), le dernier appel (quoique celui-là devrait être automatiquement à charge du nouveau qui profitera un jour de ce fonds de réserve ou travaux) et sous-déduction du fonds de roulement évidemment.... Cela devrait donc être souvent "néant" ou un montant "allégé"
Dans ce cas, on pourrait parler d'une responsabilité du syndic qui ne communique pas le montant ou du notaire qui n'interroge pas le syndic dans les temps...
Le syndic serait obligé de faire ce qu'il devrait déjà faire : tenir une comptabilité avec des encodages très réguliers et pas au moment de l'établissement du décompte comme je l'ai vu parfois.
J'aime bien l'idée de la vente du lot avec les dettes attachées
A l'acquéreur de les déduire du prix d'acquisition... mais à quel moment ? à la visite, avant le compromis, avant l'acte, au moment du paiement ?
ça soulève beaucoup de questions et, à mon avis, semble très difficile à mettre en œuvre pour connaitre le montant qui devra être retenu !
Il suffit de voir déjà la difficulté de respecter l'obligation pour le syndic de disposer des fonds avant de commander des travaux décidés en AG.
Combien de propriétaires ne font-ils pas pression pour que les travaux commencent au plus vite mais que les appels de fonds soit étalés au rythme de l'échéancier du fournisseur ou de râler parce que le bon de commande n'est pas encore envoyé (alors que le syndic doit attendre que les appels de fonds soient payés), ...
Rien que cette obligation pourtant basic et simple à mettre en oeuvre est très difficilement acceptée et comprise par les copropriétaires qui exige qu'elle soit contournée régulièrement.... alors pour toutes les charges et dépenses, cela deviendrait complètement ingérable....