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J'ai entendu quelque chose de drôle, et je vous le partage.
Dans le cadre d'une co-location (pas une mise à l'asile, mais un bien pris en location conjointe par plusieurs locataires... quoique la situation pourrait parfois être similaire mais ne nous éloignons pas du sujet...), les locataires, tous domiciliés, ont été considérés comme résidant à la même adresse (logique).
Le fonctionnaire leur a donc signifié qu'ils ne formaient pas une "famille", mais une "tribu".
Amusant, non? La colocation est tellement peu répandue et le cadre juridique tellement inexistant qu'il faille faire recours à un concept antédiluvien pour le caractériser...
Mon cher législateur,
Quand te pencheras-tu sur le cas de la co-location?
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Je ne crois pas que la co location soit peu répandue....mais peut être que parfois ce sont des fausses colocations....soit une personne qui prend le bail à son nom et habite les lieux avec une autre personne qui lui paie la moitié du loyer...
Mon fils a fait ça un moment...revenu fixe plus que correct donc pas de problème pour louer un appart ( et en plus nous étions garants),loyer de 650 € pour bel appart, fraîchement rénové, bien situé, bien équipé, deux chambres et terrasse... et il a emmenagé avec un pote ...
Ce pote qui n'avait qu'un job mi temps : 850 € net ( + quelques extras ) ne pouvait louer, ou c'était très difficile pour lui....ou alors il ne pouvait trouver que des studios misérables à 250/300 €...tandis qu'ainsi il partageait avec mon fils un bel appart, confortable et spacieux...
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Mon cher législateur,
Quand te pencheras-tu sur le cas de la co-location?
Ben l'anecdote est amusante, mais quel est l'intérêt de voir le législateur se pencher sur la question ?
Colocation ou cohabitation, le terme importe peu. Le libre choix de son style de vie n'a pas vraiment besoin d'être étiqueté ni répertorié.
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Je pense que la colocation est un mode de location particulier, qui nécessite des aménagements particuliers de la loi pour clarifier un certain nombre de choses.
Ici, il s'agissait de 3-4 jeunes adultes débutant leur vie professionnelle qui avaient loué une maison ensemble pour une durée de 3 ans. Selon le service de population de la Ville, ils ne formaient pas un "ménage" mais une tribu.
Mais ce clin d’œil était juste l'opportunité de réfléchir avec vous sur la manière de gérer une colocation: et vous vous faites comment? Ou vous en faites pas et refusez tout net? Ou vous divisez et louez une partie de l'appart à chacun (aujourd'hui illégal)? Comment gérez vous les fins de bail partielles (un des coloc' qui se taille)? Quelle formule de bail utilisez-vous? Tout sur une tête? Tout sur toutes les têtes? Et alors, comment gérez vous les changements en cours de bail?
Bref, vos expériences sont les bienvenues, pour ce mode de location qui est amené à évoluer, à se développer, et à prendre une part de marché dans un certain nombre de cas.
Je pense que ce mode d'occupation est très positif pour le porte-feuille de jeunes peu favorisés. Le législateur aurait tout avantage à créer une "niche" pour les gens qui dépendent du CPAS, sans leur couper complètement les vivres comme ils le font actuellement.
Cela coûterait moins cher à la collectivité de laisser les CPAS, chomeurs et autres minimexé, "Vierges Noires" et mutuellistes se regrouper pour louer, sans se voir couper les vivres complètement.
Sur ce manifeste social, je vous envoie mes meilleures salutations.
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Mes parents louent une maison à des colocs. En effet, c'est bien avantageux pour eux : convivial pas bien cher et nettement plus confortable que de petits logements individuels. Le bail est établi sur trois noms, qui sont les "responsables" devant le bailleur. Les autres peuvent venir ou partir, sans aucune incidence. Le problème, c'est la tendance à la surpopulation... genre garage aménagé en chambre notamment. Dans le cas d'un appartement, je serais plus réservé... ou alors un très grand appart...
Bref, si le bailleur accepte en connaissance de cause, je ne vois pas quel est le problème. Libre à lui de voir avec ses locataires les noms à faire figurer sur le bail. Point besoin à mon sens de légiférer quoi que ce soit.
Par contre, au niveau allocataires sociaux, il serait simple de supprimer la notion de "cohabitant", d'isolé ou de chef de ménage et de ne plus conditionner le montant de l'allocation au statut résidentiel du bénéficiaire. Cela ne coûterait pas plus cher, cela éviterait les fraudes actuelles et enfin, cela ne manquerait pas d'augmenter un peu le pouvoir d'achat de ces petits revenus...
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Il y a un nouveau livre juridique qui vient de paraître à ce sujet chez Larcier (je ne l'ai pas encore vu ni lu).
On y annonce:
"La collection Droits Quotidiens répond concrètement aux questions de droit que vous vous posez :
• Comment gérer simplement une relation de colocation ?
• est-on obligé de se domicilier à l’endroit de la colocation ?
• Que faire si un colocataire ne paye pas la facture d’électricité ?
• Quelles sont les conséquences de la colocation sur les allocations de chômages, les allocations familiales, etc. ?
Étudiants, seniors, personnes à faibles revenus, jeunes travailleurs, famille monoparentale, ils sont de plus en plus nombreux à opter pour la colocation.
Ce mode de cohabitation a le vent en poupe.
Ce nouveau mode de vie entraîne des effets juridiques notamment sur le contrat de bail. La colocation peut également avoir des conséquences financières indirectes qu’il ne faut pas négliger avant de s’engager."
http://editions.larcier.com/titres/1210 … ation.html
15 euros
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