Attention aux petites annonces immobilières piégées

alliancehabitat

Pimonaute

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Re : Attention aux petites annonces immobilières piégées

Faites attention les gens, les arnaqueurs sont partout depuis la crise économique. Vous devez venir vers les agences de confiance.

panchito

Pimonaute non modérable

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Re : Attention aux petites annonces immobilières piégées

J'ai aussi eu le cas...

J'ai retrouvé mon annonce en copié/collé (sauf les coordonnées de contact qui avaient été changées) sur 2ème main.

cochise

Pimonaute incurable

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Re : Attention aux petites annonces immobilières piégées

J'ai déjà été victime de ça aussi en tant que loueur : un gars avait pris mon annonce telle quelle et avait juste changé ses coordonnées. Je l'ai vu rapidement et je pense que personne n'a été victime.

Ceci dit, je ne connaissais pas le "truc" google image, ça va me servir!!

grmff

Pimonaute non modérable

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Re : Attention aux petites annonces immobilières piégées

J'ai déjà repéré une annonce avec la photo de la façade d'un de mes immeubles, et l'adresse dudit immeuble. Les photos de l'intérieur ne correspondaient pas du tout.

Un mail au site d'annonce, et l'annonce a été retirée sur le champ. C'était le même système que décrit dans l'article ci-dessous: je suis à l'étranger, envoyez moi les sous, je vous envoie les clés.

Si 2eme main refuse de retirer une annonce foireuse, c'est pas une grande preuve de sérieux.

Dès qu'on parle d'un versement par Western Union, fuyez! Vous pouvez être sûr que c'est une arnaque.

Western Union sert à envoyer de l'argent à une personne que vous connaissez et que vous avez rencontré. Pas que vous connaissez via le web...

Par ailleurs, ne jamais envoyer ses coordonnées, adresse, copie de carte d'identité, numéro de compte et autre via le net à un inconnu. Il pourra aussi s'en servir pour se faire passer pour vous, et cela vous causera bien des emmerdements...

PIM

Pimonaute non modérable

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Site Web

Attention aux petites annonces immobilières piégées

Nous l'avons déjà signalé à plusieurs reprises sur notre site, mais un rappel n'est pas inutile.
Un nouvel article dans La Libre explique ceci:

Pas de virement d’argent sans un contact physique et des vérifications !
La virtualisation des transactions commerciales s’étend et de plus en plus de Belges s’aventurent sur la Toile pour effectuer des achats en ligne. C’est vrai aussi pour des opérations moins courantes comme une location immobilière voire un achat dans le même domaine. Or, ceci n’est pas sans risques, comme nous l’explique une de nos lectrices. « J’avais placé une annonce sur un site immobilier en vue de mettre en location ma maison située dans le Brabant wallon. Après quelques jours, j’ai reçu un appel d’une personne désireuse de louer le bien. Mais celle-ci déplorait que le bien ait été mis simultanément en vue sur un site d’enchères belge - deuxième main - avec pour résultat une série d’enchères gonflant de plusieurs centaines d’euros le loyer proposé initialement… Or, je n’avais jamais mis ce bien en location sur ce site ».

Après vérification, la propriétaire du bien, se rendant compte de la véracité d’une arnaque potentielle dont elle risque de faire les frais, se rend au commissariat de police local et tente de déposer plainte…. sans succès. Aucun délit n’ayant été commis, le policier de service lui oppose une fin de non recevoir. La réaction du site d’annonces immobilières est tout aussi neutre: «Nous ne pouvons malheureusement pas empêcher une personne prenant votre annonce, puisqu'elle peut copier/coller et mettre en ligne une annonce dans un autre site. Par contre, il n'y a aucun risuqe puisque cette personne n'est pas propriétaire de cette maison. ». En l’absence de réaction de la part des autorités et des gestionnaires du site, elle décide toutefois de répondre à l’annonce « usurpée » afin de découvrir ce que cache celle-ci. Et la mécanique qu’elle découvre est des plus raffinées.

Dans un premier mail, la prétendue propriétaire répond que le bien est toujours vacant à bon prix, et emballe son histoire en expliquant qu’elle part vivre 5 ans à l’étranger et ne souhaite pas voir sa maison rester inoccupée. Elle propose de se déplacer personnellement pour faire visiter le bien. Dans un deuxième courrier, elle demande une série d’informations sur le locataire potentiel: fiche de salaire, photocopie de la carte d’identité, etc. Le tout fait très sérieux. Mais le mail est accompagné d’une demande de caution équivalente à deux mois de loyer à verser via Western Union. Ce qui provoque une réaction inquiète et un mail rassurant en retour: Pas question d’un paiement anticipé. Le versement ne sera pas encaissé mais sert de garantie au cas où personne ne se présenterait au rendez-vous fixé. Une fois encore, tout est bien enveloppé. « Je me suis déplacé la semaine passée pour un même rendez-vous ce qui m’a occasionné des frais important alors que personne n’est venu signer le bail… »

«Ce type d’usurpation est une pratique courante sur le Web »

En réalité, une fois ce versement effectué, le faux propriétaire ne se présente jamais sur les lieux mais encaisse par contre l’argent avant de disparaître. Pour Olivier Bogaert, commissaire à la Computer Crime Unit de la Police Judiciaire Fédérale de Bruxelles, « ce type d’usurpation est une pratique courante sur le Web ». Il est donc conseillé de se méfier de tout paiement préalable exigé, que ce soit en liquide ou via une système de transfert d’argent de type Western Union.

« Il est simple d’ailleurs de vérifier si des biens sont mis en vente sur plusieurs sites. Il suffit de « copier-coller » une photo d’une annonce dans la fenêtre de recherche de Google Images, d’effectuer une recherche, pour voir que des photos censées n’être utilisée que sur un site sont en fait dupliquées sur plusieurs sites afin de multiplier les contacts avec des victimes potentielles ». C’est en effet le cas de la maison de notre lectrice, retrouvée sur quatre sites différents et… proposée à la location par des agences ayant pignon sur rue dans sa région!

« Il est parfois utile de vérifier la réalité de certains annonces apparemment intéressantes en matière biens immobiliers », reprend Olivier Bogaert. « En faisant preuve d’un minimum de sens de l’observation, on peut apercevoir des détails sur les photos des biens proposés et les confronter à une vue extérieure, sur Google Street View par exemple, pour s’apercevoir de l’inadéquation des photos". Un peu de prudence s’impose, dès lors.

(fin de citation)

article de PATRICK VAN CAMPENHOUT Publié le jeudi 05 décembre 2013
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