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L'immobilier touché par la guerre ?

Pim-0794
Pimonaute
Inscription : 03-04-2003
Messages : 1

Re : L'immobilier touché par la guerre ?

Lu dans "La Libre" (Belgique) de ce jour:
* les taux d'intérêts sont bas. La Bourse aussi. Conséquence : depuis quelques semaines il y a surchauffe sur le marché immobilier.
* Une clientèle de plus en plus jeune est apparue, qu'elle achète pour aujourd'hui ou pour demain, se concoctant ainsi un complément de pension.

(suis tout un article sur le thème "il y a donc un rush sur la brique"

Erik Deckers,
Propriétés Immobilières s.a.
Pim's webmaster

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Pim-0794
Pimonaute
Inscription : 03-04-2003
Messages : 1

L'immobilier touché par la guerre ?

Lu sur ImmoMag (France):
Baisse de confiance des ménages, avenir incertain, peur des attentats, remontée des taux d'intérêt, perspective d'une pénurie pétrolière, comment le déclenchement d'un conflit armé d'envergure peut bouleverser l'embellie de l'immobilier.
Même si les observateurs, la Bourse et les marchés tablent sur une issue rapide du conflit, une guerre longue pourrait entamer la confiance des ménages et créer une inquiétude qui retarderait toute décision d'achat. Déjà outre-Manche, un sondage révèle que 9 britanniques sur 10 n'effectueront aucune transaction immobilière avant la fin de la guerre en Irak.

Car contrairement à la précédente guerre du Golfe, le conflit actuel intervient dans un contexte de fort ralentissement économique. Cette conjoncture de crise économique est peut-être plus importante que les conséquences directes de la guerre sur l 'économie, la hausse des prix du pétrole ou la perspective d'un boycott économique américain.

Ainsi depuis trois mois, la consommation qui soutient l'essentiel de la croissance française a perdu de son dynamisme. Les indicateurs traditionnels, commandes de biens durables, consommation des ménages et ventes de logements, n'incitent guère à l'optimisme.

La dégradation de la confiance des ménages peut annihiler l'impact qu'a aujourd'hui sur le marché immobilier la baisse des taux d'intérêt.
Des taux d'intérêt faibles, bien inférieurs aux rendements de l'immobilier, justifient et encouragent l'achat immobilier à l'aide d'emprunts. Si les ménages réduisent leurs dépenses et ralentissent leurs investissements, la demande de biens immobiliers va faiblir.

Les prévisions du Bureau d'informations et de prévisions économiques (BIPE) présentées dans le cadre de l'Observatoire des Marchés de l'Épargne montrent cependant un retour progressif de la confiance des épargnants en 2003 et surtout 2004.
Le taux d'épargne des ménages devrait à peine baisser et le recours au crédit rester prudent. En matière de placements, le retour sur les marchés boursiers aura bien lieu mais restera lent, et la diversification dans l'immobilier sera à nouveau considérée.


En 2002, les placements des Français ont été marqués par la recherche de sécurité et de liquidité. Ces préoccupations resteront importantes en 2003, mais un rééquilibre commencera à se faire entre les différents placements dès lors que les marchés sortiront des appréhensions suscitées par le déroulement des opérations militaires en Irak.
L'année 2003 devrait s'orienter vers un léger tassement du taux de placements financiers des ménages (en % du revenu disponible). Ceux-ci devraient opérer des choix de placements plus diversifiés qu'au cours des deux années précédentes. La croissance du patrimoine non financier (principalement résidentiel) devrait être supérieure à celle du patrimoine financier. À des investissements " logement " qui restent dans la tendance, s'ajoutent des plus-values en capital encore relativement importantes.

Dans les circonstances actuelles, de telles prévisions sont particulièrement délicates en raison de l'influence exercée par les opérations militaires sur un cycle économique dont la phase de reprise était déjà hésitante et sur la tenue des marchés boursiers dont la volatilité est historiquement forte.

Analyses contradictoires, manque de visibilité, la seule certitude en cette période d'incertitudes est qu'il est plus que jamais difficile de prendre des décisions d'arbitrages concernant son patrimoine. Cependant, même si le marché devient moins favorable, l'immobilier, placement d'attente, permettra toujours de préserver son capital.

Gilles Arnoux
© Direct Gestion

Erik Deckers,
Propriétés Immobilières s.a.
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