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En fait la vendeuse et le candidat acheteur s'était vu lors de la visite du bien; et, verbalement, l'acheteur aurait proposé une somme inférieure à celle prévue sur l'annonce. Mon amie lui avait répondu "je ne dit pas non", ce que l'acheteur a pris pour un oui; ce qui était prématuré. L'offre écrite de l'acheteur reprend le prix qu'il a proposé, et, si il gène, la vendeuse, elle l'a accepté. Le prix n'est donc pas LE problème.
Il s'agit d'une vente de la maison de mon amie, donc un acte authentique sera passé.
L'offre d'achat avait été rédigé par une agence immobilière et faisait remarquer qu'une annexe de la maison n'était pas sur le plan cadastral et constituait une faute urbanistique. Le fait que l'annexe n'était pas reprise au plan cadastral était ignoré par mon amie; elle avait acheté la maison il y a une dizaine d'année, cette annexe aurait été construite il y a au moins 30 ans, et dans l'acte signée par mon amie à l'époque, il n'était pas fait mention de ce problème ("une maison avec ses annexes...").
L'acheteur en signant l'offre était donc bien au courant.
Mon amie a renvoyé cette offre à sa notaire, qui disait en avoir besoin pour établir le compromis, en biffant la mention "... et constitue une faute urbanistique". Maintenant l'acheteur chipote en disant que si il y a des problèmes avec l'annexe, il n'achète plus ou a un prix bradé. (Renseignement pris à l'urbanisme, celui ci ne ferait, éventuellement, démolir que si il y avait plainte déposée, ce que les voisins, consultés, non aucune envie de faire. Il y aurait juste une mise en conformité à faire). L'agence ayant fait remarqué le problème et l'acheteur ayant signé l'offre rédigée par celle-c, il ne peut pas invoqué un vice caché, et sa signature vaut acceptation du fait.
C'est ici que la validité de la vente est important; si la vente est parfaite, l'acheteur en est pour ses frais.
Les notaires voudrait que soit signé un compromis, et que la signature soit reportée. Sur le compromis il serait prévu que la maison doit être libre pour fin juillet, le bail de l'acheteur se terminant à cette époque. Mais avec la clause suspensive de l'accord de la banque pour le prêt hypothécaire, et le fait qu'il faudra attendre au moins 4 semaine pour avoir cet accord de la banque, cela laissera très peu de temps à mon amie pour se reloger et vider la maison si la signature du compromis est reportée. Elle ne va bien sûr pas s'engager dès maintenant pour signer un bail sans savoir si effectivement, vu la clause suspensive, la maison sera vendu ou non... Donc, ici, aussi la validité de la vente est importante et c'est pourquoi je ne soulevait que sur ce point.
Il y aurait encore un petit problème au niveau du compromis que les notaires demandent, en ce qui concerne la manière dont doit être payé l'acompte, minime, accepté par l'acheteur et qui permettrait à mon amie de payer, ne fut ce déjà que les cautions demandées pour un bail. Mais ce n'est pas l'important ici.
Voilà, les détails de l'affaire.
Bien à vous.
GEORGES Joël
Le fait que l'accord n'ai pas été signifié à l'acheteur, mais à un tiers, non mandaté par l'acheteur, n'aurai aucune influence?
Peut on parler d'accord "entre les parties"?
Quel poids cela aurait-il en justice?
Une amie a un petit problème avec une offre d'achat. Je vous soumet le problème:
A vend sa maison, B lui fait une offre écrite; A envoie à C, un simple mail dans lequel elle accepte l'offre. C, est en fait le notaire de A, mais pas celui de l'acheteur -B-, et n'est dès lors qu'un tiers et non partie. [Cela serait différent si C, était le notaire de l'acheteur ou le notaire commun.].
Peut on considérer la vente comme faite, puisqu'il n'y a pas, senso stricto, accord "entre partie", l'e-mail n'ayant pas été envoyé au candidat acheteur.
Devant une juridiction, qu'elle serait la valeur de cet e-mail? (pas de signature, une adresse mail du vendeur et celle de son notaire, valeur juridique d'un mail, une boite mail étant facilement piratable -sans parler d'un tiers qui utiliserait le pc du vendeur en son absence-)
Pour précision, je représente les intérêts de A; le problème est plus complexe, mais c'est ce point particulier qui m'interpelle.
Merci de vos avis.
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