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Bonjour,
en tant que proprio, je suis amenée à faire faire des travaux urgents de plomberie-le compteur de gaz a même du être coupé par Sibelgaz suite à une fuite constatée vendredi PM par mon plombier. Alors que je proposais de faire la réparation le lendemain de la constation par le plombier (durant ce week-end samedi ou dimanche), les locataires ont refusé parce qu'ils avaient des obligations familiales (invitation chez leurs parents) et on dit qu'ils étaient disponibles uniquement à partir de lundi soir. Il sont également refusé de me laisser les clés. Mais mon plombier n'est pas disponible avant mercredi ou jeudi (il avait déjà son planning de travail bien rempli et faisait une exception pour le dépannage du week-end). Ce qui cause donc un trouble de jouissance aux locataires - m'est-il imputable, dois-je chercher un autre plombier disponible immédiatement (au risque d'un surcoût pour dépannage urgent) ?
Dans quelle mesure peut-on me reprocher de n'avoir pas fait les travaux plus tôt ?
Paradoxalement, ces locataires sont prompts à écrire des lettres recommandés et à exiger des indemnités...
Merci de vos conseils, même si je sais que c'est une situation bien particulière.
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Si vous tombez sur des locataires qui ne veulent pas vous laisser faire les réparations urgentes et nécessaires lors des disponibilités de votre prestataire, ils se mettent théoriquement dans leur tord. Ils doivent donc accepter les conséquences de leurs actes.
A tout recommandé, répondez par un recommandé. C'est plus sûr, et le juge (s'il faut aller jusque là) en tiendra compte.
Concernant les troubles de jouissance, vérifiez ce qui est mentionné dan sle contrat de location. Généralement, il est prévu qu'un trouble de jouissance pour farce majeure est a supporter par le locataire, ou ce genre de chose.
Donc, vos locataires doivent vous laisser faire les travaux, en subir les inconvénient, et ne pas rouspéter. Sinon, au lit sans souper!
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Merci pour votre conseil. J'ai finalement téléphoné à la Legal Hotline qui m'a également conseillée d'envoyer un recommandé indiquant que j'exprimais des réserves quant à la suite donnée si les locataires ne laissent pas accès. En tout cas, dès lundi, ils ont laissé entrer les différents plombiers, chauffagistes qui devaient faire devis et réparation urgentes. Ce qui a pu donné lieu aux réparations mercredi et jeudi.
Maintenant, étant donné la gravité de la fuite de gaz constatée et la fermeture du compteur), les locataires demandent une indemnisation pour dommages subits (loger ailleurs...) - à savoir le loyer du mois d'avril 100%, je sais qu'il n'existe pas de barême et cela me semble un peu excessif... mais ils ont un nouveau-né et je pense qu'il est plus compliqué de découcher dans un tel cas, donc je comprendrais qu'un juge trouve un tel dédommagement raisonnable. D'autre part, un ami me dit que si je cède sur ce point, les locataires essaieront d'obtenir toujours plus ... au détriment du respect de leurs propres obligations de renon par exemple....
Je me souviens d'un conseil de Grosse Valise, être compréhensif mais ferme.
Les proprio expérimentés pourraient-ils me donner leur avis ?
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Si les locataires ont fait leur grosse valise pour aller à l'hotel quelques jours, c'est leur problème. Mais ils ne peuvent le faire à vos frais.
En effet, vous avez fait diligence, vous avez fait réparer sans délai, et vous avez rempli votre part du contrat. Les locataires doivent subir. Le code civil mentionne une limite non obligatoire à 40 jours pour la durée des travaux (voyez www.moniteur.be) Voyez ce que votre contrat dit. Il n'est pas impossible que votre contrat mentionne que la limite des 40 jours peut être dépassée.
En clair, ils doivent subir et assumer leur part du risque.
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