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Un peu de lecture ?....
En première page de La Libre de ce 9 août 2006.
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Sans oublier le sympathique encadré
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Copropriétés, Bénévoles, non merci !
Vivre en copropriété présente ses avantages et ses inconvénients. La Sénatrice Nyssens l’a souligné dans la Libre Belgique du 09 août 2006. Il est économiquement plus rentable d’acheter une copropriété et d’y vivre. Oui mais ! Est-ce socialement plus intéressant ? Ce que la Sénatrice Nyssens ne nous dit pas, ce sont les risques encourus par ces hommes et ces femmes qui se dévouent pour leur copropriété. Souvent ce sont des personnes ayant atteint l’âge de la retraite et qui trouvent là un terrain d’activité au service des autres. Je vous le déconseille vivement.
Dans la plupart des copropriétés, nous trouvons un conseil de gérance avec un président. Souvent ce sont des personnes bénévoles et dois-je ajouter non rétribuées. Elles consacrent une grande partie de leur temps à relayer les problèmes des uns et des autres vers le syndic, à contrôler la gestion du syndic, etc. Danger ! Si d’aventure quelque chose ne plaît pas à l’un ou l’autre – en métaphore ceux qui ressentent un ulcère à l’estomac – vous devenez leur tête de Turc. Que mes amis turques me pardonnent, je veux dire « bouc-émissaire ». Comme bénévole, vous pouvez être accusé de collusion avec le syndic, de dessous de table (bakchich), d’exercer un pouvoir occulte, voire dictatorial. Lisez la LB du 09/08/2006 qui étale en page 3 toute leur perversité. Quel charivari ! Et cerise sur la gâteau, vous pouvez même être menacé d’être assigné en justice … pour avoir « intimidé » un copropriétaire auquel vous avez dit qu’il n’avait pas le droit de placer une porte blindée à son appartement aux frais de la copropriété. Si vous n’avez pas compris, vous n’êtes qu’un âne frayant avec les ânes (Asinus asina fricat).
Mes amis ! Bénévoles ? Non merci. Après une vie de travail, quoi de plus normal que jouir d’une quiétude bien méritée ? Laissez donc agir ces quelques aigris en quête de profit ! Ils ont, eux, des besoins légitimes à satisfaire afin de remplir leur ego. Et ainsi tout ira bien : les uns aux repos, les autres aux commandes. Voilà la base même de l’ordre social. Vive la démocratie populaire dans la copropriété où tous auront reçu en sus une formation de copropriétaire heureux ! Je termine mon plaidoyer en relisant la « ferme des animaux » de George Orwell. Encore une fois. Vive Napoléon ! Pour ceux et celles qui s’interrogent, lisez la « ferme des animaux ».
Casimir
Président bénévole d’un conseil de gérance depuis 6 mois.
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Et cerise sur la gâteau, vous pouvez même être menacé d’être assigné en justice … pour avoir « intimidé » un copropriétaire auquel vous avez dit qu’il n’avait pas le droit de placer une porte blindée à son appartement aux frais de la copropriété.
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Casimir
Président bénévole d’un conseil de gérance depuis 6 mois.
Mon cher Casimir,
On ne peut être assigné comme membre d'un conseil de gérance légalement (= sans que le plaignant court le risque d'être condamné à une indemnité pour procédure vexatoire et téméraire) que quand on a pris une décision qui ne ressort pas sous la mission légale de contrôle et assistance.
L'incident de la porte blindée a ses origines dans le fait que le syndic-courtier avait omis de signaler qu'il avait diminué de sa propre initiative les risques assurées (dans ce cas le vandalisme) pour éviter une augmentation de prime, sans en avertir les CP ni demander une autorisation de l'AG, tel que les statuts le prévoient explicitement.
Je suis d'accord avec la CP concernée qu'elle n'avait a subir les conséquences de cette erreur du syndic. Elle ne doit rien rembourser, selon moi, puisque le surplus dépensé compense sa bataille assez longue à être remboursé pour la porte vandalisé lors d'un cambriolage.
Quand vous lisez les PV des AG on ne voit nulle part apparaître la justification de cette dépense. Il en ressort que le syndic n'a pas encore eu une décharge pour cette dépense. Donc il entre dans votre mission de contrôle de demander au syndic de soumettre l'approbation de cette dépense à l'AG suivante. Et de signaler ce fait dans le rapport annuel du CG. Rien de plus ni de moins.
Ce n'est pas à vous, mais bien à l'AG qu'il appartient de décider que la dépense est justifié et qui doit la supporter (tous les CP, la CP ou le syndic). Cette décision peut alors être contesté dans les trois mois en justice par celui qui se sent lésé et qui s'est opposé à la décision prise (vote négatif ou vote d'abstention motivé). Voir le jugement de 2002 que j'ai "perdu", ainsi l'autre jugement de 2002 qu'un ex-membre du CG a gagné.
Ce cas est cité indirectement dans ma procédure de demande d'annulation de toutes les décisions de l'AG 2005. Procédure à laquelle le syndic n'a pas encore daigné de répondre après 14 mois.
Comme cet incident est classique j'ai tenu à encore y répondre sur ce forum. Mais dans le futur je les traite dans mon BLog concernant l'ACP où je suis copropriétaire. Voir Een mede-eigendom als zovele - Une copropriété comme il y en a tant.
Petit détail: vous avez omis de signaler que votre femme était la cogérante jusqu'en 1980, et membre du CG jusque fin des années 80.
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Texte tiré de la LB dans le courrier des lecteurs du 02/09/2006
Ce texte étant dans le domaine public, je le reproduis en citant sa source.
La copropriété : un pavé dans la mare
En réaction au dossier "Les mésaventures des copropriétaires" paru dans La Libre Belgique le 9 août 2006 et au courrier de M. Lewkowicz paru le 19 août.
Nous parlons de copropriétaires, c'est-à-dire de personnes majeures censées, capables de défendre leurs droits et non de mineurs. Les conseils de gérance sont formés de mandataires élus et comme tels, révocables. Si vous n'osez pas révoquer un mandataire, vous perdez tout droit à vous plaindre de lui. Seuls sont décomptés les votes valables exprimés à l'exclusion des abstentions. Proposer de renouveler un conseil de gérance tous les deux ans par roulement obligatoire est absurde. Le syndic deviendrait donc tout puissant. J'ai une longue expérience de la copropriété. Vos articles du 9 août 2006 me paraissent avoir un point de vue unilatéral. Une copropriété est une société ce qui implique pour les sociétaires des droits mais aussi des obligations régis par un texte juridique et susceptibles de sanctions.
Or tout cela reste imparfait. Beaucoup de copropriétaires croient n'avoir que des droits et aucune obligation. Jusqu'il y a peu la copropriété n'avait même pas la personnalité juridique et ne pouvait donc agir devant les tribunaux. Les textes juridiques acte de base et règlement de copropriété rédigés par "copier-coller" sont (dans notre cas au moins) confus et contradictoires. La sanction est inexistante. Les syndics, conseils de gérance ou concierges n'ont aucun pouvoir de police, la police elle-même, quand elle est disponible, est dans une situation difficile car les « parties communes » d'un immeuble sont des lieux privés.
Ajoutons aussi que les actes irrespectueux et dangereux des habitants copropriétaires ne manquent pas et que les assemblées générales sont souvent épiques. Des membres du conseil de gérance sont "gérants techniques" ce qui les amène à effectuer gracieusement moult petites réparations. Je n'ai jamais entendu de remerciements à leur égard.
Mais il est vrai que vivre toute sa vie dans une collectivité n'est pas facile. Vouloir empêcher dans un système électif que les intérêts similaires se regroupent, c'est nier la démocratie. Accuser sans preuve "les" et non "certains" syndics ou conseils de gérance de commissions illégales est une calomnie. Croire que les propriétaires, qui sont des mandants, n'ont aucune défense contre ceux-ci qui sont leurs mandataires est faux. Et enfin, ne pas assister aux assemblées générales est de la négligence et parfbis de la lâcheté.
P. H. Leurquin de Bruxelles
Je fais mienne ce courrier de Mr P.H. Leurquin de Bruxelles. Je lui rends hommage car il a exprimé, mieux que je ne pourrais le faire, une réalité de terrain rencontrée chaque jour dans de nombreuses copropriétés.
Casimir
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Texte tiré de la LB dans le courrier des lecteurs du 02/09/2006
Ce texte étant dans le domaine public, je le reproduis en citant sa source.La copropriété : un pavé dans la mare
En réaction au dossier "Les mésaventures des copropriétaires" paru dans La Libre Belgique le 9 août 2006 et au courrier de M. Lewkowicz paru le 19 août.
Nous parlons de copropriétaires, c'est-à-dire de personnes majeures censées, capables de défendre leurs droits et non de mineurs. Les conseils de gérance sont formés de mandataires élus et comme tels, révocables. Si vous n'osez pas révoquer un mandataire, vous perdez tout droit à vous plaindre de lui. Seuls sont décomptés les votes valables exprimés à l'exclusion des abstentions. Proposer de renouveler un conseil de gérance tous les deux ans par roulement obligatoire est absurde. Le syndic deviendrait donc tout puissant. J'ai une longue expérience de la copropriété. Vos articles du 9 août 2006 me paraissent avoir un point de vue unilatéral. Une copropriété est une société ce qui implique pour les sociétaires des droits mais aussi des obligations régis par un texte juridique et susceptibles de sanctions.
Or tout cela reste imparfait. Beaucoup de copropriétaires croient n'avoir que des droits et aucune obligation. Jusqu'il y a peu la copropriété n'avait même pas la personnalité juridique et ne pouvait donc agir devant les tribunaux. Les textes juridiques acte de base et règlement de copropriété rédigés par "copier-coller" sont (dans notre cas au moins) confus et contradictoires. La sanction est inexistante. Les syndics, conseils de gérance ou concierges n'ont aucun pouvoir de police, la police elle-même, quand elle est disponible, est dans une situation difficile car les « parties communes » d'un immeuble sont des lieux privés.
Ajoutons aussi que les actes irrespectueux et dangereux des habitants copropriétaires ne manquent pas et que les assemblées générales sont souvent épiques. Des membres du conseil de gérance sont "gérants techniques" ce qui les amène à effectuer gracieusement moult petites réparations. Je n'ai jamais entendu de remerciements à leur égard.
Mais il est vrai que vivre toute sa vie dans une collectivité n'est pas facile. Vouloir empêcher dans un système électif que les intérêts similaires se regroupent, c'est nier la démocratie. Accuser sans preuve "les" et non "certains" syndics ou conseils de gérance de commissions illégales est une calomnie. Croire que les propriétaires, qui sont des mandants, n'ont aucune défense contre ceux-ci qui sont leurs mandataires est faux. Et enfin, ne pas assister aux assemblées générales est de la négligence et parfbis de la lâcheté.
P. H. Leurquin de BruxellesJe fais mienne ce courrier de Mr P.H. Leurquin de Bruxelles. Je lui rends hommage car il a exprimé, mieux que je ne pourrais le faire, une réalité de terrain rencontrée chaque jour dans de nombreuses copropriétés.
Casimir
C'est partiellement vrai à ceci près que tout le monde n'a pas les mêmes dons et la même facilité pour faire front devant "ceux qui parlent fort", "ceux qui se conduisent avec énormement d'assurance", "ceux qui étaient là avant vous", "ceux qui sont des petits notables locaux", "ceux qui cumulent toutes ces caractéristiques, dont parfois le syndic", etc...
Dans la copropriété à laqquelle je suis amenée à participer il y a de braves gens, qui sont de bons copropriétaires, mais qui ne sont absolument pas de taille à s'opposer si peu que ce soit "aux plus forts qu'eux"
Dans cette copropriété il est bien difficle de s'opposer au syndic (professionnel mais également propriétaire). et de ne pas laisser certains prendre des initiatives intempestives.
Heureusement l'immeuble est récent et les problèmes matériels relativement modérés mais par périodes la guerre des petites mesquineries est plus que présente.
Dans cette copropriété l'acte de base ne correspond pas à la situation existante (changement de plans par le promoteur après rédaction de l'acte de base). Le faire mettre en conformité ? Bonne chance à celui qui essaira.
Propriiétaires sans défense, non, mais il y faut une sacrée dose de dons, de courage et d'énergie. Alors, parler de lâcheté... là aussi, il faudrait 'mesure garder".
Et pour finir, Cher Casimir, si les journalistes éprouvent le besoin, de mettre des titres accrocheurs mais tendancieux et par là non souhaitables, qui leur a appri cela ?
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casimir a écrit : Texte tiré de la LB dans le courrier des lecteurs du 02/09/2006
Ce texte étant dans le domaine public, je le reproduis en citant sa source.La copropriété : un pavé dans la mare
En réaction au dossier "Les mésaventures des copropriétaires" paru dans La Libre Belgique le 9 août 2006 et au courrier de M. Lewkowicz paru le 19 août.
Nous parlons de copropriétaires, c'est-à-dire de personnes majeures censées, capables de défendre leurs droits et non de mineurs. Les conseils de gérance sont formés de mandataires élus et comme tels, révocables. Si vous n'osez pas révoquer un mandataire, vous perdez tout droit à vous plaindre de lui. Seuls sont décomptés les votes valables exprimés à l'exclusion des abstentions. Proposer de renouveler un conseil de gérance tous les deux ans par roulement obligatoire est absurde. Le syndic deviendrait donc tout puissant. J'ai une longue expérience de la copropriété. Vos articles du 9 août 2006 me paraissent avoir un point de vue unilatéral. Une copropriété est une société ce qui implique pour les sociétaires des droits mais aussi des obligations régis par un texte juridique et susceptibles de sanctions.
Or tout cela reste imparfait. Beaucoup de copropriétaires croient n'avoir que des droits et aucune obligation. Jusqu'il y a peu la copropriété n'avait même pas la personnalité juridique et ne pouvait donc agir devant les tribunaux. Les textes juridiques acte de base et règlement de copropriété rédigés par "copier-coller" sont (dans notre cas au moins) confus et contradictoires. La sanction est inexistante. Les syndics, conseils de gérance ou concierges n'ont aucun pouvoir de police, la police elle-même, quand elle est disponible, est dans une situation difficile car les « parties communes » d'un immeuble sont des lieux privés.
Ajoutons aussi que les actes irrespectueux et dangereux des habitants copropriétaires ne manquent pas et que les assemblées générales sont souvent épiques. Des membres du conseil de gérance sont "gérants techniques" ce qui les amène à effectuer gracieusement moult petites réparations. Je n'ai jamais entendu de remerciements à leur égard.
Mais il est vrai que vivre toute sa vie dans une collectivité n'est pas facile. Vouloir empêcher dans un système électif que les intérêts similaires se regroupent, c'est nier la démocratie. Accuser sans preuve "les" et non "certains" syndics ou conseils de gérance de commissions illégales est une calomnie. Croire que les propriétaires, qui sont des mandants, n'ont aucune défense contre ceux-ci qui sont leurs mandataires est faux. Et enfin, ne pas assister aux assemblées générales est de la négligence et parfbis de la lâcheté.
P. H. Leurquin de BruxellesJe fais mienne ce courrier de Mr P.H. Leurquin de Bruxelles. Je lui rends hommage car il a exprimé, mieux que je ne pourrais le faire, une réalité de terrain rencontrée chaque jour dans de nombreuses copropriétés.
Casimir
C'est partiellement vrai à ceci près que tout le monde n'a pas les mêmes dons et la même facilité pour faire front devant "ceux qui parlent fort", "ceux qui se conduisent avec énormement d'assurance", "ceux qui étaient là avant vous", "ceux qui sont des petits notables locaux", "ceux qui cumulent toutes ces caractéristiques, dont parfois le syndic", etc...
Dans la copropriété à laqquelle je suis amenée à participer il y a de braves gens, qui sont de bons copropriétaires, mais qui ne sont absolument pas de taille à s'opposer si peu que ce soit "aux plus forts qu'eux"
Dans cette copropriété il est bien difficle de s'opposer au syndic (professionnel mais également propriétaire). et de ne pas laisser certains prendre des initiatives intempestives.
Heureusement l'immeuble est récent et les problèmes matériels relativement modérés mais par périodes la guerre des petites mesquineries est plus que présente.Dans cette copropriété l'acte de base ne correspond pas à la situation existante (changement de plans par le promoteur après rédaction de l'acte de base). Le faire mettre en conformité ? Bonne chance à celui qui essaira.
Propriiétaires sans défense, non, mais il y faut une sacrée dose de dons, de courage et d'énergie. Alors, parler de lâcheté... là aussi, il faudrait 'mesure garder".
Et pour finir, Cher Casimir, si les journalistes éprouvent le besoin, de mettre des titres accrocheurs mais tendancieux et par là non souhaitables, qui leur a appri cela ?
Je suis d'accord avec vous. Chaque cas, chaque coproprité est différent.
Mais le problème de la presse est qu'elle est fondamentalement liée au marketting plus qu'avec la valeur "vérité". Ce n'est pas Béatrice Delvaux rédactrice en chef du Soir qui le niera. Malgré la grande qualité de ce quotidien également.
Mais si de vrais problèmes existent dans une coproprio, il faut le courage pour les aborder objectivement. Bon courage
casimir
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Le texte suivant est une lettre d'un lecteur, publié dans la rubrique "Courrier" dans la "La Libre Belgique" du 19/08/2006.
C'est une réponse à l'article dans le même journal, mentionné au début de l'actuelle discussion. Elle réflète très bien l'opinion de feu Colet. J'ai donc pris la décision de la réproduire intégralement.
Le pavé dans la mare
J'AI EN MAIN VOTRE JOURNAL DU 08/08/2006 dont "Le fait du jour" sur la copropriété a particulièrement retenu mon attention.
Personnellement, je suis impliqué dans le domaine des copropriétés depuis 40 ans et je puis confirmer que les problèmes y sont nombreux et récurrents.
La loi de 1994 a certainement apporté un mieux, ne serait-ce qu'au point de vue de la personnalité juridique reconnue aux ACP.
Cependant, les quelques articles de cette loi ont depuis lors montré leurs limites et il serait temps que le législateur se repenche sur ce problème pour compléter la loi et en éliminer les zones qui restent interprétables de diverses manières et qui ne sont pas réglées non plus par les règlements internes des copropriétés.
Je pense par exemple aux décomptes des voix lors des votes, notamment quand il y a des abstentions et du pouvoir dont certains conseils de gérance s'approprient abusivement
La base légale de la gestion des copropriétés devrait être élargie et être imposée à toutes de telle manière qu'elles soient soumises aux mêmes règles, plutôt que d'être tributaire de la vision que peuvent en avoir les juges de paix.
Je ne comprends pas la position du SNP qui oeuvre pour donner aux conseils de gérance les pouvoirs d'un conseil d'administration, ce qui ne ferait que bétonner les abus qui existent déjà dans certaines ACP plutôt que d'y mettre fin.
Je pense au contraire que les membres des conseils de gérance (dont le nom pourrait être remplacé par "comité d'aide au syndic") ne devraient y être nommés que pour un terme limité (2 ans maximum) avec un roulement obligatoire en son sein de tous les propriétaires de l'immeuble concerné.
Bien sûr, le risque existe qu'un tel comité soit à un moment donné composé de personnes peu aptes à aider le syndic et encore moins à contrôler sa gestion. Les syndics doivent donc être soumis à un contrôle comptable efficace et obligatoire.
Vos articles que j'ai trouvés très bien faits ont enfin mis l'accent sur ces problèmes qui gangrènent la vie de nombreux propriétaires confrontés à des injustices qu'ils ne peuvent voir aboutir à cause de mauvais syndics ou de conseils de gérance dictatoriaux.
J'espère que votre pavé dans la mare aura pour effet de réveiller les responsables politiques qui ont ces problèmes dans leurs attributions.
Félicitations pour avoir "osé" aborder ce problème et pour l'avoir aussi bien fait.
P. L.
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Le texte suivant est une lettre d'un lecteur, publié dans la rubrique "Courrier" dans la "La Libre Belgique" du 19/08/2006.
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Citation :Le pavé dans la mare
J'AI EN MAIN VOTRE JOURNAL DU 08/08/2006 dont "Le fait du jour" sur la copropriété a particulièrement retenu mon attention.
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Je pense au contraire que les membres des conseils de gérance (dont le nom pourrait être remplacé par "comité d'aide au syndic") ne devraient y être nommés que pour un terme limité (2 ans maximum) avec un roulement obligatoire en son sein de tous les propriétaires de l'immeuble concerné.
P. L.
Idée séduisante à premièe vue, mais, théorique.
Quelle en sera l'efficacité dans les grosses copropriétés ?
Il faudra attendre combien d'années pour que certains "aient leur tour", quid des nouveaux copropriétaires, de ceux qui s'en vont ?
Alors terme limité : oui, non reconduction : oui, obligation de "roulement pour tous" : non.
Le texte suivant est une lettre d'un lecteur, publié dans la rubrique "Courrier" dans la "La Libre Belgique" du 19/08/2006.
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Citation :Le pavé dans la mare
J'AI EN MAIN VOTRE JOURNAL DU 08/08/2006 dont "Le fait du jour" sur la copropriété a particulièrement retenu mon attention.
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Les syndics doivent donc être soumis à un contrôle comptable efficace et obligatoire.P. L.
Oui, mais sous quelle forme ?
Contrôle extérieur ? par qui ? à quel niveau ? payé par qui ?
Ne serait-il pas efficace de - entre autres :
1°
arriver à une transparence totale à propos des décisions prises lors des AG (PV détaillés, résultats détaillés et précis - nominatifs) des votes.
c'est-à-dire : à l'intérierur de la communauté, rendre réellement publiques les décisions et laisser des traces
2°
de standardiser les documents transmis aux copropriétaires (détail des rubriques), de joindre un listing complet des factures, de mentionner la référence des PV des AG pour les dépenses nécessitant une décision de prélable)
Ceci complété par une éducation citoyenne suffisante devrait apporter quelques progrès.
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Les syndics doivent donc être soumis à un contrôle comptable efficace et obligatoire.
Oui, mais sous quelle forme ?
Contrôle extérieur ? par qui ? à quel niveau ? payé par qui ?Ne serait-il pas efficace de - entre autres :
1°
arriver à une transparence totale à propos des décisions prises lors des AG (PV détaillés, résultats détaillés et précis - nominatifs) des votes.
c'est-à-dire : à l'interieur de la communauté, rendre réellement publiques les décisions et laisser des traces2°
de standardiser les documents transmis aux copropriétaires (détail des rubriques), de joindre un listing complet des factures, de mentionner la référence des PV des AG pour les dépenses nécessitant une décision de préalable)Ceci complété par une éducation citoyenne suffisante devrait apporter quelques progrès.
La loi impose pour les ASBL Belges une comptabilité spécifique, selon leur taille.
Une explication pour une petite ASBL (= ACP avec une dizaine de 10 lots) avec exemples: La nouvelle compta des petites ASBL
Ce type de comptabilité est utilisable, si on tient compte de l'existence des comptes individuels des copropriétaires.
Les avantages de se référer à la loi pour les ASBL sont entre autres:
1. le travail législatif pour ce changement est minimal et donc en principe facile
2. cette méthode tient compte de la taille des ACP
3. elle impose un coût réel qu'aux grandes ACP, mais c'est là que les comptes sont non seulement assez souvent pas transparents, mais aussi soumis à une pression pour payer des commissions occultes , vu le volume du chiffre d'affaires. En principe il en sortira globalement un bénéfice net.
Le grand avantage sera que cette nuée de petites firmes, qui ne sont pas en ordre avec leurs papiers, mais traitent de grands chantiers, et ne donnent en réalité aucune garantie réelle, devront faire place à des firmes avec plus de sérieux. Ces travaux ne coûteront pas plus, même avec le coût d'un architecte, une assurance, ..., puisque leurs offres, qui ne devront plus tenir compte des coûts "cachés", seront plus bas.
Mais il faudra toujours quelqu'un qui contrôle réellement, en utilisant ses trois armes légaux de bon père de famille:
1. un planning budgétaire détaillé sur long terme, assorti d'un plan d'amortissement du complexe
2. un suivi par coup de sondes des travaux, ...
3. un contrôle des dépenses effectués, en le pointant entre autres avec le budget voté.
Ce quelqu'un est d'abord chacun des copropriétaires. En complément l'AG peut nommer un CG et structurer la manière que les CP peuvent exercer leur droit d'information et de contrôle.
Point central est le contrat entre le syndic et l'ACP. Avec ce contrat l'ACP sait imposer une méthode de comptabilité. Ce contrat doit tenir compte des contraintes légaux dans un sens positif.
La loi ne dit pas que c'est le syndic qui impose la méthode de comptabilité. Elle dit seulement qu'actuellement aucune méthode n'est imposé. La liberté est donc laissé aux parties contractantes (ACP et syndic) de choisir librement la méthode.
Il est donc plus que nécessaire que chaque personne, qui propose sa candidature comme syndic, soumet à l'avance un offre écrit, accompagné du contrat proposé. Ces offres devraient être envoyé et/ou accessibles aux CP au plus tard au moment de l'envoi des invitations.
Un contrat négocié après être nommé comme syndic n'a aucune valeur, puisque les parties ne sont pas égaux.
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Est-ce qu'une ACP est une ASBL ?
Tout cela me paraît ténébreux
Chawki
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Est-ce qu'une ACP est une ASBL ?
Tout cela me paraît ténébreuxChawki
Ils ont en commun que ce sont tous les deux des associations, qui n'ont pas de bût lucratif.
La différence entre les deux est que:
1. on devient membre d'une ASBL volontairement
2. on est forcé d'être membre d'une ACP, dès qu'on est le propriétaire d'un lot privatif, appartenant à une copropriété forcée.
D'où des droits inaliénables des membres avec droit de vote à l'AG et des autres copropriétaires.
D'où le fait qu'un conseil d'administration n'a aucun sens au sein de l'ACP. Les membres de l'AG (= les CP avec droit de vote) sont en fait les administrateurs.
Un "Code des Associations" n'est pas encore de vigueur, tel qu'il existe pour les sociétés. Mais c'est dans l'air, vu la simplification de l'administration.
Une expertise judiciaire de la comptabilité d'une ACP coûtera moins si elle suit pour 95% la même méthodologie qu'une ASBL. La comptabilité d'une ASBL suit pour 80% la même méthodologie qu'une société.
Le comptable ne devra pas être spécialisé et coûtera donc moins pour les moyennes et grandes ACP. les petites n'en auront pas besoin (cas d'un syndic bénévole).
Naturellement, si on veut payer plus, si on est partisan d'une comptabilité opaque et incompréhensible, si on ne veut pas avoir un plan d'amortissement, si la conservation de la copropriété sur longue terme ne vous intéresse pas, ... alors naturellement il ne faut pas de règles de comptabilité.
Pour être concret: les problèmes de mon ACP auraient déjà été réglé endéans les 2 ans, si j'avais dépensé au moins 10.000 euros pour une expertise judiciaire sur la période 1999-2001. En plus des autres frais.
Il est écoeurant que seuls ceux qui ont l'argent, les connaissances et beaucoup de persévérance peuvent réussir à être entendu par le Juge. Cela n'est pas la faute de la Justice, mais d'une loi sur la copropriété avec trop de zones grises.
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