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Il peut être assez difficile pour un locataire de sortir 4 mois de loyer d'un coup pour régler son premier mois de loyer ainsi que la garantie locative de trois mois.
Existe-t-il des facilités pour constituer cette garantie progressivement? Ou bien, connaissez-vous une banque qui offre des services allant dans ce sens?
Des renseignements obtenus, une garantie bancaire (la banque se porte garante) ne se fait pas pour un bail d'un an ou plus mais ils veulent l'argent bloqué sur un compte.
Des idées? D'avance merci!
Patrick
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Un projet de loi prévoit d'échelonner la garantie locative sur 36 mois, avec caution possible du CPAS. En cas de paiement direct, elle serait diminuée d'un mois. le locataire ne devrait plus fournir que l'équivalent de deux mois de loyer.
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Un projet de loi prévoit d'échelonner la garantie locative sur 36 mois, avec caution possible du CPAS. En cas de paiement direct, elle serait diminuée d'un mois. le locataire ne devrait plus fournir que l'équivalent de deux mois de loyer.
Oui, mais non... Cela s'appliquera uniquement à des personnes qui sont dans le besoin, je suppose. Si c'est quelqu'un qui a les moyens mais qui n'a pas 4 mois de loyer en réserve, je suppose que le CPAS ne pourra pas intervenir. En plus, ce ne doit pas être la procédure la plus simple qui soit...
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Les premiers résultats d'enquête:
Centea ne fait pas de garantie bancaire et la personne qui m'a répondu ne m'a pas suggéré d'autre option.
ING: soit une garantie bancaire (100 euros de frais d'ouverture + qqch. par an) ou bien demander un découvert exceptionnel sur le compte afin de constituer la garantie. Pas de passage d'une formule à l'autre.
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Toutes ses chinoiseries concernant la garantie bancaire,entrainera automatiquement un chômage immobilier de notre bien pour inoccupation d'un mois supplémentaire.
Que ferez nous si le locataire, signe le bail 8 jours avant le 1 er du mois d'occupation et qu'il vient 3 jours avant, demander les clefs pour déja venir déposer des cartons car il est en congé.
Nous savons tous que les banques n'acceptent d'accorder une garantie que si le bail est signé, et en plus il faudra aussi l'accord du cpas !!!!!.
Devrions nous devenir courtier en prêt bancaire afin de faciliter l'accès au logement.
Que feront les agences immobiliéres devant cette situation!!!.
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Pour éviter ces chinoiseries, les propriétaires finiront par demander 4 mois d'avance... Est-ce illégal de demander 4 mois d'avance?
Et ils rajouteront que ce n'est plus nécessaire de payer 4 mois d'avance dès que la garantie est constituée.
(actuellement, j'en connais qui demandent 6 mois d'avance...)
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Il faudra voir quand la loi sera publiée, ce qu’il sera possible de faire… On risque fort, comme en France, de demander aux candidats locataires outre des preuves de sa solvabilité (fiches de salaire etc.) la caution solidaire d’un tiers, une cession de salaire, quelques mois d’avance ou autres.
On arrivera donc à l’effet inverse de ce qui était recherché : Faciliter l’accès des personnes les plus précarisées à la location…
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On dit toujours que les locataires doivent sortir 4 mois d'1 coup en début de bail.
Ce n'est pas entièrement vrai ni entièrement faux.
Ils doivent évidement verser 3 mois de garantie et le premier mois de loyer pour leur nouvel appartement mais ils récupèrent (pour les locataires soigneux) la garantie de leur ancien appartement et, sauf s'ils ne savent pas s'organiser, ils ne payent pas le loyer de l'ancien appartement en même temps que pour le nouveau.
Pour ce qui est de donner les clés ou laisser entreposer les meubles ou autre avant que toutes les modalités du bail ne soient remplies, en principe c'est non. Faire autrement c'est risquer de devoir ensuite courir pour sa garantie etc.
Pour la solvabilité, dans certains cas je demande une caution !
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J'aurai même tendance à dire:
1. quand on enquiquine les propriétaires de petits logements bon marché et pas très modernes, soit ils vendent, soit ils se durcissent.
2. Ceux qui sont très durs, ils ne facilitent pas l'accès au logement des plus démunis. Sauf à avoir des méthodes mafieuses... mais je ne pense pas que ce soit l'objectif du législateur.
3. Ceux qui achètent des petits logement bon marché et pas très modernes, soit c'est parce qu'ils sont très durs et qu'ils ont adopté le mode de fonctionnement décrit sous 2. Soit c'est parce qu'ils vont moderniser.
4. Les ministres vont hurler de joie, en se disant que leur méthode fait donc disparaître les taudis insalubres. Comme quoi, il n'est pire c.. que celui qui ne veut pas comprendre. Parce que les logements bon marché et pas très modernes, ils ne sont pas tous insalubres...
5. Quand le ministres auront compris, ils vont déchanter: les logements pas très modernes et pas très grands qui se modernisent, ils disparaissent du marché des logements petits et pas très modernes. Et donc du parc immobilier bon marché. Et c'est pas la disparition du logement privé bon marché qui va aider les personnes à petit budget de trouver un logement... De La Palisse en aurait dit autant. Mais de la miniss' n'a pas l'air de le comprendre.
6. Chaque proprio qui vend parce qu'il est dégouté des tracasseries administratives, qui a peur d'un cadastre des loyers, qui est dégouté de la lenteur et du coût de la justice, ... c'est un logement qui augmente de prix. C'est un proprio plus pointu qui entre sur le marché...
7. Comme disait une grande dame: l'accès à la propriété, c'est bien et il faut le favoriser. Mais ce n'est pas pour tout le monde et les autres doivent se loger aussi. Si le public n'y arrive pas, faut pas tuer le privé qui arrive à faire mieux!
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Ce projet de loi m'interloque vraiment :
I. Une liste des travaux qui doivent être exécutés par le bailleur doit être annexée. Plus question de négocier avec le locataire des travaux normalement imputables, de par la loi, au bailleur. Cela part d'un bon sentiment, mais ce n'est pas une solution :
1) si le locataire effectue des travaux précis, le bailleur en tient compte dans le montant du loyer.
2) quid du bail-rénovation ? La loi ne semble pas l'écarter, mais n'y a-t-il contadiction ?
3) quid pour les baux en cours ?
4) même avec une annexe au bail, il est malaisé pour des non initiés de déterminer avec précision les travaux juridiquement imputables au seul bailleur des autres.
5) Les travaux qui seront mentionnés dans le bail et imputables exclusivement au bailleur, même s'ils sont cités, doivent-ils être chiffrés ? Si non, comment savoir qu'ils seront bien exécutés et pas "au rabais".
II. dans le but de lutter contre la discrimination, L'obligation, sous peine d'une amende de 200 EUR pour incivisme, de mentionner sur l'affiche le loyer, le nb de chambres, les charges, etc... Très bien, mais un propriétaire ne préfère-t-il pas une certaine discrétion ? D'autre part, comment vérifier l'exactitude des informations ? Une chambre peut-être une mansarde ridicule, aménagée à peine.
3. ce sont les communes qui sanctionnent le délit, par cette amende administrative. Est-il sain que le politique dispose de ce choix ? Une commune plus à gauche pourrait peut-être sanctionner plus les propriétaires qu'une autre....
III. L'obligation d'information, au moins 14 jours avant la location, la commune de la location et de toutes les conditions de celle-ci (loyers, charges, etc...). Dans l'immédiat, c'est une mesure qui assurera une certaine transparence, du moins en apparence. Mais sur le moyen terme ? Que pourrait-on en déduire pour le patrimoine d'une personne ?
Voilà que les autorités disposeront :
1. d'une fiche d'information sur les conditions des biens mis locations, même si elles ne réalisent pas...
2. grâce à l'enregistrement obligatoire et gratuit du bail et de l'état des lieux, de données précises sur le bien loué
3. grâce au STIPAD (projet de regroupement de tous les baux), de données nationales.
4. grâce à l'INS (souvenons-nous de l'enquête d'il y a quelques années), de ce qui a été déclaré comme description du bien loué à l'époque.
En résumé, on pourra connaître :
1. l'évolution INTERIEURE et EXTERIEURE d'un bien sur 10 ans, avec la déduction du coût de toutes les améliorations apportées et la question sous-jacente du financement.
2. Les rentrées locatives effectives d'un bien. Vers une taxation réelle des loyers ?
3. une moyenne nationale qui permettrait de se psoer des questions sur tout loyer annoncé comme trop bas.
4. des possibilités de croisement avec d'autres données, notamment fiscales...
IV. la garantie.
Encore une fois, diminuer de l'équivalent d'un mois la garantie locative part sûrement d'un bon sentiment de justice sociale.
1. Mais pourquoi la laisser à 3 mois remboursables en 36 fois, certes, pour les plus défavorisés ?
2. Que représente une telle garantie en contrepartie du coût que peut engendrer un locataire (devenu) impécunieux ou de mauvaise foi ?
3. comment peut-on penser que le propriétaire acceptera cela ? L'effet recherché sera inversé. Il est probable que le prorpiétaire seprotégera encore plus, par des versements en noir à la signature, des cautions ou autrement. C'est d'autant plus vrai que la loi sur les installations électriques est là, les détecteurs de fumée, bientôt celle sur le certificat énergétique.
V. Le bail lui-même.
Si l'on suit le projet de loi, il ne s'agira plus d'un bail, mais d'un bottin que l'on devra faire enregistrer. Bonjour la simplicité. L'expérience a appris que, plus les textes soumis sont longe et légaux, moins on les lit. On peut par exemple le constater avec la loi Breyne, imposée dans certains contrats d'enteprises, mais non lues par le maître d'ouvrage.
Il existe encore beaucoup de questions, notamment sur les sanctions en cas de non enregistrement, l'effet rétroactif de certaines mesures, etc.., mais ce projet du 29.1.07 demande réflexion.
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Ouh-là!
Je n'avais pas idée que ce sujet causerait une telle déviation/polémique... Enfin, gardons le nouveau sujet (je reviendrai sur l'ancien plus tard) et... signons la pétition! Avant de vous lire, j'hésitais un peu mais je crois que la décision va être vite prise.
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Et quid des "charges communes" dans les copropriétés ? Le décompte du syndic continuera à faire fois ? Les honoraires du syndic, à charge du propriétaire ou du locataire ? Déjà que c'était l'objet de bien des problèmes...
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