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Bonjour à tous,
J’aurais besoin de vos précieux conseils,
Je vous explique brièvement, j’ai mon locataire avec qui j’ai conclu un premier bail d’une durée d’un an, qui arrive à son terme le 25 mars prochain.
En début février, sa compagne a quitté le domicile, le 15 février, il manifeste la volonté par FAX et Recommandé de ne pas renouveler son bail. Il ma versé que la moitié du loyer de février ( sa quote-part ). Pas les moyens de verser la partie de sa compagne, après moultes rappels, celle-ci promet de régulariser, mais je ne vois rien venir, les divers rappels ont étés adressés aux deux restent sans suite.
La maison est actuellement quasi vide, la compagne a emporté son mobilier.
Dans un premier temps, le Monsieur a même manifesté la volonté de quitter en fin février. (une question de budget, que je peut comprendre…), pas de problème, je met la maison en location, l’on fixe en commun les jours et heures de visites… samedi, premier jour de visite et ce en présence du locataire, j’ai reçu plusieurs candidats, la relocation est conclue, j’enlève l’avis de location.
Acceptant d’accéder à sa demande, il devait me confirmer si il quitte à la fin du mois février ou à la date du fin de bail le 25 mars, mais voilà…. Aujourd’hui, il manifeste son souhait de rester dans la maison, les différents avec sa compagne sont apaisés. Je l’ai informé que ce n’était plus possible. Concrètement, aujourd’hui, ils me doivent le solde de février, dans 2 jours, s’ajoute à cela la totalité du loyer de mars, et je n’ai aucune garantie que le bien sera libéré en fin de bail.
Avec des menaces de tout casser.
Lors de la visite, j’ai déjà pu mesurer l’ampleur des dégâts locatifs... je crains déjà qu’avec la garantie locative de 3 mois cela ne suffise pas !
Le RDV pour la remise des clés et les formalités de sortie est fixé au 25 mars à 12h00. Pas de réaction.
Que faire si ils ne quittent pas la maison au terme du bail ?
D'avance merci pour vos conseils.
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Bonjour Raspoutine (cfr mon avatar )
Vous n'avez guère le choix que d'aller devant la justice de paix, avec sa demande de congé. Même s'il l'a faite avec retard, elle est valable car vous l'avez acceptée. Notifiez-lui par recommandé les échéances et formalités du 25 mars.
Je serais vous, j'irais déjà maintenant prendre RDV au greffe, vu les délais... Il vous sera toujours possible d'annuler si tout se passe bien.
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Bonjour Coch’
En fait, sauf erreur de ma part, sa demande de congé n’est nullement en retard, car il n’avait même pas l’obligation de remettre son congé en fin de bail, il était prévu dans le bail :
la fin normale du bail : le bail prendra fin, à l’expiration de sa durée d’un an ,
fin anticipée du bail : durant cette 1ère année : le locataire ou le bailleur pourra mettre fin au bail à tout moment moyennant un préavis d’un mois.
Et enfin, si à l’échéance de ce premier contrat d’un an, si les parties le souhaitent, un nouveau contrat pourra être établi, aux mêmes conditions mais pour une durée de 9 années.
Il n’est nullement prévu de reconduction tacite.
Dans mon cas, dans son courrier il exprime clairement sa décision de ne pas renouveler le bail, décision que j’ai acceptée par retour du courrier et également en recommandé , en rappelant les échéances et ses obligations de fin de bail.
Le problème c’est qu’il n’a déjà fait le coup il y a trois mois, il m’envoie un renon et trois jours après, il revient sur sa décision. (C’était sur un coup de colère me dit-il, mais il ma quand même bousillé d’un coup de pied une double porte intérieure en chêne. Ce qui équivaut déjà à la moitié de la caution).
Votre réponse, Coch', me conforte dans mes intentions, cet après midi, je me suis rendu au greffe de la Justice de Paix, il est possible d’obtenir une conciliation pour le 11 mars, et en introduisant en même temps une requête, si la conciliation n’aboutit pas 11 mars, le dossier passe en justice de paix le 20 mars.
Personnellement, je pensais le fait que le 26 mars il n’était plus sous contrat de bail, je pouvais le prier ( ou le forcer ) de quitter les lieux, mais apparemment, non, il faut un jugement.
Sans doute pour lui laisser le temps de tout casser…de toute façon il n’est pas solvable à la mesure des dégâts qu’il pourrait occasionner…
Et comme vous le dites, si tout ce passe bien, il est toujours possible de tout annuler.
Raspoutine.
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L’hypothèse la moins commode pour le bailleur:
L’ancien occupant ne quitte pas les lieux à l’échéance, que fait-on du nouveau locataire, qui devrait rentrer dans les lieux ?
Lui-même devant quitter et libérer son ancien logement. (!)
Nous sommes dans un « flux tendu » avec un sérieux problème.
Quels sont les risques et ou précautions à prendre par le bailleur (?)
Merci pour vos informations.
Raspoutine.
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1. un bail de courte durée ne se termine que moyennant un congé de 3 mois envoyé par l’une des parties (Par recommandé). C’est la loi, et c’est valable même si le bail prévoit qu’il n’y a pas de tacite reconduction.
2. Il est toujours prudent de stipuler dans le bail que l’on propose au nouveau locataire, qu’il prendra cours le xx/xx/xxxx, sous réserve de la libération des lieux par l’ancien locataire…
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C'est une très mauvaise situation.
Vous avez déjà signé un nouveau bail?
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Bonjour,
Non, le bail n’est pas encore signé avec les nouveaux occupants.
Par prudence, je vais suivre les conseils d’ Immorp et stipuler dans le bail proposé au nouveau locataire, qu’il prendra cours le xx/xx/xxxx, sous réserve de la libération des lieux par l’ancien locataire…
Ce matin, j’ai été déposer la demande de conciliation et en même temps, la requête au greffe de la justice de paix.
Une remarque m’interpelle, est-il illégal de prévoir dans le premier bail d’une durée d’un an, la possibilité de fin anticipée du bail ?
Le libellé exact repris dans le bail : ….durant cette 1ère année : le locataire ou le bailleur pourra mettre fin au bail à tout moment moyennant un préavis d’un mois.
Dans le bail est indiqué également la date de fin de bail. Par exemple le 31 mars 2009,pour un bail qui prend cours le 1er avril 2008.
Je pensais qu’agissant de la sorte, il n’y avait aucun problème et cela avait le mérite d’être clair.
Avec bien sur la possibilité à l’issue de ce bail, si accord des deux parties, de repartir sur un bail « traditionnel » de 9 ans.
Merci pour vos commentaires et vos précieux conseils.
Raspoutine.
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Une remarque m’interpelle, est-il illégal de prévoir dans le premier bail d’une durée d’un an, la possibilité de fin anticipée du bail ?
non c'est légal mais vous ne l'aviez pas mentionné dans le précédant message, d'où notre confusion.
Le libellé exact repris dans le bail : ….durant cette 1ère année : le locataire ou le bailleur pourra mettre fin au bail à tout moment moyennant un préavis d’un mois.
Pourquoi?? Vous risquez de voir défiler du monde si on peut partir après 1 mois... Perso, jamais je ne laisse la possibilité au locataire de résilier le bail anticipativement. Quand cela arrive, cela fait l'objet d'une négociation, sinon c'est la porte ouverte à tous les abus.
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raspoutine a écrit :
Une remarque m’interpelle, est-il illégal de prévoir dans le premier bail d’une durée d’un an, la possibilité de fin anticipée du bail ?
non c'est légal mais vous ne l'aviez pas mentionné dans le précédant message, d'où notre confusion.
Vous pouvez déroger au droit commun uniquement en faveur du locataire: Vous pouvez donc prévoir une clause qui permet au locataire de mettre fin anticipativement au bail, pas au propriétaire....
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Vous pouvez déroger au droit commun uniquement en faveur du locataire: Vous pouvez donc prévoir une clause qui permet au locataire de mettre fin anticipativement au bail, pas au propriétaire....
Raison pour laquelle nos baux indiquent:
"Dans l'hypothèse d'un bail de courte durée, ce dernier ne peut être prorogé
qu'une seule fois, par écrit et aux mêmes conditions, sans que la durée totale de location ne puisse excéder trois ans.
De plus, et à moins que l'une ou l'autre des parties ne notifie congé par lettre recommandée au moins trois mois avant l'expiration de la courte durée convenue, le bail sera réputé avoir été conclu pour une durée de neuf ans à compter de la date d'entrée en vigueur du présent contrat.
En outre, si le bail est conclu pour une durée de trois ans fermes, le Preneur pourra mettre fin au contrat en cas de circonstances exceptionnelles, moyennant préavis de trois mois à notifier par voie recommandée, et outre le paiement des loyers échus et à échoir, le versement d'une indemnité correspondant à trois, deux ou un mois de loyer selon que le bail prendra fin au cours de la première, deuxième ou troisième année."
Cette faculté est donc réservée au preneur. Et pour une durée de 3 ans fermes (pas moins...)
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Il est à noter que la loi sur les baux de résidence principale impose que le congé soit donné 3 mois à l'avance. Donc, si il est mentionné que le bail prend fin de plein droit, la clause est nulle et réputée non écrite.
Il est à noter que cela ne s'applique pas dans le cas des baux généraux (type chambre étudiant) C'est sans doute ce qui vous a trompé...
Ceci dit, les échanges de courrier sont clairs. Je suis curieux de savoir la fin de l'histoire...
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encore un proprio qui doit subir des menaces de son locataire
ça devient courant ça..
bientôt les proprios devront s'armer ou se faire accompagner de gardes du corps !!!
qu'on fiche tous des gens pareils sous les ponts, c'est leur place
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Bonsoir
Moi j'ai eu le coup qu'un locataire ne voulait plus partir alors qu'il avait donner sa lettre de renon et qu'il avait accepter visites etc .Cela c'est fini devant la juge .J'avais ressigné un contrat avec un nouveau locataire et cela a été juger bien "léger" de notre part par le juge de paix donc maintenant je signale comme "immorp "le disait "sous réserve de la libération des lieux par l’ancien locataire…"
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j'ai le cas actuellement
ma locataire m'avait informé début d'année qu'elle quittait fin juillet ( résiliation anticipée de bail commercial)....j'avais en mars trouvé une candidate locataire sérieuse pour entrer le 1 er août mais on n'avait rien signé....... et en avril ma locataire m'a dit qu'elle restait deux mois supplémentaires soit jusque fin septembre ( ses travaux dans le bâtiment qu'elle a acheté n'étant pas finis) la candidate s'est retirée car elle voulait absolument ouvrir son commerce début août
et là vu que je ne crois pas que ma locataire sortante remettra en état pour son départ fin septembre, je ne peux assurer que les lieux seront remis en état début octobre et un candidat qui voulait entrer début octobre, s'est aussi retiré....
heureusement les deux m'ont signé un papier ce qui me permettra j'espère de réclamer préjudice
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