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C'est bien sûr un private joke , mais aussi très sérieux.
Lu ici sur le site français Direct Gestion:
La maison cactus
Sur le principe de l’économie positive, c’est un bâtiment autosuffisant, voire positif en eau.
La consommation d’eau du secteur résidentiel, y compris les piscines et les jardins, entre en concurrence avec celle de l’agriculture. S’il est relativement facile de demander aux particuliers de restreindre leur consommation superflue (piscine, lavage de voiture, arrosage) à certaines périodes les choses sont plus complexes dans les zones touristiques. Demander aux hôtels, aux golfs ou aux piscines municipales de se priver d’eau, c’est condamner un secteur d’acticité, le tourisme, qui représente près d’un million et demi d’emplois en France, et 230 millions dans le monde.
La solution ? Des maisons aquapositives
Appliquer les principes de l’économie positive aux bâtiments pour qu’ils deviennent autosuffisants, voire positifs en eau. Ainsi, la maison positive se comporte comme un cactus : elle stocke de l’eau pendant les périodes humides, pour la restituer à son entourage pendant les périodes sèches.
Comme tous les habitants des zones arides, la maison cactus commence par réduire les pertes d’eau. En installant des mitigeurs de volumes sur les chasses d’eau, des douchettes et des robinets économiques sur les douches et lavabos, il est possible de diviser par deux l’usage de l’eau. Des économies similaires peuvent être réalisées dans les jardins en arrosant le soir, en utilisant l’arrosage au goutte-à-goutte, et en réutilisant les eaux usées.
Les besoins restants peuvent être remplis par des récupérateurs d’eau de pluie couplés au toit. Avec une citerne supplémentaire dans un coin de jardin, la maison peut récupérer et stocker plus d’eau qu’elle n’en consomme, et alimenter ainsi une piscine ou des serres. En zone urbaine et industrielle, la récupération des eaux de pluie peut être étendue à toutes les surfaces imperméabilisées : parkings, hangars et tunnels, qui peuvent ainsi alimenter des citernes de stockage, ou remplir les nappes phréatiques avant l’été.
Aller plus loin avec des bâtiments qui dépolluent l’atmosphère
Les plantes d’intérieur et d’extérieur sont capables de réduire la concentration de nombreux polluants, comme les formaldéhydes et les benzènes. En respirant, les plantes absorbent les particules et gaz présents dans l’air, qui vont voyager dans les tissus de la plante et arriver au sol, où ils seront dégradés par les bactéries. Une plante placée dans un air pollué va dégrader de plus en plus vite les molécules toxiques, au fur et à mesure que les bactéries qui s’en nourrissent se multiplient. Sur cette base, il est possible de fabriquer des jardins filtrants aériens : l’air chargé de molécules toxiques passe à travers une couche de tourbe humidifiée. Les polluants sont ainsi traités par les bactéries, les enzymes et les champignons présents dans la tourbe.
Sur ce principe, l’utilisation de toitures et murs recouverts de végétaux (« végétalisés » en jargon technique) est de plus e n plus fréquente pour isoler les bâtiments contre les bruits et la chaleur, tout en nettoyant l’atmosphère. Le musée Branly et le siège du journal Le Monde s’en sont dotés.
Les plantes, climatiseur naturel
Replacer du végétal dans les villes et les zones industrialisées, c’est aussi lutter contre les inondations en créant des zones vertes, au sol perméables à l’eau. C’est aussi protéger les villes contre les canicules : en évaporant de l’eau, les plantes fonctionnent comme un climatiseur naturel et gratuit, fonctionnant à l’énergie solaire. Au plus chaud d’une journée d’été, une plante consomme 50% de l’énergie reçue pour transpirer, c’est-à-dire transformer l’eau de sa sève en vapeur d’eau. C’est une des raisons qui expliquent que les campagnes sont plus fraîches que les villes en été, et que l’on se sente au frais dans un jardin.
Bibliographie : Réparer la planète – Maximilien Rouer et Anne Gouyon –Editions JC Lattès.
www.reparerlaplanete.com
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