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Lu ceci dans la Libre:
Le MR propose de plafonner la durée des prêts hypothécaires
Pour Françoise Schepmans cette mesure doit aussi contribuer à freiner l'exode des classes moyennes confrontées au risque d'étranglement financier.
Le MR bruxellois veut éviter à tout prix un allongement des durées de crédits hypothécaires synonyme, selon lui, d'une nouvelle flambée des prix immobiliers, ont affirmé vendredi trois députés bruxellois du MR. Ceux-ci ont annoncé le dépôt d'une proposition visant à taxer davantage les prêts supérieurs à 30 ans en Région-capitale.
Selon Olivier de Clippele, Françoise Schepmans et Serge de Patoul, l'allongement de la durée des crédits immobiliers de 30 à 40, voire à 50 ans en Espagne après 2003 a engendré une flambée des prix de plus de 50% entre 2003 et 2007.
Conséquence: la capacité d'emprunt des ménages espagnols a fortement diminué. La crise aidant, ils se sont trouvés dans une situation de surendettement sans précédent réduisant la valeur des biens immobiliers.
En Belgique, a souligné Olivier de Clippele, le crédit hypothécaire sur 20 ans qui représentait plus de 60% des parts de marché des crédits hypothécaires en 2004, est passé à 25 pc en trois ans. Le prêt en 30 ans représente actuellement un cinquième du marché, et certaines banques belges proposent des produits en 40 ans.
Pour contrer la tendance à l'allongement des crédits, sévèrement critiquée par les organisations de consommateurs, les trois députés ont souscrit à une proposition d'ordonnance visant à fixer à 1% le droit d'enregistrement sur la somme empruntée pour tous les prêts jusqu'à 30 ans, augmenté d'1% par an au-delà de 30 ans.
(fin de citation)
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Excellente idée. Un prêt de 30 ans, je trouve déjà cela excessif.
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J'approuve également. Après avoir connu une flambée des prix, l'Espagne se retrouve maintenantavec plus d'1.000.000 de logements invendus. Ce n'est vraissemblablement pas l'exemple à suivre.
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Délicat comme problématique.
D'un côté, c'est clair que ca accroît le pouvoir d'achat immédiat des candidats acquéreurs, ce qui a pour effet de faire monter les prix, en faisant peser sur eux une lourde charge d'intérêts supplémentaires pendant de longues années en plus.
Ca crée de l'inflation et un effet de bulle immobilière (qui existe dès qu'on recourt au crédit), dans la mesure de la charge des crédits qui pèsent sur les valeurs de vente.
Le top c'est combiner des longs prêts avec des taux variables. De la dynamite en termes de surendettement.
Je serais curieux de voir quels sont, en détail, les différentes critiques formulées par les associations de consommateurs...
De l'autre côté, je suppose que les acquéreurs qui recourent à l'allongement des crédits le font principalement parce qu'ils n'ont pas les reins assez solides pour assumer une période plus courte (mensualités trop importantes).
Favoriser l'accession à la propriété est une idée reprise dans de nombreux programmes politiques. Augmenter les droits d'enregistrement ne va pas dans ce sens. La "sanction" tape le consommateur plutôt que la banque et risque, je suppose, de viser d'abord les plus bas revenus (plus on remonte la pyramide des revenus, moins il y a de personnes devant faire des prêts de 30 ans ou plus).
Ne faudrait-il pas prendre en compte aussi un autre critère, genre la valeur de vente du bien ou la charge sur le revenu moyen du ménage acquéreur (vu que ce qui est visé comme dangereux, c'est l'achat trop au-dessus de ses moyens)... ou, ne pas tourner autour du pot, et décréter des interdictions pures et simples dans certains cas strictement définis, avec sanction sur la banque, cette fois ?
Curieux de voir aussi si les banques ne mettraient pas facilement en place des stratégies de contournement...
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