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Quinze ans à se pourrir la vie, mutuellement. Des voisins, à Onhaye, ne trouvent pas l’harmonie, depuis le siècle dernier!
Leurs querelles les ont déjà menés jusqu’en cour d’appel à Liège, où ils ont été condamnés en 2012 pour des faits datant de 2003. Punis à une peine de 500 euros à se verser… l’un l’autre! Sans doute pour les renvoyer dos-à-dos et leur faire comprendre la stupidité de leurs divergences.
La bisbille leur a permis de visiter les juridictions belges, jusqu’au Conseil d’État, lorsque le bourgmestre a tenté d’empêcher l’un d’eux d’utiliser sa radio de façon intempestive, dans son jardin, ce qui dérangeait la quiétude du quartier. La décision mayorale a ensuite été cassée…
Il dérangeait la quiétude du quartier
Malgré la condamnation de l’an dernier, le même programme a été servi à la radio. Toujours dans le même jardin. Et toujours, clame le voisin, contre la haie, dans la direction de sa propriété.
L’épouse victime supplie, dans un sanglot, que le harcèlement s’arrête. Son mari, sanglotant aussi, raconte au président Hauquier, manifestement interloqué par le côté ubuesque de l’affaire, que son petit-fils de six ans n’ose plus approcher de la haie: il a peur du «méchant monsieur».
Celui-là qui, accusé de harceler le couple, troublerait la quiétude des lieux avec sa radio, mais aurait aussi construit une digue qui a inondé leur propriété à la première averse.
Inévitablement, on sourit. Et l’on imagine des mots d’oiseaux, échangés par-dessus une séparation mitoyenne qui n’a rien d’un charme taillé avec amour.
Une tournure inquiétante, un revolver utilisé
Mais le tableau prend une tournure inquiétante. Les avocats évoquent l’épisode où une arme à feu a été brandie. Où l’on a tiré en l’air. Par dix fois, les voisins auront en outre réparé des pneus crevés.
«J’ai plaidé 78 cours d’assises dans ma carrière, dira Me Gilissen. Parmi elles, cinq cas étaient en tout point identiques à celle-ci.» Et de supplier Renaud Hauquier de prendre une décision qui préserve le quartier d’un pareil drame.
La défense réfute les accusations. Me Barthélemy souhaite que l’on recadre le contexte: celui d’une escalade qui concerne les deux parties, d’un harcèlement de la part des victimes aussi, qui déposent des plaintes presque quotidiennement. Et de plaider qu’un verbalisant a pris son client en grippe, alimentant la discorde. Lorsque c’est un autre policier, le rapport évoque que la radio fonctionne, mais pas de manière excessive.
Tout le voisinage a été impliqué, par une enquête, d’où il ressort que le prévenu est considéré comme l’enquiquineur principal.
La personnalité de celui-ci est épinglée par la partie civile et par la substitut Pirotte. L’homme, sûr de lui, clame que le mayeur est un imbécile, que l’administration est incompétente, la police vendue et que son adversaire ne compte plus ses ennemis.
On verra si la justice sera son amie, le 22 octobre, lorsqu’il entendra son jugement. Un an de prison a été requis. Et le prévenu mélomane avait été condamné à un sursis de deux ans, en 2012… à condition de ne plus écouter sa radio dans le jardin! «Peine suspendue par le tribunal d’application des peines par la suite», plaide Me Barthélemy. Ce poste de radio aura vraiment fait le tour du système judiciaire belge…
(fin de citation)
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C'est triste de voir l'énergie que certains peuvent mettre à se pourrir la vie...
Ils ne connaissent pas Milka, par là-bas? Qu'ils se partagent un chocolat, et qu'ils profitent de la vie...
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Le bruit, c'est vraiment une plaie. J'ai eu le cas dans le passé et en ai fait limite une dépression.
Pour le moment, moi, ce sont des vaches noctunes qui troublent ma quiétude (et celle de mon jardin), mais c'est une coutume locale ici
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Lu ceci (Vers l'avenir)
Quinze ans à se pourrir la vie, mutuellement. Des voisins, à Onhaye, ne trouvent pas l’harmonie, depuis le siècle dernier!
Leurs querelles les ont déjà menés jusqu’en cour d’appel à Liège, où ils ont été condamnés en 2012 pour des faits datant de 2003. Punis à une peine de 500 euros à se verser… l’un l’autre! Sans doute pour les renvoyer dos-à-dos et leur faire comprendre la stupidité de leurs divergences.
La bisbille leur a permis de visiter les juridictions belges, jusqu’au Conseil d’État, lorsque le bourgmestre a tenté d’empêcher l’un d’eux d’utiliser sa radio de façon intempestive, dans son jardin, ce qui dérangeait la quiétude du quartier. La décision mayorale a ensuite été cassée…
Il dérangeait la quiétude du quartier
Malgré la condamnation de l’an dernier, le même programme a été servi à la radio. Toujours dans le même jardin. Et toujours, clame le voisin, contre la haie, dans la direction de sa propriété.
L’épouse victime supplie, dans un sanglot, que le harcèlement s’arrête. Son mari, sanglotant aussi, raconte au président Hauquier, manifestement interloqué par le côté ubuesque de l’affaire, que son petit-fils de six ans n’ose plus approcher de la haie: il a peur du «méchant monsieur».
Celui-là qui, accusé de harceler le couple, troublerait la quiétude des lieux avec sa radio, mais aurait aussi construit une digue qui a inondé leur propriété à la première averse.
Inévitablement, on sourit. Et l’on imagine des mots d’oiseaux, échangés par-dessus une séparation mitoyenne qui n’a rien d’un charme taillé avec amour.
Une tournure inquiétante, un revolver utilisé
Mais le tableau prend une tournure inquiétante. Les avocats évoquent l’épisode où une arme à feu a été brandie. Où l’on a tiré en l’air. Par dix fois, les voisins auront en outre réparé des pneus crevés.
«J’ai plaidé 78 cours d’assises dans ma carrière, dira Me Gilissen. Parmi elles, cinq cas étaient en tout point identiques à celle-ci.» Et de supplier Renaud Hauquier de prendre une décision qui préserve le quartier d’un pareil drame.
La défense réfute les accusations. Me Barthélemy souhaite que l’on recadre le contexte: celui d’une escalade qui concerne les deux parties, d’un harcèlement de la part des victimes aussi, qui déposent des plaintes presque quotidiennement. Et de plaider qu’un verbalisant a pris son client en grippe, alimentant la discorde. Lorsque c’est un autre policier, le rapport évoque que la radio fonctionne, mais pas de manière excessive.
Tout le voisinage a été impliqué, par une enquête, d’où il ressort que le prévenu est considéré comme l’enquiquineur principal.
La personnalité de celui-ci est épinglée par la partie civile et par la substitut Pirotte. L’homme, sûr de lui, clame que le mayeur est un imbécile, que l’administration est incompétente, la police vendue et que son adversaire ne compte plus ses ennemis.
On verra si la justice sera son amie, le 22 octobre, lorsqu’il entendra son jugement. Un an de prison a été requis. Et le prévenu mélomane avait été condamné à un sursis de deux ans, en 2012… à condition de ne plus écouter sa radio dans le jardin! «Peine suspendue par le tribunal d’application des peines par la suite», plaide Me Barthélemy. Ce poste de radio aura vraiment fait le tour du système judiciaire belge…
(fin de citation)
Bonjour à tous,
Personnellement, j’ai eu quelques soucis du même ordre. Les enfants de mes voisins jouaient devant chez moi toute la journée et hurlaient constamment. De plus, un autre voisin regardait sa télé et mettait le volume très fort. Ce n’est jamais facile d’entendre du bruit, mais nous sommes obligés de supporter l’incivilité de certaines personnes.
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