Dans son arrêt du 12 janvier 2015 (C.12.0601.N) la cour de cassation a considéré que le bailleur est également redevable de l'indemnité prévue à l'article 3, § 4, de la loi du 20 février relative aux baux loyer en cas de congé donné sans motifs lorsque le preneur donne un contre-préavis et que le bail prend fin à la suite de ce contre-préavis.
Par cette décision, la Cour s'est écartée de ses propres arrêts antérieurs (Cass., 22 juin 1998, C.97.0355.N et Cass., 12 octobre 2009, C.08.0533. F) et s'est ralliée à la position de la Cour constitutionnelle (Cour const., 26 novembre 2009, n°189/2009.
Il en ressort que la jurisprudence est bien évolutive et non figée