Piocher dans sa pension complémentaire ?

C’est permis, et même de trois manières – par le biais d’une avance, d’un emprunt ou d’une mise en gage – mais strictement réglementé : uniquement en vue d’acquérir, construire, améliorer, réparer ou transformer un bien immobilier situé dans l’espace économique européen. Pouvoir piocher dedans en d’autres circonstances serait pourtant fort utile, par exemple en cas de difficulté particulière aigüe (particular hardship).

Partageant ce point de vue, le Ministre des Pensions avait demandé à la Commission des Pensions Complémentaires pour Indépendants si un citoyen, confronté à une situation d’urgence financière aiguë (particuIar hardship) ne devrait pas exceptionnellement pouvoir utiliser, dans ces circonstances, la pension complémentaire qu’il s’est constituée ?

Le Ministre a toutefois essuyé un refus catégorique. Les pensions complémentaires, observe la Commission, ont un rôle important à jouer non seulement comme revenu complémentaire à la pension légale mais également comme protection contre les risques financiers liés à la vieillesse.

Dans tous les cas actuellement autorisés, la possession d’un bien immobilier constitue un élément important pour permettre aux citoyens pensionnés de conserver leur niveau de vie ce qui, analyse-t-elle, n’est pas le cas dans des situations visées par le « particular hardship ».

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Source: Trends Top