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La Ville de Bruxelles va taxer le coliving de luxe : 1 520 euros par chambre dès 2023
Ces bâtiments divisés en chambres luxueuses louées très chères n’ont rien à voir avec la vraie cohabitation, assure l’échevine Ans Persoons (one.brussels).
La Ville de Bruxelles va fortement taxer le coliving, ces chambres luxueuses, full équipées, offrant parfois des services de type hôtelier, très souvent situées dans les quartiers les plus prisés et branchés de la capitale : centre-ville, Saint-Gilles, Ixelles. Et, bien évidemment, louées cher et méchant. Dès 2023, les propriétaires de ces bâtiments devront débourser 1 520 euros par chambre. Voici la décision prise par l’échevine de l’Urbanisme et des Espaces Publics de la capitale belge Ans Persoons (one.brussels).
”Le coliving, c’est de grands bâtiments réaménagés et divisés en pièces. L’intérieur est souvent très luxueux et branché, mais totalement inadapté aux familles”, explique-t-elle à nos confrères de Bruzz. “Pour une chambre dans un tel coliving on débourse facilement 750 euros par mois, souvent hors frais. Le type de logement est particulièrement apprécié des jeunes, célibataires et souvent des professionnels étrangers. Dans certains quartiers, nous voyons ce genre de bâtiments surgir comme des champignons”, poursuit-elle. “Le problème, c’est qu’ils font grimper énormément les prix et en même temps font en sorte que ces logements ne soient plus disponibles pour les Bruxellois.”
Avec cette taxe, la Ville de Bruxelles tente de protéger la vie abordable à Bruxelles. “Pour le moment, ces propriétés sont subdivisées par des investisseurs, mais sur le papier, elles sont toujours considérées comme une maison unifamiliale”, note encore Persoons.
(fin de citation)
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Voir aussi l'article rédigé par Maître Ulrich Carnoy
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Ben tiens... C'est absolument génial !
Il est tellement évident qu'une taxe va contribuer à faire baisser le prix des loyers !!!
Par contre, il se peut qu'elle fasse fuir une catégorie d'habitants qui ne fait pas partie de l'électorat recherché par la dame et son bourgmestre.
Protéger la vie abordable, cela revient à attirer et multiplier les allocataires sociaux... mais c'est sans doute le but recherché ?
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Ce qui m'amuse, c'est la manière qu'ils ont de présenter les choses. On va taxer les coliving luxueux. On rajoute un adjectif pour dire que ce n'est que pour les riches. La brave population va bêler de concert en disant "enfin on taxe les riches"
Mais qui se pose la question de comment faire une différence entre un coliving luxueux et un coliving pas luxueux?
On s'en fout. La pilule est passée, et tout le monde va passer à la caisse.
Et c'est sûr que cela va faire baisser les loyers, rendre le logement plus abordable, et attirer les jeunes cadres dynamiques dans la Région de Bruxelles.
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Ben tiens... C'est absolument génial !
Il est tellement évident qu'une taxe va contribuer à faire baisser le prix des loyers !!!
Par contre, il se peut qu'elle fasse fuir une catégorie d'habitants qui ne fait pas partie de l'électorat recherché par la dame et son bourgmestre.
Protéger la vie abordable, cela revient à attirer et multiplier les allocataires sociaux... mais c'est sans doute le but recherché ?
Vincent De Wolf , MR (donc ni PS, ni ONE.brussels),bourgmestre d’Etterbeek et député bruxellois ( La Libre Belgique internet du 5 juin 2022) :
"Nous recevons des plaintes de riverains, qui vivent dans un quartier familial. Mais depuis qu’il y a un immeuble transformé en coliving, ils constatent des fêtes permanentes sur la terrasse", pointe Vincent De Wolf (MR), bourgmestre d’Etterbeek et député bruxellois . "Si on abrite trop de coliving et d’Air BNB dans un quartier, on en modifie la mixité sociale. Cela aura pour effet de chasser les habitants car cela supprime du logement classique, et augmente son coût. Ça pose aussi des problèmes de stationnement."
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https://trends.levif.be/immo/la-ville-d … u-coliving
La Ville de Bruxelles retire… et réintroduit son imposition des chambres gérées en coliving sur son territoire suite aux remarques de la tutelle régionale. Le montant annuel de 1.520 euros par chambre fait monter le secteur au créneau.
C’était une des nouveautés dans la rubrique ‘recettes’ du budget 2023 de la Ville de Bruxelles: la nouvelle taxe sur le coliving devait, selon ses géniteurs publics, juguler l’expansion de ce nouveau type de logement partagé qui prolifère dans la capitale et mettre du beurre dans les finances communales.
La précédente version du «règlement-taxe relatif aux logements loués sous forme de coliving», adoptée le 19 décembre 2022 et validée pour les exercices 2023 à 2026, avait été suspendue par la tutelle régionale le 7 février dernier.
La Ville a donc illico revu sa copie et réintroduit un projet d’arrêté amendé présenté au conseil communal le lundi 6 mars dernier. Celui-ci prévoit toujours, pour les mêmes motifs, de taxer d’un montant de 1.520 euros (indexé) par chambre par an tout propriétaire privé d’espaces de coliving exploité sur son territoire, et ce dès la publication de l’arrêté communal.
Les propriétaires et gestionnaires visés serrent les rangs
Du côté des principaux gestionnaires d’espaces de logements partagés, la réaction ne s’est pas fait attendre. Ceux-ci indiquent ne pas s’opposer à une réglementation équilibrée qui soutienne une professionnalisation du secteur en pleine expansion ; mais ils se disent sidérés par le montant exorbitant de la taxe, qui met à mal la viabilité commerciale de tout un secteur. Certains partenariats en cours entre promoteurs immobiliers et gestionnaires d’unités de coliving reposent en effet sur un partage de marges calculé sur des loyers avant imposition. Et la nouvelle «rage taxatoire» communale sonnerait pour certains le glas des projets en cours ou à venir.
«C’est simple: nous allons rayer la Ville de Bruxelles de la carte pour nos futurs projets. Et si la mesure se répand dans la capitale – comme c’est déjà le cas à Etterbeek, qui a emboîté le pas à Bruxelles –, nous irons voir ailleurs, là où notre offre commerciale, qui correspond à une réelle demande du marché, est encore bienvenue», réagit l’un des principaux acteurs internationaux du secteur. La mesure est surtout préoccupante pour certains professionnels dont les immeubles partagés sont particulièrement concentrés au centre de la capitale. Pour d’autres, dont le portefeuille immobilier est géographiquement plus diversifié, la pilule est moins dure à avaler.
Pour défendre de concert les intérêts de tout le secteur face à cette mesure unilatérale émanant de la tutelle communale, qui risque de donner des idées aux communes voisines, les principaux acteurs du secteur ont décidé de serrer les rangs «pour avoir un dialogue constructif et efficace avec les autorités publiques» et parler d’une seule voix.
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Bizarre. On ne parle plus de taxer le coliving de luxe, juste le coliving...
Quand tu veux abattre ton chien, tu dis qu'il a la rage...
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