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Bonjour
Je comptais rénover le toit de la ma maison à l’automne mais je viens de voir que les budgets sont épuisés…vaudrait il mieux reporter les travaux à 2025? Si je comprends bien en 2023 il y a eu la même chose et finalement via un transfert de fonds le budget a été trouvé?
C’est quand même assez ubuesque comme situation de fonctionner sur la base du premier arrivé premier servi…
Merci d’avance pour vos retours (même si j’imagine que personne n’a une boule de Crystal)
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Vous avez 12 mois à dater de la dernière facture pour rentrer la demande, MAIS personne ne sait quel seront les règles
que le futur gouvernement bruxellois mettra en place.
prudence donc.
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https://www.lecho.be/entreprises/constr … n/10558044
La suspension des primes Renolution met la construction sous pression
Recul de la demande et reports de chantiers, les effets de la suspension des primes Renolution sont déjà visibles dans le secteur bruxellois de la construction.
Rentrer de vacances et devoir réorganiser en urgence le calendrier des chantiers de la seconde moitié de l'année, voilà la situation à laquelle certains acteurs du secteur bruxellois de la construction doivent faire face depuis une semaine. C'est l'un des effets de la suspension des primes Renolution dans la capitale.
Pour rappel, en juillet dernier, le gouvernement bruxellois avait annoncé suspendre l'introduction de nouvelles demandes de primes pour les travaux de rénovation et d'économies d'énergie à partir du 16 août, et ce jusqu'au 1ᵉʳ janvier 2025, date à laquelle un nouveau budget devrait être débloqué. En cause, un programme victime de son succès et une enveloppe annuelle de 69 millions d'euros presque totalement distribuée en six mois.
Reports et baisse de la demande
Bien sûr, dans un laps de temps aussi court, il est encore impossible de chiffrer l'impact de la mise en pause des primes. Mais, d'après l'antenne bruxelloise de la fédération des professionnels du secteur, Embuild.Brussels, les mauvaises nouvelles ne se font pas attendre.
"L’arrêt brutal des primes Renolution a provoqué un nombre important de reports de travaux et une baisse de la demande", observe son secrétaire général, Laurent Schiltz, pointant les chantiers d'isolation comme ceux les plus touchés par la tendance. "Certains travaux tels que l’installation d’une pompe à chaleur pourraient tout simplement être mis à l’arrêt ou abandonnés dans une majorité de cas", s'avance-t-il encore.
C'est d'ailleurs ce qu'observe l'entreprise Watt Matters, spécialisée dans les solutions énergétiques pour les copropriétés. "Pour nous, tout est chamboulé. Les projets signés seront menés, mais les autres ont été reportés à 2025. Il y aura un sérieux trou dans nos chantiers et six longs mois d'incertitude", évoque le responsable commercial, Benoit Cozannet, s'alarmant au passage de la "casse économique" qui pourrait suivre et toucher, en première ligne, les sous-traitants (chauffagistes, toituriers, etc.).
Situation constrastée
Une crainte qui s'est matérialisée chez Jean-François Paquet, entrepreneur en toiture depuis 1981 à Uccle. "J'avais six chantiers en fin d'année, mais les gens ne les feront pas. J'ai déjà eu des annulations", nous confie-t-il. "En termes de chiffre d'affaires, l'arrêt des primes engendre 550.000 euros de trou net, sauf si je réussis à récupérer un chantier", évoque-t-il.
En deuxième ligne, le producteur de fenêtres de toit Velux, installé en Brabant wallon, mais actif dans tout le pays, est aussi inquiet. "Ce que j'attends maintenant, c'est ce qui va venir du gouvernement fédéral. Si la hausse pressentie de la TVA sur les rénovations à 9% se confirme et s'additionne avec la fin des primes, ça va être un vrai frein à la rénovation", analyse Yves Sottiaux, directeur Belgique et Luxembourg du groupe danois.
La situation diffère en réalité beaucoup d'un acteur à l'autre, notamment selon leur dépendance aux chantiers "à primes". Certains, comme le toiturier Crabbé – bien établi et non-exclusif à Bruxelles –, ne constatent "aucune influence" de l'arrêt des primes sur leur carnet de commandes. Contactés, les énergéticiens Luminus et Engie – en particulier leurs pôles "services énergétiques" – ne remarquent "pour le moment pas de tendance suite à l'arrêt des primes".
Le doute pour après 2025
Pour l'ensemble du secteur, l'année 2025 sera déterminante. "On ne sait pas quel sera le montant de l'enveloppe, mais on peut déjà craindre que de nombreux chantiers soient facturés en 2025 et que le budget soit vidé en un rien de temps", pointe Benoit Cozannet.
Au-delà de l'arrêt actuel, la perspective de l'arrêt total des primes provoque de réelles inquiétudes. "Il n'y a aucune visibilité sur 2025 puisque David Leisterh (tête de liste MR sorti vainqueur des élections régionales dans le collège francophone, NDLR) a déjà dit qu'il remettrait les primes en question et qu'il pourrait les supprimer", déplorait Jean-Christophe Vanderhaegen, directeur général d'Embuild.Brussels, au lendemain de l'annonce de la suspension.
Plus largement, l'impact sur la croissance et la santé du secteur de la construction est redouté. "Les primes permettaient de rénover le bâti avant que cela devienne obligatoire, sous peine d'amendes. Sans elles, on prend le risque d'avoir à faire face, dans quelques années, à une explosion de la demande à laquelle le secteur ne pourra pas répondre", analyse Laurent Schiltz, en guise d'appel du pied au futur gouvernement.
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https://www.lecho.be/entreprises/constr … n/10558044
Le doute pour après 2025
Pour l'ensemble du secteur, l'année 2025 sera déterminante. "On ne sait pas quel sera le montant de l'enveloppe, mais on peut déjà craindre que de nombreux chantiers soient facturés en 2025 et que le budget soit vidé en un rien de temps", pointe Benoit Cozannet.
Au-delà de l'arrêt actuel, la perspective de l'arrêt total des primes provoque de réelles inquiétudes. "Il n'y a aucune visibilité sur 2025 puisque David Leisterh (tête de liste MR sorti vainqueur des élections régionales dans le collège francophone, NDLR) a déjà dit qu'il remettrait les primes en question et qu'il pourrait les supprimer", déplorait Jean-Christophe Vanderhaegen, directeur général d'Embuild.Brussels, au lendemain de l'annonce de la suspension.
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David Leisterh se veut rassurant
https://www.lesoir.be/618592/article/20 … -rassurant
Nos confrères de L’Echo ont contacté le cabinet du formateur bruxellois David Leisterh (MR) pour aborder cet épineux sujet. Un groupe de travail a été mis sur pied pour évaluer les situations de tous ces particuliers. « Nous ne voulons pas que des gens soient victimes de l’insécurité budgétaire », indique le cabinet.
Les libéraux bruxellois affirment avoir « la volonté de respecter l’engagement du précédent gouvernement en apurant les dossiers en cours. Ceci fera l’objet de discussions prioritaires avec les futurs partenaires du gouvernement. Le MR propose pour l’avenir une autre formule qui évitera cette situation de budget épuisé, en privilégiant un système de prêts à taux préférentiel ».
Dossiers en cours : volonté de respecter les engagements - mais discussions à engager avec les futurs partenaires
Pour l'avenir : remplacement des primes par un système de prêts.
Rassurés ?
Dernière modification par GT (28-08-2024 09:26:53)
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GT a écrit :Rassurés ?
Pas vraiment...
Il y a tout de même une nuance importante entre le concept de prime (qui viendra en déduction du coût des travaux) et celui de prêt, même sans intérêts, car on crée une dette.
Le système de prêt n'est évidemment pas le plus avantageux pour les propriétaires.
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Selon David Leisterh, les négociateurs francophones SOUHAITENT que toutes les demandes de primes pour les travaux dont la facture de solde est acquittée d’ici au 31 décembre prochain « puissent faire l’objet de dossiers éligibles aux mêmes conditions qu’avant la suspension, introduits et traités dans le courant de l’année 2025 ». Selon lui, c’est conforme à la réglementation en vigueur qui prévoit que le dossier peut être introduit dans les douze mois de la réalisation des travaux.
https://www.lesoir.be/619563/article/20 … des-primes
Et pour le futur ?
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Aujourd’hui, MR-PS et Engagés disent souhaiter que « toutes les demandes de primes pour les travaux dont la facture de solde est acquittée d’ici au 31/12/2024 puissent faire l’objet de dossiers éligibles aux mêmes conditions qu’avant la suspension, introduits et traités dans le courant de l’année 2025 ». Ils demanderont au gouvernement actuel de poursuivre le traitement administratif, en lui garantissant une majorité parlementaire.
A défaut, le prochain gouvernement garantira que les primes demandées pour des travaux effectués en 2024 seront bien acquittées.
Pour la suite, « le système évoluera » selon des modalités qui seront précisées « le plus rapidement possible » par le nouvel exécutif lorsqu’il aura été formé.
https://www.lesoir.be/619582/article/20 … ed_for_you
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