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https://www.lecho.be/monargent/news/imm … n/10569574
Les frais, les obligations légales et les travaux de rénovation poussent de nombreux bailleurs à vouloir vendre leur bien immobilier. Une tendance très marquée à Bruxelles.
e marché immobilier souffre, ce n’est un secret pour personne. La hausse des taux d’intérêt, les échéances énergétiques, le coût des travaux de rénovation, les prix et la concurrence d’une épargne qui a retrouvé de l’intérêt ont pesé ces dernières années, poussant les investisseurs les plus prudents à rester en retrait.
Désormais, selon une étude de KBC, 23% des propriétaires bailleurs veulent vendre leur bien dans un délai de trois ans, un taux qui grimpe à 32% pour les bailleurs bruxellois. Les propriétaires d’une résidence secondaire (qui louent partiellement leur bien et en profitent à titre personnel), eux, sont 30% à vouloir vendre dans ce délai.
Frais, obligations légales et rénovations
En cause? Pour les bailleurs, les frais annuels sont la principale raison, suivie des obligations légales, des frais de rénovation, d’un taux de location insuffisant et d’un trop-plein de travail ou de suivi.
Les propriétaires d’une résidence secondaire n’évoquent pas forcément les mêmes raisons pour vendre. C’est avant tout les frais de rénovation, les frais annuels, le taux de location insuffisant, le taux d’utilisation propre et enfin les obligations légales qui les poussent à se séparer de leur bien.
"La grande majorité des immeubles de rapport date d'avant 2010. Un peu plus d'un quart d'entre eux ont été construits après 2010. Dans 40% des biens, des travaux de rénovation – principalement des rénovations énergétiques – ont déjà été effectués. Il n’en reste pas moins que dans près de 60% des immeubles de rapport, aucune rénovation n'a été effectuée au cours des deux dernières années", pointe la banque.
Les bailleurs bruxellois hésitent plus à rénover
Mais alors pourquoi les propriétaires bailleurs sont-ils plus nombreux à vouloir vendre dans la capitale?
"Cela tient en deux explications. D'abord, l'état général des immeubles y est globalement moins bon et nécessite de plus lourdes rénovations, d'autant plus que l'échelle du PEB est plus restrictive à Bruxelles qu'en Wallonie et en Flandre. Et, surtout, le parc bruxellois est majoritairement composé de grandes copropriétés qui sont plus compliquées à rénover", explique le CEO de Trevi, Kim Ruysen.
"Un propriétaire seul à la manœuvre peut plus facilement rénover son bien que celui qui est en copropriété dans un immeuble de 60 ou 100 unités. Il faut l'accord des autres propriétaires et débloquer des budgets conséquents. Dans ce cas, le bailleur a tendance à se dire que cela n'en vaut pas la peine et préfère vendre", ajoute-t-il.
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Je suis étonné qu'ils ne mentionne pas la complexification généralisée de la législation, rendue très restrictive (pour ne pas dire punitive) envers les bailleurs.
Par ailleurs, je suis étonné qu'ils ne parlent pas des conséquences.
On m'a répondu un jour "ce n'est pas grave, si l'un vend, un autre achète et le logement ne disparait pas du marché"
Grave erreur. En effet, le marché immobilier n'est pas un marché statique, mais est un marché dynamique, avec une demande grandissante, et donc un besoin d'investisseurs qui font construire. Si trop d'investisseurs veulent vendre, les prix baissent, et cela n'est plus rentable de construire de nouveaux logements. Et pas de nouveau logement veut dire pas assez de logement si la demande est en augmentation.
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