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Je suis confronté à un couple de locataire qui s'enfonce rapidement dans la misère humaine. Ils ne sont visiblement pas capables de se prendre en main.
J'avais commencé l'histoire dans mes petites histoires de locataires en novembre dernier:
Depuis quelques mois, je constate que c'est également la catastrophe dans l'appartement d'un couple. J'ai essayé de leur expliquer qu'ils fallaient qu'ils fassent quelque chose. Oui-oui qu'ils ont dit. Mais rien.
J'ai été plus ferme, menaçant de mettre fin au bail. Oui-oui. Mais rien non plus.
Ce couple qui vit dans des conditions épouvantables, telles que je crains cafards, souris et rats. Et cela va en s'aggravant. Ils ont des soucis de santé tous les deux. Mais beaucoup de mauvaise foi, et des infos de la famille (qui les a amené...) que cela ne se passait pas bien dans les logements précédents non plus.
J'ai mis en ultimatum fin octobre: je reviens voir la semaine du 12, et si ce n'est pas OK, c'est fin du bail.
Je suis donc passé hier. Pas de changement évidemment. Pas de contact avec le Cpas pour avoir des aides ménagères. Pas de contact avec la mutuelle pour entrer dans un processus encadré de soin avec kiné, aide ménagère, infirmière, etc. Et pourtant ce ne fut pas faute d'avoir rappelé (j'ai même appelé le Cpas moi-même...)
Ils ont refusé de signer le préavis "pour réception", ils ont parlé d'avocat, je passe sur les autres conneries du style "je ne me suis pas rendu compte que c'était si sérieux". J'ai donc envoyé le préavis par recommandé (19€ de gaspillé)
Aujourd'hui, Mme m'appelle: j'ai une aide ménagère pour 6€ et une fafiote à partir de demain, pour 4h/semaine - tout est réglé....
J'ai rien dit, mais c'est trop tard: le recommandé est parti. Le bail se terminera fin.... mars 2025.
- Mais Grmff.... quand arrêteras-tu de t'attaquer à des cas sociaux aussi gravement enfoncé dans leur misère sociale? Tu n'es pas formé nin équipé mentalement pour faire face. Et cela apporte une mauvaise ambiance dans les immeubles...
- Promis m'sieu. Je ne le ferai plus....
-Mouais. Encore une promesse d'ivrogne...
La suite de l'affaire n'est pas plus brillante. Le couple ne cherche évidemment pas de logement. J'ai donc demandé une validation du congé renon.
En outre, je n'ai pas envie de les mettre à la rue. Et vu comme cela avance, c'est ce qui va arrivé. Or, il ne m'est arrivé que deux fois de faire expulser par huissier et que les personnes étaient présentes. La première fois, l'administrateur de bien était présent, le gars a été mis en maison de repos, et ses poissons rouges ont été emportés par la SPA (si!) La seconde, la personne a affirmé qu'elle avait une solution de relogement.
Dans le cas qui m'occupe, cela ne risque pas d'arriver. Et vu leur état de santé, je crains qu'une mise à la rue équivale à une mise à mort à court terme. J'ai donc pris contact avec la famille du monsieur (qui avait pris contact pour le logement initialement), et ils ont lancé une procédure de mise sous administration de bien et de la personne, afin qu'un administrateur le prenne en charge lui. Pas elle, lui seulement.
A y réfléchir, j'ai donc déposé une requête pour qu'elle aussi soit mise sous administration de bien et de la personne. Cela se fait en ligne intégralement. Assez pratique...
Evidemment, secret médical oblige, je n'ai pas reçu de la part du médecin le certificat médical à joindre obligatoirement à la requête.
Le greffe me signale que, sans ce certificat médical, le juge devra nommer un médecin pour une expertise judiciaire, plus coûteuse.
L' "audience" de mise sous administration a lieu demain, sur place, pour les deux personnes en même temps et à la même heure. J'ai payé la vacation du juge 36.44€. L'audience de validation du congé renon a lieu après demain.
J'avoue être un peu inquiet de la situation.
Que se passera-t-il s'ils n'ouvrent pas la porte? J'ai les clefs - le juge demandera-t-il d'ouvrir?
Est-ce que le juge pourra décidé, rien qu'à voir l'état de l'appartement?
A voir l'état de santé, évident, des zozos, le juge pourra-t-il prendre une décision?
A quoi dois-je m'attendre?
Pour ma part, mon rôle s'arrêtera là. Je les vire de chez moi. Je tente d'éviter qu'ils ne se retrouvent à la rue. Et puis c'est tout. Mais j'ai un peu de mal tout de même, vous l'avez compris, avec ce dernier cas de misère humaine...
Tout conseil ou avis est le bienvenu.
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Réponse de Perplexity (merci à Pim pour le tuyau...)
En Belgique, votre situation implique plusieurs aspects juridiques et sociaux. Voici quelques points clés à considérer :
Administration de biens et de la personne
Procédure : La mise sous administration de biens et/ou de la personne peut être demandée par un membre de la famille, un voisin, un soignant, ou toute personne concernée[1]. Le juge de paix décide de l'administrateur, qui peut être un proche ou un professionnel[1].
Rôle de l'administrateur : Il gère les biens, paie les factures, prend des décisions concernant la résidence et les soins de santé[1].
Congé renon et expulsion
Congé renon : Il s'agit d'une procédure où le locataire renonce à son droit de rester dans le logement. Cependant, cela doit être validé par un juge[2].
Expulsion : Si le congé est validé, l'expulsion peut être effectuée par un huissier. Vous avez déjà entamé cette procédure[3].
Audience de mise sous administration
Accès au logement : Si les locataires refusent d'ouvrir, le juge pourrait vous demander d'utiliser vos clés pour accéder au logement afin d'évaluer la situation[1].
Décision du juge : Le juge peut prendre une décision basée sur l'état du logement et la santé apparente des locataires, même sans certificat médical. Cependant, une expertise médicale pourrait être ordonnée[4].
Conseils
Suivi administratif : Assurez-vous que toutes les démarches administratives soient bien documentées et suivies.
Soutien social : Encouragez la famille à continuer à soutenir les locataires dans cette procédure.
Limites de votre rôle : Comprenez que votre responsabilité a des limites, et que les services sociaux et l'administrateur nommé seront mieux équipés pour gérer la suite de la situation.
⁂
1. https://www.wikifin.be/fr/famille/prote … on-si-vous
2. https://callmepower.be/fr/demenagement/proprietaire
3. https://www.smovin.app/fr-be/droits-obl … locataire/
4. https://atd-quartmonde.be/ladministrati … -de-biens/
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Réponse de Chat GPT:
La situation dans laquelle vous vous trouvez est en effet très complexe et empreinte de difficultés humaines et légales. Il semble que vous fassiez de votre mieux pour gérer cette situation difficile, mais il y a plusieurs éléments à prendre en compte, tant sur le plan juridique que moral.
Voici quelques pistes de réflexion sur les questions que vous soulevez :
Que se passera-t-il si les locataires ne répondent pas à l'appel du juge ? Si le juge doit se rendre sur place, et que les locataires ne sont pas là, il est effectivement possible que le juge prenne la décision d'ouvrir le logement, surtout si le logement est dans un état de dégradation avancée et que cela justifie une intervention immédiate. Dans ce cas, étant donné que vous avez les clés, le juge pourra probablement demander que vous ouvriez la porte, afin d'évaluer la situation.
Le juge peut-il décider uniquement en voyant l'état de l'appartement et l'état de santé des locataires ? Le juge prendra probablement en compte l'état physique des locataires et l'état de l'appartement, mais il devra également respecter les règles légales concernant l'expulsion et la protection des personnes vulnérables. Il est possible que, compte tenu de la situation sanitaire et de l'état de santé des locataires, le juge décide d'une mesure de protection (comme l'administration de biens et de la personne, ou la mise en place d’un suivi médical et social), plutôt que d'une expulsion immédiate.
Le processus de mise sous administration de biens et de la personne : Cette démarche semble être une bonne option pour assurer qu'ils reçoivent l'aide nécessaire, et le fait que vous ayez déjà entamé cette procédure montre que vous prenez en compte leur bien-être. Si un administrateur est désigné, il aura pour rôle de gérer les affaires financières, administratives et peut-être même certaines décisions de santé pour ces personnes. Cela pourrait permettre de leur offrir une structure qui les soutienne au quotidien.
Le secret médical et les certificats : Le fait que vous n'ayez pas encore reçu le certificat médical à joindre à la requête peut compliquer les choses. Mais cela ne signifie pas nécessairement que la procédure soit arrêtée. Le juge pourrait en effet ordonner une expertise judiciaire, mais ce n'est pas idéal puisque cela ajoute des coûts et des délais. Cependant, si vous avez déjà fait tout ce qui est possible pour obtenir ces documents, la situation est peut-être hors de votre contrôle.
Quel avenir pour les locataires ? Votre volonté d’éviter qu'ils ne se retrouvent à la rue est louable. L'expulsion d'une personne vulnérable, surtout avec leur état de santé, peut avoir des conséquences graves. Vous faites bien de chercher des solutions alternatives comme la mise sous administration de biens et de la personne. Cependant, il faut garder à l'esprit que le système judiciaire et administratif belge peut offrir certaines protections aux locataires en difficulté, mais aussi que vous, en tant que propriétaire, devez respecter vos droits et obligations légales.
Quelques conseils généraux :
Restez en contact avec les services sociaux : Vous avez déjà fait des démarches auprès du CPAS et d'autres services. Il serait peut-être utile de continuer à insister pour que des solutions concrètes, comme une aide sociale ou un hébergement, soient mises en place. Ils peuvent également être impliqués dans le processus de mise sous administration.
Suivi avec le juge et le greffe : Suivez attentivement la procédure judiciaire, surtout en ce qui concerne l'audience de mise sous administration. Si des questions se posent concernant l'état de santé des locataires, il est possible que le juge prenne des mesures de protection.
Bienveillance et responsabilité : Vous semblez faire preuve de beaucoup de bienveillance envers ces personnes, ce qui est admirable. Cependant, il est également important de gérer la situation en vous protégeant légalement et de ne pas vous mettre dans une situation trop compliquée.
Il est compréhensible que vous soyez préoccupé par leur bien-être. La situation est tragique, mais avec la mise sous administration et la prise en charge par les autorités compétentes, il y a de l'espoir pour qu'ils soient accompagnés dans leur parcours. Vous avez fait un grand pas en entamant les démarches nécessaires pour éviter une expulsion brutale.
Je vous souhaite bon courage dans la gestion de cette situation délicate.
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Ces deux réponses ont des éléments intéressants, mais également des éléments incohérents et incorrects.
J'ai bien peur (ou bien suis-je plutôt rassuré?) que la stupidité naturelle ait encore de beaux jours avant que l'intelligence artificielle ne prenne le dessus.
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Après une après-midi un peu stressante, voici un peu de suivi sur cette affaire:
Que se passera-t-il s'ils n'ouvrent pas la porte? J'ai les clefs - le juge demandera-t-il d'ouvrir?
Pas de réponse à cette question: ils étaient là, et ont ouvert. Et ils étaient là avec un avocat...
Est-ce que le juge pourra décidé, rien qu'à voir l'état de l'appartement?
Ils avaient fait le ménage. Mais le juge n'a pas été dupe. Il a parfaitement compris que les faits relatés dans la requête étaient conformes à la réalité.
A voir l'état de santé, évident, des zozos, le juge pourra-t-il prendre une décision?
Non. Le juge ne peut pas. Il les a interrogé, que dis-je, mis sur le grill! Et ils ont été grillé sur leurs incohérences et mensonges. Mais le juge ne peut pas. L'affaire a donc été remise. La date de la remise a été fixée entre le juge et l'avocat. Le juge a précisé que ma présence ne changerait rien mais que je pouvais venir si je le désirais. Sous-entendu, pas besoin de venir. Il a précisé la même chose aux locataires. A mon avis, si il ne demande plus que je vienne et que les locataires viennent, c'est qu'il s'est fait son avis, et que c'est essentiellement une question de procédure.
A quoi dois-je m'attendre?
A rien. J'avais tout à perdre et rien à gagner dans cette histoire. J'avais à perdre ma crédibilité devant le juge qui traite toutes mes affaires (puisque tous mes biens sont dans le même canton judiciaire...). Et si vous perdez votre crédibilité devant un juge, c'est pas très bon pour la suite des événements...
Bref, après cette "audience", j'ai fait quelque chose que je ne fais jamais, c'est aller prendre une bière pour me calmer...
Je ne raconte pas ici l'ensemble de "l'audience", parce que l'affaire n'est pas terminée avec les deux zigotos (je ne parle pas du juge ni de l'avocat des locataires...) : demain, j'ai audience, qui sera reportée, en validation du congé renon donné il y a 6 mois. J'y reviendrai dans quelques semaines...
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J'avais tout à perdre et rien à gagner dans cette histoire. J'avais à perdre ma crédibilité devant le juge qui traite toutes mes affaires (puisque tous mes biens sont dans le même canton judiciaire...). Et si vous perdez votre crédibilité devant un juge, c'est pas très bon pour la suite des événements...
Et finalement, vous restez crédible?
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Le juge m'a indubitablement catégorisé extraterrestre. Mais positivement... ouf!
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