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Voici ce que l'on peut lire ce 3 décembre 2002 dans le bulletin d'Immomag, à propos du marché en France.
"Toute ressemblance avec le marché belge ne serait que fortuite" ;-))
Le marché atteint-il un seuil critique ou l'embellie va t-elle continuer.
Les avis des professionnels du secteur sont partagés.
Le secteur de l'immobilier a enregistré au troisième trimestre 2002 une augmentation des transactions et des prix de l'ordre de 5% sur un an.
Pour la Fédération Nationale des Agents Immobiliers (FNAIM), " Parler d'un éventuel krach qui se produirait à court terme est ridicule […] Les prix continuent de progresser, certes, mais de façon raisonnable […] Aucune crise ne se profile à court terme ".
L'étude menée par ses agents confirme les résultats obtenus par d'autres professionnels du secteur, que ce soit les notaires ou les journaux spécialisés. Le marché de l'immobilier est décalé par rapport à la morosité ambiante et devrait rester animé et ferme sur les prix grâce aux bas niveaux des taux d'intérêts et à la concurrence des établissements bancaires qui proposent des formules de crédits attractives.
Tous notent la persistance d'une activité dynamique et la poursuite de la hausse des prix, même si on constate un léger ralentissement de cette hausse.
Une touche alarmiste à ce tableau est apportée par le Conseil Supérieur du Notariat. Fort de sa vision globale de l'état du marché en France, relayée par l'Association du marché immobilier des notaires, il souligne qu'un phénomène de rareté, aussi bien pour les maisons que pour les appartements, s'est développé ces dernières années et frise pour certaines villes la pénurie, comme à Bordeaux et Marseille qui n'ont désormais guère à envier à Paris.
Estimant que le marché entre dans une " zone critique ", les notaires craignent un blocage du marché ou un retournement de la tendance. Certains s'attendent au décrochage ou à la chute brutale des prix, après des années de très fortes hausses.
Alors, même si depuis quelques mois, une baisse des transactions, conséquences de la rareté de l'offre, mais aussi de prix trop élevés se fait observer, il semble toutefois prématuré de parler de krach immobilier.
Gilles Arnoux
© Direct Gestion
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