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DavidL a écrit :GT a écrit :DavidL a écrit :PS : merci de bien vouloir nous faire parvenir sans délais copie électronique du contrat signé avec vous.
Vous avez cité à plusieurs reprises la loi sur la copropriété (laquelle ?) et le code civil (quelles dispositions ? ).
Quelles sont les dispositions de la loi sur le copropriété et celles du code civil qui imposent au syndic de répondre par voie électronique à votre demande (donnée en quelle qualité ? membre d'un conseil de copropriété ? ou simple copropriétaire ?)Un petit détour par le code civil ?
article 3.89, § 5. Quels que soient les pouvoirs qui lui sont conférés par le règlement d'ordre intérieur, le syndic est chargé:
9° de permettre aux copropriétaires d'avoir accès à tous les documents ou informations à caractère non privé relatifs à la copropriété, de toutes les manières définies dans le règlement d'ordre intérieur ou par l'assemblée générale;
article 3.90, § 4. Pour exercer sa mission, le conseil de copropriété peut prendre connaissance et copie, après en avoir avisé le syndic, de toutes pièces ou documents se rapportant à la gestion de ce dernier ou intéressant la copropriété.Article 1984 du Code civil, « le mandat ou procuration est un acte par lequel une personne (le mandant) donne à une autre personne (le mandataire) le pouvoir de faire quelque chose pour le mandant et en son nom ». Les droits du mandataire sont les mêmes que ceux du mandant. Un copropriétaire, commissaire aux comptes ou non, pourrait très bien donner mandat à un comptable pour vérifier les comptes à sa place...
Quel est le texte de chaque mandat (procuration) que vous aurait été attribué ?
Quel est l'objet de chacun de ces mandats ?
Quelle est la preuve de chaque mandat? daté? signé?Et si vous reproduisiez le texte de chaque mandat ?
On dépasse le sujet. Il ne s'agit pas d'un post sur le mandat. Le texte du mandat est relativement simple.
Les mandats peuvent être multiples ou collectifs.
DavidL a écrit :Ne sommes-nous pas ici dans un cas flagrant d'abus de position dominante ?
L'abus de position dominante est un concept propre au code de droit économique et non au code civil
Vous avez raison. J'aurais dû écrire "Abus de majorité" ou "Abus de pouvoir" ou "Abus de droit".
L'abus de majorité se produit lorsque les copropriétaires majoritaires utilisent leur position pour prendre des décisions qui sont manifestement injustes ou préjudiciables aux copropriétaires minoritaires. Le syndic, qui est chargé de la gestion quotidienne de la copropriété, peut aussi abuser de ses pouvoirs en prenant des décisions arbitraires ou en ne respectant pas les décisions de l'assemblée générale.
Si vous disposez d'un mandat cela vous confère tout au plus les mêmes droits qu'un copropriétaire. Pas plus. Vous proposez que des points soient portés à l'odj de la prochaine AG. L'AG vote et décide. Vous n'imposez pas la modification de l'heure de convocation d'une AG. Vous pouvez proposer cette modification et faire porter ce point à l'odj de la prochaine AG. . Et l'AG vote à la majorité absolue. Vous saisissez la nuance ? Vous argumentez ce que vous voulez et vous comptez comme vous voulez, mais la décision tiendra compte des quotités. Et si vous estimez que cela vous porte préjudice, vous contestez la décision de l'AG dans les 4 mois devant la justice. Et en AG, vous représenterez maximum 3 CP comme le prévoient les dispositions légales? Mandat ou pas.
Entièrement d'accord avec vous. Tout au plus les mêmes droits qu'un copropriétaire.
Notez que je ne remets pas en cause vos compétences, mais vous interférez de manière excessive dans la gestion d'une copropriété à laquelle vous êtes totalement étranger.
C'est votre avis, mais pas celui des 8 copropriétaires qui me le demandent.
Notamment, l'idée de créer un CDC et de nommer plusieurs CAC dans une ACP de 10 lots dont deux CP majoritaires ne vous suivent pas et les 8 autres s'adressent à vous à défaut d'avoir la capacité de participer eux-mêmes normalement à la gestion de leur patrimoine me semble irréaliste.
18 lots avec des multi-copropriétaires. La situation était bloquée depuis des années et elle ne l'est plus tout à fait. Les copropriétaires ont du mal à appréhender quels sont leurs droits (ce qui est le cas je suis certain dans 99% des copropriétés). Vu que je suis membre du CDC de mon immeuble et CAC depuis 20 ans... j'en connais juste un peu plus qu'eux sur le sujet, sans revendiquer une compétence à la hauteur de celle des syndics professionnels (dont certains ne sont d'ailleurs pas professionnels du tout).
GT a écrit :Quel est le texte de chaque mandat (procuration) ?
Quel est l'objet de chacun objet ?
Quelle est la preuve de chaque mandat?Et si vous reproduisiez le texte de chaque mandat ?
On pourrait aussi se demander si vous exercez cette activité à titre bénévole ou onéreux. Représenter huit personnes, cela dépasse le cadre de la gestion du patrimoine de maman par son petit-fils...
A titre entièrement gratuit et pour aider une amie que j'apprécie beaucoup, que je vois souffrir de la situation et qui m'a déjà rendu d'innombrables services. Je connais les autres copropriétaires depuis des années puisque j'assiste aux AG (je m'en passerais bien, mais on me le demande à chaque fois). Comme j'ai pu convaincre aux AG précédentes de changer certaines choses et de renouer le dialogue entre les deux "groupes", ils m'ont demandé d'agit en leur nom dans ce cas-ci. Je ne soumet mes textes que si tout le monde est d'accord et je prends en compte les demandes de tout le monde. Je vais donc plus loin que ce que prévoit le mandat, puisque le détenteur d'un mandat ne devrait consulter personne pour effectuer ses démarches ou prendre ses décisions.
En dehors de cela, je suis curieux de beaucoup de choses et le sujet m'intéresse, vous l'avez compris.
La loi sur la copropriété précise que pour de faire représenter lors d'une AG, un CP peut donner mandat à qui bon lui semble.
Cependant personne ne peut disposer de plus de 3 mandats!
Donc vous ne pouvez représenter que maximum 3 CP lors de l'AG.
Il n'existe juridiquement pas de mandat en dehors de cela en copropriété.
Vous confondez procurations et mandats légaux.
Le Code Civil octroie la possibilité de donner mandat pour une série de matières presque sans limite (avec quelques réserves cependant).
Un exemple courant : une dame âgée donne mandat à son fils pour tout ce qui concerne la gestion de son bien immobilier. Le syndic ne pourra refuser de répondre aux sollicitations du fils en argumentant que c'est sa mère qui doit s'adresser à lui.
DavidL a écrit :panchito a écrit :DavidL a écrit :Je suis externe à la copropriété
Mais alors à quel titre vous permettez-vous d'intervenir? De quoi vous mêlez-vous?
Au titre que 8 copropriétaires me l'ont demandé. Mais quelle bête question
Que non, ce n'est pas une bête question ! D'abord quand vous exposez une situation, il est de bon ton de vous situer dans le tableau, cela aide à la compréhension du contexte. Ensuite, vous n'êtes ni copropriétaire, ni professionnel de l'immobilier ou de la justice. Vous avez le droit de représenter un ou plusieurs CP (et pas 8!!!) si vous êtes mandaté pour ce faire à l'occasion d'une AG. Ce mandat vaut pour l'AG et les points qui y sont à l'ordre du jour. Rien de plus. Pour le syndic vous êtes... personne.
Même réponse qu'à votre autre commentaire : on ne parle pas de procurations valables uniquement pour une AG, mais de mandats légaux comprenant une liste de pouvoirs qui sont conférés au mandataire.
Il n'y a pas de limite au nombre de mandats que peut détenir une personne.
Si vous êtes convaincu que ce n'est pas juste, merci d'avancez vos sources.
DavidL a écrit :rexou a écrit :Pour moi, il se pose clairement la question de la légitimité de l'intervenant à s'impliquer dans la gestion de la copropriété... En tant que syndic en tout cas, je ne donnerais pas suite à ses exigences.
Aucun souci à ce niveau. A partir du moment où les copropriétaires ont mandaté quelqu'un pour les représenter, le syndic est obligé de donner suite. Ne pas le faire serait une faute professionnelle.
L'auteur qui a eu le courage d'évoquer publiquement sur ce forum professionnel, le concept d'illégitimité d'un mandataire à s'impliquer dans la gestion de la copropriété peut-il élaborer sur ce sujet intéressant ...
Car effectivement, dans la réalité du fonctionnement du régime en pratique, nous constatons que de nombreux SYNDICS ne prennent guère en considération les réclamations d'un ou plusieurs copropriétaires dès lors qu'ils ne représentent pas la majorité qui lui votera son quitus et le renouvellement de son mandat de syndic ( 51%)
C'est fort simple : N'importe quel copropriétaire est en droit de faire appel à la justice ou de contester une décision d'AG qui lui porterait préjudice. Il peut se faire représenter par un avocat pour défendre ses intérêts. Un quidam quelconque qui se présenterait -de plus avec mandats pour représenter plusieurs CP- serait gentiment éconduit.
Complètement faux. Le mandataire ne doit pas être un avocat et il n'y a pas de limite au nombre de mandats.
Toute personne physique, qu'elle soit un membre de la famille, un ami ou une connaissance, peut recevoir un mandat.
Le mandataire doit simplement être juridiquement capable de comprendre et d’accepter le mandat. Il n'y a pas de restriction spécifique quant à sa profession ou à ses qualifications, sauf si le mandat implique des tâches qui nécessitent des compétences professionnelles particulières (par exemple, des actes juridiques complexes, des transactions financières importantes, etc.).
Si vous êtes convaincu que ce n'est pas correct, merci d'avancer des sources...
Je répète et je confirme qu'en tant que syndic, je ne donnerais aucune suite aux exigences de ce genre de mandataire qui de plus me semble vraiment intrusif et perturbateur dans le fonctionnement de l'ACP. A tord ou à raison, là n'est pas le débat. Les interlocuteurs du syndic sont les copros. Et si l'un d'eux fait appel à un avocat, ce dernier représentera en effet son client. A titre professionnel. Que je sache, DavidL n'agit pas dans le cadre de l'exercice d'une profession en rapport avec la justice ni l'immobilier.
Je rappelle que c'est à la demande de la totalité des copropriétaires (moins deux) que j'interviens.
On essaye de les entuber et j'essaie juste de leur donner un coup de main vu que le syndic ne veut pas ou n'est pas capable de le faire. Et dans la limite de ce que permet la loi et de mes compétences (d'ingénieur, de comptable, de membre du CdC et de commissaire aux comptes d'une copropriété de 120 appartements).
Pour être complet, je ne suis pas professionnel et je pense intervenir sur un forum public et non professionnel. Inutile d'évoquer mon courage, je me contente d'exprimer un avis. Manifestement différent (une fois de plus) du vôtre. J'assume fort bien nos divergences d'opinion.
DavidL a écrit :rexou a écrit :Et si vous receviez une réponse du type ci-après ? Que feriez-vous ?
Cher Monsieur,
J'accuse bonne réception de votre courrier qui me surprend quelque peu. Vous n'êtes pas copropriétaire au sein de l'ACP et vous écrivez avoir été consulté par certains copropriétaires. A quel titre ?
Si certains copropriétaires vous donnent mandat pour les représenter à la prochaine AG, vous serez le bienvenu et vos remarques seront écoutées avec intérêt.
Les documents internes de l'ACP comme les contrats signés sont communiqués exclusivement aux ayant-droit.
Les copropriétaires que vous dites représenter sont cordialement invités à communiquer eux-mêmes leurs remarques et réflexions.
Veuillez agréer...
Et bien je produirais les mandats qui m'ont été donnés et je rappellerais au syndic que le mandat est un acte juridique et qu'il a obligation de répondre à mon courrier. Si pas de réponse dans les 3 jours, j'enverrais un rappel en lui précisant que si je n'obtiens pas de réponse dans les 3 jours, j'écrirai à l'IPI et si nécessaire les copropriétaires saisiront les juridictions compétentes.
C'est du vent ! Vos mandats sont sans aucune valeur en dehors d'une AG. Vous n'êtes ni copropriétaire ni professionnel. En quoi seriez-vous un interlocuteur valable pour le syndic ? Les copropriétaires sont libres (individuellement, et à leurs frais parce que ne disposant pas d'une majorité) de saisir les juridictions adéquates pour exposer leur(s) problème(s).
C'est inexact. Vous confondez avec les procurations (qui sont une forme de mandat) ! En droit belge, tout individu est libre de mandater n'importe qui pour le représenter, effectuer des démarches administratives et/ou établir des actes en son nom et pour son compte. Le mandataire ne doit pas être un professionnel. Le mandat doit cependant respecter une certaine forme et notamment préciser quels sont les pouvoirs conférés au mandataire. Ne pas faire suite aux demandes d'un mandataire valablement désigné est condamnable en justice. Tout cela me semble tout à fait logique.
DavidL a écrit :GT a écrit :DavidL a écrit :2) L'assemblée générale ordinaire (AGO) est annuelle. La dernière a eu lieu le 15 janvier 2024.
Ce n'est pas la date à laquelle s'est déroulée le dernière AGO qui détermine la période à laquelle devra se dérouler la prochaine AGO mais le règlement d'ordre intérieur. Auparavant - càd avant l'entrée en vigueur d'une loi datée du 18 juin 2018 -, la disposition devait être reprise dans le règlement de copropriété.
Ni l'acte de base, ni le ROI ne précise la période à laquelle doit se tenir l'AG anuelle. Je suis donc parti sur l'hypothèse que c'était un an après la dernière...
Date de l'acte de base ?
Je ne sais pas. Mais j'ai compris le sens de votre question... Je vais me renseigner.
DavidL a écrit :GT a écrit :DavidL a écrit :PS : merci de bien vouloir nous faire parvenir sans délais copie électronique du contrat signé avec vous.
Vous avez cité à plusieurs reprises la loi sur la copropriété (laquelle ?) et le code civil (quelles dispositions ? ).
Quelles sont les dispositions de la loi sur le copropriété et celles du code civil qui imposent au syndic de répondre par voie électronique à votre demande (donnée en quelle qualité ? membre d'un conseil de copropriété ? ou simple copropriétaire ?)Un petit détour par le code civil ?
article 3.89, § 5. Quels que soient les pouvoirs qui lui sont conférés par le règlement d'ordre intérieur, le syndic est chargé:
9° de permettre aux copropriétaires d'avoir accès à tous les documents ou informations à caractère non privé relatifs à la copropriété, de toutes les manières définies dans le règlement d'ordre intérieur ou par l'assemblée générale;
article 3.90, § 4. Pour exercer sa mission, le conseil de copropriété peut prendre connaissance et copie, après en avoir avisé le syndic, de toutes pièces ou documents se rapportant à la gestion de ce dernier ou intéressant la copropriété.Article 1984 du Code civil, « le mandat ou procuration est un acte par lequel une personne (le mandant) donne à une autre personne (le mandataire) le pouvoir de faire quelque chose pour le mandant et en son nom ». Les droits du mandataire sont les mêmes que ceux du mandant. Un copropriétaire, commissaire au compte ou non, pourrait très bien donner mandat à un comptable pour vérifier les comptes à sa place...
Quand bien même vous seriez mandataire ou porteur d'une procuration qui serait acceptée dans la cadre des dispositions visées aux articles 3.84 à 3.100 , C. civil, vous ne pouvez imposer au syndic de vous adresser une réponse par voie électronique.
Je suis d'accord, mais d'un autre côté il serait assez particulier de la part du syndic de refuser les échanges électroniques, alors qu'il essaye de les généraliser dans la copropriété.
DavidL a écrit :PS : merci de bien vouloir nous faire parvenir sans délais copie électronique du contrat signé avec vous.
Vous avez cité à plusieurs reprises la loi sur la copropriété (laquelle ?) et le code civil (quelles dispositions ? ).
Quelles sont les dispositions de la loi sur le copropriété et celles du code civil qui imposent au syndic de répondre par voie électronique à votre demande (donnée en quelle qualité ? membre d'un conseil de copropriété ? ou simple copropriétaire ?)Un petit détour par le code civil ?
article 3.89, § 5. Quels que soient les pouvoirs qui lui sont conférés par le règlement d'ordre intérieur, le syndic est chargé:
9° de permettre aux copropriétaires d'avoir accès à tous les documents ou informations à caractère non privé relatifs à la copropriété, de toutes les manières définies dans le règlement d'ordre intérieur ou par l'assemblée générale;
article 3.90, § 4. Pour exercer sa mission, le conseil de copropriété peut prendre connaissance et copie, après en avoir avisé le syndic, de toutes pièces ou documents se rapportant à la gestion de ce dernier ou intéressant la copropriété.
Article 1984 du Code civil, « le mandat ou procuration est un acte par lequel une personne (le mandant) donne à une autre personne (le mandataire) le pouvoir de faire quelque chose pour le mandant et en son nom ». Les droits du mandataire sont les mêmes que ceux du mandant. Un copropriétaire, commissaire aux comptes ou non, pourrait très bien donner mandat à un comptable pour vérifier les comptes à sa place...
DavidL a écrit :2) L'assemblée générale ordinaire (AGO) est annuelle. La dernière a eu lieu le 15 janvier 2024.
Ce n'est pas la date à laquelle s'est déroulée le dernière AGO qui détermine la période à laquelle devra se dérouler la prochaine AGO mais le règlement d'ordre intérieur. Auparavant - càd avant l'entrée en vigueur d'une loi datée du 18 juin 2018 -, la disposition devait être reprise dans le règlement de copropriété.
Ni l'acte de base, ni le ROI ne précise la période à laquelle doit se tenir l'AG anuelle. Je suis donc parti sur l'hypothèse que c'était un an après la dernière...
DavidL a écrit :Je lui ai proposé de créer un CdC l'année passée pour que les gens puissent discuter sereinement et calmement du bâtiment. Il était partant... et puis sa femme (à qui il donne procuration pour un des appartements) est intervenue...
Je pense que ce n'est pas permis de donner une procuration pour un de ses biens. Soit on donne pour tous car on est absent, soit on ne donne rien mais on ne peut pas faire comme si on est présent et représenté en même temps....
Et une seule personne doit être présente pour représenter le même lot !
(même si, le plus souvent, on laisse venir les couples ou l'ami(e) qui accompagne mais ce n'est qu'une tolérance de l'AG, pas une obligation)Sauf, peut-être ?, si certains appartements appartiennent à Mr tout seul et d'autres à une indivision Mr-Mme...
Mais, dans ce cas, ce n'est pas une procuration donnée mais l'épouse qui est désignée pour représenter l'indivision.
Très intéressant ce que vous dîtes là. Auriez-vous accès à des sources qui confirment le fait qu'on ne puisse pas donner procuration pour une partie de ses biens ?
Et si vous receviez une réponse du type ci-après ? Que feriez-vous ?
Cher Monsieur,
J'accuse bonne réception de votre courrier qui me surprend quelque peu. Vous n'êtes pas copropriétaire au sein de l'ACP et vous écrivez avoir été consulté par certains copropriétaires. A quel titre ?
Si certains copropriétaires vous donnent mandat pour les représenter à la prochaine AG, vous serez le bienvenu et vos remarques seront écoutées avec intérêt.
Les documents internes de l'ACP comme les contrats signés sont communiqués exclusivement aux ayant-droit.
Les copropriétaires que vous dites représenter sont cordialement invités à communiquer eux-mêmes leurs remarques et réflexions.
Veuillez agréer...
Et bien je produirais les mandats qui m'ont été donnés et je rappellerais au syndic que le mandat est un acte juridique et qu'il a obligation de répondre à mon courrier. Si pas de réponse dans les 3 jours, j'enverrais un rappel en lui précisant que si je n'obtiens pas de réponse dans les 3 jours, les copropriétaires écriront à l'IPI et si nécessaire saisirons les juridictions compétentes.
grmff a écrit :Merci pour ce retour.
Et bravo pour ce courrier, factuel, simple, complet, sans attaque personnelle, et se terminant constructivement par du positivisme.
Je rejoins totalement la remarque de Max11 concernant la procuration et je me suis fait la même réflexion.
Je suis surpris de lire que finalement vous n'êtes pas copropriétaire au sein de cette ACP. En quelle qualité agissez-vous ? Vous pouvez avoir procuration d'un ou plusieurs CP pour les représenter en AG, mais il semble que vous dépassez largement ce cadre. Vous proposez de créer un CDC, vous persuadez de nommer plusieurs CAC, vous contestez les heures de convocation d'AG, ainsi que la légalité d'une convocation... Tout ça en étant externe à la copro ? Sauf à être un avocat requis par les CP, je ne vois pas où est votre légitimité à intervenir à ce point.
Je suis externe à la copropriété et j'essaie... Avec lui on peut parler, mais sa femme est un enfer...
Je lui ai proposé de créer un CdC l'année passée pour que les gens puissent discuter sereinement et calmement du bâtiment. Il était partant... et puis sa femme (à qui il donne procuration pour un des appartements) est intervenue...
Votre courrier au syndic est bien rédigé, mais il n'appartient pas à une personne extérieure à la copropriété de donner des directives au syndic, de le menacer d'une plainte à l'IPI, ni d'exiger l'envoi d'une copie de contrat concernant l'ACP.
Pour moi, ce serait bien... si vous étiez propriétaire au sein de cette ACP.
Je suis officiellement mandaté par les copropriétaires. Rien d'autre n'est nécessaire. J'agis juridiquement en leurs noms.
Plus précisément, ils m'expliquent les problèmes, je me renseigne, j'écris un projet de courrier, ils me font part de leurs remarques, je corrige et j'envoie. Et après ils me disent tous merci. Voilà.
Pour moi, il se pose clairement la question de la légitimité de l'intervenant à s'impliquer dans la gestion de la copropriété... En tant que syndic en tout cas, je ne donnerais pas suite à ses exigences.
Aucun souci à ce niveau. A partir du moment où les copropriétaires ont mandaté quelqu'un pour les représenter, le syndic est obligé de donner suite. Ne pas le faire serait une faute professionnelle.
DavidL a écrit :Je suis externe à la copropriété
Mais alors à quel titre vous permettez-vous d'intervenir? De quoi vous mêlez-vous?
Au titre que 8 copropriétaires me l'ont demandé. Mais quelle bête question
VICTOIRE ! Le syndic a annulé l'AG !
Pour ceux qui suivent le sujet, vous trouverez ci-dessous l'argumentation qui l'a fait plié.
J'ai pu rédiger ce texte grâce à mes recherches et surtout grâce à votre participation. Un grand merci à tous. Je clos le sujet.
Chère Madame xxx,
Je suis consulté par huit copropriétaires de l'ACP XXX dont certains m'ont donné mandat pour les représenter à la prochaine assemblée.
Un syndic se doit de rester neutre et de fournir des informations pertinentes aux copropriétaires.
Vous précisez dans votre mail envoyé le 15 juillet 2024 à 16h25 que "La loi impose que l’assemblée générale de carence se tienne à la même heure que l’assemblée générale n’ayant pas obtenu le quorum.". C'est incorrect, ni la nouvelle loi sur la copropriété, ni le code civil n'impose cela ! Vu qu'aucune décision n'a pu être prise lors de l'assemblée générale du 3 juillet, tout est envisageable. A la discrétion du syndic (neutre et compréhensif) !
Vous écrivez ensuite que "La première assemblée générale a été convoquée à 14h suite à la demande de certains copropriétaires ayant plus de la moitié des quotités." Il n'existe aucune décision actée des copropriétaires quant à l'heure à laquelle les assemblées générales doivent se tenir. Le fait que les copropriétaires qui vous ont fait cette demande auraient (conditionnel) plus de la moitié des quotités est sans importance. Un syndic faisant preuve de neutralité devrait tenir compte des demandes de TOUS les copropriétaires et notamment de ceux qui ont plus ou moins de facilité à se libérer en journée. Bien que le Code Civil belge ne le mentionne pas explicitement, il est généralement admis que le syndic doit choisir une date et une heure qui permettent à un maximum de copropriétaires de participer à l’AG. Cela favorise la transparence et l’inclusion, ce qui est essentiel pour une bonne gestion de la copropriété.
Vos écrits sont contradictoires puisque dans votre mail envoyé à certains copropriétaires le 5 juin 2024, vous précisez que "Votre AG de lancement se tiendra le 03-07-2024 à 16h30 dans (nos) bureaux ".
Le terme d'"AG de lancement" n'existe pas en droit. Il n'existe que des AGO et des AGE. Rien ne vous empêche cependant de proposer (mais pas d'imposer), à vos frais, une réunion (qui n'est pas une AG) pour vous présenter et pour discuter de certains points.
Je comprends que la demande de deux copropriétaires (dont une sous influence) de voir l'AG se dérouler à 14h00 est guidée par un souhait de rendre la vie difficile aux autres copropriétaires (encore actifs professionnellement) et de voir le moins de monde possible aux assemblées. Quand bien même cette demande serait prochainement votée en assemblée générale (ce qui n'est pas prévu à l'ordre du jour), elle ne tiendrait pas en justice. Encore une fois, le syndic doit faire preuve de neutralité et essayer de concilier tous les points de vue et demandes.
Vous écrivez que "les assemblées générales de pourrons se tenir après 16h30.". Je vous informe qu'il avait été précisément demandé à votre responsable, lors de sa présentation commerciale, si les assemblées pourraient se tenir en fin de journée et que sa réponse fut positive. Il convient de respecter ce qui a été annoncé.
Le problème de fonds : l'assemblée générale que vous souhaitez organiser est illégale.
En effet :
1) Certains copropriétaires n'ont à ce jour pas reçu de convocation, tandis que d'autres ont reçu une copie de la convocation à l'assemblée du 3 juillet. Les conditions de publicité prescrites par la loi ne sont pas respectées. L'assemblée ne peut dès lors simplement pas avoir lieu.
2) L'assemblée générale ordinaire (AGO) est annuelle. La dernière a eu lieu le 15 janvier 2024. La suivante ne pourra dès lors avoir lieu qu'aux alentours du 15 janvier 2025 et il ne s’agit certainement pas d’une « première assemblée générale » (sauf pour vous). La loi ne vous offre la possibilité d'organiser une AGO additionnelle que si une décision urgente devait être prise dans l'intérêt de la copropriété. Ce n'est pas le cas ici puisque la quasi-intégralité des points repris à l'ordre du jour ont déjà été votés et que les autres ne revêtent pas un caractère urgent (dans le sens qu'il mettent en péril la copropriété). Il n'est pas question d'organiser des assemblées tous les 3 ou 6 mois.
3) Vous pourriez considérer que l'AG du 3 juillet (et du 30) est une AGE. Premièrement, ce n'est pas précisé dans les convocations envoyées qui mentionnent : "assemblée générale statutaire". Ensuite, dans une AGE il n'est pas permis (sauf dans de rares cas, comme l'indisponibilité d'un ou de plusieurs membres) de remettre à l'ordre du jour la nomination des membres du conseil de copropriété, ni celle des commissaires aux comptes. Il peut être mis à l'ordre du jour des points déjà votés précédemment, mais uniquement si un élément nouveau et important est survenu entre-temps ou s'il y a une urgence quelconque. Ce n'est pas le cas ici.
Sans allez plus loin dans l'argumentation (il y a encore d'autres points litigieux) et pour toutes ces raisons, il est évident que l'assemblée générale (ordinaire) que vous souhaitez organiser le 30 juillet prochain ne pourra pas avoir lieu, car elle ne respecte ni les conditions requises par la loi sur la copropriété, ni le code civil, ni la jurisprudence. Je vous prierais dès lors de bien vouloir l'annuler et d'en avertir les copropriétaires sans délais.
A défaut, une requête (plus large) sera déposée auprès du Greffe du Tribunal de Première Instance de Bruxelles et une plainte introduite auprès de l'IPI.
Veuillez noter que cette requête n'est pas dirigée vers vous personnellement. Le souhait des copropriétaires (dont la somme des quotités atteint plus de 40%) à la base de cette démarche est simplement de se faire respecter et d'avoir leur mot à dire dans la gestion de la copropriété. Ils seront heureux de vous assister quant aux actions que vous devrez entreprendre au sujet des points déjà votés lors des assemblées précédentes.
Nous attendons une réponse de votre part pour mardi matin au plus tard.
PS : merci de bien vouloir nous faire parvenir sans délais copie électronique du contrat signé avec vous.
DvidL a écrit :l existe en effet une jurisprudence qui ne permet pas de remettre ad vitam voire ad nauseam les mêmes ordres du jour en espérant que cela finisse par passer.
Mais c'est vous les CP qui doivent constituer l'ordre du jour en envoyant vos points.
Dès qu'une AG s'est déroulée, vous avez 52 semaines pour envoyer vos points pour constituer l'ordre du jour de l'AG annuelle suivante.
Vous pouvez aussi mettre des points pour défaire les décisions prises à l'AG précédentes si elles ne vous plaisent pas.
C'est le syndic qui fixe l'ordre du jour et les copropriétaires ont la faculté de demander l'ajout de différents points. Pour ce qui est des points qui seraient mis pour défaire les décisions prises à l'AG précédente, c'est en effet possible, mais cela ouvre la porte à des actions en justice (ex : vous votez des travaux, des acomptes sont versés à l'entrepreneur et puis une nouvelle AG, avec d'autres votants, parvient à faire annuler ces travaux. Les copropriétaires lésés n'auront pas difficile à faire valoir leur droit en justice)
"ESSAYER" de virer LES commissaires aux comptes? Ben non, pas évident. Sans son vote d'approbation, jamais ces CAC n'auraient pu être nommés.
Je l'avais convaincu de l'intérêt d'en avoir plusieurs au sein de la copropriété. Et puis sa femme lui a probablement bourré la tête... et il est revenu à la charge en demandant l'organisation d'une AG. Sauf que l'AGO c'est pas maintenant et que dans une AGE, comme vous l'avez souligné, on ne fait pas de nominations (sauf cas particuliers : démission, décès,...)
Il est évident qu'UN SEUL commissaire aux comptes est suffisant dans une copro de 10 lots. Il est encore évident que votre CP semi-majoritaire peut/pourrait se faire élire facilement à ce poste. Ce serait d'ailleurs légitime. Il pose sa candidature et peut parfaitement voter pour lui-même.
Lors de la prochaine AGO, il peut se faire élire CAC et la CP qui l'appuie peut faire une procuration à un homme de paille qui soit au service de votre CP principal. Dès lors, toute décision qui se prend à la majorité absolue échappera totalement au contrôle des autres CP, tout simplement.
La solution pour moi est dans le dialogue. Dans un rapport de forces vous êtes perdant.
Les copropriétaires ne s'opposent pas à sa nomination et ont même voté pour lui.
@ Grmff : "Si la majorité des CP désire des heures plus tardives... " Mais si le contrat du syndic prévoit des AG avant 16h30, l'affaire est pliée. Le contrat est signé. Tout au plus le syndic fixera le début à 16h30 au lieu de 14h. Et si on peut envisager des AG nocturnes, ça peut aussi faire l'objet d'un vote... qui prendra en considération les quotités et non pas le nombre de CP.
Le syndic vient d'admettre suite à mon courrier que les AG pouvaient bien s'organiser en soirée...
C'était donc du bluf...