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Du tout. J'ai l'honnêteté de penser qu'il y a bien quelqu'un qui a eu l'idée de se baser sur l'enregistrement... tout comme il y a certainement une demi douzaine de ses collègues derrière qui sont prêts avec une batterie d'exceptions et de cas particuliers à intégrer histoire de rendre le tout totalement indigeste
Mais mon interrogation initiale était : si l'on se base sur l'enregistrement, comment peut-on taxer un loyer dont le bail n'est pas enregistré.
S'en est suivie une digression. 
Bonjour,
Avez-vous trouvé la perle ?
Bonjour,
Vous le savez tous, les certificats PEB sont obligatoires pour plusieurs modalités (vente d'un bien, bail...). Vous le savez aussi que si vous demandez à Anatole et à Bernard, deux certificateurs PEB, vous aurez très certainement deux PEB différents, parfois avec des différences de lettre. Je ne parle même pas des différences d'échelles de lettres entre les régions.
Donc, un PEB est obligatoire.
Un PEB d'un niveau minimum est requis pour indexer votre loyer, mieux vendre votre bien, etc.
Rien ne dit qu'à l'avenir (à déterminer), un niveau minimum de PEB soit requis, sans quoi vous serez priés de faire les travaux nécessaires pour mettre votre logement à niveau sans quoi vous vous exposerez peut-être à restrictions, amendes, pénalités ou toute autre joyeuseté que l'on pourra nous inventer. L'imagination humaine et politique est généralement sans limite et pas toujours réfléchie (surtout la politique
).
Là où le bât blesse, et je n'aborde même pas les considérations urbanistiques qu'il faudra, à mon avis, complètement mettre à plat, c'est comment remonter un niveau de PEB de, mettons G à C, alors que, techniquement, il ne serait possible de le remonter que de G à D/limite E ?
Même d'un point de vue énergétique, comment considérer un logement qui consomme x en énergie par rapport à un logement qui ne consommerait rien en énergie directement mais qui consommerait x, voire davantage, en énergie pour ventiler ou refroidir par exemple ?
Peut-être déjà débattu, auquel cas, mille excuses et merci de me renvoyer vers le sujet adéquat.
Bonjour,
On parle depuis... pfiouuuuu, au moins autant de temps, de la taxation des loyers réels pour les baux locatifs résidentiels. Je sais que le sujet fait débat depuis le même nombre d'années (décennies ?
) et je suis convaincu que ce ne sera pas la chose la plus aisée à mettre en place si l'on considère les répercussions (loyers, entretiens des bâtiments...).
Comme régulièrement, certains partis ressortent un projet du genre... et étonnamment, pas grand monde (lire "autres partis") ne semble réagir. Traduction peut-être un peu hâtive : tout le monde est d'accord. Du moins sur le principe. Pour la forme par contre...
J'en arrive à ma question/interrogation/ouverture de débat : à supposer que l'on parte vers une taxation réelle, avec toutes les conséquences (déduction de certains frais réels ou forfaitaires, encadrement éventuel des loyers, prise en compte du PEB comme pour l'indexation des loyers...), je ne vois, aujourd'hui, qu'une seule manière d'imposer ces loyers de manière automatique, c'est-à-dire sans questionner contribuable par contribuable : se baser sur l'enregistrement des baux.
Lorsque l'on enregistre un bail, nous devons au moins mentionner les identités du bailleur et du preneur, l'adresse du bien, la durée et le montant du loyer. La taxation des loyers réel peut donc être immédiate.
Oui mais, quid des baux non enregistrés ?
Je sais, c'est obligatoire. Mais à supposer que l'on n'enregistre pas le bail ? On s'expose à des amendes, on ne peut pas indexer, le preneur peut déguerpir sans coup férir, etc. Mais l'administration n'aura pas connaissance non plus d'un bail. Alors on pourrait se tourner vers la taxe maison non occupée avec un montant par mètre de façade comme dans beaucoup de communes.
Vos avis ?