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bonjour,
J'aurais besoin de vos conseilles.
J'ai un problème avec un de mes "anciens" locataires. Pour faire court, il n'a pas voulu constituer la garantie et finalement, j'ai décidé au bout de 3 ans, a l'expulser. Pour ce, procédure normale, Juge de Paix. Il a été condammé par la Justice de Paix a me payer des indemnitées
ainsi que de quitter les lieux. Je lui ai notifié le jugement par huissier de justice et il a quitté l'appartemant de son "plein gré" sans que
je doive le faire expulser.
Cette semaine j'ai été a nouveau convoqué chez le juge et son avocat me reclame un dédommagement moratoire de plus de 5000 euros.
Par ailleurs, l'avocat me signale que le premier jugement est quaduc car le locataire s'était marié et que je n'ai pas assigné et notifié le jugement a son épouse. Remarque, je n'ai jamais été informé de son mariage.
J'ai eu beau insisté auprès du juge qu'il s'est marié 2 ans après la signature du bail et qu'il est clairement stipulé dans celui-ci que tous changement de son état civile doit m'être signalé par courrier, le juge n'a rien voulu entendre et me dit "que j'aurais m'informé avant de la situation matrimoniale de mon locataire".
Et par ce fait son avocat demande qu'il puisse ré-intégré les lieux.
Chose impossible puisque le bien a déjà été loué.
J'attend la décision du Juge qui devrait m'arriver dans 4 semaines mais j'aimerais avoir votre avis sur la question.
Je vous remercie.
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J'attend la décision du Juge qui devrait m'arriver dans 4 semaines mais j'aimerais avoir votre avis sur la question.
- C'était probablement plus pertinent de poser ces questions ici... avant que l'affaire ne revienne devant le juge, plutôt qu'après...
- vous n'avez pas pris un avocat également ?
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Non, je n'ai pas encore pris d'avocat. Mais si le jugement va dans le sens de mon ancien locataire, j'en prendrez un.
Mais "inconscient", je pensais que l'affaire était simple.
1. lors de la 1re audience, le juge avait donné une derniere chance au locataire de constituer la garantie et avait demandé
une seconde audience pour apporter la preuve de la constitution
2 lors de la 2e audience le locataire à fait défaut, il ne s'est pas présenté et toujours pas de garantie.
Donc, résolution du bail, condamnation à payer une indemnité de 3 mois pour rupture et autorisation d'expulser.
3. l'huissier signifie le jugement
4. opposition du jugement
Je n'aurais jamais cru qu'on pouvait demander à un propriétaire des indemnités vu que je n'ai fait que signifié le jugement.
Il n'y a pas eu d'expulsion, juste suivi le contenu du jugement.
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Citation :
- C'était probablement plus pertinent de poser ces questions ici... avant que l'affaire ne revienne devant le juge, plutôt qu'après...
Vous avez entièrement raison. Mais dans mon cas, je me suis pas posée ces questions avant vu que dans la signification qui m'a été remise par huissier et qui m'apprenait que le locataire fesait opposition, il n'y avait aucune mention de demande de dédommagement moratoire. Juste, opposition pour la raison que je n'avais pas signifiée au locataire et à sa femme. Hors le contrat de bail a été signé que par le locataire qui n'était pas marié. Jamais on ne m'a indiqué qu'on demandait des intérêts/dédomagement moratoire. Je l'ai appris devant le juge. D'où mon ignorence et ma présentation sans avocat
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Le problème, me semble-t-il (je ne suis pas avocat) c'est que vous avez signifié le jugement et reloué le bien, avant expiration du délai d'opposition (dans ce cas-ci), ce qui explique la demande de dédommagement.
Vous avez méconnu les droits de la défense.
Mais, si (par hypothèse) vous êtes "condamné" à votre tour, vous avez encore la possibilité d'aller en appel...
ps: "dédommagement moratoire": vous êtes certain de l'expression ?
Je connaissais les intérêt moratoires, mais ceci, non.
Allo Gof ?
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il y a vraiment un moment où l'intervention d'amis albanais est nécessaire...LOL
plus sérieusement c'est quoi cet erzast de justice ???
moi mon épouse vient d'être accusée de calomnie et de diffamation, parce que elle a rélaté à diverses personnes, les menaces graves dont elle a été victimes par des proches de mon ex locataire
donc elle relate la vérité : non respect du bail, non remise en état, menaces de violences physiques.....et elle est accusée de diffamation et calomnie !!!
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Non, même pas. J'ai vraiment suivi les règles. D'abord le locataire a quitté de "lui même", après signification et délai d'un mois avant expulsion il m'a remis les clefs. Donc on peut dire qu'il a quitté de lui-même puisque pas d'expulsion.
Ensuite, j'ai fait des travaux de rafraichissement et seulement après j'ai commencer à chercher à louer. Donc, j'en suis toujours à me demander pourquoi une demande de dédommagement. Pourtant, j'ai insisté sur le fait que le locataire était au courant depuis 6 mois vu que depuis la 1ère audience jusqu'à son départ, 6 mois se sont écoulés. Donc il aurait pu trouver, je pense, une location d'autant plus que ce n'est que 2 personnes sans enfant.
J'ai également expliqué au juge que la situation perdurait depuis plus de trois ans, il a largement eu le temps de se retourner ? D'autant plus, que j'avais également proposer la constitution d'une garantie locative par mensualité de 50 eur ! Il a carrément refusé.
Le problème, me semble-t-il (je ne suis pas avocat) c'est que vous avez signifié le jugement et reloué le bien, avant expiration du délai d'opposition (dans ce cas-ci), ce qui explique la demande de dédommagement.
Vous avez méconnu les droits de la défense.
Mais, si (par hypothèse) vous êtes "condamné" à votre tour, vous avez encore la possibilité d'aller en appel...
ps: "dédommagement moratoire": vous êtes certain de l'expression ?
Je connaissais les intérêt moratoires, mais ceci, non.Allo Gof ?
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PS J'ai oublié de vous remercier pour l'info que j'ai encore la possibilité d'aller en appel. Il ne me reste plus qu'à trouver un très bon avocat.
Quant à l'expression, en effet, cela peut être intérêts morataires.PIM a écrit : Le problème, me semble-t-il (je ne suis pas avocat) c'est que vous avez signifié le jugement et reloué le bien, avant expiration du délai d'opposition (dans ce cas-ci), ce qui explique la demande de dédommagement.
Vous avez méconnu les droits de la défense.
Mais, si (par hypothèse) vous êtes "condamné" à votre tour, vous avez encore la possibilité d'aller en appel...
ps: "dédommagement moratoire": vous êtes certain de l'expression ?
Je connaissais les intérêt moratoires, mais ceci, non.Allo Gof ?
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Personnellement, je ne donne jamais les clés tant que la garantie n'est pas constituée.
J'utilise les baux "PIM" qui stipulent entre autres: "Le Preneur ne pourra, sauf accord du Bailleur, disposer des lieux tant que la garantie
n'aura pas été dûment constituée."
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Si le locataire a quitté de lui même, je ne vois pas ce que le juge pourrait vous reprocher.
Néanmoins, je suis intéressé par le résultat de votre affaire. Pouvez-vous nous tenir au courant?
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Article 215§ 2 du Code civil :
"Le droit au bail de l'immeuble loué par l'un ou l'autre époux, même avant le mariage et affecté en tout ou en partie au logement principal de la famille, appartient conjointement aux époux, nonobstant toute convention contraire.
Les congés, notifications et exploits relatifs à ce bail doivent être adressés ou signifiés séparément a chacun des époux ou émaner de tous deux.
Toutefois, chacun des deux époux ne pourra se prevaloir de la nullité de ces actes adressés à son conjoint ou émanant de celui-ci qu'à la condition que le bailleur ait connaissance de leur mariage."
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A partir du moment où les clés sont remises par le locataire, vous pouvez disposer intégralement des lieux, me semble-t-il. J'ai l'impression que, dans cette histoire, vous avez fait les choses de manière parfaitement légale. En effet, le locataire devait vous informer lui-même de son changement de statut. En plus, votre bail prévoyait parfaitement cette disposition. Comme je le signalais ce jour dans un précédent post, je me demande où les Juges de Paix veulent en arriver actuellement...Si j'étais vous, je soumettrais sans plus tarder le dossier à un avocat. Choisissez-le bien!
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Je vous remercie pour l'article. Ce n'est pas ce que le juge a dit. Ses paroles sont "vous êtes responsables de faire des recherches afin de connaître l'état matrimoniale de votre locataire". Malgré que j'ai prouvé ma bonne foie càd ma non connaissance du mariage par l'attestation de domiciliation (sur ce document la date de mariage est indiquée) que le locataire s'est mariée 2 ans après signature du bail et que sa femme n'habitait pas en Belgique pendant ces 2 premières années de bail puisque sur l'attestation il y a indiqué qu'elle est entrée en Belgique qu'après leur mariage.
Ce qui m'étonne c'est qu'on nous apprend et on croit comprendre que dans le bail "type" il y au paragraphe qui dit : "en cas de changement matrimoniale, il faudra prévenir le prorpiétaire par voie recommandée". Donc cette phrase,ne vaut rien de le bail ? Je croyais qu'elle protégeait le propriétaire ?
Article 215§ 2 du Code civil :
"Le droit au bail de l'immeuble loué par l'un ou l'autre époux, même avant le mariage et affecté en tout ou en partie au logement principal de la famille, appartient conjointement aux époux, nonobstant toute convention contraire.
Les congés, notifications et exploits relatifs à ce bail doivent être adressés ou signifiés séparément a chacun des époux ou émaner de tous deux.
Toutefois, chacun des deux époux ne pourra se prevaloir de la nullité de ces actes adressés à son conjoint ou émanant de celui-ci qu'à la condition que le bailleur ait connaissance de leur mariage."
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C'est ce que je pensais également pour la remise des clefs. J'ai donc signaler au juge que je n'ai fait que signifier un jugement et qu'il n'a pas été nécessaire de l'expulser... Mais le juge m'a signalé que le locataire a dû "quitter parce qu'il avait l'épée de Damocles suspendue au dessus de sa tête".
Par ailleurs, je suis votre point de vue au sujet du choix de l'avocat. Mais malheureusement, autour de moi, personne n'en connaît. Si par hasard, vous êtes sûr d'un nom, je vous remercie d'avance de me l'envoyer par mail.
A partir du moment où les clés sont remises par le locataire, vous pouvez disposer intégralement des lieux, me semble-t-il. J'ai l'impression que, dans cette histoire, vous avez fait les choses de manière parfaitement légale. En effet, le locataire devait vous informer lui-même de son changement de statut. En plus, votre bail prévoyait parfaitement cette disposition. Comme je le signalais ce jour dans un précédent post, je me demande où les Juges de Paix veulent en arriver actuellement...Si j'étais vous, je soumettrais sans plus tarder le dossier à un avocat. Choisissez-le bien!
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Dites, ce Juge de Paix n'est pas l'oncle de votre ex-locataire? J'ai le sentiment que son analyse est complètement erronée voire partisane...J'applaudis des deux mains!
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Vu que le juge a dit à haute voix à l'autre partie "vous savez très bien que si mr x, s'était présenté la dernière fois, il n'aurait pas eu de problème".
C'est à ce moment-là, que je me suis dit qu'il vallait mieux être locataire que propriétaire. Donc vendre... Je passerais par PIM.be...
Dites, ce Juge de Paix n'est pas l'oncle de votre ex-locataire? J'ai le sentiment que son analyse est complètement erronée voire partisane...J'applaudis des deux mains!
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Je pense saisir le problème. Vous avez cité votre locataire, ou du moins requis sa comparution. Normalement, l'acte de procédure doit être accompagné d'un certificat de domicile. Sauf erreur, l'état civil y est indiqué. Vous deviez donc savoir, au moment de poursuivre la résolution du bail, que votre locataire était marié, en sorte que vous deviez poursuivre également son épouse, en application de l'article 215, al. 2 du Code civil.
Cependant un extrait intéressant d'un jugement du Tribunal de première instance de Bruxelles (2 octobre 1986), disponible sur Juridat :
La protection du logement principal de la famille accordée par l'art. 215 al. 2 Code Civil n'est qu'une protection fonctionnelle.
Elle ne survit pas à un abandon de plus d'un an de la qualité de logement principal de la famille.
Dans votre cas , les époux ont exécuté volontairement le jugement, alors qu'il leur était loisible soit d'y faire opposition, s'ils étaient absents à la procédure, soit d'en faire appel.
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Vous deviez donc savoir, au moment de poursuivre la résolution du bail, que votre locataire était marié, en sorte que vous deviez poursuivre également son épouse, en application de l'article 215, al. 2 du Code civil.
La clause prévue fréquemment dans les baux , dont celui proposé par PIM:
"Le droit au bail de l’immeuble loué par l’un ou l’autre époux, même avant le mariage, et affecté en tout ou partie au logement principal de la famille appartient conjointement aux époux, nonobstant toute convention contraire. Les congés, notifications et exploits relatifs à ce bail doivent être adressés ou signifiés séparément à chacun des époux ou émaner de tous deux. Toutefois chacun des époux ne pourra se prévaloir de la nullité de ces actes adressés à son conjoint ou émanant de celui-ci qu’à condition que le Bailleur ait connaissance de leur mariage.
Ce qui précède s’applique par analogie à la cohabitation légale.
Le Preneur avisera immédiatement le Bailleur de la modification éventuelle de son état civil."
elle ne sert à rien alors ?
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Vu que le juge a dit à haute voix à l'autre partie "vous savez très bien que si mr x, s'était présenté la dernière fois, il n'aurait pas eu de problème". C'est à ce moment-là, que je me suis dit qu'il valait mieux être locataire que propriétaire.
Il ne faut pas en déduire pour autant qu'il a un a priori favorable aux locataires. Je pense qu'il voulait simplement dire que si le locataire avait été présent, cela aurait évité de devoir le condamner par défaut. Avec toutes les conséquences qui en ont résulté....
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- Si j'ai bien compris, puisque le locataire a bien comparu lors de la 1re audience et qu'il y a eu une décision du Juge, donc le locataire n'a jamais parlé que j'ai commis une erreur en n'adressant pas un recommandé également à sa femme, je suis couverte pour le côté mariage ?
- Je n'ai fait que signifié par huissier un jugement, peut-on demander des intérêts moratoires ? (10X le montant du loyer ). C'est la demande de l'avocat, il se base sur le fait que je n'ai pas laissé son client dans l'appartement jusqu'à l'audience suivante. Mais je ne l'ai pas expulsé, j'ai seulement signifié. C'est le locataire qui m'a téléphoné pour prendre rdv pour la remise des clefs. D'ailleurs, mon huissier de justice m'avait recommandé de ne pas expulser et d'attendre l'audience, ce que j'ai fait.
Pratiquement, dois-je attendre la décision du tribunal ou trouver un avocat immédiatement ?
Mille mercis pour votre aide, cette affaire me paraissait si simple...
Je pense saisir le problème. Vous avez cité votre locataire, ou du moins requis sa comparution. Normalement, l'acte de procédure doit être accompagné d'un certificat de domicile. Sauf erreur, l'état civil y est indiqué. Vous deviez donc savoir, au moment de poursuivre la résolution du bail, que votre locataire était marié, en sorte que vous deviez poursuivre également son épouse, en application de l'article 215, al. 2 du Code civil.
Cependant un extrait intéressant d'un jugement du Tribunal de première instance de Bruxelles (2 octobre 1986), disponible sur Juridat :
Citation : La protection du logement principal de la famille accordée par l'art. 215 al. 2 Code Civil n'est qu'une protection fonctionnelle.
Elle ne survit pas à un abandon de plus d'un an de la qualité de logement principal de la famille.Dans votre cas , les époux ont exécuté volontairement le jugement, alors qu'il leur était loisible soit d'y faire opposition, s'ils étaient absents à la procédure, soit d'en faire appel.
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Pages : 1 2 Suivant Ordre actuel : le + ancien d'abordInverser l'ordre des messages