forum Vous n'êtes pas identifié(e) : Inscription :: Identification | Recherche Forum
Pages : 1 2 Suivant Ordre actuel : le + ancien d'abordInverser l'ordre des messages
Bonjour à tous,
Ma question est la suivante :
- Si l'acte de base a été rédigé avant la fin de la construction ;
- Si cet acte règle une répartition des charges sur base d'un élément technique qui, au final, n'a pas été réalisé;
--> Est-ce que cela invalide le mode de répartition de ces charges ? (donc annulation sans unanimité de l'AG).
Merci d'avance pour vos lumières !
Hors ligne
Votre question est fort théorique et un peu floue.
Voyez votre notaire...
En ligne
Un acte de base est très souvent rédigé et reçu par acte notarié avant la construction ... cela ne me paraît donc pas un argument en soi.
S'il y a une erreur substantielle dans le dit acte de base, il faut rectifier l'acte de base.
Moralité: à vérifier auprès du notaire qui a reçu cet acte.
Hors ligne
Merci pour votre réponse.
A mon avis le notaire n'est plus en activité mais je suppose que les dossiers se transmettent dans l'étude de notaire (donc dénicher le successeur !).
Je ne pensais pas que les notaires étaient compétents pour donner une réponse à ce genre de problème.
Si ça peut aider, voici plus de détails :
Le texte dit que les charges de chauffage seront réparties sur base des quotités et d'un appareil qui règle la même température pour tous (car il n'y a qu'un seul compteur !).
Cela veut dire que la condition était une utilisation identique de chacun.
Mais qu'au final, en réalité, cet appareil n'a pas été installé et que chacun peut en fait régler sa propre T°,
Donc la condition implicite d'utilisation identique par tous n'est plus respectée.
Intuitivement, j'ai l'impression que cela rend le passage en question caduque.
Hors ligne
Le texte dit que les charges de chauffage seront réparties sur base des quotités et d'un appareil qui règle la même température pour tous
Cet énoncé est un peu court.
Je suppose que vous disposez d'une chaudière commune et que comme toute chaudière celle-ci est équipée d'un régulateur de la température de départ du fluide caloporteur (Au minium un 'aquastat') et donc pour moi 'appareil qui règle' existe bel et bien même si il n'est pas des plus économe.
D'autre part la température 'propre à chacun' (je suppose que vous parlez de la température intérieur de l'appartement) est l'un des paramètres déterminant la quantité de l'énergie consommé.
Outre la température extérieur, le volume de l'appartement et la surface des parois interviennent également.
Enfin on peut également comptabiliser l'ensoleillement, les apports humains, des machines et de l'éclairage et la fréquence de l'ouverture des portes et des fenêtres.
Il n'est donc pas simple de déterminer objectivement les consommations individuelles sans passer par de coûteux calorimètres. (je parle ici de vrais calorimètres, pas des petits calorimètres à évaporation collé sur le radiateur) et donc la répartition par quotité peut être un compromis acceptable mais il favorise peu les économies d'énergie
Je manque de d'information, mais je doute que le passage contesté soit caduque et il faut unanimité de CP pour le modifier.
Par contre vous pouvez peut-être proposer (et à faire accepter par les 3/4 des voix) d'améliorer le rendement de votre installation de chauffe (Type de régulation de la température de départ, type de chaudière, isolations)
Hors ligne
Modification des charges de copropriété: décision aux 4/5e des voix.
Il est à noter que les calorimètres à évaporation sont la moins mauvaise solution à mon avis. C'est pas cher, et cela pousse chacun à faire vraiment attention à sa consommation...
Très efficace
En ligne
Ma question est la suivante :
- Si l'acte de base a été rédigé avant la fin de la construction ;
- Si cet acte règle une répartition des charges sur base d'un élément technique qui, au final, n'a pas été réalisé;
--> Est-ce que cela invalide le mode de répartition de ces charges ? (donc annulation sans unanimité de l'AG).
Les actes des statuts (acte de base, règlement de copropriété et règlement d'ordre intérieur) sont en principe fait avant la construction. Le dernier acte (ROI) est en principe voté lors de la première AG et publié sous seing privé.
Le groupe des plans originaux à une échelle spécifique ont été joint à l'acte authentique des statuts. Des plans du lot privatif (appartement, cave, garage, boîte aux lettres, ...) ont été joints à l'acte d'achat initial.
A la fin de la construction, lors de la réception provisoire des parties communes, le promoteur doit indiquer les points qui ont été changé, pas fait ou ajoutés.
Il doit à ce moment déposer les plans "as build" provisoires et entamer la régularisation des permis d'urbanisme et d'environnement attribués, mais pas encore vérifié avec la situation réelle.
Dès que cette procédure est finalisé, il peut faire les plans "as build" définitifs et les remettre à l'ACP. Ces plans serviront à la procédure d'adaptation éventuelle des statuts (quotités, ... ) aux frais du promoteur (et/ou des CP intéressés par ces adaptations).
C'est seulement quand toute cette procédure est finalisé (= accord des services publics compétents quand à l'exécution concrète des permis ET de tous les CP pour les changements des statuts) qu'on peut clôturer la procédure de la réception définitive.
Dans tout ce contexte il est en fait impératif d'avoir un syndic d'ACP, qui est indépendant du promoteur et qui n'est pas un syndic de l'immeuble du promoteur.
Hors ligne
Il est à noter que les calorimètres à évaporation sont la moins mauvaise solution à mon avis. C'est pas cher, et cela pousse chacun à faire vraiment attention à sa consommation...
Je ne suis pas de cet avis:
Ce type de calorimètres 'à évaporation' est influencé par les apports extérieurs au chauffage mais surtout c'est la température du point de mesure qui détermine l'évaporation et non la quantité de chaleur dégagée par le corps de chauffe. Le résultat est donc contestable et est source de conflits. De plus le placement et le relevé occasionne des frais supplémentaires récurrents.
Dans la répartition des frais de chauffage par surface de logement, on part de principe que c'est l'enveloppe complète du bâtiment qui doit être chauffé et l'énergie consommée varie principalement en fonction du climat. Ce qui est une donnée commune. Bien sûr l'usage des logements doit être semblable pour la répartition soit plus ou moins équitable. Cela n'encourage donc pas les économies individuelles, mais peut favoriser les économies collectives (Chaudière HR, régulation climatique, isolation).
Pour une meilleur répartition des consommations et une motivation aux économies individuelles, la seule solution valable dans le cas d'une chaufferie commune, et le placement de vrais calorimètres (ou compteurs thermiques) qui mesure le débit du fluide caloporteur (l'eau) et la différence de température entre l'arrivée et le retour du fluide.
Hors ligne
Bonjour,
Merci pour vos interventions.
Alors,...
J'ai réussi à retrouver sur internet (notaire.be), le successeur du notaire qui avait enregistré l'acte de base dans les années 70s.
Je lui ai envoyé un e-mail et comme je l'avais prévu...aucune réaction.
dach, grmff, luc :
Il n'y a pas de chaudière commune. C'est du chauffage électrique avec un seul compteur pour tout l'immeuble.
D'où le fait que la répartition se fait sur base des quotités (élément le plus objectif).
Mais l'acte de base prévoyait que ce système de répartition par quotités soit couplé à une sonde qui impose la même température à tout le monde.
Or, il s'avère que finalement cette sonde n'a pas été installée mais remplacée par un système individuel de réglage (en gros en jouant sur la résistance d'entrée dans la partie privative).
Donc on répartit les charges sur base des quotités mais certains vont chauffer niveau 5 et d'autres niveau 2 :-)
Ainsi, on se retrouve dans une situation qui ne correspond pas du tout à l'acte de base !
Pour ce qui concerne les plans :
Je suis allé aux archives urbanistiques de la Ville et celles-ci ne comportent que les plans de projet pas les as-built (était-ce déjà la pratique dans les années 70s ?).
Et ce sont les mêmes que ceux présentés lors de mon achat et que d'autres copropriétaires possèdent !
Donc à mon avis, à l'époque, il n'y a pas eu de régularisation ni des plans ni de l'acte.
Bien à vous
Hors ligne
Chauffage électrique commun? Une hérésie...
N'est-il pas possible d'installer un compteur par appart?
En ligne
Effectivement c'est très surprenant qu'un chauffage électrique avec thermostat individuel soit raccordé sur un compteur commun.
Je ne vois pas très bien quel était le système prévu à l'origine.
Est-ce un système à accumulation dans les plancher avec un démarrage de l'accumulation en fonction de la température extérieur ?
Un tel système demande un chauffage d'appoint individuel dans chaque local particulièrement dans les sdb. Ce chauffage d'appoint n'a pas de raison d'avoir un compteur commun.
Je ne peux que vous encourager à faire raccorder le chauffage de chaque appartement vers son propre compteur ou mieux, installer un chauffage à eau chaude individuel!
Hors ligne
heee oui pas évident :-)
C'est un système de chauffage par le sol qui accumule la nuit et effectivement il y a des convecteurs d'appoint qui eux sont supportés individuellement (mais je ne les emploie pas, autant faire le Gainsbourg et brûler mes billets :-) ).
A l'origine le fonctionnement devait se faire en fonction de la température extérieure (contrôle par sonde) mais elle ne fut jamais installée contrairement à ce que dit l'acte de base.
Le noyau de la question est là : installation de compteurs individuels.
Est-on dans une situation de modification à l'unanimité ou aux 4/5 ?
Il me semble que c'est aux 4/5 car la répartition des quotités n'est pas modifiée.
Mais allez convaincre les habitants de sous le toit ou au-dessus des garages qui ont dur à se chauffer que le reste de l'immeuble ne participera plus à leur effort !
Je me demandais donc si ça ne pouvait pas faciliter les choses de montrer que le mode de fonctionnement actuel est basé sur un passage incorrect de l'acte de base (même T° pour tous via une sonde).
On commence à voir clair dans l'objet initial de ma question :-)
Hors ligne
Modification de la répartition des charges de copropriété: décision aux 4/5e des voix.
A noter que vous pouvez proposer conjointement aux propriétaires de l'appart au dessus des garages de mettre une isolation (prime!) à charge de la copropriété (idem pour le toit, mais plus compliqué. Possibilité d'un engagement irrévocable de la copropriété d'une isolation complémentaire à la réfection du toit, inévitable tous les 20 ans si toiture plate)
A noter aussi qu'en France, le système "global" réparti aux surfaces ou quotités est illégal, afin de responsabiliser les consommateurs.
Si cette loi passe en Belgique aussi, rien ne vous obligera à payer pour l'isolation de celui sous la toiture ou sur les garages.... Toujours bon à sous-entendre en AG...
En ligne
Je suis pas convaincu que le mode de répartition des frais de chauffage puisse être invalidé suite à un non fonctionnement ou absence d'un élément technique. Et quel autre mode de répartition peut être proposé sans modification technique ?
Par contre, si vous avez acheté un bien avec le dispositif de régulation en question et que dispositif est absent vous devez vous retourner contre le vendeur.
D'autre part, le dispositif de régulation commun peut être installé par l'ACP. Dans le cadre d'une bonne gestion des partie commune, le syndic doit le proposer avec insistance faute d'accord sur un système de comptage privatif.
PS: Evidement, dans le cas d'une panne impactant l'usage pour certains CP uniquement, l'ACP devrait en tenir compte via un abattement par exemple. Dans le cas présent, je suppose que tous le CP peuvent faire un usage équivalant de leur chauffage.
Hors ligne
Il est à noter que les calorimètres à évaporation sont la moins mauvaise solution à mon avis. C'est pas cher, et cela pousse chacun à faire vraiment attention à sa consommation...
Très efficace
D'accord. Très efficace et pas cher.
Et à mettre en place au plus vite pour éviter les surconsommations et responsabiliser les occupants.
@ Dach :
Votre système ne tient aucun compte d'un élément aussi simple que l'ouverture d'une fenêtre par exemple... Et "la même température pour tout le monde", c'est un raisonnement Stalinien ça. Les besoins de chacun sont différents. Quid de la plage horaire ?
Le calorimètre mesure en effet à un point de chauffe bien précis, mais il est échelonné en fonction de la capacité de chauffe du radiateur; la consommation mesurée reste donc proportionnelle à la chaleur produite. Malgré ses imperfections, ce système reste pour moi le plus rationel.
Hors ligne
Désolé, je n'avais pas lu les derniers éléments. Dans le cas d'un chauffage électrique par le sol, inutile de débattre sur un éventuel placement de calorimètres.
Le système et les modalités de répartition décrites ici me sont parfaitement inconnues. Cela semble en tout cas peu intéressant...
Je rejoindrais bien l'avis de Grmff et sa proposition conjointe d'isoler aux frais de l'ACP pour motiver les perdants. Plus qu'un sous-entendu, l'uniformisation européenne et la sensibilisation aux économies d'énergie sont autant de signes précurseurs d'un alignement sur la législation française.
Ce qui m'épate, c'est que depuis les années '70 ce système soit toujours en usage. Les charges seraient-elles malgré tout raisonnables ?
Hors ligne
@rexou & grmff (hors sujet: répartition chauffage collectif)
1) Calorimètres 'à évaporation:
Avantage: Faible investissement. Réduit un peu la quotepart des logements pas ou peu occupé.
Inconvénient: Coût récurent. Résultat très approximatif.
2) Répartition fixe:
Avantage: Investissement et coût null.
Inconvénient: Valable uniquement si l'usage des logements est similaire.
3) Calorimètres 'Compte de chaleur' (Débit / Deta T):
Avantage: Répartition fidèle à l'usage réél. Pas de coût récurent
Inconvénient: Investissement plus important.
Hors ligne
@heem
Bien sûr l'isolation est un point à étudier.
Mais si je vous est bien compris, le système de chauffage commun qui dans le conception du bâtiment doit servir de base pour maintenir ~16° dans tout les logements a été détourné pour obtenir la température de confort et les appoints ne servent que par temps de gel important !
Si l'on met en place une limitation de l'accumulation dans les planchers en fonction la t° ext. et/ou d'un local témoin, les occupants devront prendre en charge la partie chauffage direct pour atteindre la température de confort. Il y aura donc une répartition plus juste.
Concernant le rez et le dernier étage, si actuellement il doivent déjà actuellement utiliser le chauffage d'appoint de manière importante, c'est que soit la puissance installée n'était pas suffisante ou que des résistances de sol sont défectueuses. Comme c'est ces résistances sont une partie commune l'ACP devrait intervenir.
Hors ligne
Petite digression encore hors sujet:
Le choix du chauffage électrique prônés dans les année 70 n'était dû que aux lobbies des électriciens.
Le rendement d'une turbine vapeur d'une centrale nucléaire ou classique n'est que de 1/3. Càd que plus de 2 calories calorifiques sur trois sont perdues à la production.
Ce sont ces calories que vous voyer sortir, dans un beau panache blanc, des grandes tours de refroidissement des centrales.
Il n'y donc que peu d'intérêt à utiliser de l'électricité pour produire de la chaleur puisque vous payez plus de 3 calories pour en avoir une seul !
Pour être honnête, j'ajouterai que le rendement des chaudières domestique sont moindre que les chaudières des électriciens, que les électriciens achètent leurs combustibles moins chers que nous (surtout pour le combustible nucléaire). Mais ils perdent tout dans leurs turbines ! D'où l'idée de la cogénération...
Hors ligne
Les charges de chauffages sont de l'ordre de 1500 € an/appart
Il n'a jamais été précisé quelle T° le chauffage commun devait atteindre mais effectivement avec le système individuel actuel où chacun peut régler, il y a moyen d'obtenir une très bonne température sans jamais recourir aux convecteurs d'appoint.
Mais effectivement, à mon avis, on risque de se diriger vers des travaux d'isolation.
Mais alors autre problème ! :-)
Si il y a financement commun de l'isolation, ce n'est pas pour après mettre des compteurs individuels et que ca soient les mieux isolés qui profitent de l'investissement commun.
C'est le serpent qui se mort la queue :-)
En tout cas merci pour vos interventions.
Cordialement
@heem
Bien sûr l'isolation est un point à étudier.Mais si je vous est bien compris, le système de chauffage commun qui dans le conception du bâtiment doit servir de base pour maintenir ~16° dans tout les logements a été détourné pour obtenir la température de confort et les appoints ne servent que par temps de gel important !
Si l'on met en place une limitation de l'accumulation dans les planchers en fonction la t° ext. et/ou d'un local témoin, les occupants devront prendre en charge la partie chauffage direct pour atteindre la température de confort. Il y aura donc une répartition plus juste.
Concernant le rez et le dernier étage, si actuellement il doivent déjà actuellement utiliser le chauffage d'appoint de manière importante, c'est que soit la puissance installée n'était pas suffisante ou que des résistances de sol sont défectueuses. Comme c'est ces résistances sont une partie commune l'ACP devrait intervenir.
Hors ligne
Pages : 1 2 Suivant Ordre actuel : le + ancien d'abordInverser l'ordre des messages