Dégât des eaux

allymag · #1 25-04-2011 13:57:27

Bonjour,

Depuis 3 semaines, il y a eu un dégâts des eaux dans l'appartement que je loue à une personne. sad
La source de la fuite a été trouvé dans l'appartement du dessus. Les propriétaires ont fait les réparations nécessaires dans leur appartement mais m'ont laissé sans nouvelles concernant la réparation à effectuer dans mon appartement. (!)
La locataire voudrait que ces réparations soient faites rapidement mais les propriétaires sont partis en vacances...
J'ai donc demandé au syndic les informations concernant l'assurance de la copropriété (nom de l''assureur et police d'assurance) afin que je puisse me renseigner contre les recours mais elle ne veut pas me donner ces informations.
Vu mon insistance, la syndic m'attaque sur le fait que ma locataire ne respecte pas le règlement d'ordre intérieur. mad
- elle pend son linge à l'extérieur hors que d'autres proprio le font et l'interdiction n'est pas indiqué dans le règlement
- mon appartement étant au rdc, il y a une cour commune dans laquelle ma locataire a mis quelques meubles de jardin (d'ailleurs moi-même je l'ai fait durant 3 ans et je n'ai jamais reçu de remarques à ce sujet). Rien n'est indiqué dans le règlement non plus mais bien l'interdiction de parquer des voitures. Pourtant une voiture s'y parque depuis des années.
Je suis vraiment contrariée par la réaction de la syndic concernant mon dégât des eaux et que du coup, elle m'attaque à propos de ma locataire.
Pourriez-vous me conseiller sur les recours que j'ai pour effectuer les réparations des dégâts des eaux?
Mais également, sur le fait que si la copropriété ne signale pas son mécontentement sur la mise en place de meubles de jardin pendant des années, cela n'est pas considéré comme autorisé?

Merci beaucoup pour vos réponses smile

Magali

rexou · #21 28-04-2011 09:10:23

grmff a écrit :

Chère Mrs Beal,
Je trouve que votre attitude est complètement logique.
Tout occupant a les mêmes droits et devoirs, et vous avez raison de demander que les règles soient les mêmes pour tous.
Si le syndic n'est pas d'accord avec cela, il n'a qu'à vous l'écrire... histoire de rigoler.
Bref, malgré que Luc va nous dire qu'il faut absolument respecter le ROI coûte que coûte, je pense qu'une certaine tolérance peut être acceptable, tant que les droits de tous sont les mêmes, et que personne n'est lésé. Le favoritisme est inacceptable.
Et si quelqu'un n'est pas d'accord, il faut en revenir au ROI sur ce point, pour autant que ce ne soit pas abusif.
Portez vous bien (c'est l'expression qui convient dans votre état, non?)

Nous sommes dans les mêmes clous Grmff.

Et je persiste à répondre à Bada que le bailleur n'a pas à vérifier encore ce qui est permis ou pas. Si c'est toléré pour d'autres, aucune raison de harceler son locataire seul. La conciliation réciproque aide mieux la vie en commun qu'un respect borné d'un texte à la lettre. Et j'ajouterai aussi qu'il arrive que certains propriétaires, sans avoir nécessairement besoin d'être aussi syndic, ont la fâcheuse tendance de prétendre à un ascendant un peu hiérarchique sur des locataires. Comme dit Grmff, tout habitant a les mêmes droits et devoirs. Et la flexibilité ou la tolérance qui s'applique à l'un doit aussi s'appliquer à l'autre.

Luc, je conçois que vous me qualifiez d'égocentrique. Je suis en effet nettement moins légalomaniaque que vous. Et je suis pragmatique pour la vision générale de la copropriété, et pas pour favoriser un petit groupe en opposition à un autre groupe. En cas de réel conflit, on peut revenir aux textes et les comparer aux habitudes et tolérances devenues usuelles pour prendre une décision finale à faire respecter. Les réalités évoluent bien plus vite que les textes...

luc · #22 28-04-2011 20:33:41

grmff a écrit :

Bref, malgré que Luc va nous dire qu'il faut absolument respecter le ROI coûte que coûte, je pense qu'une certaine tolérance peut être acceptable, tant que les droits de tous sont les mêmes, et que personne n'est lésé. Le favoritisme est inacceptable.

Les mots "le favoritisme est inacceptable" reflètent mes pensées.

Les mots "coûte que coûte" (ou version analogue) n'ont jamais été utilisé par moi, mais mis dans ma bouche par d'autres.

Un Juge de Paix m'a dit lors les débats qu'il est LE légaliste par excellence de par sa fonction.

On avait fait circuler lors d'une AG un strip d'Astérix "un peu adapté" sur un légaliste. J'ai encore quelque part une copie de ce strip. Si j'avais déposé ce strip chez le Juge, cela m'aurait fait gagner énormément de temps (3 à 6 ans), mais cela aurait coûté hors toute proportion à l'auteur du "strip" adapté.

Je n'ai pas voulu gagner "coûte que coûte", donc au détriment
- d'un fils de CP qui ne se réalisait pas ce qu'il avait dessiné
- d'un CP qui avait copié (aux frais de l'ACP), distribué et utilisé ce strip lors de l'AG pour me ridiculiser.

Mais dans ses jugements consécutifs le JP a certes serré le vis de plus en plus, mais le JP n'a pas "coûte que coûte" voulu imposer la solution logique.

Solution vers laquelle l'ACP évolue finalement ces derniers mois lentement, mais sûrement, après un jugement en appel très sévère ("légaliste") qui confirme en tout CINQ jugements, deux autres décisions administratives également très secs, .... .

Conclusion: "légaliste" n'est pas égale à "coûte que coûte", et inversement.

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