►►► non paiement du locataire.

Attendre le 4 janvier?

Comme la garantie locative est limitée à 2 petits mois de loyers, de plus en plus de bailleurs introduisent une requête en justice après 1 mois et 1 jour de retard.

Elle a perdu son travail mais elle touche le chômage ou est en préavis. Et de plus elle reçoit des allocations majorées pour sa fille handicapée.

Le loyer est supérieur à 800€?

Sinon, il y a certainement autre chose...

Nous sommes le 28 décembre...donc déjà 28 jours de retard.

Vous avez déjà vu les procédures d'escalade publiée sur ce site par certains internautes?

- Quelques jours de retard rappel par sms, tél ou email
- 15 jours: lettre recommandée (mise en demeure)
- 1 mois et 1 jours ( = 2 mois de loyers impayés): dépôt d'une requête en justice

Pourquoi donc vous paie-t'elle systématiquement avec un si grand retard? Son chômage ou ses allocations familiales sont-elles payées en retard?

Votre banque accepte-t'elle que vous remboursiez votre prêt aussi avec 18 jours de retard chaque mois?

ouaip pas toujours évident, moi j'ai une locataire qui ne m'adresse plus la parole parce que j'ai eu l'outrecuidance de réclamer alors qu'elle avait 15 jours de retard en août et que sur un an elle avait déjà eu plusieurs retards de quelques jours, mais là je n'avais jamais rien dit

et son mari croisé il y a quelques jours ne m'a pas salué non plus

je sens que je vais être très très ferme le jour où elle partira....NO  MERCY !   

Je comprends excuser moi , le terme était mal approprié j'en convient.

Certains locataires sont des personnes fragiles , j'imagine qu'elle en fait partie.

Sans faire dans le social j'ai voulu exprimé qu'il est quelque fois plus facile de dé-nouer par le dialogue.

Après avoir posté mon post j'ai eu un collègue au téléphone pour avoir son avis , il loue une chouette maison à un petit loyer.(600-700)

Il lui est arrivé la même mésaventure , après un mois suite à un retard de paiement il est aller se rendre compte sur le terrain & dialoguer avec la locataire.

Elle à promis de ce remettre en règle.

Cela c'est bien passé cela fait 20 ans qu'elle est présente l'incident à eu lieu il y a quelques années.

Bref tout cela pour expliqué , que certaines personnes prennent plus "mal" un simple recommandé de rappel qu'une bonne discussion "saine" entre quartes yeux.

Mais sinon vous avez raison et je comprends votre procédure également.

Nous verrons bien demain , merci pour votre aide.

Salutations.

Jean.

Je comprends votre souhait d'y aller doucement JeanLarue, et c'est ce que j'essaye toujours de faire dans un premier temps, mais en même temps c'est quand même fort que ce soit  la personne lésée qui doive " prendre des gants" !

D'après les éléments communiqués  la locataire a, selon le  bailleur, toujours été correcte avec lui jusqu'à ce quelle perde son emploi .Depuis lors, elle devrait, je suppose, percevoir des revenus d'une caisse de chômage ou  d'un CPAS . S'ajoutent à ceux-ci des allocations en raison du handicap d'un enfant. 

Depuis la perte de son emploi, à plusieurs reprises, elle n'a pas payé son loyer en début de mois . Elle en  avertissait préalablement le propriétaire mais a , toujours, réglé (mais tardivement) le loyer mensuel. Jusqu'à ce mois de décembre.

Au 28 décembre, le bailleur constate que le loyer reste impayé. Préalablement, c'est lui qui a téléphoné à la locataire pour s'étonner de la situation. A l'occasion de cette conversation , il en a appris qu'elle devait se rendre le jour même pour demander une aide d'urgence au CPAS. Elle s'est excusée du retard, et le bailleur l'a décrite comme déstabilisée.

L'objet de l'aide ne nous est pas connu. La décision d'un CPAS sur l'octroi d'une aide d'urgence est positive ou négative. Et prend un certain temps.

Je ne suis pas indifférent à la situation du bailleur confronté à une telle situation mais il n'est pas exclu que derrière ces faits se cache un drame humain. Je n'ai aucun élément me permettant d' affirmer que la locataire a la volonté de  "jouer avec..", même si, dans  les faits, elle n'a pas tenu le bailleur informé du résultat de la visite au CPAS. 

S'agit-il d'un jeu pour la locataire ? Le mot "jeu" me heurte. Elle est peut-être simplement acculée.

Maintenant, il est clair pour le bailleur que la locataire se trouve dans une situation financière différente de celle qu'elle connaissait au moment où le bail a été entamé. Il doit tirer personnellement les conclusions des indices et éléments en sa possession ( et apprécier s'il doit chercher éventuellement à en obtenir d'autres en retéléphonant à la locataire pour s'informer de l'évolution de sa situation) sachant qu'une procédure de résiliation de bail et , éventuellement, d'expulsion dure plusieurs mois.

Dernière modification par GT (29-12-2016 09:46:22)

Bonjour Panchito ,

C'est toujours elle qui prend son téléphone.

sauf ce mois ci ou je lui ai téléphoné elle n'a pas répondu de suite mais m'a re-téléphoné après 5 minutes et m'a expliqué que elle avait eu un paiement qui était passé avant l'autre.

Je lui ai rappelé que ce n'était pas grave mais qu'il fallait bien me prévenir dans ce cas.

Prendre des infos est une bonne chose, et je vous comprends.
Cependant, comme le mentionne GT, vous devez agir selon vos propres desiderata. Vous seul connaissez les subtilités de vos relations avec la locataire, ses habitudes, sa façon d'agir en temps normal, etc.

Comme pour tout, il faut vous fixer des limites et les respecter. Mais il est bon aussi de pouvoir communiquer d'abord ces limites, et voir s'il n'y a pas de terrain d'entente possible.

Téléphonez-lui. Indiquez l'embarras que cause la situation, et voyez ce qu'elle fait ou peut faire pour résoudre cela - éventuellement avec votre aide.

Je le disais ailleurs :
- j'ai eu une locataire qui se foutait de moi, mentaient tant et plus. J'ai déposé une requête contre elle après 15 jours de retard. Elle a fini par être expulsée.
- j'ai un autre locataire qui est en galère, et qui essaye de se dépatouiller pour en sortir. Il a une dette de plus de 4000 € envers moi, mais j'attends. Je sais que je l'aide, et je crois en lui.

Chaque cas est différent - tout comme les personnes. A vous de voir ce qui vous semble juste, pour vous (d'abord, car si vous ne pensez pas à vous, personne ne le fera), comme pour elle.

Je pense que vous avez bien agi:

Venir rapidement aux nouvelles. Mettre une pression suffisante pour que le message soit compris. Etre suffisamment humain pour se mettre à la place de l'autre. Etre suffisamment ouvert pour comprendre que ce n'est pas facile avec les administrations.

Mais il ne faut pas hésiter à mettre une affaire en justice. Personnellement, un mois et un jour, et c'est en justice. Quand les affaires se régularisent, ou sont régularisables, je propose systématiquement l'accord suivant, qui est systématiquement validé par le juge: payement de l'arriéré en 10 fois, payement du loyer en attendant, et si une échéance saute, le bail est résolu. De cette manière, il y a une épée de damoclès sérieuse pendant 10 mois...

Soit cela se passe bien, et tout le monde est content.
Soit les payements ne suivent pas, et le locataire est expulsable "illico".

Face au juge, je passe pour le gentil que je suis.
Face au locataire, une seconde chance existe avec une pression suffisante pour qu'il comprenne qu'on peut jouer avec, mais pas s'y pendre.

Rien ne prouve dans le cas décrit que la locataire éprouve , comme dans un jeu, un amusement quelconque.