Le Syndicat des locataires propose les mesures suivantes

Source de cette info (que je n'ai pas retrouvée, pour l'instant, sur le site du SNPC) ?

Première source:lalibre

La raison invoquée, c'est qu'on a aidé les propriétaires en reportant le crédit de 6 mois. Il oublie que le propriétaire devra tout de même payer son crédit. Aucun cadeau aux propriétaires. Juste un report.

Il propose aussi un report des loyers? Ou c'est pure hypocrisie de la part de Garcia, comme d'habitude?
Et qui va combler le trou chez les propriétaires qui ne peuvent pas louer?
Les impôts seront encore dû sur périodes avec des loyers impayés?

Oups ! Sorry pour ma lecture trop rapide. Cela me surprenait de la part du SNPC. Evidemment nettement moins de l'indéboulonnable Garcia.

Ce serait insignifiant s'il n'avait pas autant de relais dans les médias....

Le temps libre aidant, et malgré le peu d'intérêt des divagations de l'intéressé, je prends la peine de répondre pojnt par point :

- gel de l'indexation des loyers... proposition liberticide qui sera inefficace si elle était appliquée. Les loyers qui deviendraient trop inférieurs au prix du marché  seraient réactualisés par les nouveaux baux et les bailleurs dont le locataire s'incrusterait avec un loyer trop bas mettront fin au bail à la première échéance. Idée populiste inefficace et sans aucun bénéfice à terme pour le locataire. Irréaliste et excessif.

- diminution de 25% pour les personnes impactées... mais tout le monde est impacté. Bailleurs ou locataires. Sans aucune discrimination.

- les personnes dans l'impossibilité de déménager... peuvent rester dans le bien qu'elles occupent par la force des choses et doivent néanmoins bien sur payer aussi le loyer de ce bien durant leur période d'occupation. Quant au "nouveau" bien qu'elles ne peuvent occuper, il n'existe pas de contrat si celui-ci n'a pas eu un début d'exécution par exemple par la remise des clés (dixit mon juge de paix). Dès lors, pas d'obligation en effet de payer un loyer pour le locataire... mais alors aucune obligation non plus pour le bailleur de "réserver" le logement vacant à une personne déterminée. La médaille a son revers.

- possibilité de négocier un loyer moins cher ? Chacun est déjà libre d'accepter ou non de louer un logement avec le loyer proposé au départ. Il existe déjà toute une législation qui protège le locataire en cas de logement insalubre.

- les étudiants et les kots... ils peuvent les occuper mais n'ont plus l'intérêt de l'usage. C'est aussi le cas durant les vacances scolaires. Selon les cas, un accord peut être négocié, mais pas une exonération systématique. Tout étudiant reste libre de rompre son bail s'il estime ne plus avoir l'usage de son kot.

- mise à disposition pour les sans-abris... fort bien mais aux frais de qui ? Un appel -un de plus- aussi à faire venir ici toute une population à la recherche du paradis. Irréaliste et non constructif. Une aide ponctuelle peut être mise en place pour conserver la santé de chacun sans pour cela verser dans l’excès

- les locataires des logements sociaux ? En effet, il est temps de prendre des mesures. Par exemple adapter annuellement la taille du logement à la composition familiale actualisée et sortir de ce concept de logement attribué "à vie". Il est temps de limiter l'intervention de la société aux seuls cas qui le justifient vraiment. Les comportements incivils, les fraudes, les dégradations volontaires devraient faire l'objet d'une mesure systématique d'expulsion et leurs auteurs devraient figurer sur une liste qui leur interdirait de bénéficier d'un autre logement social ailleurs. Mais est-ce bien à cela que pensait le sieur Garcia ? J'en doute.

Faire des cadeaux c'est bien. Avec l'argent des autres c'est déjà beaucoup moins bien. Les victimes de la crise sont aussi les entreprises, les hôteliers, l'Etat... et les propriétaires au même titre que les locataires.

Pour augmenter la part du gâteau, il convient de créer de la richesse. Les propositions lues ici n'y contribuent en aucune manière. Elles ne visent qu'à augmenter l'assistanat et la démotivation à produire cette richesse.