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J'avais en tête ce genre de règle, mais ça date de plusieurs années....
si le montant de loyer est réduit pour un ami ou autre, durant un bail de courte durée, par rapport au montant réel à demander,
on peut le modifier au bout de 3 ans si j'ai compris (mais dans quelle mesure/fourchette? )
Et pour un nouveau locataire , qu'en est-il?
il était question qu'il serait en droit de réclamer s'il apprenait par exemple qu'on louait 300 au précédent alors qu'on lui demande 500...
je pense que ça s'appliquait à l'époque dans le cadre d'un autre bail courte durée...
Dernière modification par Roger (08-10-2022 18:54:10)
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grmff a écrit :Voici le paragraphe applicable en Région Wallonne actuellement:
§ 2. Si un bien fait l'objet de baux successifs, conclus avec des preneurs différents pour une durée inférieure ou égale à trois ans, auxquels il est mis fin moyennant un congé donné par le bailleur, le loyer de base ne peut, pendant neuf années successives, pas être supérieur au loyer exigible au début de cette période, proportionnellement adapté au coût de la vie, sauf si la valeur locative normale du bien loué a augmenté de vingt pour cent au moins par le fait de circonstances nouvelles ou de dix pour cent au moins en raison de travaux effectués dans le bien loué.
Nonobstant toute clause ou toute convention contraire, le juge réduit le loyer au loyer exigible en vertu du précédent bail, proportionnellement adapté au coût de la vie, si le bailleur ne prouve pas que le loyer a été fixé conformément aux dispositions de l'alinéa 1er.
Le loyer proportionnellement adapté est calculé comme suit : loyer de base au début de la période de neuf années, multiplié par l'indice du mois précédant le mois de la conclusion du nouveau bail et divisé par l'indice du mois précédant le mois de la conclusion du bail au début de la période de neuf années.Le but du § 2, alinéa 1.
Le législateur a voulu éviter que les bailleurs ne recourent à un mécanisme qui consisterait à conclure des baux de courte durée, à les résilier et à augmenter les loyers à chaque fois. Le législateur a décidé de réglementer les augmentations de loyer dans le conditions énoncées ci-dessus. Le législateur a voulu protéger les locataires confrontés à certains agissements.
Inepte ?
Dans un cas comme le mien, oui c'est inepte, en tous cas inadapté...si je réduis de moitié le montant NORMAL (pour une raison xy qui m'est propre) pour une courte durée, je ne vois pas pourquoi je devrais être condamné à rester coincé sur cette réduction pour d'autres baux de C.D. voire pour 9 ans....il s'agit pas d'augmenter ici mais de pouvoir revenir à la normale...
(donc je repose ma question : si on spécifie bien par écrit, exemple "bail d'1 an, NON renouvelable",
alors est-ce que le "congé" / fin de bail est considéré comme donné par le bailleur ????? )
c'est un peu comme faire signer un renon anticipé au preneur mais en plus légal....non ?
Dernière modification par Roger (14-10-2022 09:25:33)
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Les baux de résidence principale ne finissent que par l'effet d'un congé renon. Soit du propriétaire, soit du locataire.
Dès lors, un bail ne peut pas être "non renouvelable". Même avec cette mention, si vous ne donnez pas le congé, le bail est prolongé en bail de 9 ans...
[edit Pim: pas prolongé, mais transformé en bail de 9 ans: je sais que vous le savez, mais...]
Dernière modification par PIM (14-10-2022 17:58:22)
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Le seul moyen, très moyennement légal, c'est de lui faire signer un congé renon de manière anticipative, à la signature du bail.
De cette manière, ce n'est pas vous qui donnez le congé renon, mais lui...
J'ai peur de me répéter.
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Les baux de résidence principale ne finissent que par l'effet d'un congé renon. Soit du propriétaire, soit du locataire.
Dès lors, un bail ne peut pas être "non renouvelable". Même avec cette mention, si vous ne donnez pas le congé, le bail est prolongé en bail de 9 ans...
[edit Pim: pas prolongé, mais transformé en bail de 9 ans: je sais que vous le savez, mais...]
ah bon ? alors, ça ne sert à rien de rédiger des formules de "bail courte durée" (comme on en trouve chez test achats, par exemple)....
si la durée précisée par avance ne compte pas....
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grmff a écrit :Les baux de résidence principale ne finissent que par l'effet d'un congé renon. Soit du propriétaire, soit du locataire.
Dès lors, un bail ne peut pas être "non renouvelable". Même avec cette mention, si vous ne donnez pas le congé, le bail est prolongé en bail de 9 ans...
[edit Pim: pas prolongé, mais transformé en bail de 9 ans: je sais que vous le savez, mais...]
ah bon ? alors, ça ne sert à rien de rédiger des formules de "bail courte durée" (comme on en trouve chez test achats, par exemple)....
si la durée précisée par avance ne compte pas....
cela est peut être utile pour pouvoir mettre fin a un bail avant les 3 ans (via un renon 3 mois avant la date anniversaire...)
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grmff a écrit :Les baux de résidence principale ne finissent que par l'effet d'un congé renon. Soit du propriétaire, soit du locataire.
Dès lors, un bail ne peut pas être "non renouvelable". Même avec cette mention, si vous ne donnez pas le congé, le bail est prolongé en bail de 9 ans...
[edit Pim: pas prolongé, mais transformé en bail de 9 ans: je sais que vous le savez, mais...]
ah bon ? alors, ça ne sert à rien de rédiger des formules de "bail courte durée" (comme on en trouve chez test achats, par exemple)....
si la durée précisée par avance ne compte pas....
Vous ne m'avez pas compris.
Je dis simplement que les contrats de résidence principale de courte durée se reconduisent/transforment/prorogent automatiquement en bail de 9 ans si on ne fait rien.
Dès lors, vous devrez y mettre un terme si votre locataire ne le fait pas, et dès lors vous serez bloqué pour la période de 9 ans dont question.
La mention de la durée est donc tout à fait intéressante pour le propriétaire qui veut se prémunir contre un locataire casse-c.pied qui paie. Et il y en a certains qui sont spécialistes pour mettre le brin dans l'ambiance d'un immeuble, tout en payant rubis sur l'ongle.
Personnellement, je fais des baux de 6 mois pour cette raison: virez les enquiquineurs, même s'ils paient.
Dans votre cas, vous pouvez demander au locataire de remettre lui-même le congé. S'il le fait, vous n'êtes plus concerné par la période de 9 ans sans augmentation de loyer.
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ok merci
au fait, rien n'interdit la franchise de loyer, par exemple pour les 2 ou 3 premiers mois, sans contrepartie du preneur ni clause particulière (juste accord verbal) ?
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ok merci
au fait, rien n'interdit la franchise de loyer, par exemple pour les 2 ou 3 premiers mois, sans contrepartie du preneur ni clause particulière (juste accord verbal) ?
bonjour
qu'est ce que la franchise de loyer svp
merci :-)
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Roger a écrit :ok merci
au fait, rien n'interdit la franchise de loyer, par exemple pour les 2 ou 3 premiers mois, sans contrepartie du preneur ni clause particulière (juste accord verbal) ?bonjour
qu'est ce que la franchise de loyer svp
merci :-)
Vu le contexte, je suppose que "roger" vise une exonération de paiement.
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oui c'est cela ...
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Vous pouvez faire une exonération provisoire de loyer, avec ou sans justification, avec ou sans écrit, et qui ne sera pas reportée sur le locataire suivant.
Personnellement, je le mentionnerais au bail, en précisant que c'est "vu les circonstances particulière de votre début de contrat". De cette manière, c'est un cadeau/accord/condition particulière, et non applicable au locataire suivant. Pas besoin de mentionner les conditions particulières en question, histoire d'éviter les discussions avec le suivant qui pourrait estimé être dans les mêmes conditions particulières.
Ceci étant dit, si ce n'est pas une exonération provisoire, mais une exonération totale, ce n'est plus une exonération, ce n'est plus un bail, c'est juste un droit d'occupation précaire, et c'est complètement différent.
Vous pourriez imaginer une exonération partielle de 200€ par mois pendant toute la durée du bail de 3 ans, mais c'est risqué de se voir requalifié d'une manière ou d'une autre et obligé de garder cette exonération pour le locataire suivant... Et donc, je ne le ferais pas.
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Vous pourriez imaginer une exonération partielle de 200€ par mois pendant toute la durée du bail de 3 ans, mais c'est risqué de se voir requalifié d'une manière ou d'une autre et obligé de garder cette exonération pour le locataire suivant... Et donc, je ne le ferais pas.
Et une exonération partielle plus importante sur une durée plus courte ?
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