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Oui, je suis au courant, c'est bien la raison de mes craintes...
GT a écrit :mepaquet a écrit :Oui, donc cela ne signifie pas forcément que c'est la somme qu'elle empruntera réellement... Car ce qui est sûr, c'est que sur un prix de vente à 185000€, si elle compte emprunter de fait 185000€, cela ne passera pas auprès de la banque...
Expertise obligatoire pour les crédits hypothécaires dès le 1er janvier 2022
Dès le 1er janvier 2022, les banques seront tenues de faire expertiser un bien immobilier en vue d’octroyer un crédit hypothécaire.
C’est la valeur de cette expertise obligatoire qui déterminera désormais le montant du prêt qu’un client peut obtenir.
Bien qu’exiger l’expertise d’un bien soit aujourd’hui une pratique courante, elle n’est cependant pas systématique.
À partir du 1er janvier prochain, les banques seront dans l’obligation de réaliser l’expertise d’un bien immobilier avant l’octroi d’un crédit hypothécaire. Le montant prêté sera désormais établi en fonction du prix d’expertise, et non plus du prix d’achat.
Cette mesure fait suite à une directive de l'Autorité Bancaire Européenne (ABE) qui est entrée en vigueur en juillet dernier. Celle-ci imposait à tout établissement bancaire de veiller à ce qu’une évaluation précise du bien à vendre au moment de l’octroi d’un prêt hypothécaire soit réalisée afin que le prix du bien immobilier soit le plus proche possible de la réalité et éviter ainsi le prêt de montants démesurés par rapport à la valeur réelle d’un bien.Les limites de quotités
Une fois l’expertise obligatoire d’un bien effectuée, si la valeur de celle-ci est inférieure au prix d’achat, davantage de fonds propres devront alors être apportés par le client acquéreur en vue de finaliser son opération.
Cette nouvelle mesure vient s’ajouter à une plus ancienne directive qui, depuis 2020, contraint les banques à limiter toute quotité d’emprunt à 90% (ou à 80% pour des biens d’investissement). Ces seuils ne sont néanmoins pas absolus et les banques peuvent, dans certains cas, bénéficier d’une marge de manœuvre.
Les banques devront donc calculer le montant du prêt sur base d’une valorisation objective tout en continuant à appliquer les limites de quotités établies par la directive de 2020.
En cas de défaut avéré sur le crédit hypothécaire, l’application de ces deux mesures garantira ainsi à la banque la récupération de sa mise lors de la vente forcée bu bien immobilier.Une expertise obligatoire et objective
En plus d’imposer l'expertise, l’ABE mentionne également de quelle façon les banques doivent opérer afin d’obtenir une valorisation objective.
La base ? La visite complète du bien à évaluer par un évaluateur interne ou externe.
“La composition du panel doit donner l’assurance que les évaluateurs possèdent l’expertise nécessaire dans les segments pertinents du secteur immobilier” explique l’ABE. À ce titre, une banque faisant appel à un prestataire externe se doit d'établir une liste d'évaluateurs agréés.
Les établissements disposant d’un modèle d'évaluation statistique fiable pourront cependant éviter le passage de l’expert et procéder à une évaluation sur dossier (toujours effectuée par un évaluateur interne ou externe), ce qui rendra probablement la procédure plus rapide et moins coûteuse.
La Banque Nationale de Belgique (BNB) a accordé un délai aux banques pour qu’elles se préparent. Ainsi, à la fin de l'année 2021, elles devront avoir implémenté cette nouvelle mesure. Une réelle attente est perçue de la part de l’ABE pour que cette mesure soit appliquée sur le terrain. Et, bien qu’il ne s’agisse pas d’une obligation à proprement parler, les banques ne l’appliquant pas devront se justifier.
Vous l’avez compris, elles devront donc sans aucun doute toutes se plier à cette nouvelle “recommandation”.
Quid?
Où en est la situation depuis?
Votre acheteuse a obtenu le prêt?
Le fait qu'elle prévoit de mentionner une clause suspensive liée à l'obtention d'un financement à 100%, n'a rien de choquant!
Les banques prêtent encore à 100% dans certains cas de figure et même davantage!
Dans son cas, elle possède un bien qu'elle peut mettre en garantie donc, logiquement la transaction ne devrait pas être vaine auprès des banques ou courtiers. Il y a des chances qu'elle obtienne son crédit.
Bonjour à tous,
J'ai récemment effectué une offre d'achat pour une maison. Cependant après reflexion, j'aimerai me retracter pour plusieurs raisons.
Les documents étaient redigés en néerlandais (langue que je ne connais pas) et je m'en suis tenu à ce que le vendeur m'a brievement expliqué lors du remplissage de l'offre.
Seulement je n'avais pas réellement connaissance de tout ce que ça impliquait au niveau de l'engagement, et j'aimerai savoir si il y a une possibilité pour moi de me retracter ?
Je rajoute aussi que je n'ai pas indiqué de date limite de l'offre (ce qui est extrèmement débile mais je ne réalisais pas sur place à ce moment là).
Je n'ai pas encore contacté le notaire mais lui m'a contacté pour lui fournir des informations complémentaires sur l'offre, comme la signature de la personne avec qui je comptais acheter. Je n'ai pas non plus encore contacté le vendeur. J'ai même loupé d'indiquer la mention en néerlandais "lu et approuvé", je ne sais pas si ça peut jouer pour se retracter ?
J'ai conscience que j'ai fais une grosse erreur, si vous avez une idée de comment je pourrais m'en sortir.
Merci d'avance
Je ne comprends pas où est le problème?
Si l'offre n'a pas été, explicitement, clairement, acceptée dans un délai raisonnable par le vendeur ou son mandataire, il suffirait d'envoyer un courrier au vendeur lui notifiant que vous vous retirez du processus de vente et que votre offre est annulée.
Des experts qui auraient un avis plus nuancé sur la question ??
Merci Rexou pour cette mise en perspective. Nous sommes en effet conscients qu'il s'agit toujours d'un prix de veinards mais ça ne fait pas de mal de se l'entendre rappeler.
Simplement, si il y a deux ans on nous avait dit que ce serait 2 ans d'attente, 300.000€ sans le budget travaux et un taux à 3,60%, on aurait joué autrement et on serait partis chercher ailleurs les mouvements immobiliers s'insèrent dans des parcours de vie, de famille... voilà. C'est la vie, on va se débrouiller.
C'est cool d'avoir un avis extérieur, vraiment merci.
rexou a écrit :Le vendeur doit payer les frais, oui... mais il est aussi possible de convenir d'autres dispositions.
Noté
C'est cher 300.000€ pour un appartement d'une superficie de 55m2 ...proche de la gare du Midi (?).
Je peux me tromper mais si vous tenez compte des régularisations urbanistiques probables (terrasse, modification des combles en logement, ...), des frais liés à l'établissement des statuts de la copropriété, des frais de géomètre, etc. Est-ce que cela en vaut vraiment le coup?
A Bruxelles et ailleurs d'ailleurs, beaucoup de biens ne sont pas en règle sur le plan urba, et sauf erreur de ma part, vous en êtes juste au stade de la reconnaissance urbanistique de l'immeuble de rapport mais le fait que l'urbanisme reconnaisse les différents lots de la copropriété est-il suffisant pour établir une copropriété forcée dès lors où le proprio demeure toujours propriétaire de l'ensemble et qu'il n'existe pas d'acte de base de la copropriété ?
Perso, je n'achetai pas sans avoir pris connaissance de l'acte de base de la copropriété !
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