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Bonsoir,
L'article 577-8. § 1. précise que sans accord de l'AG, le syndic ne peut souscrire aucun engagement pour un terme excédant la durée de son mandat.
Qu'advient-il des anciens contrats souscrits par une copropriété avant 1995 pour une durée de 10 ans avec clause de tacite reconduction pour la même durée?
Ces contrats restent-ils valables ou sont-il sans valeur depuis la parution de la loi?
Merci pour vos avis.
Nous ne parlons donc pas dans ce cas de l'usage d'un équipement, tel que les ascenseurs ou les garages.
Mais si c'est de cela qu'on parle!
Vous n'avez peut-être pas lu le post de Pirost du 24/02/06 à 11:09 h ?
Re-bref, on ne peut pas généraliser!
Chaque cas est ou devient un cas d'espèce.
Si, à in moment donné, on découvre une anomalie dans la répartition des dépenses, qu'on en informe correctement l'assemblée et qu'on en obtient la rectification par un vote correct, le problème disparaît.
Il reste à être suffisamment clair dans le nouveau texte pour éviter de nouvelles interprétations différentes de ce qu'on a voulu dire.
Et faire transcrire la modification, bien entendu....
Pourquoi mauvaise répartition des charges? Il faut en etre sure....
C'est une hypothèse, évidemment!.
Si la répartition des charges a toujours été faite correctement et qu'elle n'est pas contestée, ce débat n'a pas de raison d'exister.
Zitoun,
Vous avez raison quand vous dites que (dans l'exemple cité), l'acquéreur du garage aurait acheté en toute connaissance de cause et que le juge ne lui donnerait pas automatiquement raison.
Mais sur cette base, une mauvaise répartition des charges ne pourra jamais être rectifiée au prétexte "qu'on à toujours fait comme ça".
Ce n'est pas parce qu'on s'est trompé pendant 20 ans qu'on doit persister dans son erreur quand on la découvre.
".........perseverare diabolicum"
Il n’est pas inutile de mentionner que plusieurs copropriétaires, intervenants de ce forum notamment, sont intervenus personnellement auprès de Madame Nyssens dans le cadre de son intervention en séance plénière du sénat ce 23 février.
Ils lui ont notamment présenté une synthèse des problèmes vécus directement par les copropriétaires suite à une enquête menée hors forum auprès de copropriétaires victimes des carences de la loi et de l’insécurité juridique qui s’en suit et dont profitent certains syndics.
D'autant plus que la période est tout à fait favorable pour faire bouger un peu "les politiques".
En tous cas, merci à tous ceux qui ont pris l'initiative de la démarche car il y a du pain sur la planche!.
Bonjour,
Je suis propriétaire d'un appartement dans un (nouvel) immeuble comprenant une autre habitation résidentielle et un rdc commercial (= un restaurant).
Depuis 1 an, nous sommes constamment dérangés par le bruit et surtout l'odeur émanant de la cuisine du restaurant.
Alors que le règlement de copropriété stipule entre autre que :
- la porte coupe-feu séparant la cuisine des communs doit être constamment fermée
- le personnel du commerce ne peut pas fumer dans les communs
- le calme doit être respecté à partir de 22h
- ...
aucun respect de ses règles n'est fait par le locataire du rdc et son personnel.Lors de nos deux premières assemblées, nous avons actés ces faits et à côté de cela, nous avons envoyé une lettre de plainte au locataire et à son propriétaire (qui ne nous aide pas beaucoup, étant donné qu'il n'habite pas les lieux et qu’il y voit unique un intérêt pécuniaire). Rien n'y fait... Cette porte reste toujours ouverte et l'odeur s'imprègne dans les communs (et je dois vous avouez que je n'ai pas toujours envie de jouer au gendarme le soir et de me plaindre constamment au locataire). Etant donné que le dialogue n’est plus productif, une autre solution doit être envisagée.
Ma question est :
Etant donné que nous n'avons pas de syndic (vue que nous sommes trois copropriétaires) et que le locataire a un bail commercial (très protégé par la loi je crois), quelle est la meilleure solution pour résoudre ce problème et quelle est la procédure qui en découle?
Nous avons pensé à deux possibilités
1. Aller devant le juge de paix
Mais alors, avons-nous assez de preuves? Faut-il faire constater par huissier? Combien cela va t'il nous coûter (point important pour moi car je suis jeune propriétaire) ? Est-ce une solution long terme (càd éviter d’aller chaque année en procès)
2. Engager un syndic professionnel
Personnes avec plus d'expérience dans ce genre d'affaires (mais d'après mes premiers recherches, le syndic travaille sur base de forfait, ce qui réparti en 3, reviendrait à beaucoup).Pourriez-vous me conseiller.
Je vous remercie
Je suppose que la localisation est sur Bruxelles?
En ce qui concerne la porte Rf du restaurant qui communique avec les communs et
qui reste ouverte en permanence (du moins pendant ses activités), il me semble qu'il s'agit d'un problème de sécurité qui devrait concerner les pompiers.
Si vous demandez le passage du service de prévention d'incendie, il constatera l'infraction
(porte Rf ouverte) et dressera un PV. Il est également possible que ce service ne se contentera pas de constater que la porte est ouverte, mais qu'il fera peut-être un tour dans le resto lui-même pour vérifier que le minimum légal est bien respecté en matière
de prévention d'incendie dans les lieux publics (extincteurs, etc...)
Je suppose que cette porte Rf sert de sortie de secours et qu'il ne serait pas possible d'exiger du propriétaire du rez qu'il la fasse murer.
Ce serait pourtant la meilleure solution qui résoudrait tous vos problèmes.
Si le service d'incendie vient sur les lieux, posez toujours la question de la nécessité absolue de cette porte.
Il n'est jamais trop tard pour bien faire!
Puisque la copropriété est assez récente (2002) il ne devrait pas y avoir de problème
pour régulariser la situation et la rendre transparente de manière à éviter que se pose encore des interprétations plus ou moins vicieuses.
Après la décision de l'assemblée de préciser ces choses, je pense que vous devriez contacter un notaire pour qu'il rédige tout cela correctement et en fasse un acte authentique qui sera opposable aux tiers par sa transcription aux hypothèques.
Si j'ai bien compris, les 6 appartements, les 6 caves et les 5 garages ont des quotités.
Je suppose que l'ascenseur descend jusqu'au sous-sol où se trouvent les caves.
Les lots caves + appartements doivent alors voir leurs quotités s'additionner.
Il est clair que votre acte de base exclu les garages des frais d'ascenseur et ceux d'entretien, éclairage des paliers, escalier, hall d'entrée.....
Ainsi, le principe d'équité auquel je me référais et qui est précisé dans votre document
sera respecté.
L'assemblée générale n'aura plus qu'à entériner ce point de vue et l'affaire est dans le sac.
Trop simple peut-être?
Je vois que ce n'est pas très facile et je vais reprendre l'acte de base de l'immeuble et le règlement de copropriété pour y voir plus claire. Si je me souviens bien, il est écrit quelque part que les frais (?rénovation et/ou entretient?) seront répartis selon les quotités ou l'usage. Par contre je suis certain qu'il n'est écrit nulle part de quelle manière et sur quelle matière il faut tenir compte de l'usage. Je ne souhaite pas aller plus loin que la discution à l'amiable avec les autre copropriétaires afin de garder une bonne entente plus précieuses que les quelques dizaines d'euros annuels qui feraient la différences. Je vous remercie encore pour vos nombreux conseilles et vos nombreux témoignages.
Que voilà une sage décision!
Profitez des bonnes dispositions de chacun pour mettre à plat une bonne fois pour toutes
la répartition des frais, de telle manière qu'elle soit équitable pour les utilisateurs ou
non-utilisateurs forcés de certains biens qui sont communs à tout l'immeuble ou à une partie de celui-ci.
Bonne chance et dites nous comment vous avez résolu le problème quand ce sera fait.
immorp a écrit :J’avais déjà proposé dans un autre post l’ascenseur à pièces ou a jetons…. Je crois queje vais faire breveter le système car le problème de cette copropriété se retrouve (presque) dans tous les immeubles dotés d’un ascenseur…
Ehh oui le gens ne veulent pas ni marcher et monter à pied ni payer pour l'ascenseur...
Il ne faut rien exagérer!
La plupart des immeubles de mon quartier sont occupés e, majorité par des personnes d'un certain âge; pour ne pas dire d'un âge certain!
Alors monter 9 ou 10 étages avec des provisions ( et une prothèse à la hanche), vous ne le feriez pas non plus; même si vous êtes plus jeune.
Quant à payer pour un ascenseur qui ne me sert pas et qui n'est même pas le groupe de biens que j'occuperais avec mon garage, c'est "niet", "niet" et re-niet.
Colet a écrit :
Le drame c'est qu'un propriétaire s'estime lésé par ce que l'acte de base prévoit.Ici il y a deux aspects à considerer:
- Quand un coproprietaire achete est censé avoir lu et accepté l'acte de base. Pretendre de le changer après n'est pas evident. Il faut faire attention à tout abus de minorité quand vous dites un proprietaire lésé.
- Pour les actes de base anciens il faut voir pourquoi plus de dix ans de l’entrée en vigueur de la loi qui autorise une demande devant le Juge de Paix, certaines copropriétaires s'apercoivent d’un éventuel préjudice propre. Il faudra prouver que l'ancien système de répartition était particulièrement injuste ou est devenu inexact à la suite d'une modification de l'immeuble touchant à certains biens. En France il me semble qu'on a meme un delai de 5 ans dès la date de l'acte de base pour eventuellment l'attaquer et modifier la repartition des quotites et charges. Après il faut avoir un dossier "beton" pour modifier les choses peine creer un'insecurité juridique enorme où le premier coproprietaire qui "s'estime lesé" (et vous utilisez ici une notion subjective) voudrait changer l'acte.
Je suis d'accord avec vous quand vous dites que cette situation était connue et donc acceptée lors de l'achat des biens.
Toutefois, le fait que les garages aient des quotités différentes et qu'un des 6 propriétaires n'en possède aucun, fausse la donne, du moins en ce qui concerne l'ascenseur qui ne sert pas aux garages.
Pour respecter une certaine équité, l'assemblée devrait rectifier le mode de répartition des charges afférentes aux parties communes de l'immeuble qui ne servent pas aux garages.
Ainsi, nul besoin d'aller chez le juge car ce n'est certes pas gagné d'avance.
Vous défendez deux thèses opposées qui ont chacune leurs défenseurs… Pour ma part, je pense qu’il faut choisir la thèse de celui qui a rédigé l’acte de base.
Mais l’article 577-9 § 6 du CC nous promet de beaux jugements !
Le drame c'est qu'un propriétaire s'estime lésé par ce que l'acte de base prévoit.
Personnellement, je suis d'accord avec son point de vue, les garages ne devraient pas intervenir dans les frais de l'ascenseur.
Ensuite, les frais relatifs à et ascenseur devraient être répartis au prorata des quotités des seuls appartements, sans tenir compte
des étages.
Celui qui habite au 3è étage n'use pas plus l'ascenseur que celui qui habite au 1er ou au 2è, surtout si ceux-ci ont un chien qu'ils sortent 3 ou 4 fois par jour alors que lui n'en a pas.
Ensuite, si pour rentrer chez lui au 3è, il trouve l'ascenseur au rez, il ne fera qu'une course de 3 étages.
Par contre, si celui qui rentre chez lui au 2è étage fait descendre l'ascenseur du 3è pour remonter au 2è, il aura parcouru 5 étages avec 2 démarrages, ce qui coûtera beaucoup plus cher.
La meilleure méthode est de calculer les frais suivant les quotités dans la copropriété des seuls appartements, sans les garages.
A mon avis, c'est cela la véritable équité.
Vous défendez deux thèses opposées qui ont chacune leurs défenseurs… Pour ma part, je pense qu’il faut choisir la thèse de celui qui a rédigé l’acte de base.
Mais l’article 577-9 § 6 du CC nous promet de beaux jugements !
Le drame c'est qu'un propriétaire s'estime lésé par ce que l'acte de base prévoit.
Personnellement, je suis d'accord avec son point de vue, les garages ne devraient pas intervenir dans les frais de l'ascenseur.
Ensuite, les frais relatifs à et ascenseur devraient être répartis au prorata des quotités des seuls appartements, sans tenir compte
des étages.
Celui qui habite au 3è étage n'use pas plus l'ascenseur que celui qui habite au 1er ou au 2è, surtout si ceux-ci ont un chien qu'ils sortent 3 ou 4 fois par jour alors que lui n'en a pas.
Ensuite, si pour rentrer chez lui au 3è, il trouve l'ascenseur au rez, il ne fera qu'une course de 3 étages.
Par contre, si celui qui rentre chez lui au 2è étage fait descendre l'ascenseur du 3è pour remonter au 2è, il aura parcouru 5 étages avec 2 démarrages, ce qui coûtera beaucoup plus cher.
La meilleure méthode est de calculer les frais suivant les quotités dans la copropriété des seuls appartements, sans les garages.
A mon avis, c'est cela la véritable équité.
C'est super, merci à tous.
Concernant l'assurance conseillée pour le syndic, de quoi s'agit t'il? que coute une telle assurance?
Quelles sont les règles de convocation des AG?J'espère ne pas abuser mais est-ce que l'un d'entre vous sait ou je peux trouver des exemples de documents notemment de pv de réunions?
Le syndic doit être assuré pour couvrir sa responsabilité civile dans l'exercice de sa fonction. Il pourrait commettre une "bévue" qui verrait sa responsabilité engagée et qui coûterait cher à la copropriété.
Votre courtier vous renseignera à ce sujet.
Le mode convocation aux assemblées n'est pas universel. Pour votre immeuble il faut lire ce qu'en dit l'acte de base.
Je ne crois pas qu'il existe de document type pour un PV d'assemblée, mais sa rédaction est assez simple:
- la liste des présents (certifiée par le président de séance et un autre propriétaire) sera jointe au PV.
- ensuite on reprend les points de l'ordre du jour avec la décision qui en résulte et s'il y a vote, son résultat détaillé (pour, contre, abstention, unanimité)
En bref, un résumé correct de ce ce qui s'est dit et des décisions prises ou refusées.
Vous aurez difficile de me convaincre.
J'admets que la valeur des garages peut être influencée par le voisinage direct, comme l'état des voies d'accès et la façade de l'immeuble dans lequel ils sont situés.
Mais certainement pas par l'existence d'un ascenseur, aussi beau soit-il!
Rien à voir.
Je confirme que par ici à Liège, les actes de base prévoient souvent des groupes différents dans les immeubles en fonction des charges qu'ils sont sensés supporter; par exemple:
- des parties communes générales (terrain, façade, toiture, TD, égouts....)
- des parties communes spéciales aux appartements dans lesquelles les magasins et les
garages n'interviennent pas,
- des parties communes spéciales qui ne concernent que les garages et dans lesquelles
les appartements et les magasins n'interviennent pas.
- et d'autres, si c'est nécessaire.
Dans ces conditions, il est exclu que les propriétaires de magasins et de garages interviennent dans les frais d'un ascenseur et que les appartements payent quoi que ce soit pour le volet qui ferme l'accès aux garages.
A chacun sont dû, suivant ce qu'il possède, telle est la meilleure règle.
Le point de vue de Giannigianni est bien structuré, mais je n'ai pas la compétence pour le suivre sur son terrain.
Plutôt que la théorie, je préfère la pratique.
Que va-t-il se passer si un jour (si l'acte de base ne l'interdit pas) un garage soit vendu à quelqu'un qui n'a pas d'appartement dans l'immeuble?
Que celui-ci doive intervenir pour la réparation ou le remplacement de la toiture de l'immeuble est tout à fait normal.
Mais lui demander de payer l'entretien, le contrôle et les consommations électriques de l'ascenseur ne repose sur rien de logique ni de légitime.
Idem pour la porte d'entrée, le hall, l'escalier de l'immeuble, etc..
Si j'étais dans le cas, je demanderais immédiatement au juge de rectifier le mode de répartition des charges sur base de l'article
577-9. § 6.
Francis a écrit :L'acte de base date de +- 1927, et remanié en 1953, avec des clauses parfois très bizares...
Le propriétaire du rdc essaye de louer à tout prix et ceux des étages d'être dérangés le moins possible. Donc visions à 180° de l'acte de base. Ce n'est pas encore en justice mais...En justice sur quel base on pourra defendre les interets de ceux des étages? Dire que un resto est un commerce de commestibles inclus dans l'etc. me semble un petit peu faible.
Dans un autre coté du monde on avait installé un MacDonald près d'une importante maison griffe de la mode sur un des plus belle places du monde...
Francis à précisé que le mot "etc.." était de sa main et qu'il ne figure pas pas l'énumération de l'acte de base.
Je doute qu'on ait mis "comestible" au lieu de "combustible", ce terme ne pouvant pas
être mis en rapport avec "boulangerie" ou "boucherie".
Il me semble qu'une adaptation ou éclaircissement des activités permises devrait être proposée à l'AG.
Beau débat en perspective.
Colet a écrit :Giannigianni met bien l'accent sur ce que je voulais dire en citant l'exemple d'une pharmacie et d'un atelier de couture à savoir que
les énumérations sont très souvent peu claires et donnent lieu à des interprétations dans le genre de celle qu'il cite, à savoir :"si on avait voulu exclure les restaurants et les snacks on les aurait cités dans la liste."
Mais peut-être que le rédacteur du texte a-t-il estimé que les termes
"commerce de comestible" était suffisamment clairs (ou suffisamment vagues) pour qu'on puisse y inclure ces commerces de bouche.A mon avis Horeca n'est pas atelier, commerce de commestibles, etc. selon la nomenclature du registre de commerce et son classification par activités.
Je pense que l'acte de base de cet immeuble a dû être rédigé il y a longtemps, bien avant que le terme "HORECA" soit utilisé.
Francis apportera la précision.
Giannigianni met bien l'accent sur ce que je voulais dire en citant l'exemple d'une pharmacie et d'un atelier de couture à savoir que
les énumérations sont très souvent peu claires et donnent lieu à des interprétations dans le genre de celle qu'il cite, à savoir :
"si on avait voulu exclure les restaurants et les snacks on les aurait cités dans la liste."
Mais peut-être que le rédacteur du texte a-t-il estimé que les termes
"commerce de comestible" était suffisamment clairs (ou suffisamment vagues) pour qu'on puisse y inclure ces commerces de bouche.