Locataire avec revenus du CPAS : risqué ou pas ?

En effet les deux ont les deux mois de garantie
Le loyer hors charge est fixé à 700 euro.

Leurs situation : Femme séparé avec un enfant à charge.

vous vous rendez compte, 700€ + charges, c'est mortel quand on sait compter. Même ceux qui ont un salaire moyen en travaillant aurait des difficultés d'assumer.

C'est de la poudre aux yeux. À tout moment le bénéficiaire de la CPAS peut demander à la CPAS qu'elle mette fin aux paiements des loyers.

Décidément, vous cherchez les problèmes. Dernièrement c'était un "sans revenus", qui avait un "garant" de sa famille, mais pas solvable. Et maintenant des allocataires sociaux du CPAS.

Pour un loyer de 700 euros hors charges, vous devez limiter votre recherche à une personne (ou un couple) dont le revenu total est de 1600/1800 euros minimum. Et ce chiffre est en dessous des recommandations générales d'agence qui prévoient un revenu triple du loyer.

Posez-vous la question suivante : si mes locataires ne paient plus le loyer, qu'est ce que je peux faire au niveau récupération financière en cas de condamnation par un tribunal ?

Les risques dans le cas que vous évoquez ? Ne pas être payé, devoir aller en justice pour obtenir péniblement une expulsion après plusieurs mois... payer les frais d'huissier et d'expulsion... et remettre en état votre bien à vos frais. Et surtout, ne jamais récupérer les sommes impayées pour cause d'insolvabilité.

Les avantages ? ^^ Aucun, sauf si vous voulez faire du social et concurrencer le CPAS sur vos fonds propres.

Si on est propriétaire à CPAS-City, il ne faut pas espérer attirer les expats de WSP.

Entre ces deux extrêmes, il existe toute une zone médiane. Il est évident que les gens qui sont dans une situation précaire sont les plus motivés, intéressés, convaincants pour obtenir un bail. Ensuite, c'est le bailleur qui assumera les conséquences éventuelles de leur insolvabilité.

Pour un loyer de 700€ hors charges, il existe un autre public que des allocataires sociaux. Mais cela reste un choix.

Peut-être aurez-vous noté que, depuis quelques années, il y a une forte disproportion entre le nombre d'allocataires à la recherche d'un logement à moins de 500 € et le nombre de logement disponible à ce tarif.

La tendance est soit d'aménager des logements simples et pas très grands, visant alors des plus petits loyers, mais plus nombreux - apparemment comme le dernier investissement dont Grmff a fait le récit ;
soit d'aménager des logements joliment rénovés, pour bénéficier d'un loyer plus élevé, et viser des locataires plus tranquillisants.
Cela génère beaucoup d'appartements remis aux normes de confort actuel, mais est aussi une des causes de l'augmentation des loyers en général.

Ce n'est pas si étonnant qu'à force de refus et difficultés à trouver un logement, les allocataires se tournent vers des catégories de logement plus hautes, quitte à prendre des risques. (C'est une vision de court terme caractéristique des personnes en difficulté)

  a éviter     problèmes à court terme

Vous êtes maintenant éclairé quant aux risques.

Concernant "les avantages", il sont inexistants, sauf si vous décidez de faire du social sur vos fonds propres.

Bref, pour faire simple, il est tout à fait déconseillé, surtout pour un bailleur peu expérimenté, de se lancer dans ce genre d'aventure.