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Concernant les 10% d'apports, il ne faut pas désespérer sur la possibilité d'obtenir un prêt à 100%. Même si on lit dans les journaux, sur internet, que c'est de plus en plus compliqué, il faut garder en tête que la BNB autorise les banques à financer une quotité supérieure à 90% pour 30% des primo-acquéreurs de leurs portefeuille.
Si vous avez une bonne situation, la banque peut suivre. Evidemment il faudra rester réaliste sur le taux d'intérêt que vous pourrez obtenir.
Pour les frais, par contre...
A part prendre son mal en patience, et économiser en voyant les prix grimper chaque année...
Il n’en demeure pas moins que tant le vendeur que l’agent immobilier seront tentés de communiquer le montant des offres réalisées par les divers intervenants afin de créer une certaine « émulation » entre ces derniers…
Ce faisant, le deuxième critère est rempli et l’on se rapproche dangereusement du territoire réservé au Notariat et donc… de l’illégalité !
Dans les faits, cette distinction gêne assez peu de monde et concrètement c'est totalement impuni, j'ai l'impression... J'ai du faire une trentaine de visites de biens sur Bruxelles entre septembre et mi-décembre dernier, et je dirais que dans environ un tiers des cas on a eu l'information qu'il y avait "déjà une offre à autant", parfois sur simple demande (et encore, on n'a pas demandé systématiquement), et parfois l'information est offerte spontanément, sans le moindre scrupule, par des agents immobiliers par dessus le marché.
En outre, sauf erreur de ma part et peut-être pas dans tous les cas, les offres faites sur "Biddit" (enchère en ligne par notaire) ne sont pas rendues nulles par une offre supérieure. Elle reste liante jusqu'à ce que le bien soit adjugé, parfois plusieurs jours après la vente.
D'après leur FAQ, c'est valable 10 jours ouvrables pour être exact:
Après la clôture des enchères, le notaire doit procéder à une série de vérifications et recherches. Pour des raisons juridiques, il se peut que le plus offrant doive être exclu de la vente. Dans ce cas, une enchère précédente pourrait être considérée comme étant l'enchère la plus élevée. Votre offre est donc contraignante jusqu'à 10 jours ouvrables après la clôture de la période d’enchères.
Et heureusement, imaginez que vous êtes le 10eme enréchisseur mais pas un hasard incroyable, les 9 autres sont déboutés, et on viendrait vous trouver 2 mois plus tard pour vous réclamer X milliers d'euros quand vous vous êtes déjà engagé sur autre chose entre-temps...
Bendar a écrit :J'ai une offre signée, sur laquelle figure une condition suspensive, et où je me suis engagé à fournir 3 courriers de refus d'organisme bancaires endéans 6 semaines après le compromis. Ça me semble normal.
.Déjà la formulation me semble inappropriée. Vous signez une offre. L'idée de base est de vous engager à acheter, et pas à fournir trois preuves de refus d'organismes bancaires.
Dans cette optique, vous recherchez des banques ou organismes qui répondront à votre demande dans les meilleures condiions possibles.
Belfius ne refuse pas, mais refuse d'introduire votre demande sur base de leurs exigences internes. Toutes les banques ne sont pas aussi rigides dites-vous... donc il serait positif d'oublier Belfius et de vous focaliser sur ces autres banques.
Mais votre but est d'obtenir trois vrais courriers de refus ou d'acheter un bien ???
Bien évidemment, mon but est d'acheter le bien, je n'ai pas pour hobby de parler à des banquiers et faire perdre leurs temps aux vendeurs, en plus du mien. Mais je veux aussi me couvrir au cas où le financement ne serait pas obtenu, ça ne me parait pas absurde.
Donc oui, on se tourne vers d'autres organismes, là n'est pas la question. Notre projet est ric-rac mais ce n'est pas encore interdit, et je pense toujours qu'il est possible de le financer, ce n'est que notre premier refus.
Je m'interroge juste sur l'aspect légitime de la réponse : de mon point de vue, j'ai bien introduit une demande auprès d'eux. Qu'en interne, ça ne se traduise pas par telle ou telle procédure, en raison d'un formulaire qui n'accepte pas telle ou telle valeur, ça ne me regarde pas vraiment, et je ne peux pas réalistiquement connaitre tous les détails de chaque banque qui permettront ou non d'introduire une demande... J'ai contacté la banque et leur ai demandé "acceptez-vous de financer ce projet, avec ces paramètres" et ils m'ont répondu non, je ne vois pas bien ce que je peux faire d'autre.
C'est plus une discussion théorique puisque, encore une fois, d'autres banques ne nous ont pas immédiatement fermé leurs portes de la sorte, et donc nous aurons soit le financement, soit les preuves de notre recherche. Je trouve juste la situation un peu absurde.
Bonjour,
J'ai une offre signée, sur laquelle figure une condition suspensive, et où je me suis engagé à fournir 3 courriers de refus d'organisme bancaires endéans 6 semaines après le compromis. Ça me semble normal.
Je viens de recevoir un email d'un conseiller Belfius, qui me dit que sur base des renseignements fournis, il lui est impossible d'introduire notre demande, car les mensualités correspondraient à un taux d'endettement supérieur à 33%. Or Belfius impose un taux d'endettement de maximum 33% pour les quotités au delà de 90%.
Il me cite des mensualités de 1555€ pour des revenus de 4500€: 33% de 4500 = 1485, 1555 > 1485, on est pas loin, mais c'est au dessus, et donc notre projet ne peut être introduit dans son système.
Je demande donc une lettre de refus pour faire valoir ma condition suspensive, et là, c'est non.
"Vous pouvez contacter la relation clientèle de Belfius en expliquant que l’agence ne peut pas encoder la demande (sur base de mon mail) et en demandant un courrier mais celui-ci sera un courrier indiquant que la demande n’a pas pu être encodée, ce ne sera pas une lettre de refus.."
Mais de mon point de vue, j'ai bien demandé un prêt, et il m'a été refusé, sur base de paramètres que je ne pouvais pas sucer de mon petit doigt (toutes les banques ne sont pas aussi rigides sur le taux d'endettement, et il ne s'agit pas d'une obligation de la BNB).
Que faire ? Est-ce qu'un simple email suffit à démontrer que la démarche a été effectuée ? Bon, je pense qu'il y a suffisamment de banques pour obtenir 3 vrais courriers ailleurs, mais tout de même. Ça me semble ubuesque cette histoire.
Merci d'avance.
Bendar a écrit :PIM a écrit :Bendar a écrit :Question subsidiaire : comment fonctionnent les frais de notaire dans le cas d'une vente jointe ? Sont-ils plus élevés que pour une vente d'un seul bien, à prix égal ?
Utilisez notre outil de simulation de calcul des "frais d'achat".
Il y a effectivement une différence substantielle, en frais et honoraires notariaux.Oui, je le connais celui-là si je vous comprends bien il y a donc effectivement deux actes, chacun avec ses frais et honoraires distincts, à additionner.
Si vous achetez l'appartement et le garage en même temps et au même vendeur, ce n'est qu'un seul acte et une seule fois les frais.
Bien entendu, les droits qui sont un pourcentage du prix seront adapté au prix total payé.
Ah d'accord, donc si j'achète un appartement à, disons, 350.000 ou bien un appartement à 330.000 avec garage à 20.000, je peux m'attendre à grosso modo les mêmes frais ? Pas forcément à l'Euro près hein, mais ce que je veux savoir en fait c'est si je peux mettre le prix d'achat total (appart + garage) dans un simulateur et obtenir un chiffre réaliste, ou si je dois m'attendre à des frais plus élevés dus au fait que la vente porte sur deux biens. Peut-être plutôt des questions pour mon notaire, mais merci quand même pour les réponses.
Bendar a écrit :Question subsidiaire : comment fonctionnent les frais de notaire dans le cas d'une vente jointe ? Sont-ils plus élevés que pour une vente d'un seul bien, à prix égal ?
Utilisez notre outil de simulation de calcul des "frais d'achat".
Il y a effectivement une différence substantielle, en frais et honoraires notariaux.
Oui, je le connais celui-là si je vous comprends bien il y a donc effectivement deux actes, chacun avec ses frais et honoraires distincts, à additionner.
Et pourquoi pas deux offres avec conditions suspensives que l'obtention du prêt? L'une pour l'appartement, l'autre pour la place de parking.
Ah oui, en effet, pourquoi pas. Je suppose qu'il faudra quand même faire attention à ne pas se retrouver dans une situation où on est engagés pour le parking mais pas l'appartement, mais j'imagine que ça peut être formulé dans l'offre du parking. Et c'est peut-être plus simple comme ça pour le vendeur de refuser l'offre parking individuellement, ce qui me fermerait définitivement cette porte. Je vais y réfléchir. Merci en tout cas pour la suggestion, je n'y avais pas pensé.
D'un point de vue légal c'est parfaitement autorisé.
Reste à voir si le vendeur (ou l'agent le représentant) acceptera cette proposition. Il peut donner la priorité à une offre plus complète et avec moins de conditions suspensives. Ou il peut tout aussi bien avoir déjà reçu une offre séparée pour le parking de la part d'un CP d'appartement en recherche d'un emplacement, voire un emplacement supplémentaire. Le vendeur n'est pas tenu d'accepter votre proposition, mais elle est au moins parfaitement légale.
Oui évidemment je perçois bien l'inconvénient pour le vendeur et que ça diminue l'attractivité de l'offre. Maintenant on envisage une offre au prix, du moins pour l'appartement, donc je pense qu'on ne se moque pas de lui non plus.
Question subsidiaire : comment fonctionnent les frais de notaire dans le cas d'une vente jointe ? Sont-ils plus élevés que pour une vente d'un seul bien, à prix égal ?
Bonjour à tout le monde,
Je m'apprête à faire une offre pour un appartement dont le propriétaire vend aussi un emplacement de parking "en option".
Je suis relativement confiant de l'obtention d'un prêt pour l'appartement seul (notamment car nous rentrons dans les conditions du fonds du logement bruxellois, si les banques devaient ne pas suivre notre projet).
Je compte bien sûr tout de même mettre une condition suspensive.
En revanche, avec la place de parking (pour laquelle on demande quand même 30000€) on se dit que ça pourrait devenir compliqué. Notamment, on risque de sortir du budget max du fonds du logement (et donc on aurait plus ce "filet de secours").
On pourrait vivre sans cette place de parking, donc on voudrait quand même essayer d'obtenir l'appartement, même si on ne peut peut-être pas se permettre le parking.
Je pensais formuler mon offre de manière à rendre l'achat du garage conditionnée (séparément de l'appartement) a l'obtention d'un prêt plus élevé. De manière à pouvoir aller voir les banques et potentiellement obtenir le prêt pour l'appart sans parking si les deux ensemble s'avèrent impossible.
Qu'en pensez-vous ? Est-ce que ça pourrait poser problème ? Je comprends évidemment qu'il y a un risque pour le vendeur de se retrouver avec le parking a vendre seul, mais d'un autre côté il est listé en "optionnel". D'un point de vue légal, serait-ce douteux ?
Merci d'avance et merci aussi à tous les participants du forum, beaucoup de ressources utiles ici pendant notre recherche !
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