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Merci pour votre prompte réponse
Donc si l'offre a été formellement acceptée, le compromis doit être signer endéans les 120 jours, et l’acte aussi, est-ce que ceci signifie que le tout doit être signé endéans les 120 jours, ou 240 jours ?
Et aussi, que ce passe-t-il si ce délai est dépassé sans raisons suffisamment valables ?
A combien s’élèveraient les frais de retard ?
Merci !
Bonsoir à tous,
Quelqu’un pourrait-il me dire quels sont les délais légaux entre la signature d’une offre d’achat et celle du compromis, puis entre entre le compromis et l’acte définitif ?
A combien s’élèveraient les frais de retard si la faute revient au vendeur ?
Et si c’était l’acheteur ?
Merci beaucoup de m’éclairer !
Belle nuit à tous
J'ai connu une situation un peu similaire, sauf que l'une des parties était représentée par un avocat administrateur de biens.
La proposition de votre frère n'est pas inintéressante. Le géomètre qui procède à l'expertise doit rédiger un rapport très détaillé et précis et comparer avec d'autres biens plus ou moins similaires vendus récemment dans le même quartier. A cet effet, il lui est remis une liste de biens vendus et le prix. L'estimation ne peut donc s'écarter de manière significative de la réalité du marché. De plus, vous évitez les frais de recherche d'acheteur, le délai que cela nécessitera et les fris d'expertise et de vente publique...
Pour sortir d'indivision rapidement, acceptez la proposition de votre frère.
Pour vendre au plus offrant, si vous avez une offre ferme (réelle et effective, sans clauses suspensives), il est évident que votre frère devra s'aligner sur le prix offert, ou accepter la vente à ce tiers.
Notez que le prix final sera à répartir en trois et que toute différence éventuelle sera d'autant plus minime que vous vendrez rapidement et sans frais. Le bien restera de plus "dans la famille".
Une maison estimée 500K a finalement été vendue 550... après 4 mois de délai, commission d'agence, et deux acheteurs (à 520 et 530 qui ont renoncé pour cause de délai trop long (jugement nécessaire suite à l'implication d'un administrateur de bien)... Il n'aurait pas été plus mal de vendre à 500 à un membre de l'indivision (lequel a racheté d'autres biens).
Votre aide m'a bien servi, surtout l'idée de l'offre ferme sans clauses suspensives. Merci !
https://www.notaire.be/acheter-louer-em … indivision
extraits
"Le Code Civil prévoit que nul ne peut être tenu de rester en indivision. Cela signifie que chaque copropriétaire peut exiger de recevoir "sa part" et peut donc forcer la vente de l'immeuble.
La procédure pour y arriver n'est pas si aisée. Il faut tout d'abord s'adresser au Tribunal de Première Instance pour introduire une procédure en "assignant" les autres propriétaires. Cela veut dire qu'un huissier devra se présenter chez chacun d'eux pour leur notifier la date à laquelle la procédure sera introduite devant le Tribunal. Cette procédure s'introduit par l'intermédiaire d'un avocat et le Tribunal prononcera un jugement ordonnant la sortie d'indivision et nommera un notaire pour procéder aux opérations de vente et de partage du prix. Si un des copropriétaires s'oppose à cette vente, il devra faire valoir ses arguments auprès du Tribunal lors de l'audience. Celui qui n'accepte pas la décision du Tribunal peut toujours aller en appel et la procédure est suspendue jusqu'à ce que la Cour d'appel ait prononcé son arrêt.
Le Tribunal ou la Cour d'appel nommera également un autre notaire chargé de représenter celui des copropriétaires qui n'interviendrait pas volontairement dans les opérations de vente. La procédure pourra donc être poursuivie en la présence ou en l'absence des autres copropriétaires.
Après cette phase judiciaire, le copropriétaire qui désire forcer la vente doit demander au notaire de commencer les opérations. A ce moment, le notaire tentera de réunir toutes les parties et attirera leur attention sur les avantages d'une procédure amiable en proposant toutes les solutions possibles. Jusqu'à ce moment, il sera possible de suspendre ou d'arrêter la procédure.
Si malgré tout aucune solution amiable n'existe, il faudra recourir à la vente. L'immeuble devra être exposé en vente publique. A partir du moment où cette procédure est lancée, elle ne peut plus être arrêtée que de commun accord des parties. Ainsi si celui qui a introduit la procédure le regrette, il ne peut plus l'arrêter sans l'accord des autres. Chacun peut acquérir en vente publique, et si un des copropriétaires le souhaite, il peut se porter acquéreur. Dans ce cas, il paiera des droits fiscaux nettement inférieurs.
Cette vente étant ordonnée par le Tribunal, elle se fera avec une faculté de surenchère.
Lorsque la vente sera définitive, le notaire procédera au partage du prix en fonction des droits respectifs de chacun des copropriétaires.
La procédure de sortie d'indivision judiciaire s'avère ainsi beaucoup plus longue et plus coûteuse qu'une procédure de vente amiable : on sait quand la procédure est lancée, mais on ne sait jamais quand elle sera terminée, et quels sont les frais de procédure qu'elle va engendrer. Elle s'avère moins intéressante au niveau financier en raison de ces frais, et elle risque d'entraîner un perte de dialogue entre les copropriétaires, ce qui attise les tensions et engendre une mésentente souvent définitive."
Voilà qui est très clair, merci beaucoup !
GT a écrit :Chacun peut acquérir en vente publique, et si un des copropriétaires le souhaite, il peut se porter acquéreur. Dans ce cas, il paiera des droits fiscaux nettement inférieurs.
Cela s'applique aussi en cas de vente de gré à gré.
Merci !
Vous pouvez faire tout ce que vous voulez tant que vous avez l'accord de tous les propriétaires individis. À défaut, il faut passer par la justice de paix et demander une vente publique. Procédure qui prendra de nombreux mois.
Merci pour ces infos.
Savez vous +/- combien de mois ? Ce dépasserait 1 an ?
Bonsoir à tous !
Petite question…
Je suis propriétaire d’une maison en indivision avec mes 2 frères, et nous ne nous entendons pas du tout.
Un de mes frères voudrait racheter et propose de la faire expertiser par un géomètre expert immobilier.
Personnellement j’ai envie de la vendre vite, au plus offrant, par agence ou vente publique.
Nous allons donc devoir en discuter mais avant ça j’ai besoin de conseils…
En cas d’estimation,
- Si elle me parait trop basse, suis-je obligée de l’accepter ?
- Serais-je en droit de la refuser et de demander 1 ou 2 autres estimations ?
- Quels seront mes droits si je reçois une offre d’achat supérieure à l’estimation ?
- Et enfin, comment faire pour sortir de cette indivision rapidement et vendre au plus offrant ?
Merci pour vos conseils et bonne soirée à tous..
Bonjour,
Si je comprend, vous êtes dans une situation financière difficile et vous cherchez à vous loger, et en contre partie d’un petit loyer vous aideriez la personne âgée qui vous hébergerait.
C’est +/- ça ?
Si c’est bien le cas, voulez-vous préciser ce que vous aimeriez voir apparaître sur ce bail ? Ou ce qui conviendrait aux 2 parties ?
Ceci aiderait je pense à mieux comprendre votre urgence...
Bonne soirée
(...)
Je ne crois pas que ce serait une bonne idée de contester ce le principe du droit de vérification à l'administration.
(...)
Il n'est pas encore question de contester quoi que ce soit, il existe seulement une demande d'informations. Par contre, il est intéressant de savoir ce qui motive cette demande particulière qui est pour le moins inhabituelle. Normal donc que le contribuable s'informe avant de répondre aux questions. D'autant plus que si les baux sont enregistrés, il est aisé d'argumenter que les renseignements demandés sont déjà connus du fisc... dès lors, pourquoi toutes ces questions ?
En effet, mon intention n'était pas de contester, mais bien de comprendre pourquoi une telle demande.
J'ai obtenu réponses à mes 2 questions posées au début de ce post, ce site est bien pratique et encore merci !
J'ai eu une telle demande.
Le document à remplir n'avait aucun sens. J'ai demandé un rendez vous pour le remplir. Je passe les réponses à la con à cette demande, mais la tête du fonctionnaire qui m'a reçu vallait de l'or. Aucune idée de ce que c'est devenu ou deviendra, parce que c'est récent.
Ah ! Nous sommes donc 2 ! Ça me rassure un peu...
PIM a écrit :Et si la personne concernée prenait contact avec le service qui lui a adressé cette demande, pour essayer d'en savoir plus sur les motivations ?
Je parcours ce sujet avec retard... Situation inhabituelle en effet.
Un locataire qui déclare des charges professionnelles ? Possible, mais alors pourquoi demander des infos sur l'ensemble des biens ? Dans ce genre de circonstances, le fisc envoie (j'ai déjà eu le cas) un avis de redressement, avec possibilité de le contester avec motivation dans un délai (15 jours ou un mois il me semble) donné.
Perso, je n'ai jamais connu ni entendu parler d'une enquête de ce genre. Une réévaluation du RC est possible aussi.
Mais en effet, contacter (par tel, ou visite sur place) le service concerné et tenter d'en savoir plus me semble une excellente idée. Je commencerais pas cela.
Hier, je pensais qu'un locataire avait peut-être affecté une partie de son appartement à des fins professionnelles et ne voyait pas l'intérêt de prendre contact avec ce service pour connaitre l'origine de cette demande, mais c'était sans penser qu'il aurait été en effet très évident pour le fisc d'envoyer un simple avis de redressement.
Merci pour ces remarques, je vais y donner suite...
gloup a écrit :... qu'un locataire a déclaré des revenus professionnels dans son appartement ...
Je suppose que vous avez voulu écrire des charges professionnelles dans sa déclaration de sorte qu'il ressort que le bien pris en location a été utilisé à des fins professionnelles.
En effet, lisez "charges" plutôt que "revenus".
Merci à tous pour vos réponses constructives !
J'ai je pense réponse à mes 2 questions :
"un propriétaire qui loue un appartement avec un bail pour résidence principale, non meublé et sans activité professionnelle, doit il donner tellement d'information sur ses biens et sur ses locataires ?"
Oui manifestement, et nous allons donc répondre clairement à cette demande de renseignements.
"est-ce-que ce genre de contrôle arrive à tout le monde ?"
On dirait que non, et donc à vous lire peut-être qu'un locataire a déclaré des revenus professionnels charges professionnelles dans son appartement et que la bailleresse va l'apprendre.
Et pour la clarté, j'ajouterais que la situation locative est parfaitement saine, déclarée, transparente, et que cette demande de renseignements étant inhabituelle, ce forum reste bien pratique pour se situer, et échanger...
Merci à tous et bonne journée !
bg1000 a écrit :Les questions?
Les baux sont'ils enregistré et visible ? (pro-format)
Les précomptes sont'ils bien déclaré dans la déclaration d’impôts?
Y a t'il une activité 'commerciale' dans l'une des résidences ?
Y a t'il des personnes domiciliées dans ces biens ? (pro-format)
De quel service financier s'agit'il ?BG
Bof....
1. le fisc s'en moque des baux enregistrés ou pas. Ce qui compte, c'est la réalité des faits et ce que déclarent ou pas le locataire.
2. ce n'est pas le précompte qu'il faut déclarer mais le RC. Et généralement, l'info est déjà connue et pré-remplie. Si le propriétaire "oublie" de l'indiquer, le fisc corrigera d'office la déclaration et ne prendra pas la peine de faire une demande de tels renseignements pour ça
3. dans la question, il est bien indiqué que tout est loué à usage privé. Donc, si un usage pro est déclaré c'est à l'insu du proprio qui ne pourrait donc pas répondre. De plus, pour le fisc, si le locataire déclare, le propriétaire est imposé quoiqu'il soit prévu dans le bail. Au propriétaire de s'arranger après avec son loc.
4. rien à voir. cette donnée n'intéresse pas le fisc pour une imposition IPP
5. ce n'est pas le service financier mais le service fiscal. Autrement, bonne question
PS : rédigé avant d'avoir vu la réponse de GT. On dit la même chose mais chacun dans son style
Voilà un bon résumé, je ne pourrais mieux dire !
Merci beaucoup Max11...
panchito a écrit :Comment? Elle n'a pas déclaré les RC des biens loué au code 106 de sa déclaration d'impôts? Mais les biens mis en location sont lourdement taxés Madame en Belgique!
(...)J'ai lu :
"Tous les baux sont enregistrés, elle paie un précompte immobilier, elle ne déclare donc pas ses loyers puisque ce n'est pas une obligation dans son cas."Je n'ai pas lu ( et vous ?) que la bailleresse avait rempli sa déclaration fiscale en la complétant en inscrivant ou non des montants (les RC)au code 106. Cette information n'a pas été communiquée. Peut-être bien que oui, peut-être bien que non.
Oui oui bien sûr, tout ça est rempli dans les règles !
La déclaration est d'ailleurs pré-remplie lorsque la bailleresse la reçoit, pas de soucis de ce côté-là.
Mais panchito aime bien s'emballer et faire étalage de sa science en rabaissant les intervenants.... quitte à répondre à côté de la question en parlant de RC à déclarer et pas de loyers perçus
"Qu'importe ce que je dis du moment que je le dis" est sa devise
Merci pour l'info !
Cela ressemble à une enquête en révision du revenu cadastral .
Un contrôle de la valeur déclarée lors de la succession n'est pas à exclure non plus.
Merci Grmff.
A lire toutes les informations ici, peut-être qu'un locataire aurait déclaré un revenu professionnel et la bailleresse ne le sait pas encore. Affaire à suivre donc...
La demande de renseignements vient de quel service des finances ? IPP (ils savent déjà tout ou presque) ou le cadastre (au cas où il y aurait des travaux important) ou ....
Elle a hérité récemment (moins de 3 ans) ? c'est peut-être une enquête sur la valeur déclarée du bien hérité
La demande provient du service fiscalité, non il n'y a pas eu de travaux importants, et la succession est cloturée depuis plus de 10 ans. Donc je pense que la raison est ailleurs...
Mais quoiqu'il en soit, merci !
A mon avis, le service de taxation n'agit pas ici ds le cadre d'un contrôle aléatoire.
Je suppose qu'il dispose d'informations.
Les locataires ont-ils pris totalement ou partiellement en charges professionnelles les loyers ? Si oui, l'information serait arrivée ds le service de taxation ayant en charge le dossier de la bailleresse.
Je conseille à celle-ci de répondre ds le délai imparti.
Peut-être en effet qu'un locataire a eu des activités professionnelles et que la bailleresse ne le sait pas, la raison de cette demande de renseignements est peut-être là...
L'article 316 du code des impôts sur les revenus prévoit :
Est-ce que la demande de renseignements s'inscrit ds le cadre de l'art. 316 du Code des impôts sur les revenus ?
Si c'est la cas, l'enquête ne porte pas sur la révision du revenu cadastral.
Oui à vous lire, cette demande semble s'inscrire dans ce cadre, et donc alors l'enquête serait due à une activité professionnelle d'un locataire. Tout ce tiendrait !
Merci beaucoup GT...
Bonjour à tous,
J'aimerais aider une amie qui n'a pas internet et je suis étonnée de ce qui lui arrive...
Voilà :
Elle a hérité d'une maison avec 3 appartements, elle les met en location avec des baux standards d'habitation affecté à la résidence principale du preneur, et non meublés.
Tous les baux sont enregistrés, elle paie un précompte immobilier, elle ne déclare donc pas ses loyers puisque ce n'est pas une obligation dans son cas.
Mais voilà qu'elle a reçu une demande de renseignements du service des finances, qui fait penser à un contrôle assez pointu, mais on se demande bien pourquoi...
( superficies louées, répartition des pièces, préciser si affectations à des fins professionnelles, si loué à une société, si c'est meublés, ou sous-loué, etc, et noms et adresses des locataires, loyer perçus par locataire et par année, et il est demandé de joindre copie des baux.
Ma question est donc celle-ci :
- un propriétaire qui loue un appartement avec un bail pour résidence principale, non meublé et sans activité professionnelle, doit il donner tellement d'information sur ses biens et sur ses locataires ?
- est-ce-que ce genre de contrôle arrive à tout le monde ?
Merci déjà pour vos avis et conseils !